981 resultados para Asquith, Margot, 1864-1945.
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Collection : Bibliothèque contemporaine
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A partir d'un questionnement sur les données relatives au concept linguistique de langue «littéraire», concept central d'une théorie scientifique prospère en Union soviétique à partir des années 1960 jusqu'aujourd'hui, je cherche à proposer des explications qui pourraient rendre compte de l'ensemble des données analysées dans ma thèse. Mes conclusions se présentent sous trois angles : épistémologique (genèse et évolution du concept), historique et sociologique.Du point de vue de sa genèse, la théorie des langues «littéraire» mélange plusieurs sources: elle «greffe» l'apport des historiens de la langue comme A.A. Saxmatov (1864-1920) sur une longue réflexion, menée dès le XVIIIe s., l'époque de M.V. Lomonosov (1711-1765), sur ce qui est la langue de la civilisation russe. Le terme de langue «littéraire» russe est passé des littéraires aux linguistes pour tomber chez les sociolinguistes soviétiques (L. Krysin, E. Zemskaja) avec à chaque passage un contenu différent sans que pour autant ces différences soient explicitées de façon satisfaisante. Comparée aux définitions antérieures de la langue «littéraire», celle de la période des années 1960-90 est nettement plus prescriptive et renvoie à un usage réel qui serait supérieur à tous les autres et engloberait tout l'espace russophone en vertu de ses prétendues propriétés systémiques, jamais démontrées par les chercheurs.Les écueils de la théorie des langues «littéraires» et sa vitalité trouvent des explications si l'on prend en compte l'historicité des phénomènes. En replaçant les textes de linguistes dans un contexte anthropologique (historique, politique, institutionnel) plus large, je propose un récit des événements et des influences différent de récits canoniques présentés dans les ouvrages soviétiques. Je situe dans les années 1930 une mise en place de l'édifice du concept de langue «littéraire» à venir, inauguré dans les travaux de L.P. Jakubinskij (1892-1945) et V.M. Zirmunskij (1891-1971), où sous la désignation de «langue nationale» est décrite dans les grandes lignes 1e. concept de langue «littéraire» de la linguistique soviétique à venir.L'étude du contexte historique et l'examen de la validité de la théorie des langues «littéraire» m'ont amenée à formuler l'hypothèse qu'il existe une représentation sociale de la langue «littéraire» contenant plusieurs éléments du concept linguistique du même nom et partagée par des groupes sociaux plus larges que celui de professionnels du langage. J'ai entrepris d'établir les contours de cette représentation en appliquant les procédés proposés dans les travaux en psychologie sociale sur les représentations. D'après mon analyse, la représentation de la langue «littéraire» est plutôt stable. Du point de vue de sa formation et de son fonctionnement, c'est une représentation du type idéologique. Du point de vue de son organisation, elle présente plusieurs similitudes avec les représentations de la nation, qui se manifestent par l'adhésion des sujets à un héritage, supposé commun, de valeurs dont la langue fait partie et où elle est investie d'une forte charge identitaire. Cette valeur de la langue «littéraire» nationale est soutenue par l'État, l'enseignement, des institutions de régulation et les spécialistes du langage.Ainsi, une étude historique d'une théorie linguistique particulière présente un autre intérêt que celui de dresser un récit cohérent des événements et des influences, à savoir d'approcher à travers un corpus de textes de linguistes le domaine d'opinions des locuteurs sur leur usage langagier.
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The present paper aims at an historical reconstruction, in the framework of the publishing industry in the years between the two World Wars, of the role played by the publisher William W. Norton in the genesis, published in 1932, and new edition in 1938, of Walter B. Cannon"s book The Wisdom of the Body. With the analysis of this case study, we aimed at contributing to the current criticism of the «dominant view», which tries, in an uncritical manner, that scientific popularization follows an ineluctable, continuous and linear evolution.
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En février 1944, une soixantaine d'hommes, venus de différents pays d'Europe dominés par des dictatures, sont rassemblés dans un camp spécial situé dans le Jura. Le camp de Bassecourt réunit des réfugiés politiques. Sa création est le résultat d'une politique initiée dans les années 1930, qui se prolonge jusqu'à la fin de la guerre. Il constitue un terrain fécond pour examiner, d'une part, le traitement réservé par la Confédération à ces réfugiés, considérés comme dangereux et indésirables en raison de leur engagement politique, et, d'autre part, les stratégies mises en oeuvre par les internés pour défendre leurs intérêts et poursuivre leur lutte contre le fascisme. Les changements survenus dans l'équilibre des forces européennes au tournant des années 1944 et 1945 conduisent la Suisse à changer de politique, illustrant par là même le caractère improvisé de cette dernière ; ils offrent aussi aux réfugiés l'opportunité de participer à la reconstruction de leur pays et d'y jouer un rôle politique.
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El 31 de desembre de 1945 les cons franquistes van aprovar una Llei de Redempció de Censos específica per a Catalunya. Es tractava d'una llei que permetia als censataris, és a dir, als emfiteutes, als propietaris de finques gravades amb censos, d'accedir a la propietat plena de les "seves" finques, és a dir, de les finques de les quals eren titulars del domini útil. D'entrada, la promulgació d'una llei com aquesta, en el marc d'un règim franquista, pot provocar un cert desconcert. En el discurs historiogràfic dominant sobre l'Espanya contemporània, la supervivència dels censos ha estat vista com una prova de la supervivència dels drets feudals, és a dir, com una clara rèmora del passat, com una evidencia del caràcter incomplet de la revolució liberal, i també com un obstacle al desenvolupament agrari i, per tant, al creixement econòmic'. Una llei de redempció de censos ha tendit a ser vista, en aquest context, com una llei clarament beneficiosa per al conjunt de la societat i, en particular, per a la pagesia i els sectors més populars. El corol·lari que es deriva d’aquesta percepció implica, admetem-ho, una visió favorable al paper del franquisme: aquest regim hauria exercit, en aquest terreny específic de les relacions socials agràries, un paper modernitzadori, i també, un paper clarament favorable a les classes populars