891 resultados para Cortex somatosensoriel primaire


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The medial prefrontal cortex (mPFC) is involved in performance-monitoring and has been implicated in the generation of several electrocortical responses associated with self-regulation. The error-related negativity (ERN), the inhibitory Nogo N2 (N2), and the feedback-related negativity (FRN) are event-related potential (ERP) components which reflect mPFC activity associated with feedback to behavioural (ERN, N2) and environmental (FRN) consequences. Our main goal was to determine whether or not rnPFC activation varies as a function of motivational context (e.g., those involving performance-related incentives) or the use of internally versus externally generated feedback signals (i.e., errors). Additionally, we assessed medial prefrontal activity in relation to individual differences in personality and temperament. Participants completed a combination of tasks in which performance-related incentives were associated with task performance and feedback generated from internal versus external responses. MPFC activity was indexed using both ERP scalp voltage peaks and intracerebral current source density (CSD) of dorsal and ventral regions. Additionally, participants completed several questionnaires assessing personality and temperament styles. Given previous studies have shown that enhanced mPFC activity to loss (or negative) feedback, we expected that activity in the mPFC would generally be greater during the Loss condition relative to the Win condition for both the ERN and N2. Also, due to the evidence that the (vmPFC) is engaged in arousing contexts, we hypothesized that activity in the ventromedial prefrontal cortex (vmPFC) would be greater than activity in the dorsomedial prefrontal cortex (dmPFC), especially in the Loss condition of the GoNogo task (ERN). Similarly, loss feedback in the BART (FRN) was expected to engage the vmPFC more than the dmPFC. Finally, we predicted that persons rating themselves as more willing to engage in approach-related behaviours or to exhibit rigid cognitive styles would show reduced activity of the mPFC. Overall, our results emphasize the role of affective evaluations of behavioural and environmental consequences when self-regulating. Although there were no effects of context on brain activity, our data indicate that, during the time of the ERN and N2 on the MW Go-Nogo task and the FRN on the BART, the vrnPFC was more active compared to the dmPFC. Moreover, regional recruitment in the mPFC was similar across internally (ERN) and externally (FRN) generated errors signals associated with loss feedback, as reflected by relatively greater activity in the vmPFC than the dmPFC. Our data also suggest that greater activity in the mPFC is associated with better inhibitory control, as reflected by both scalp and CSD measures. Additionally, deactivation of the subgenual anterior cingulate cortex (sgACC) and lower levels of self-reported positive affect were both related to increased voluntary risk-taking on the BART. Finally, persons reporting higher levels of approach-related behaviour or cognitive rigidity showed reduced activity of the mPFC. These results are in line with previous research emphasizing that affect/motivation is central to the processes reflected by mediofrontal negativities (MFNs), that the vmPFC is involved in regulating demands on motivational/affective systems, and that the underlying mechanisms driving these functions vary across both individuals and contexts.

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Exposure to chronic stress can alter the structure and function of brain regions involved in learning and memory, and these effects are typically long-lasting if the stress occurs during sensitive periods of development. Until recently, adolescence has received relatively little attention as a sensitive period of development, despite marked changes in behaviour, heightened reactivity to stressors, and cognitive and neural maturation. Therefore, the purpose of the present study was to investigate the long-term effects of chronic stress in adolescence on two spatial learning and memory tasks (Morris water maze and Spatial Object Location test) and on a working memory task (Delayed Alternation task). Male rats were randomly assigned to chronic social instability stress (SS; daily 1 hour isolation and subsequent change of cage partner between postnatal days 30 and 45) or to a no-stress control group (CTL). During acquisition learning in the Morris water maze task, SS rats demonstrated impaired long-term memory for the location of the hidden escape platform compared to CTL rats, although the impairment was only seen after the first day of training. Similarly, SS rats had impaired long-term memory in the Spatial Object Location test after a long delay (240 minutes), but not after shorter delays (15 or 60 minutes) compared to CTL rats. On the Delayed Alternation task, which assessed working memory across delays ranging from 5 to 90 seconds, no group differences were observed. These results are partially in line with previous research that revealed adult impairment on spatial learning and memory tasks after exposure to chronic social instability stress in adolescence. The observed deficits, however, appear to be limited to long-term memory as no group differences were observed during brief periods of retention.

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Affiliation: Département de Psychologie, Université de Montréal

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L’insomnie, une condition fréquemment retrouvée dans la population, se caractérise d’abord par une difficulté à initier ou à maintenir le sommeil et/ou par des éveils précoces le matin ou encore par un sommeil non-réparateur. Lorsqu’elle n’est pas accompagnée par des troubles psychiatriques ou médicaux ou un autre trouble de sommeil et qu’elle perdure plus de 6 mois on parle alors d’insomnie primaire chronique. Selon certains, cette condition serait associée à un état d’hyperéveil caractérisé par une augmentation de l’activité autonome sympathique durant le sommeil et l’éveil. Le baroréflexe est un important mécanisme de contrôle à court terme des fluctuations de la tension artérielle (TA) et de la fréquence cardiaque agissant sur le cœur et les vaisseaux sanguins par l’entremise du système nerveux autonome. On appelle sensibilité baroréceptive (SBR) la capacité du baroréflexe de réagir et de contrôler les fluctuations de TA en modulant le rythme cardiaque. De manière générale, la SBR serait augmentée durant la nuit par rapport à la journée. Aussi, il semblerait que le baroréflexe soit impliqué dans le phénomène de baisse physiologique de la TA pendant la nuit. Or, des données de notre laboratoire ont démontré une augmentation de la TA systolique au cours de la nuit ainsi qu’une atténuation de la baisse nocturne de TA systolique chez des sujets avec insomnie primaire chronique comparé à des témoins bons dormeurs. De plus, il a été démontré que le baroréflexe était altéré de façon précoce dans plusieurs troubles cardiovasculaires et dans l’hypertension artérielle. Or, il semblerait que l’insomnie soit accompagnée d’un risque accru de développement de l’hypertension artérielle. Ces études semblent aller dans le sens d’une altération des mécanismes de régulation de la TA dans l’insomnie. Par ailleurs, une réduction de la SBR serait aussi impliquée dans des états associés à une augmentation de l’activité autonome sympathique. Ainsi, nous nous sommes demandé si le baroréflexe pouvait constituer un des mécanismes de contrôle de la TA qui serait altéré dans l’insomnie et pourrait être impliqué dans l’augmentation de l’activité sympathique qui semble accompagner l’insomnie. Jusqu’à présent, le baroréflexe reste inexploré dans l’insomnie. L’objectif principal de ce mémoire était d’évaluer de façon non-invasive la SBR à l’éveil et en sommeil chez 11 sujets atteints d’insomnie primaire chronique comparé à 11 témoins bons dormeurs. L’évaluation du baroréflexe a été effectuée de façon spontanée par la méthode de l’analyse en séquence et par le calcul du coefficient alpha obtenu par l’analyse spectrale croisée de l’intervalle RR et de la TA systolique. De façon concomitante, les paramètres de la variabilité de l’intervalle RR en sommeil et à l’éveil ont aussi été comparés chez ces mêmes sujets. Aucune différence significative n’a été notée au niveau des index de la SBR entre le groupe d’insomniaques et celui des bons dormeurs, à l’éveil ou en sommeil. Cependant, on observe des valeurs légèrement plus faibles de la SBR chez les insomniaques ayant mal dormi (efficacité de sommeil (ES) < 85%) comparés aux insomniaques ayant bien dormi (ES≥ 85%) à la nuit expérimentale durant l’éveil et en sommeil. Par ailleurs, aucune différence n’a été notée entre le groupe d’insomniaques et celui des bons dormeurs au niveau des paramètres de la variabilité RR considérés (intervalle RR, PNN50, LF et HF en valeurs normalisées). En effet, les insomniaques tout comme les bons dormeurs semblent présenter une variation normale de l’activité autonome en sommeil, telle que représentée par les paramètres de la variabilité RR. Ces résultats préliminaires semblent suggérer que les mécanismes du baroréflexe sont préservés chez les sujets atteints d’insomnie primaire chronique tels que diagnostiqués de manière subjective. Cependant, il est possible qu’une altération des mécanismes du baroréflexe ne se révèle chez les insomniaques que lorsque les critères objectifs d’une mauvaise nuit de sommeil sont présents.

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Le programme -Une école adaptée à tous ses élèves-, qui s'inscrit dans la réforme actuelle de l'éducation au Québec, nous a amenée à nous intéresser aux représentations dans les grandeurs en mesure en mathématiques des élèves en difficulté d'apprentissage. Nous nous sommes proposés de reconduire plusieurs paramètres de la recherche de Brousseau (1987, 1992) auprès de cette clientèle. La théorie des champs conceptuels (TCC) de Vergnaud (1991), appliquée aux structures additives, a été particulièrement utile pour l'analyse et l'interprétation de leurs représentations. Comme méthode de recherche, nous avons utilisé la théorie des situations didactiques en mathématiques (TSDM), réseau de concepts et de méthode de recherche appuyé sur l'ingénierie didactique qui permet une meilleure compréhension de l'articulation des contenus à enseigner. Grâce à la TSDM, nous avons observé les approches didactiques des enseignants avec leurs élèves. Notre recherche est de type exploratoire et qualitatif et les données recueillies auprès de 26 élèves de deux classes spéciales du deuxième cycle du primaire ont été traitées selon une méthode d'analyse de contenu. Deux conduites ont été adoptées par les élèves. La première, de type procédural a été utilisée par presque tous les élèves. Elle consiste à utiliser des systèmes de comptage plus ou moins sophistiqués, de la planification aux suites d'actions. La deuxième consiste à récupérer directement en mémoire à long terme le résultat associé à un couple donné et au contrôle de son exécution. L'observation des conduites révèle que les erreurs sont dues à une rupture du sens. Ainsi, les difficultés d'ordre conceptuel et de symbolisation nous sont apparues plus importantes lorsque l'activité d'échange demandait la compétence "utilisation" et renvoyait à la compréhension de la tâche, soit les tâches dans lesquelles ils doivent eux-mêmes découvrir les rapports entre les variables à travailler et à simuler les actions décrites dans les énoncés. En conséquence, les problèmes d'échanges se sont révélés difficiles à modéliser en actes et significativement plus ardus que les autres. L'étude des interactions enseignants et élèves a démontré que la parole a été presque uniquement le fait des enseignants qui ont utilisé l'approche du contrôle des actes ou du sens ou les deux stratégies pour aider des élèves en difficulté. Selon le type de situation à résoudre dans ces activités de mesurage de longueur et de masse, des mobilisations plurielles ont été mises en oeuvre par les élèves, telles que la manipulation d'un ou des étalon(s) par superposition, par reports successifs, par pliage ou par coupure lorsque l'étalon dépassait; par retrait ou ajout d'un peu de sable afin de stabiliser les plateaux. Nous avons également observé que bien que certains élèves aient utilisé leurs doigts pour se donner une perception globale extériorisée des quantités, plusieurs ont employé des procédures très diverses au cours de ces mêmes séances. Les résultats présentés étayent l'hypothèse selon laquelle les concepts de grandeur et de mesure prennent du sens à travers des situations problèmes liées à des situations vécues par les élèves, comme les comparaisons directes. Eles renforcent et relient les grandeurs, leurs propriétés et les connaissances numériques.