985 resultados para Courbe dose-réponse non linéaire
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BACKGROUND. Either higher levels of initial DNA damage or lower levels of radiation-induced apoptosis in peripheral blood lymphocytes have been associated to increased risk for develop late radiation-induced toxicity. It has been recently published that these two predictive tests are inversely related. The aim of the present study was to investigate the combined role of both tests in relation to clinical radiation-induced toxicity in a set of breast cancer patients treated with high dose hyperfractionated radical radiotherapy. METHODS. Peripheral blood lymphocytes were taken from 26 consecutive patients with locally advanced breast carcinoma treated with high-dose hyperfractioned radical radiotherapy. Acute and late cutaneous and subcutaneous toxicity was evaluated using the Radiation Therapy Oncology Group morbidity scoring schema. The mean follow-up of survivors (n = 13) was 197.23 months. Radiosensitivity of lymphocytes was quantified as the initial number of DNA double-strand breaks induced per Gy and per DNA unit (200 Mbp). Radiation-induced apoptosis (RIA) at 1, 2 and 8 Gy was measured by flow cytometry using annexin V/propidium iodide. RESULTS. Mean DSB/Gy/DNA unit obtained was 1.70 ± 0.83 (range 0.63-4.08; median, 1.46). Radiation-induced apoptosis increased with radiation dose (median 12.36, 17.79 and 24.83 for 1, 2, and 8 Gy respectively). We observed that those "expected resistant patients" (DSB values lower than 1.78 DSB/Gy per 200 Mbp and RIA values over 9.58, 14.40 or 24.83 for 1, 2 and 8 Gy respectively) were at low risk of suffer severe subcutaneous late toxicity (HR 0.223, 95%CI 0.073-0.678, P = 0.008; HR 0.206, 95%CI 0.063-0.677, P = 0.009; HR 0.239, 95%CI 0.062-0.929, P = 0.039, for RIA at 1, 2 and 8 Gy respectively) in multivariate analysis. CONCLUSIONS. A radiation-resistant profile is proposed, where those patients who presented lower levels of initial DNA damage and higher levels of radiation induced apoptosis were at low risk of suffer severe subcutaneous late toxicity after clinical treatment at high radiation doses in our series. However, due to the small sample size, other prospective studies with higher number of patients are needed to validate these results.
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Contexte : Les patients souffrant d'un épisode dépressif sévère sont fréquemment traités par des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (SSRI). Cependant, seulement 30-50% des patients répondront à ce type de traitement. Actuellement, il n'existe pas de marqueur biologique utilisable pour prédire la réponse à un traitement par SSRI. Un délai dans la mise en place d'une thérapie efficace peut avoir comme conséquences néfastes une augmentation du risque de suicide et une association avec un moins bon pronostic à long terme lors d'épisodes ultérieurs. Objectif : Par l'étude du métabolisme cérébral par tomographie par émission de positons (PET) au F-18-fluorodeoxyglucose (FDG), nous étudierons la présence de corrélations éventuelles entre la réponse clinique, qui généralement survient dans les 4 à 6 semaines après l'instauration du traitement antidépresseur, et une modification du métabolisme cérébral mesuré plus précocement, dans le but d'identifier les futurs répondeurs au traitement par SSRI. Méthodes : Cette étude longitudinale comprendra 20 patients unipolaires avec un épisode dépressif sévère au bénéfice d'un traitement par SSRI. Chacun des patients aura deux examens PET cérébraux au F-18-FDG. Le premier PET aura lieu juste avant le début du traitement aux SSRI et le second dans la 3ème semaine après début du traitement. La réponse clinique sera mesurée à 3 mois, et les répondeurs seront identifiés par une diminution significative des scores lors d'évaluation sur échelles de dépression. La recherche d'altérations métaboliques cérébrales sera faite en évaluant: (1) l'examen de base ou (2) l'examen PET précoce, à la recherche d'altérations spécifiques corrélées à une bonne réponse clinique, afin d'obtenir une valeur pronostique quant à la réponse au traitement. L'analyse de l'imagerie cérébrale utilisera la technique SPM (Statistical Parameter Mapping) impliquant un traitement numérique voxel par voxel des images PET. Résultats escomptés : Cette étude caractérisant les variations du métabolisme cérébral dans la phase précoce d'un traitement par SSRI vise à identifier des marqueurs métaboliques potentiels fournissant une valeur prédictive quant à la future efficacité du traitement SSRI introduit. Plus-value escomptée : L'identification d'un tel marqueur métabolique permettrait d'identifier rapidement les futurs répondeurs aux SSRI, et par conséquent d'éviter de proposer aux non-répondeurs la poursuite d'une médication, pendant plusieurs semaines, qui aurait peu de chance d'être efficace. Ainsi, une identification précoce des répondeurs aux SSRI pourrait permettre d'éviter des délais dans la mise en place d'une thérapie efficace et d'obtenir une amélioration du pronostic à plus long terme, avec une influence favorable sur les coûts de la santé.
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Rapport de synthèseEnjeux et contexteL'épidémie d'obésité est un enjeu majeur de santé publique, et l'augmentation parallèle du nombre de patients obèses admis aux soins intensifs appelle à une meilleure connaissance des spécificités de la physiopathologie de cette population. De nombreuses anomalies physiologiques associées à l'obésité sont connues, notamment une inflammation sub-clinique chronique. Cependant, les connaissances concernant la réponse inflammatoire lors d'une agression des sujets obèses sont pour l'heure assez limitées. Bien que les réponses inflammatoires in vitro du tissu adipeux soient augmentées, les données in vivo sont pour l'instant non-conclusives.L'injection intraveineuse d'endotoxine est un test hautement reproductible provoquant une inflammation de durée limitée. Il s'agit d'un test validé pour l'étude in vivo lors des réponses inflammatoires. L'endotoxine est un lipopolysaccharide contenu dans les membranes externes des bactéries gram- négatives, notamment de E.Coli. Notre équipe possède une expérience de ces tests avec endotoxine acquise lors d'une série de recherches sur les propriétés modulatrices de l'inflammation des acides gras polyinsaturés oméga-3.Lors de l'élaboration de ce projet, la réponse du sujet obèse à l'endotoxine restait méconnue. L'objectif de l'essai est d'étudier les spécificités des réponses à l'endotoxine, notre hypothèse étant que les réponses physiologiques, métaboliques et endocrines sont amplifiées chez cette catégorie de sujets.Présentation de l'étudeAfin de tester notre hypothèse, nous avons conçu une étude prospective randomisée, avec 2 procédures (injection d'endotoxine vs de placebo) en cross-over: le protocole d'investigation durait chaque fois 8h. Huit volontaires obèses grade I (BMI médian de 33.8 kg/m2) sans morbidité ont été enrôlés. Les variables étudiées étaient: les fréquences cardiaque et respiratoire, la température, la tension artérielle, le débit cardiaque et la saturation veineuse en oxygène, ainsi qu'une calorimétrie indirecte en continu. Les symptômes tels que myalgie, céphalée et nausée ont également été consignés. Des marqueurs hormonaux et inflammatoires (Cortisol, ACTH, catécholamines, insuline, glucose, glucagon, leptine, TNF-alpha, IL-6 et CRP) ont été dosés de manière répétée.Statistiques : Pour limiter les effets de la variabilité inter-individuelle et permettre une comparaison des réponses, le calcul des aires sous la courbe (AUC) selon la méthode trapézoïdale a été utilisé. Le groupe étudié étant de « petite taille », bien ceci soit habituel pour les études de physiologie, et les réponses n'étant pas normalement distribuées, des tests non-paramétriques ont été appliqués : nous savons que la puissance statistique de notre étude est limitée. Considérant les désagréments majeurs (bien que rapidement réversibles) vécus par les volontaires soumis à des infections d'endotoxine, leurs réponses ont été comparées de manières qualitative à celles des non-obèse mesurés lors de précédentes études pour éviter de répliquer ces expériences désagréables et parfaitement prévisibles.Les résultats de cette étude sont parfaitement superposables à celles trouvées chez les sujets de BMI normal, invalidant notre hypothèse de départ d'une éventuelle réponse exacerbée.Conclusions et perspectivesCette étude est la première publication concernant la réponse du patient obèse à un test d'endotoxine. La similitude des résultats chez les patients obèses et non-obèses montre que l'obésité n'est pas en soi un facteur augmentant les réponses inflammatoires.Ces résultats concernent des sujets obèses sains et ne peuvent pas être extrapolés aux sujets obèses avec comorbidités, appelant à de futures investigations chez cette catégorie de patients.
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Purpose : To establish the feasibility and tolerability of gefitinib (ZD1839, Iressa) with radiation (RT) or concurrent chemoradiation (CRT) with cisplatin (CDDP) in patients with advanced non small cell lung cancer (NSCLC).Patients and Methods : In this multicenter Phase I study, 5 patients with unresectable NSCLC received 250 mg gefitinib daily starting 1 week before RT at a dose of 63 Gy (Step 1). After a first safety analysis, 9 patients were treated daily with 250 mg gefitinib plus CRT in the form of RT and weekly CDDP 35 mg/m(2) (Step 2). Gefitinib was maintained for up to 2 years until disease progression or toxicity.Results : Fourteen patients were assessed in the two steps. In Step 1 (five patients were administered only gefitinib and RT), no lung toxicities were seen, and there was no dose-limiting toxicity (DLT). Adverse events were skin and subcutaneous tissue reactions, limited to Grade 1-2. In Step 2, two of nine patients (22.2%) had DLT. One patient suffered from dyspnea and dehydration associated with neutropenic pneumonia, and another showed elevated liver enzymes. In both steps combined, 5 of 14 patients (35.7%) experienced one or more treatment interruptions.Conclusions : Gefitinib (250 mg daily) in combination with RT and CDDP in patients with Stage HI NSCLC is feasible, but CDDP likely enhances toxicity. The impact of gefitinib on survival and disease control as a first-line treatment in combination with RT remains to be determined. (C) 2011 Elsevier Inc.
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BACKGROUND Data on which to base definitive recommendations on the doses and duration of therapy for genotype 3 HCV/HIV-coinfected patients are scarce. We evaluated the efficacy of a lower peginterferon-α 2a dose and a shorter duration of therapy than the current standard of care in genotype 3 HCV/HIV-coinfected patients. METHODS AND FINDINGS Pilot, open-label, single arm clinical trial which involved 58 Caucasian HCV/HIV-coinfected patients who received weekly 135 µg peginterferon-α 2a plus ribavirin 400 mg twice daily during 20 weeks after attaining undetectable viremia. The relationships between baseline patient-related variables, including IL28B genotype, plasma HCV-RNA, ribavirin dose/kg, peginterferon-α 2a and ribavirin levels with virological responses were analyzed. Only 4 patients showed lack of response and 5 patients dropped out due to adverse events related to the study medication. Overall, sustained virologic response (SVR) rates were 58.3% by intention-to-treat and 71.4% by per protocol analysis, respectively. Among patients with rapid virologic response (RVR), SVR and relapses rates were 92.6% and 7.4%, respectively. No relationships were observed between viral responses and ribavirin dose/kg, peginterferon-α 2a concentrations, ribavirin levels or rs129679860 genotype. CONCLUSIONS Weekly 135 µg pegIFN-α 2a could be as effective as the standard 180 µg dose, with a very low incidence of severe adverse events. A 24-week treatment duration appears to be appropriate in patients achieving RVR, but extending treatment up to just 20 weeks beyond negativization of viremia is associated with a high relapse rate in those patients not achieving RVR. There was no influence of IL28B genotype on the virological responses.
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AbstractCancer treatment has shifted from cytotoxic and nonspecific chemotherapy to chronic treatment with targeted molecular therapies. These new classes of drugs directed against cancer-specific molecules and signaling pathways, act at a particular level of the tumor cell development. However, in both types of therapeutic approaches (standard cytotoxic chemotherapy and targeted signal transduction inhibitions), toxicity and side effects can occur. The aim of this thesis was to investigate various approaches to improve the activity and tolerability of cancer treatment, in a clinical setting, a) by molecular targeting through the use of tyrosine kinase inhibitors (TKIs), whose dosage can be adapted to each patient according to plasma levels, and, b) in a preclinical model, by tissue targeting with locoregional administration of cytotoxic chemotherapy to increase drug exposure in the target tissue while reducing systemic toxicity of the treatment.A comprehensive program for the Therapeutic Drug Monitoring (TDM) of the new class of targeted anticancer drugs of TKIs in patient's blood has been therefore initiated comprising the setting up, validation and clinical application of a multiplex assay by liquid chromatography coupled to tandem mass spectrometry of TKIs in plasma from cancer patients. Information on drugs exposure may be clinically useful for an optimal follow-up of patients' anticancer treatment, especially in case of less than optimal clinical response, occurrence of adverse drug reaction effects and the numerous risks of drug-drug interactions. In this context, better knowledge of the potential drug interactions between TKIs and widely prescribed co- medications is of critical importance for clinicians, to improve their daily care of cancer patients. For one of the first TKI imatinib, TDM interpretation is nowadays based on total plasma concentrations but, only the unbound (free) form is likely to enter cell to exert its pharmacological action. Pharmacokinetic analysis of the total and free plasma level of imatinib measured simultaneously in patients have allowed to refine and validate a population pharmacokinetic model integrating factors influencing in patients the exposure of pharmacological active species. The equation developed from this model may be used for extrapolating free imatinib plasma concentration based on the total plasma levels that are currently measured in TDM from patients. Finally, the specific influence of Pglycoprotein on the intracellular disposition of TKIs has been studies in cell systems using the siRNA silencing approach.Another approach to enhance the selectivity of anticancer treatment may be achieved by the loco-regional administration of a cytostatic agent to the target organ while sparing non- affected tissues. Isolated lung perfusion (ILP) was designed for the treatment of loco-regional malignancies of the lung but clinical results have been so far disappointing. It has been shown in a preclinical model in rats that ILP with the cytotoxic agent doxorubicin alone allows a high drug uptake in lung tissue, and a low systemic toxicity, but was characterized by a high spatial tissular heterogeneity in drug exposure and doxorubicin uptake in tumor was comparatively smaller than in normal lung tissue. Photodynamic therapy (PDT) is a new approach for the treatment of superficial tumors, and implies the application of a sensitizer activated by a laser light at a specific wavelength, that disrupts endothelial barrier of tumor vessels to increase locally the distribution of cytostatics into the tumor tissue. PDT pre-treatment before intravenous administration of liposomal doxorubicin was indeed shown to selectively increase drug uptake in tumors in a rat model of sarcoma tumors to the lung.RésuméLe traitement de certains cancers s'est progressivement transformé et est passé de la chimiothérapie, cytotoxique et non spécifique, au traitement chronique des patients avec des thérapies moléculaires ciblées. Ces médicaments ont une action ciblée en interférant à un niveau spécifique du développement de la cellule tumorale. Dans les deux types d'approches thérapeutiques (chimiothérapie cytotoxique et traitements ciblés), on est confronté à la présence de toxicité et aux effets secondaires du traitement anticancéreux. Le but de cette thèse a donc été d'étudier diverses approches visant à améliorer l'efficacité et la tolérabilité du traitement anticancéreux, a) dans le cadre d'une recherche clinique, par le ciblage moléculaire grâce aux inhibiteurs de tyrosines kinases (TKIs) dont la posologie est adaptée à chaque patient, et b) dans un modèle préclinique, par le ciblage tissulaire grâce à l'administration locorégionale de chimiothérapie cytotoxique, afin d'augmenter l'exposition dans le tissu cible et de réduire la toxicité systémique du traitement.Un programme de recherche sur le suivi thérapeutique (Therapeutic Drug Monitoring, TDM) des inhibiteurs de tyrosine kinases a été ainsi mis en place et a impliqué le développement, la validation et l'application clinique d'une méthode multiplex par chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse en tandem des TKIs chez les patients souffrant de cancer. L'information fournie par le TDM sur l'exposition des patients aux traitements ciblés est cliniquement utile et est susceptible d'optimiser la dose administrée, notamment dans les cas où la réponse clinique au traitement des patients est sous-optimale, en présence d'effets secondaires du traitement ciblé, ou lorsque des risques d'interactions médicamenteuses sont suspectés. Dans ce contexte, l'étude des interactions entre les TKIs et les co-médications couramment associées est utile pour les cliniciens en charge d'améliorer au jour le jour la prise en charge du traitement anticancéreux. Pour le premier TKI imatinib, l'interprétation TDM est actuellement basée sur la mesure des concentrations plasmatiques totales alors que seule la fraction libre (médicament non lié aux protéines plasmatiques circulantes) est susceptible de pénétrer dans la cellule pour exercer son action pharmacologique. L'analyse pharmacocinétique des taux plasmatiques totaux et libres d'imatinib mesurés simultanément chez les patients a permis d'affiner et de valider un modèle de pharmacocinétique de population qui intègre les facteurs influençant l'exposition à la fraction de médicament pharmacologiquement active. L'équation développée à partir de ce modèle permet d'extrapoler les concentrations libres d'imatinib à partir des concentrations plasmatiques totales qui sont actuellement mesurées lors du TDM des patients. Finalement, l'influence de la P-glycoprotéine sur la disposition cellulaire des TKIs a été étudiée dans un modèle cellulaire utilisant l'approche par la technologie du siRNA permettant de bloquer sélectivement l'expression du gène de cette protéine d'efflux des médicaments.Une autre approche pour augmenter la sélectivité du traitement anticancéreux consiste en une administration loco-régionale d'un agent cytostatique directement au sein de l'organe cible tout en préservant les tissus sains. La perfusion isolée du poumon (ILP) a été conçue pour le traitement loco-régional des cancers affectant les tissus pulmonaires mais les résultats cliniques ont été jusqu'à ce jour décevants. Dans des modèles précliniques chez le rat, il a pu être démontré que l'ILP avec la doxorubicine, un agent cytotoxique, administré seul, permet une exposition élevée au niveau du tissu pulmonaire, et une faible toxicité systémique. Toutefois, cette technique est caractérisée par une importante variabilité de la distribution dans les tissus pulmonaires et une pénétration du médicament au sein de la tumeur comparativement plus faible que dans les tissus sains.La thérapie photodynamique (PDT) est une nouvelle approche pour le traitement des tumeurs superficielles, qui consiste en l'application d'un agent sensibilisateur activé par une lumière laser de longueur d'onde spécifique, qui perturbe l'intégrité physiologique de la barrière endothéliale des vaisseaux alimentant la tumeur et permet d'augmenter localement la pénétration des agents cytostatiques.Nos études ont montré qu'un pré-traitement par PDT permet d'augmenter sélectivement l'absorption de doxorubicine dans les tumeurs lors d'administration i.v. de doxorubicine liposomale dans un modèle de sarcome de poumons de rongeurs.Résumé large publicDepuis une dizaine d'année, le traitement de certains cancers s'est progressivement transformé et les patients qui devaient jusqu'alors subir des chimiothérapies, toxiques et non spécifiques, peuvent maintenant bénéficier de traitements chroniques avec des thérapies ciblées. Avec les deux types d'approches thérapeutiques, on reste cependant confronté à la toxicité et aux effets secondaires du traitement.Le but de cette thèse a été d'étudier chez les patients et dans des modèles précliniques les diverses approches visant à améliorer l'activité et la tolérance des traitements à travers un meilleur ciblage de la thérapie anticancéreuse. Cet effort de recherche nous a conduits à nous intéresser à l'optimisation du traitement par les inhibiteurs de tyrosines kinases (TKIs), une nouvelle génération d'agents anticancéreux ciblés agissant sélectivement sur les cellules tumorales, en particulier chez les patients souffrant de leucémie myéloïde chronique et de tumeurs stromales gastro-intestinales. L'activité clinique ainsi que la toxicité de ces TKIs paraissent dépendre non pas de la dose de médicament administrée, mais de la quantité de médicaments circulant dans le sang auxquelles les tumeurs cancéreuses sont exposées et qui varient beaucoup d'un patient à l'autre. A cet effet, nous avons développé une méthode par chromatographie couplée à la spectrométrie de masse pour mesurer chez les patients les taux de médicaments de la classe des TKIs dans la perspective de piloter le traitement par une approche de suivi thérapeutique (Therapeutic Drug Monitoring, TDM). Le TDM repose sur la mesure de la quantité de médicament dans le sang d'un patient dans le but d'adapter individuellement la posologie la plus appropriée: des quantités insuffisantes de médicament dans le sang peuvent conduire à un échec thérapeutique alors qu'un taux sanguin excessif peut entraîner des manifestations toxiques.Dans une seconde partie préclinique, nous nous sommes concentrés sur l'optimisation de la chimiothérapie loco-régionale dans un modèle de sarcome du poumon chez le rat, afin d'augmenter l'exposition dans la tumeur tout en réduisant la toxicité dans les tissus non affectés.La perfusion isolée du poumon (ILP) permet d'administrer un médicament anticancéreux cytotoxique comme la doxorubicine, sélectivement au niveau le tissu pulmonaire où sont généralement localisées les métastases de sarcome. L'administration par ILP de doxorubicine, toxique pour le coeur, a permis une forte accumulation des médicaments dans le poumon, tout en épargnant le coeur. Il a été malheureusement constaté que la doxorubicine ne pénètre que faiblement dans la tumeur sarcomateuse, témoignant des réponses cliniques décevantes observées avec cette approche en clinique. Nous avons ainsi étudié l'impact sur la pénétration tumorale de l'association d'une chimiothérapie cytotoxique avec la thérapie photodynamique (PDT) qui consiste en l'irradiation spécifique du tissu-cible cancéreux, après l'administration d'un agent photosensibilisateur. Dans ce modèle animal, nous avons observé qu'un traitement par PDT permet effectivement d'augmenter de façon sélective l'accumulation de doxorubicine dans les tumeurs lors d'administration intraveineuse de médicament.
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Black flies, a non-target species of the insecticides used in fruit production, represent a severe medical and veterinary problem. Large increases in the level of resistance to the pyrethroids fenvalerate (more than 355-fold) and deltamethrin (162-fold) and a small increase in resistance to the organophosphate azinphos methyl (2-fold) were observed between 1996-2008 in black fly larvae under insecticide pressure. Eventually, no change or a slight variation in insecticide resistance was followed by a subsequent increase in resistance. The evolution of pesticide resistance in a field population is a complex and stepwise process that is influenced by several factors, the most significant of which is the insecticide selection pressure, such as the dose and frequency of application. The variation in insecticide susceptibility within a black fly population in the productive area may be related to changes in fruit-pest control. The frequency of individuals with esterase activities higher than the maximum value determined in the susceptible population increased consistently over the sampling period. However, the insecticide resistance was not attributed to glutathione S-transferase activity. In conclusion, esterase activity in black flies from the productive area is one mechanism underlying the high levels of resistance to pyrethroids, which have been recently used infrequently. These enzymes may be reselected by currently used pesticides and enhance the resistance to these insecticides.
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Triatoma infestans (Klug) is the main vector of Chagas disease, which is a public health concern in most Latin American countries. The prevention of Chagas disease is based on the chemical control of the vector using pyrethroid insecticides. In the last decade, different levels of deltamethrin resistance have been detected in certain areas of Argentina and Bolivia. Because of this, alternative non-pyrethroid insecticides from different chemical groups were evaluated against two T. infestans populations, NFS and El Malá, with the objective of finding new insecticides to control resistant insect populations. Toxicity to different insecticides was evaluated in a deltamethrin-susceptible and a deltamethrin-resistant population. Topical application of the insecticides fenitrothion and imidacloprid to first nymphs had lethal effects on both populations, producing 50% lethal dose (LD50) values that ranged from 5.2-28 ng/insect. However, amitraz, flubendiamide, ivermectin, indoxacarb and spinosad showed no insecticidal activity in first instars at the applied doses (LD50 > 200 ng/insect). Fenitrothion and imidacloprid were effective against both deltamethrin-susceptible and deltamethrin-resistant populations of T. infestans. Therefore, they may be considered alternative non-pyrethroid insecticides for the control of Chagas disease.
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Non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) are the drugs most frequently involved in hypersensitivity drug reactions. Histamine is released in the allergic response to NSAIDs and is responsible for some of the clinical symptoms. The aim of this study is to analyze clinical association of functional polymorphisms in the genes coding for enzymes involved in histamine homeostasis with hypersensitivity response to NSAIDs. We studied a cohort of 442 unrelated Caucasian patients with hypersensitivity to NSAIDs. Patients who experienced three or more episodes with two or more different NSAIDs were included. If this requirement was not met diagnosis was established by challenge. A total of 414 healthy unrelated controls ethnically matched with patients and from the same geographic area were recruited. Analyses of the SNPs rs17740607, rs2073440, rs1801105, rs2052129, rs10156191, rs1049742 and rs1049793 in the HDC, HNMT and DAO genes were carried out by means of TaqMan assays. The detrimental DAO 16 Met allele (rs10156191), which causes decreased metabolic capacity, is overrepresented among patients with crossed-hypersensitivity to NSAIDs with an OR = 1.7 (95% CI = 1.3-2.1; Pc = 0.0003) with a gene-dose effect (P = 0.0001). The association was replicated in two populations from different geographic areas (Pc = 0.008 and Pc = 0.004, respectively). CONCLUSIONS AND IMPLICATIONS: The DAO polymorphism rs10156191 which causes impaired metabolism of circulating histamine is associated with the clinical response in crossed-hypersensitivity to NSAIDs and could be used as a biomarker of response.
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Actuellement, en Suisse, environ 1% des femmes en âge de procréer ont une hépatite B chronique(8). En l'absence de mesures de prévention, le risque de transmission du virus de l'hépatite B, de la mère à son enfant, est estimé à 40%(3,4,5) lors de l'accouchement. Ce risque s'étend bien au-delà de la période péri¬natale. Les enfants infectés dans ces circonstances ont une probabilité de 90% de développer une infection chronique(5,7) et un quart meurent prématurément de cirrhose ou d'hépatocarcinome(2). L'Office fédéral de la santé publique recommande d'effectuer un dépistage anténatal de l'antigène HBsAg lors de toute grossesse(1) et d'effectuer une vaccination passive et active chez tous les enfants naissant d'une mère avec une hépatite B chronique. Cette prophylaxie doit être effectuée comme suit : immunoglobuline spécifique et lere dose de vaccin dans les 12 heures suivant la naissance (en maternité) ; 2eme dose de vaccin à 1 mois, 3eme dose de vaccin à 6 mois et contrôle de la réponse immune entre le 7eme et le 12eme mois (par le médecin traitant). Cette étude vise à évaluer la compliance du système de soins envers ces recommandations qui exigent l'intervention des maternités et des médecins traitants et qui s'étalent dans le temps. Pour ce faire, un recensement rétrospectif des enfants nés de mère avec une hépatite B chronique, en 2005 et 2006 dans 4 maternités vaudoises, a été effectué. Les mesures appliquées par les maternités, les informations transmises aux médecins traitants et les mesures appliquées par ces derniers ont été évaluées. Sur un total de 10'412 parturientes testées, 70 présentent une infection chronique et 51 acceptent le recrutement dans l'étude (représentant un collectif de 54 enfants). En maternité, l'immunisation active et passive est effectuée chez tous les enfants. L'évidence qu'elle est effectuée dans les 12 heures suivant la naissance est fournie dans 61% des cas (mais dans 100% des dossiers dans lequel ce renseignement est consigné). La nécessité de poursuivre la vaccination n'est mentionné au médecin traitant que dans 15% des cas, et dans seulement 11% des cas les modalités du calendrier vaccinal sont précisées. La recommandation d'effectuer un contrôle sérologique n'apparaît dans aucun document de transmission. Chez les médecins traitants, la 2eme dose de vaccin est administrée à 100% des enfants, mais seulement dans 15% des cas dans les délais recommandés. La 3eme dose de vaccination est administrée à 98% des enfants, mais seulement dans 43% des cas dans les délais recommandés. La sérologie de contrôle n'est effectuée que chez 24% des enfants, et seulement dans 7% des cas dans les délais recommandés. Les maternités appliquent les mesures de prophylaxie dans le délai imparti, tout au moins quand l'heure d'intervention est indiquée. Les médecins traitants sont rarement informés de la nécessité de compléter la vaccination et jamais des modalités ni de la nécessité d'effectuer un contrôle sérologique. L'application des mesures de prévention par les médecins traitants est non conforme aux recommandations. Nous émettons l'hypothèse que cet état reflète la carence d'information de la part des maternités et nous proposons que celles-ci utilisent un document de transmission standardisé qui indique précisément aux médecins traitants ce qui reste à faire, et quand, en matière de prévention de l'hépatite B chez le nouveau-né/nourrisson.
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This retrospective study compared 100 consecutive non-cancer (NC) patients referred to a palliative care consult team (PCT) in a Swiss university hospital to 506 cancer (C) patients referred during the same period. The frequencies of reported symptoms were similar in both groups. The main reasons for referral in the NC group were symptom control, global evaluation, and assistance with discharge. Requests for symptom control predominated in the C group. Prior to the first visit, 50% of NC patients were on opioids, compared to 58% of C patients. After the first visit, the proportion of NC patients on opioids increased to 64% and the proportion of C patients to 73%. The median daily oral morphine equivalent dose for NC patients taking opioids prior to the first PCT visit was higher than that for C patients (60 mg versus 45 mg). At the time of death or discharge, the percentage of NC patients on opioids was 64%, while that of C patients was 76%. Moreover, NC patients were on significantly lower median doses of opioids than C patients (31 mg versus 60 mg). Over half the NC patients died during hospitalization, as compared to 33% of C patients. Only 6% of NC patients were discharged to palliative care units, as compared to 22% of C patients.
Je t'aide moi non plus: biologique, comportemental ou psychologique, l'altruisme dans tous ses états
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« Je t'aime moi non plus », le titre de la fameuse chanson de Gainsbourg reflète de manière exquise ce que la vie a de beau et d'amer à la fois. A défaut de traiter d'amour, cet ouvrage analyse les méandres de l'aide à sens unique. L'altruisme, ce comportement de don sans attente de retour de service, est abordé ici de manière scientifique et philosophique plutôt que poétique et littéraire. Un objectif est d'en traquer les mécanismes sous-jacents, ceux qui échappent à tout romantisme et se traduisent souvent en calculs de coûts et bénéfices. Il s'agit également d'approfondir les diverses manières de comprendre et de pratiquer l'altruisme. Souvent considéré comme une des plus grandes vertus humaines, l'objet de nombreux écrits philosophiques et psychologiques, l'altruisme peut-il se trouver chez les abeilles et les marmottes ? Posez la question à un biologiste de l'évolution et il vous répondra « Mais oui, évidemment ! ». A première vue, une telle réponse est consternante mais nous verrons qu'à y regarder de plus près, les philosophes et les biologistes ne parlent pas exactement de la même chose en utilisant le même terme. L'hétérogénéité des disciplines intéressées à l'altruisme et des contextes théoriques dans lesquels il est utilisé en ont fait une notion extrêmement complexe et difficile à saisir. Au sein des différentes sciences sociales et du vivant, l'altruisme est un élément pivot dans trois débats dont cet ouvrage prend le temps de retracer les contours. Tantôt, l'altruisme se profile en danger (apparent) pour la théorie de l'évolution darwinienne (chap. 1), tantôt, il sert de cheval de bataille dans la croisade contre l'idéal de l'homo economicus si souvent prôné en économie (chap. 2 et 3), tantôt il est une énigme à découvrir dans les méandres de nos motivations intimes (chap. 3). Dans le cadre de ces différents débats, la notion d'altruisme prend des significations sensiblement différentes. Pour en rendre compte, l'ensemble de l'ouvrage s'articule autour d'une triple distinction fondamentale : l'altruisme peut être compris au sens biologique, comportemental ou psychologique. Chacune de ces notions est utilisée dans un contexte spécifique au sein de sciences qui ont leurs propres traditions et leurs propres débats internes. La structure de l'ouvrage est organisée en fonction de cette triple distinction. Le premier chapitre est consacré à l'altruisme biologique, définit en termes de valeur de survie et de reproduction (fitness) : un comportement est altruiste s'il a pour effet d'augmenter la fitness d'autrui aux dépens de sa propre fitness. L'observation de comportements altruistes au sein du monde animal a posé un des plus grands défis à la théorie de l'évolution depuis la publication de l'Origine des espèces. Des générations de biologistes se sont attelés à la tâche d'expliquer comment un comportement qui augmente la fitness biologique d'autres organismes aux dépends de la fitness de l'agent a pu être sélectionnée au fil de l'évolution. Nous verrons que c'est grâce aux travaux de William Hamilton et d'autres que cette difficulté a pu être résolue. Le deuxième chapitre retrace les attaques d'une frange d'économistes (supportés dans leur effort critique par des théoriciens des jeux et anthropologues évolutionnistes), contre le modèle classique de l'homo economicus. Leur objectif est de montrer que des personnes ordinaires ne se comportement souvent pas en maximisateurs rationnels de leurs gains propres, comme le prédirait la théorie économique néo-classique. Dans le cadre de ce débat, c'est du comportement social spécifiquement humain et plus particulièrement de l'altruisme humain dont il est question. Le terme d'altruisme est alors utilisé dans un sens plus lâche que ne le font les biologistes ; ce que l'on appellera l'altruisme comportemental comprend les actions coûteuses pour l'agent et avantageuses pour autrui. La particularité humaine fournira également l'occasion de traiter la délicate question des rapports entre l'évolution génétique et la culture. Nous verrons que l'étude du comportement animal fournit les premiers éléments d'explication de l'altruisme humain, mais ce dernier ne peut être pleinement compris qu'au terme d'une analyse qui tient compte des capacités qui nous sont propres. Cette analyse nous permettra de saisir pourquoi les êtes humains sont à la fois plus sociaux et plus opportunistes (la contradiction n'est qu'apparente) que les autres espèces animales. Malgré leurs différences, les versions biologique et comportementale de l'altruisme sont très proches au sens où elles traitent des conséquences de comportements. Ces notions ne reflètent qu'imparfaitement la conception ordinaire que nous nous faisons de l'altruisme. L'altruisme tel qu'il est utilisé dans le langage courant correspond davantage à l'image que s'en font les philosophes et les psychologues. Pour déceler les actions altruistes, ces derniers se demandent généralement si elles ont été causées par un motif dirigé vers le bien d'autrui. En ce sens, on parle d'altruisme psychologique qui réfère aux causes plutôt qu'aux effets des actions d'aide. Le troisième chapitre est consacré aux débats qui font rage autour de la question de savoir si les êtres humains sont capables d'agir de manière altruiste psychologique, c'est-à-dire en fonction de motifs exclusivement dirigés vers le bien-être d'autrui. Nous verrons à quel point cette tâche est ardue à moins d'accepter de reformuler la question en termes de motivation primaire à l'action. Au terme de l'analyse, il apparaitra que les trois notions d'altruisme se croisent sans se recouper dans un enchevêtrement de liens plus ou moins complexes. Nous verrons par exemple que l'altruisme biologique (voire comportemental) pourrait bien être une condition nécessaire à l'évolution de l'altruisme psychologique ; des liens tangibles peut ainsi être tissés entre ces différentes notions. Les diverses approches du phénomène de l'altruisme retracées dans cet ouvrage fournissent également des clefs de compréhension des méandres du comportement social animal et plus particulièrement humain. De manière générale, sans apporter de solutions toutes faites, cet écrit peut servir de guide sémantique et initie le lecteur à une littérature interdisciplinaire émergeante, foisonnante, passionnante quoique encore souvent parsemée de confusions et de contradictions.
Resumo:
Allergy to nonsteroidal antiinflammatory drugs (NSAIDs) is a very common affliction, especially among patients with asthma and chronic urticaria. These reactions are most often of a non-immunological nature but related to pharmacologic intolerance and linked to arachidonic acid metabolism and leukotriene release. Therefore, crossed reactions implying all non-selective and semi-selective NSAIDs constitute the rule, especially during respiratory reactions to NSAIDs and for patients with chronic urticaria. In isolated acute urticaria, crossed reactions are difficult to predict so caution is necessary. Tolerance induction is possible, especially when aspirin has to be administered in small doses as antiplatelet agent. Finally, acetaminophen and selective NSAIDs as celecoxib are well tolerated by most of these patients. L'allergie aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) est très fréquente, en particulier chez les asthmatiques ou dans l'urticaire chronique. Il s'agit en général de réactions non immunologiques, mais dues à une intolérance pharmacologique liée au métabolisme de l'acide arachidonique et à la formation de leucotriènes. Ainsi, les réactions croisées impliquant tous les AINS non sélectifs et semi-sélectifs sont la règle, surtout lors de réactions respiratoires aux AINS et dans l'urticaire chronique. Lors d'urticaire aiguë isolée, les réactions croisées sont difficiles à prédire, ainsi la prudence s'impose. Une induction de tolérance est possible, en particulier lorsque l'aspirine est nécessaire à dose faible, comme antiagrégant plaquettaire. Enfin, le paracétamol et les AINS sélectifs sont supportés par la grande majorité de ces patients.
Resumo:
INTRODUCTION: We report the impact of canakinumab, a fully human anti-interleukin-1β monoclonal antibody, on inflammation and health-related quality of life (HRQoL) in patients with difficult-to-treat Gouty Arthritis. METHODS: In this eight-week, single-blind, double-dummy, dose-ranging study, patients with acute Gouty Arthritis flares who were unresponsive or intolerant to--or had contraindications for--non-steroidal anti-inflammatory drugs and/or colchicine were randomized to receive a single subcutaneous dose of canakinumab (10, 25, 50, 90, or 150 mg) (N = 143) or an intramuscular dose of triamcinolone acetonide 40 mg (N = 57). Patients assessed pain using a Likert scale, physicians assessed clinical signs of joint inflammation, and HRQoL was measured using the 36-item Short-Form Health Survey (SF-36) (acute version). RESULTS: At baseline, 98% of patients were suffering from moderate-to-extreme pain. The percentage of patients with no or mild pain was numerically greater in most canakinumab groups compared with triamcinolone acetonide from 24 to 72 hours post-dose; the difference was statistically significant for canakinumab 150 mg at these time points (P < 0.05). Treatment with canakinumab 150 mg was associated with statistically significant lower Likert scores for tenderness (odds ratio (OR), 3.2; 95% confidence interval (CI), 1.27 to 7.89; P = 0.014) and swelling (OR, 2.7; 95% CI, 1.09 to 6.50, P = 0.032) at 72 hours compared with triamcinolone acetonide. Median C-reactive protein and serum amyloid A levels were normalized by seven days post-dose in most canakinumab groups, but remained elevated in the triamcinolone acetonide group. Improvements in physical health were observed at seven days post-dose in all treatment groups; increases in scores were highest for canakinumab 150 mg. In this group, the mean SF-36 physical component summary score increased by 12.0 points from baseline to 48.3 at seven days post-dose. SF-36 scores for physical functioning and bodily pain for the canakinumab 150 mg group approached those for the US general population by seven days post-dose and reached norm values by eight weeks post-dose. CONCLUSIONS: Canakinumab 150 mg provided significantly greater and more rapid reduction in pain and signs and symptoms of inflammation compared with triamcinolone acetonide 40 mg. Improvements in HRQoL were seen in both treatment groups with a faster onset with canakinumab 150 mg compared with triamcinolone acetonide 40 mg. TRIAL REGISTRATION: clinicaltrials.gov: NCT00798369.
Resumo:
PURPOSE Inotuzumab ozogamicin (CMC-544) is an antibody-targeted chemotherapy agent composed of a humanized anti-CD22 antibody conjugated to calicheamicin, a potent cytotoxic agent. This was a phase I study to determine the maximum-tolerated dose (MTD), safety, and preliminary efficacy of inotuzumab ozogamicin in an expanded MTD cohort of patients with relapsed or refractory CD22(+) B-cell non-Hodgkin's lymphoma (NHL). PATIENTS AND METHODS Inotuzumab ozogamicin was administered intravenously as a single agent once every 3 or 4 weeks at doses ranging from 0.4 to 2.4 mg/m(2). Outcomes included MTD, safety, pharmacokinetics, response, progression-free survival (PFS), and overall survival. Results Seventy-nine patients were enrolled. The MTD was determined to be 1.8 mg/m(2). Common adverse events at the MTD were thrombocytopenia (90%), asthenia (67%), and nausea and neutropenia (51% each). The objective response rate at the end of treatment was 39% for the 79 enrolled patients, 68% for all patients with follicular NHL treated at the MTD, and 15% for all patients with diffuse large B-cell lymphoma treated at the MTD. Median PFS was 317 days (approximately 10.4 months) and 49 days for patients with follicular NHL and diffuse large B-cell lymphoma, respectively. CONCLUSION Inotuzumab ozogamicin has demonstrated efficacy against CD22(+) B-cell NHL, with reversible thrombocytopenia as the main toxicity.