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Introduction 1.1 Le sujet crbral, rencontre entre le biologique et le social L'objectif de ce travail est d'clairer une des voies par lesquelles le phnomne anthropologique de l'individualit prend corps au sein de l'environnement contemporain. L'individualisme est compris comme les divers processus par lesquels la dtermination du sujet tend s'autonomiser des appartenances prconstitues. Il est la forme sociologique qui gouverne la faon contemporaine de faire socit depuis l'avnement de la modernit . Le choix de l'angle de la crbralit pour aborder la question de recherche repose sur le postulat qu'une des particularits culturelles de la figure du sujet individuel contemporain est la tendance attribuer aux mcanismes crbraux le rle dterminant dans la constitution de la subjectivit du sujet. Ds lors, si aujourd'hui, penser le cerveau c'est penser l'humain, il s'agit d'un phnomne anthropologique qui demande tre explicit. Il m'appartient de dmontrer que le champ des neurosciences se profile comme rvlateur privilgi pour observer comment penser l'individualit concorde avec l'tablissement de vrits relatives au crbral' . Faire l'anthropologie du proche et de l'actuel a ses intrts mais comporte aussi des risques. La perte de ce qui faisait le moteur de la recherche anthropologique -l'altrit donne des sujets de son observation - a t compense par l'mergence de nouveaux objets de travail et par des reconfigurations des rapports que l'anthropologue entretient avec son terrain. Le renouvellement du cadre de rflexion opr par l'anthropologie au cours du sicle coul suit les transformations des pratiques sociales, culturelles et conomiques qui s'oprent au niveau mondial. L'chelle dsormais plantaire de la circulation des acteurs sociaux et des objets de savoir a forc la discipline revoir la grille de lecture qui a longtemps oppos socits traditionnelles socits modernes. La prise de conscience de la caducit du grand partage a engag les anthropologues s'intresser des phnomnes en rapport avec des problmes rencontrs au sein de leur propre collectif et, dans le mme mouvement, les a amene repenser les articulations entre le global et le local, le particulier et l'universel. Le bouleversement heuristique gnr par ce repositionnement n'est toutefois pas exempt de nouvelles difficults pour la recherche ethnographique. En se posant le dfi d'tudier des traits culturels propres sa socit d'appartenance, l'anthropologie s'ouvre des terrains enqute sur la faon dont, dans le monde occidental, le constat toujours plus pesant de la discordance entre les phnomnes de vieillissement cognitif et l'allongement de l'esprance de vie est trait. Dans une dmarche ethnographique, il s'agit de voir quelles sont les logiques d'action et les pratiques sociales dveloppes en rponse ces inadquations. La thmatique impose une navigation entre des domaines thoriques spcialiss et des champs d'activits possdant chacun leurs cadres de rfrence. Une telle entreprise suppose une multiplication des systmes de rfrence devant tre pris en compte. Toutes les disciplines approches au cours de ce travail abondent en mtaphores utiles la mise en ordre de leur pense et la description de leurs objets de travail. Toutefois, faire rsonner entre elles les diffrentes cultures pistmiques (Knorr-Cetina, 1999) pour mieux faire apparatre la trame sociale qui constitue leur arrire-fond quivaut souvent forcer le trait. Le sens des mots varie selon leurs champs d'application et l'exercice de la mise en rsonance peut s'avrer prilleux. Je me suis efforce tout au long de ces pages de prciser de quel point de vue les noncs considrs sont formuls. L'analyse anthropologique tant guide par la recherche des points de liaison entre les diffrents registres, la dmarche est forcment limite dans le niveau d'approfondissement auquel elle peut tendre. Elle risque de dcevoir les lecteurs experts dans les domaines soumis la grille de lecture de cette discipline, non familiers avec les concepts anthropologiques. Il est probable qu'un certain flou subsiste dans la faon dont ces noncs sont dcris par rapport au traitement dont ils sont l'objet dans leurs disciplines respectives. Si on perd de vue la proccupation centrale de l'anthropologie, consistant clairer le systme de valeurs commun sous-tendant les pratiques sociales observes, la lecture d'un tel travail risque effectivement de rater son but. En revanche, en acceptant d'emble de se prter un dcentrement par rapport son modle disciplinaire, le lecteur doit pouvoir apprhender des aspects intressant ses propres pratiques. S'intresser ce qui relie les savoirs et les pratiques au sein d'un monde commun, voil un programme heuristique qui va l'encontre de la logique de spcialisation.
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Per tal de fer front al deteriorament i la destrucci de lnica infraestructura comuna per a joves existent al barri de Har (Mlomp), lassociaci de joves Les Criquets de Har ha dut a terme un projecte de construcci dun Casal de Joves, el qual pretn fer front no noms a la manca dinfraestructures sin tamb a la falta de tallers en condicions, de llocs de treball i despai agrcola. Amb lobjectiu de construir un centre integrat en el medi i amb capacitat per atendre les necessitats tant dels joves de Har com daltres poblacions properes, sha optat per realitzar una diagnosi ambiental del terreny on es construir el complex. La informaci obtinguda en aquesta diagnosi ha perms determinar els possibles impactes que la construcci del casal pot suposar per al medi i, a partir daqu, elaborar un pla de gesti ambiental dissenyant les mesures correctores ms adequades per a la mitigaci dels impactes detectats. Les actuacions plantejades en el Pla de gesti ambiental shan dissenyat tenint en compte el context social i econmic en el qual es desenvolupen les obres, aix com tamb la predisposici de la poblaci per a dur-les a terme i garantir-ne la continutat.
La gigantomachie de Lousanna-Vidy suivie de considrations sur la transmission du motif de l'anguipde
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Considrations mthodologiques Nous avons limit aux prcisions indispensables la comprhension de notre propos les considrations sur la gigantomachie en gnral. Nous renvoyons aux tudes signales plus haut (supra, p. 7, n. 2), principalement pour ce qui concerne les gants avant leur transformation en anguipdes partir de l'poque hellnistique. Notre recherche de parallles reposera sur quelques oeuvres d'art encore existantes : les sculptures dcorant les plus importantes d'entre elles feront ds lors figure d'archtype, mme si, bien sr, rien ne permet d'exclure qu'il en ait exist de plus significatives. Parmi les nombreux monuments aujourd'hui disparus, respectivement parmi ceux qui seraient encore dcouvrir, il s'en trouvait sans doute qui auraient t susceptibles de servir de modle pour les sculptures ornant le fanum de Lousonna, duquel bien peu de restes nous sont parvenus. A l'exception de quelques renvois ponctuels, notre dmarche s'est appuye exclusivement sur du matriel et des informations dj publis. Pour la reconstitution des bas-reliefs de Lousonna, nous nous sommes inspir gnralement de sculptures hellnistiques et romaines dont l'ornementation prsentait des similitudes avec les fragments notre disposition ; la plupart des parallles sont mentionns dans le Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae. L'examen des volumes du Corpus Signorum Imperii Romani et de quelques autres recueils nous a permis de faire des propositions pour les cas rests en suspens. A une exception prs, l'chantillonnage ar form partir d'ensembles sculpts qui devaient avoir les mmes caractristiques que le matriel que nous tenterons d'identifier : ils comportaient des monstres anguipdes avec les jambes se terminant par la tte du serpent, remontant au plus tard la fin de la priode romaine et produits dans un atelier grco-romain. Afin de recrer avec le plus de vraisemblance possible l'environnement du fanum de Lousonna, nous avons recherch des difices de caractristiques semblables dans les catalogues de temples gallo-romains dresss par P. D. HORNE et A. C. KING (1980), respectivement I. FAUDUET et P. ARCELIN (1993). Tant l'absence presque complte de restes architecturaux susceptibles d'tre rapports l'difice religieux que la nature somme toute modeste du vicus lmanique nous ont fait opter pour une variante minimaliste, se limitant finalement la structure supportant la gigantomachie devant un temple sans aucune dcoration. Pour tenter de prciser les modalits de la transmission du thme des gants, nous envisagerons trois cheminements possibles : la tradition orale, la transmission littraire et, enfin, la reprsentation iconographique, qu'il s'agisse de monuments, d'objets mobiliers ou mme des quelques rares illustrations de textes antiques. Sauf indication contraire, les textes anciens sont cits dans les traductions des Belles-Lettres, des Sources chrtiennes ou de la Loeb Classical Library dont la liste figure la page 161. La version franaise des textes dont aucune traduction n'tait disponible est gnralement due Franois Mottas (traduction F.M.). Nous ne reportons les dates de naissance des auteurs ou des artistes mentionns que lorsqu'elles sont utiles la comprhension de notre expos. En plus du rle qu'ont pu jouer les oeuvres d'art disparues au cours des deux derniers millnaires, divers facteurs ont d assurer la constitution et la mise au point d'un imaginaire de plus en plus labor des gigantomachies. La mmoire a certes sa part dans l'inspiration des artistes qui ralisrent les sculptures de la cit lmanique; mais si un mythe ou le rcit d'un vnement peuvent s'tre transmis de bouche oreille au cours des sicles, certaines ressemblances dans l'attitude des personnages sont trop frappantes, mme en tenant compte de ces gestes qu'il n'existe qu'une seule faon de reprsenter: il n'est ds lors pas possible d'imaginer que la transmission des dtails des scnes se serait pratique uniquement par voie orale. Si le voyage touristique; tel que nous l'entendons de nos jours, n'a pas exist, les personnes susceptibles d'avoir ramen des informations de leurs dplacements travers l'Empire sont plus nombreuses qu'on ne le croirait au premier abord. Fonctionnaires allant prendre leur charge ou en mission dans une contre voisine; soldats, parmi lesquels des mercenaires gaulois; plerins ayant visit de grands sanctuaires, comme celui d'Esculape Pergame, emplacement de la gigantomachie la plus impressionnante, ou d'autres lieux de culte; jeunes fortuns ayant tudi Athnes; commerants accompagns par des muletiers ou des portefaix acheminant leurs marchandises; membres de corporations ou artisans exerant des mtiers itinrants; esclaves, dont l'exportation devait reprsenter une source de revenus intressante pour les commerants romains; en dernier lieu, sans parler des artistes eux-mmes, ces arpenteurs-gomtres chargs de toutes sortes de relevs qui accompagnaient les empereurs lors de leurs dplacements (infra, p. 36). Il faudra cependant rester prudent quant l'affirmation d'une connaissance visuelle directe que les sculpteurs de Lousonna auraient eue des ralisations antiques avec lesquelles nous mettrons la gigantomachie en parallle. Mme si elle n'a toujours pas pu tre prouve, la circulation de cahiers de modles semble bel et bien assure: dans un atelier, les matres ont forcment pass leurs croquis leurs successeurs et ceci s'est peut-tre rpt pour plusieurs gnrations d'artisans. Sans parler des monnaies, d'autres moyens de transmission peuvent encore tre mentionns : ventuelles ditions illustres de textes antiques, motifs gravs sur des gemmes ou reprsents sur des rcipients dcors... Une observation s'impose ici : la plupart des monuments que nous utiliserons pour notre reconstitution existaient encore lors de l'rection de notre gigantomachie. Une fois les bas-reliefs de Lousonna reconstitus, restait donc combler l'absence de toute tude sur la survie de la gigantomachie travers les ges et prciser l'emploi qui en serait fait la Renaissance. Divers recueils d'ouvrages consacrs la mythologie et remontant cette priode nous ont permis de dcrire les modalits de la reprise du rcit de la guerre des gants; en l'absence de toute synthse sur ceux-ci dans la peinture de la Renaissance, c'est en partant de l'examen des nombreux travaux consacrs au Palazzo del Te Mantoue que nous avons pu tablir un lien entre les reprsentations de gants peintes durant la premire moiti du 16me sicle, au cours duquel la gigantomachie tait redevenue un sujet d'actualit. Le monument de la bourgade lmanique comporte encore neuf personnages et constitue, avec celui d'Yzeures-sur-Creuse, l'exemplaire le plus complet dcouvert dans la partie occidentale de l'Empire romain : il mritait bien d'tre l'origine d'une telle dmarche.
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Les dficits auditifs spatiaux se produisent frquemment aprs une lsion hmisphrique ; un prcdent case report suggrait que la capacit explicite reconnatre des positions sonores, comme dans la localisation des sons, peut tre atteinte alors que l'utilisation implicite d'indices sonores pour la reconnaissance d'objets sonores dans un environnement bruyant reste prserve. En testant systmatiquement des patients avec lsion hmisphrique inaugurale, nous avons montr que (1) l'utilisation explicite et/ou implicite des indices sonores peut tre perturbe ; (2) la dissociation entre l'atteinte de l'utilisation explicite des indices sonores versus une prservation de l'utilisation implicite de ces indices est assez frquente ; et (3) diffrents types de dficits dans la localisation des sons peuvent tre associs avec une utilisation implicite prserve de ces indices sonores. Conceptuellement, la dissociation entre l'utilisation explicite et implicite de ces indices sonores peut illustrer la dichotomie des deux voies du systme auditif. Nos rsultats parlent en faveur d'une valuation systmatique des fonctions auditives spatiales dans un contexte clinique, surtout quand l'adaptation un environnement sonore est en jeu. De plus, des tudes systmatiques sont ncessaires afin de mettre en lien les troubles de l'utilisation explicite versus implicite de ces indices sonores avec les difficults effectuer les activits de la vie quotidienne, afin d'laborer des stratgies de rhabilitation appropries et afin de s'assurer jusqu' quel point l'utilisation explicite et implicite des indices spatiaux peut tre rduque la suite d'un dommage crbral.
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Les thrapies du cancer, comme la radiothrapie et la chimiothrapie, sont couramment utilises mais ont de nombreux effets secondaires. Ces thrapies invasives pour le patient ncessitent d'tre amliores et de nombreuses avances ont t faites afin d'adapter et de personnaliser le traitement du cancer. L'immunothrapie a pour but de renforcer le systme immunitaire du patient et de le rediriger de manire spcifique contre la tumeur. Dans notre projet, nous activons les lymphocytes Invariant Natural Killer T (iNKT) afin de mettre en place une immunothrapie innovatrice contre le cancer. Les cellules iNKT sont une unique sous-population de lymphocytes T qui ont la particularit de runir les proprits de l'immunit inne ainsi qu'adaptative. En effet, les cellules iNKT expriment leur surface des molcules prsentes aussi sur les cellules tueuses NK, caractristique de l'immunit inne, ainsi qu'un rcepteur de cellules T (TCR) qui reprsente l'immunit adaptative. Les cellules iNKT reconnaissent avec leur TCR des antignes prsents par la molcule CD1d. Les antignes sont des protines, des polysaccharides ou des lipides reconnus par les cellules du systme immunitaire ou les anticorps pour engendrer une rponse immunitaire. Dans le cas des cellules iNKT, l'alpha-galactosylceramide (αGC) est un antigne lipidique frquemment utilis dans les tudes cliniques comme puissant activateur. Aprs l'activation des cellules iNKT avec l'αGC, celles-ci produisent abondamment et rapidement des cytokines. Ces cytokines sont des molcules agissant comme des signaux activateurs d'autres cellules du systme immunitaire telles que les cellules NK et les lymphocytes T. Cependant, les cellules iNKT deviennent anergiques aprs un seul traitement avec l'αGC c'est dire qu'elles ne peuvent plus tre ractives, ce qui limite leur utilisation dans l'immunothrapie du cancer. Dans notre groupe, Stirnemann et al ont publi une molcule recombinante innovante, compose de la molcule CD1d soluble et charge avec le ligand αGC (αGC/sCD1d). Cette protine est capable d'activer les cellules iNKT tout en vitant l'anergie. Dans le systme immunitaire, les anticorps sont indispensables pour combattre une infection bactrienne ou virale. En effet, les anticorps ont la capacit de reconnatre et lier spcifiquement un antigne et permettent l'limination de la cellule qui exprime cet antigne. Dans le domaine de l'immunothrapie, les anticorps sont utiliss afin de cibler des antignes prsents seulement par la tumeur. Ce procd permet de rduire efficacement les effets secondaires lors du traitement du cancer. Nous avons donc fusionn la protine recombinante αGC/CD1d un fragment d'anticorps qui reconnat un antigne spcifique des cellules tumorales. Dans une tude prclinique, nous avons dmontr que la protine αGC/sCD1d avec un fragment d'anticorps dirig contre la tumeur engendre une meilleure activation des cellules iNKT et entrane un effet anti-tumeur prolong. Cet effet anti-tumeur est augment compar une protine αGC/CD1d qui ne cible pas la tumeur. Nous avons aussi montr que l'activation des cellules iNKT avec la protine αGC/sCD1d-anti-tumeur amliore l'effet anti- tumoral d'un vaccin pour le cancer. Lors d'expriences in vitro, la protine αGC/sCD1d-anti- tumeur permet aussi d'activer les cellules humaines iNKT et ainsi tuer spcifiquement les cellules tumorales humaines. La protine αGC/sCD1d-anti-tumeur reprsente une alternative thrapeutique prometteuse dans l'immunothrapie du cancer. - Les cellules Invariant Natural Killer T (iNKT), dont les effets anti-tumoraux ont t dmontrs, sont de puissants activateurs des cellules Natural Killer (NK), des cellules dendritiques (DC) et des lymphocytes T. Cependant, une seule injection du ligand de haute affinit alpha-galactosylceramide (αGC) n'induit une forte activation des cellules iNKT que durant une courte priode. Celle-ci est alors suivie d'une longue phase d'anergie, limitant ainsi leur utilisation pour la thrapie. Comme alternative prometteuse, nous avons montr que des injections rptes d'αGC charg sur une protine recombinante de CD1d soluble (αGC/sCD1d) chez la souris entranent une activation prolonge des cellules iNKT, associe une production continue de cytokine. De plus, le maintien de la ractivit des cellules iNKT permet de prolonger l'activit anti-tumorale lorsque la protine αGC/sCD1d est fusionne un fragment d'anticorps (scFv) dirig contre la tumeur. L'inhibition de la croissance tumorale n'est optimale que lorsque les souris sont traites avec la protine αGC/sCD1d-scFv ciblant la tumeur, la protine αGC/sCD1d-scFv non-approprie tant moins efficace. Dans le systme humain, les protines recombinantes αGC/sCD1d-anti-HER2 et anti-CEA sont capables d'activer et de faire prolifrer des cellules iNKT partir de PBMCs issues de donneurs sains. De plus, la protine αGC/sCD1d-scFv a la capacit d'activer directement des clones iNKT humains en l'absence de cellules prsentatrices d'antignes (CPA), contrairement au ligand αGC libre. Mais surtout, la lyse des cellules tumorales par les iNKT humaines n'est obtenue que lorsqu'elles sont incubes avec la protine αGC/sCD1d-scFv anti- tumeur. En outre, la redirection de la cytotoxicit des cellules iNKT vers la tumeur est suprieure celle obtenue avec une stimulation par des CPA charges avec l'αGC. Afin d'augmenter les effets anti-tumoraux, nous avons exploit la capacit des cellules iNKT activer l'immunit adaptive. Pour ce faire, nous avons combin l'immunothrapie NKT/CD1d avec un vaccin anti-tumoral compos d'un peptide OVA. Des effets synergiques ont t obtenus lorsque les traitements avec la protine αGC/sCD1d-anti-HER2 taient associs avec le CpG ODN comme adjuvant pour la vaccination avec le peptide OVA. Ces effets ont t observs travers l'activation de nombreux lymphocytes T CD8+ spcifique de la tumeur, ainsi que par la forte expansion des cellules NK. Les rponses, inne et adaptive, leves aprs le traitement avec la protine αGC/sCD1d-anti-HER2 combine au vaccin OVA/CpG ODN taient associes un fort ralentissement de la croissance des tumeurs B16- OVA-HER2. Cet effet anti-tumoral corrle avec l'enrichissement des lymphocytes T CD8+ spcifiques observ la tumeur. Afin d'tendre l'application des protines αGC/sCD1d et d'amliorer leur efficacit, nous avons dvelopp des fusions CD1d alternatives. Premirement, une protine αGC/sCD1d dimrique, qui permet d'augmenter l'avidit de la molcule CD1d pour les cellules iNKT. Dans un deuxime temps, nous avons fusionn la protine αGC/sCD1d avec un scFv dirig contre le rcepteur 3 du facteur de croissance pour l'endothlium vasculaire (VEGFR-3), afin de cibler l'environnement de la tumeur. Dans l'ensemble, ces rsultats dmontrent que la thrapie mdie par la protine recombinante αGC/sCD1d-scFv est une approche prometteuse pour rediriger l'immunit inne et adaptive vers le site tumoral. - Invariant Natural Killer T cells (iNKT) are potent activators of Natural Killer (NK), dendritic cells (DC) and T lymphocytes, and their anti-tumor activities have been well demonstrated. However, a single injection of the high affinity CD1d ligand alpha-galactosylceramide (αGC) leads to a strong but short-lived iNKT cell activation followed by a phase of long-term anergy, limiting the therapeutic use of this ligand. As a promising alternative, we have demonstrated that when αGC is loaded on recombinant soluble CD1d molecules (αGC/sCD1d), repeated injections in mice led to the sustained iNKT cell activation associated with continued cytokine secretion. Importantly, the retained reactivity of iNKT cell led to prolonged antitumor activity when the αGC/sCD1d was fused to an anti-tumor scFv fragments. Optimal inhibition of tumor growth was obtained only when mice were treated with the tumor-targeted αGC/CD1d-scFv fusion, whereas the irrelevant αGC/CD1d-scFv fusion was less efficient. When tested in a human system, the recombinant αGC/sCD1d-anti-HER2 and -anti-CEA fusion proteins were able to expand iNKT cells from PBMCs of healthy donors. Furthermore, the αGC/sCD1d-scFv fusion had the capacity to directly activate human iNKT cells clones without the presence of antigen-presenting cells (APCs), in contrast to the free αGC ligand. Most importantly, tumor cell killing by human iNKT cells was obtained only when co- incubated with the tumor targeted sCD1d-antitumor scFv, and their direct tumor cytotoxicity was superior to the bystander killing obtained with αGC-loaded APCs stimulation. To further enhance the anti-tumor effects, we exploited the ability of iNKT cells to transactivate the adaptive immunity, by combining the NKT/CD1d immunotherapy with a peptide cancer vaccine. Interestingly, synergistic effects were obtained when the αGC/sCD1d- anti-HER2 fusion treatment was combined with CpG ODN as adjuvant for the OVA peptide vaccine, as seen by higher numbers of activated antigen-specific CD8 T cells and NK cells, as compared to each regimen alone. The increased innate and adaptive immune responses upon combined tumor targeted sCD1d-scFv treatment and OVA/CpG vaccine were associated with a strong delay in B16-OVA-HER2 melanoma tumor growth, which correlated with an enrichment of antigen-specific CD8 cells at the tumor site. In order to extend the application of the CD1d fusion, we designed alternative CD1d fusion proteins. First, a dimeric αGC/sCD1d-Fc fusion, which permits to augment the avidity of the CD1d for iNKT cells and second, an αGC/sCD1d fused to an anti vascular endothelial growth factor receptor-3 (VEGFR-3) scFv, in order to target tumor stroma environment. Altogether, these results demonstrate that the iNKT-mediated immunotherapy via recombinant αGC/sCD1d-scFv fusion is a promising approach to redirect the innate and adaptive antitumor immune response to the tumor site.
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Abstract : Textural division of a mineral in pyramids, with their apices located at the centre of the mineral and their bases corresponding to the mineral faces is called textural sector zoning. Textural sector zoning is observed in many metamorphic minerals like andalousite and garnet. Garnets found in the graphite rich black shales of the Mesozoic cover of the Gotthard Massif display textural sector zoning. The morphology of this sector zoning is not the same in different types of black shales observed in the Nufenen pass area. Garnets in foliated black shales display a well developed sector zoning while garnets found in cm-scale layered black shales display well developed sectors in the direction of the schistosity plane. This sector zoning is always associated with up to 30μm sized birefringent lamellae emanating radial from the sector boundaries. They alternate with isotrope lamellae. The garnet forming reaction was determined using singular value decomposition approach and results compared to thermodynamic calculations. It is of the form chl + mu + cc + cld = bt + fds + ank + gt + czo and is similar in both layered and foliated black shales. The calculated X(O) is close to 0.36 and does not significantly vary during the metamorphic history of the rock. This corresponds to X CO2, X CH4, and X H2O BSE imaging of garnets on oriented-cuts revealed that the orientation of the lamellae found within the sectors is controlled by crystallography. BSE imaging and electron microprobe analysis revealed that these lamellae are calcium rich compared to the isotropic lamellae. The addition of Ca to an almandine rich garnet causes a small distortion of the X site and potentially, ordering. Ordered and disordered garnet might have very similar free energies for this composition. Hence, two garnets with different composition can be precipitated with minor overstepping of the reaction. It is enough that continued nucleation of a new garnet layer slightly prefers the same structure to assure a fiber-like growth of both garnet compositions side by side. This hypothesis is in agreement with the thermodynamic properties of the garnet solid solution described in the literature and could explain the textures observed in garnets with these compositions. To understand the differences in sector zoning morphology, and crystal growth kinetics, crystal size distribution were determined in several samples using 2D spatial analysis of slab surfaces. The same nucleation rate law was chosen for all cases. Different growth rate law for non-layered black shales and layered black shales were used. Garnet in layered black shales grew according to a growth rate law of the form R=kt . The transport of nutrient is the limiting factor. Transport will occur preferentially on the schistosity planes. The shapes of the garnets in such rocks are therefore ovoid with the longest axis parallel to the schistosity planes. Sector zoning is less developed with sectors present only parallel to the schistosity planes. Garnet in non-layered blackshales grew according to a growth rate law of the form R=kt. The limiting factor is the attachment at the surface of the garnet. Garnets in these rocks will display a well developed sector zoning in all directions. The growth rate law is thus influenced by the texture of the rock. It favours or hinders the transport of nutrient to the mineral surface. Rsum : La zonation sectorielle texturale consiste en la division d'un cristal en pyramides dont les sommets sont localiss au centre du minral. La base de ces pyramides correspond aux faces du minral. Ce type de zonation est frquemment observ dans les minraux mtamorphiques tels que l'andalousite ou le grenat. Les grenats prsents dans les marnes riches en graphites de la couverture Msozoque du Massif du Gotthard prsent une zonation sectorielle texturale. La morphologie de cette zonation n'est pas la mme dans les marnes lites et dans les marnes folies. Les grenats des marnes folies montrent des secteurs bien dvelopps dans 3 directions. Les grenats des marnes lites montrent des secteurs dvelopps uniquement dans la direction des plans de schistosit. Cette zonation sectorielle est toujours associe des lamelles birfringentes de quelques microns de large qui partent de la limite des secteurs et qui sont perpendiculaires aux faces du grenat. Ces lamelles alternent avec des lamelles isotropes. La raction de formation du grenat a t dtermine par calcul matriciel et thermodynamique. La raction est de la forme chl + mu + cc + cld= bt + fds + ank + gt + czo. Elle est similaire dans les roches lites et dans les roches folies. L'valuation des conditions fluides montrent que le X(O) est proche de 0.36 et ne change pas de faon significative durant l'histoire mtamorphique de la roche. Des images BSE sur des coupes orientes ont rvl que l'orientation de lamelles birfringentes est contrle parla crystallographie. La comparaison des analyses la microsonde lectronique et des images BSE rvle galement que les lamelles birfringentes sont plus riches en calcium que les lamelles isotropes. L'addition de calcium va dformer lgrement le site X et ainsi crer un ordre sur ce site. L'nergie interne d'un grenat ordr et d'un grenat dsordonn sont suffisamment proches pour qu'un lger dpassement de l'nergie de la raction de formation permette la coexistence des 2 types de grenat dans le mme minral. La formation de lamelles est explique par le fait qu'un grenat prfrera la mme structure. Ces observations sont en accord avec la thermodynamique des solutions solides du grenat et permet d'expliquer les structures similaires observes dans des grenats provenant de lithologies diffrentes. Une tude de la distribution des tailles des grenats et une modlisation de la croissance a permis de mettre en vidence 2 mcanismes de croissance diffrents suivant la texture de la roche. Dans les 2 cas, la loi de nuclation est la mme. Dans les roches lites, la loi de croissance est de forme R=kt. Le transport des nutriments est le facteur limitant. Ce transport a lieu prfrentiellement dans la direction des niveaux de schistosit. Les grenats ont une forme lgrement allonge car la croissance des secteurs est facilite sur les niveaux de schistosit. La croissance des grenats dans les roches folies suit une loi de croissance de la forme R=kt. Les seuls facteurs limitant la croissance sont les processus d'attachement la surface du grenat. La loi de croissance de ces grenats est donc contrainte par la texture de la roche. Cela se marque par des diffrences dans la morphologie de la zonation sectorielle.
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The geodynamic forces acting in the Earth's interior manifest themselves in a variety of ways. Volcanoes are amongst the most impressive examples in this respect, but like with an iceberg, they only represent the tip of a more extensive system hidden underground. This system consists of a source region where melt forms and accumulates, feeder connections in which magma is transported towards the surface, and different reservoirs where it is stored before it eventually erupts to form a volcano. A magma represents a mixture of melt and crystals. The latter can be extracted from the source region, or form anywhere along the path towards their final crystallization place. They will retain information of the overall plumbing system. The host rocks of an intrusion, in contrast, provide information at the emplacement level. They record the effects of thermal and mechanical forces imposed by the magma. For a better understanding of the system, both parts - magmatic and metamorphic petrology - have to be integrated. I will demonstrate in my thesis that information from both is complementary. It is an iterative process, using constraints from one field to better constrain the other. Reading the history of the host rocks is not always straightforward. This is shown in chapter two, where a model for the formation of clustered garnets observed in the contact aureole is proposed. Fragments of garnets, older than the intrusive rocks are overgrown by garnet crystallizing due to the reheating during emplacement of the adjacent pluton. The formation of the clusters is therefore not a single event as generally assumed but the result of a two-stage process, namely the alteration of the old grains and the overgrowth and amalgamation of new garnet rims. This makes an important difference when applying petrological methods such as thermobarometry, geochronology or grain size distributions. The thermal conditions in the aureole are a strong function of the emplacement style of the pluton. therefore it is necessary to understand the pluton before drawing conclusions about its aureole. A study investigating the intrusive rocks by means of field, geochemical, geochronologi- cal and structural methods is presented in chapter three. This provided important information about the assembly of the intrusion, but also new insights on the nature of large, homogeneous plutons and the structure of the plumbing system in general. The incremental nature of the emplacement of the Western Adamello tonalit is documented, and the existence of an intermediate reservoir beneath homogeneous plutons is proposed. In chapter four it is demonstrated that information extracted from the host rock provides further constraints on the emplacement process of the intrusion. The temperatures obtain by combining field observations with phase petrology modeling are used together with thermal models to constrain the magmatic activity in the immediate intrusion. Instead of using the thermal models to control the petrology result, the inverse is done. The model parameters were changed until a match with the aureole temperatures was obtained. It is shown, that only a few combinations give a positive match and that temperature estimates from the aureole can constrain the frequency of ancient magmatic systems. In the fifth chapter, the Anisotropy of Magnetic Susceptibility of intrusive rocks is compared to 3D tomography. The obtained signal is a function of the shape and distribution of ferromagnetic grains, and is often used to infer flow directions of magma. It turns out that the signal is dominated by the shape of the magnetic crystals, and where they form tight clusters, also by their distribution. This is in good agreement with the predictions made in the theoretical and experimental literature. In the sixth chapter arguments for partial melting of host rock carbonates are presented. While at first very surprising, this is to be expected when considering the prior results from the intrusive study and experiments from the literature. Partial melting is documented by compelling microstructures, geochemical and structural data. The necessary conditions are far from extreme and this process might be more frequent than previously thought. The carbonate melt is highly mobile and can move along grain boundaries, infiltrating other rocks and ultimately alter the existing mineral assemblage. Finally, a mineralogical curiosity is presented in chapter seven. The mineral assemblage magnesite and calcite is in apparent equilibrium. It is well known that these two carbonates are not stable together in the system Ca0-Mg0-Fe0-C02. Indeed, magnesite and calcite should react to dolomite during metamorphism. The presented explanation for this '"forbidden" assemblage is, that a calcite melt infiltrated the magnesite bearing rock along grain boundaries and caused the peculiar microstructure. This is supported by isotopie disequilibrium between calcite and magnesite. A further implication of partially molten carbonates is, that the host rock drastically looses its strength so that its physical properties may be comparable to the ones of the intrusive rocks. This contrasting behavior of the host rock may ease the emplacement of the intrusion. We see that the circle closes and the iterative process of better constraining the emplacement could start again. - La Terre est en perptuel mouvement et les forces tectoniques associes ces mouvements se manifestent sous diffrentes formes. Les volcans en sont l'un des exemples les plus impressionnants, mais comme les icebergs, les laves mises en surfaces ne reprsentent que la pointe d'un vaste systme cach dans les profondeurs. Ce systme est constitu d'une rgion source, rgion o la roche source fond et produit le magma ; ce magma peut s'accumuler dans cette rgion source ou tre transport travers diffrents conduits dans des rservoirs o le magma est stock. Ce magma peut cristalliser in situ et produire des roches plutoniques ou alors tre mis en surface. Un magma reprsente un mlange entre un liquide et des cristaux. Ces cristaux peuvent tre extraits de la source ou se former tout au long du chemin jusqu' l'endroit final de cristallisation. L'tude de ces cristaux peut ainsi donner des informations sur l'ensemble du systme magmatique. Au contraire, les roches encaissantes fournissent des informations sur le niveau d'emplacement de l'intrusion. En effet ces roches enregistrent les effets thermiques et mcaniques imposs par le magma. Pour une meilleure comprhension du systme, les deux parties, magmatique et mtamorphique, doivent tre intgres. Cette thse a pour but de montrer que les informations issues de l'tude des roches magmatiques et des roches encaissantes sont complmentaires. C'est un processus itratif qui utilise les contraintes d'un domaine pour amliorer la comprhension de l'autre. Comprendre l'histoire des roches encaissantes n'est pas toujours ais. Ceci est dmontr dans le chapitre deux, o un modle de formation des grenats observs sous forme d'agrgats dans l'aurole de contact est propos. Des fragments de grenats plus vieux que les roches intru- sives montrent une zone de surcroissance gnre par l'apport thermique produit par la mise en place du pluton adjacent. La formation des agrgats de grenats n'est donc pas le rsultat d'un seul vnement, comme on le dcrit habituellement, mais d'un processus en deux phases, soit l'altration de vieux grains engendrant une fracturation de ces grenats, puis la formation de zone de surcroissance autour de ces diffrents fragments expliquant la texture en agrgats observe. Cette interprtation en deux phases est importante, car elle engendre des diffrences notables lorsque l'on applique des mthodes ptrologiques comme la thermobaromtrie, la gochronologie ou encore lorsque l'on tudie la distribution relative de la taille des grains. Les conditions thermales dans l'aurole de contact dpendent fortement du mode d'emplacement de l'intrusion et c'est pourquoi il est ncessaire de d'abord comprendre le pluton avant de faire des conclusions sur son aurole de contact. Une tude de terrain des roches intrusives ainsi qu'une tude gochimique, gochronologique et structurale est prsente dans le troisime chapitre. Cette tude apporte des informations importantes sur la formation de l'intrusion mais galement de nouvelles connaissances sur la nature de grands plutons homognes et la structure de systme magmatique en gnral. L'emplacement incrmental est mis en vidence et l'existence d'un rservoir intermdiaire en-dessous des plutons homognes est propos. Le quatrime chapitre de cette thse illustre comment utiliser l'information extraite des roches encaissantes pour expliquer la mise en place de l'intrusion. Les tempratures obtenues par la combinaison des observations de terrain et l'assemblage mtamorphique sont utilises avec des modles thermiques pour contraindre l'activit magmatique au contact directe de cette aurole. Au lieu d'utiliser le modle thermique pour vrifier le rsultat ptrologique, une approche inverse a t choisie. Les paramtres du modle ont t changs jusqu' ce qu'on obtienne une correspondance avec les tempratures observes dans l'aurole de contact. Ceci montre qu'il y a peu de combinaison qui peuvent expliquer les tempratures et qu'on peut contraindre la frquence de l'activit magmatique d'un ancien systme magmatique de cette manire. Dans le cinquime chapitre, les processus contrlant l'anisotropie de la susceptibilit magntique des roches intrusives sont expliqus l'aide d'images de la distribution des minraux dans les roches obtenues par tomographie 3D. Le signal associ l'anisotropie de la susceptibilit magntique est une fonction de la forme et de la distribution des grains ferromagntiques. Ce signal est frquemment utilis pour dterminer la direction de mouvement d'un magma. En accord avec d'autres tudes de la littrature, les rsultats montrent que le signal est domin par la forme des cristaux magntiques, ainsi que par la distribution des agglomrats de ces minraux dans la roche. Dans le sixime chapitre, une tude associe la fusion partielle de carbonates dans les roches encaissantes est prsente. Si la prsence de liquides carbonats dans les auroles de contact a t propose sur la base d'expriences de laboratoire, notre tude dmontre clairement leur existence dans la nature. La fusion partielle est documente par des microstructures caractristiques pour la prsence de liquides ainsi que par des donnes gochimiques et structurales. Les conditions ncessaires sont loin d'tre extrmes et ce processus pourrait tre plus frquent qu'attendu. Les liquides carbonats sont trs mobiles et peuvent circuler le long des limites de grain avant d'infiltrer d'autres roches en produisant une modification de leurs assemblages minralogiques. Finalement, une curiosit minralogique est prsente dans le chapitre sept. L'assemblage de minraux de magnsite et de calcite en quilibre apparent est observ. Il est bien connu que ces deux carbonates ne sont pas stables ensemble dans le systme CaO-MgO-FeO-CO.,. En effet, la magnsite et la calcite devraient ragir et produire de la dolomite pendant le mtamorphisme. L'explication prsente pour cet assemblage priori interdit est que un liquide carbonat provenant des roches adjacentes infiltre cette roche et est responsable pour cette microstructure. Une autre implication associe la prsence de carbonates fondus est que la roche encaissante montre une diminution drastique de sa rsistance et que les proprits physiques de cette roche deviennent comparables celles de la roche intrusive. Cette modification des proprits rhologiques des roches encaissantes peut faciliter la mise en place des roches intrusives. Ces diffrentes tudes dmontrent bien le processus itratif utilis et l'intrt d'tudier aussi bien les roches intrusives que les roches encaissantes pour la comprhension des mcanismes de mise en place des magmas au sein de la crote terrestre.
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Dans certaines portions des agglomrations (poches de pauvret de centre-ville, couronnes suburbaines dgrades, espaces priurbains sans amnit), un cumul entre des ingalits sociales (pauvret, chmage, etc.) et environnementales (exposition au bruit, aux risques industriels, etc.) peut tre observ. La persistance de ces ingalits croises dans le temps indique une tendance de fond : la capacit d'accder un cadre de vie de qualit n'est pas quitablement partage parmi les individus. Ce constat interroge : comment se crent ces ingalits ? Comment inflchir cette tendance et faire la ville plus juste ?Apporter des rponses cette problmatique ncessite d'identifier les facteurs de causalits qui entrent en jeu dans le systme de (re)production des ingalits urbaines. Le fonctionnement des marchs foncier et immobilier, la tyrannie des petites dcisions et les politiques publiques incidence spatiale sont principalement impliqus. Ces dernires, agissant sur tous les lments du systme, sont places au coeur de ce travail. On va ainsi s'intresser prcisment la manire dont les collectivits publiques pilotent la production de la ville contemporaine, en portant l'attention sur la matrise publique d'ouvrage (MPO) des grands projets urbains.Poser la question de la justice dans la fabrique de la ville implique galement de questionner les rfrentiels normatifs de l'action publique : quelle conception de la justice celle-ci doit- elle obir? Quatre perspectives (radicale, substantialiste, procdurale et intgrative) sont caractrises, chacune se traduisant par des principes d'action diffrencis. Une mthodologie hybride - empruntant la sociologie des organisations et l'analyse des politiques publiques - vient clore le volet thorique, proposant par un dtour mtaphorique d'apprhender le projet urbain comme une pice de thtre dont le droulement dpend du jeu d'acteurs.Cette mthodologie est utilise dans le volet empirique de la recherche, qui consiste en une analyse de la MPO d'un projet urbain en cours dans la premire couronne de l'agglomration lyonnaise : le Carr de Soie. Trois grands objectifs sont poursuivis : descriptif (reconstruire le scnario), analytique (valuer la nature de la pice : conte de fe, tragdie ou match d'improvisation ?) et prescriptif (tirer la morale de l'histoire). La description de la MPO montre le dploiement successif de quatre stratgies de pilotage, dont les implications sur les temporalits, le contenu du projet (programmes, morphologies) et les financements publics vont tre dterminantes. Sur la base de l'analyse, plusieurs recommandations peuvent tre formules - importance de l'anticipation et de l'articulation entre planification et stratgie foncire notamment - pour permettre la sphre publique de dominer le jeu et d'assurer la production de justice par le projet urbain (ralisation puis entretien des quipements et espaces publics, financement de logements de qualit destination d'un large ventail de populations, etc.). Plus gnralement, un dcalage problmatique peut tre soulign entre les territoires stratgiques pour le dveloppement de l'agglomration et les capacits de portage limites des communes concernes. Ce dficit plaide pour le renforcement des capacits d'investissement de la structure intercommunale.La seule logique du march (foncier, immobilier) mne la polarisation sociale et la production d'ingalits urbaines. Faire la ville juste ncessite une forte volont des collectivits publiques, laquelle doit se traduire aussi bien dans l'ambition affiche - une juste hirarchisation des priorits dans le dveloppement urbain - que dans son oprationnalisation - une juste matrise publique d'ouvrage des projets urbains.Inner-city neighborhoods, poor outskirts, and peri-urban spaces with no amenities usually suffer from social and environmental inequalities, such as poverty, unemployment, and exposure to noise and industrial hazards. The observed persistence of these inequalities over time points to an underlying trend - namely, that access to proper living conditions is fundamentally unequal, thus eliciting the question of how such inequalities are effected and how this trend can be reversed so as to build a more equitable city.Providing answers to such questions requires that the causal factors at play within the system of (re)production of urban inequalities be identified. Real estate markets, "micromotives and macrobehavior", and public policies that bear on space are mostly involved. The latter are central in that they act on all the elements of the system. This thesis therefore focuses on the way public authorities shape the production of contemporary cities, by studying the public project ownership of major urban projects.The study of justice within the urban fabric also implies that the normative frames of reference of public action be questioned: what conception of justice should public action refer to? This thesis examines four perspectives (radical, substantialist, procedural, and integrative) each of which results in different principles of action. This theoretical part is concluded by a hybrid methodology that draws from sociology of organizations and public policy analysis and that suggests that the urban project may be understood as a play, whose outcome hinges on the actors' acting.This methodology is applied to the empirical analysis of the public project ownership of an ongoing urban project in the Lyon first-ring suburbs: the Carr de Soie. Three main objectives are pursued: descriptive (reconstructing the scenario), analytical (assessing the nature of the play - fairy tale, tragedy or improvisation match), and prescriptive (drawing the moral of the story). The description of the public project ownership shows the successive deployment of four control strategies, whose implications on deadlines, project content (programs, morphologies), and public funding are significant. Building on the analysis, several recommendations can be made to allow the public sphere to control the process and ensure the urban project produces equity (most notably, anticipation and articulation of planning and real- estate strategy, as well as provision and maintenance of equipment and public spaces, funding of quality housing for a wide range of populations, etc.). More generally, a gap can be highlighted between those territories that are strategic to the development of the agglomeration and the limited resources of the municipalities involved. This deficit calls for strengthening the investment abilities of the intermunicipal structure.By itself, the real-estate market logic brings about social polarization and urban inequalities. Building an equitable city requires a strong will on the part of public authorities, a will that must be reflected both in the stated ambition - setting priorities of urban development equitably - and in its implementation managing urban public projects fairly.
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Among the various work stress models, one of the most popular to date is the job demands-‐control (JDC) model developed by Karasek (1979), which postulates that work-‐related strain will be the highest under work conditions characterized by high demands and low autonomy. The absence of social support at work will further increase negative outcomes. However, this model does not apply equally to all individuals and to all cultures. In the following studies, we assessed work characteristics, personality traits, culture-‐driven individual attributes, and work-‐related health outcomes, through the administration of questionnaires. The samples consist of Swiss (n = 622) and South African (n = 879) service-‐oriented employees (from health, finance, education and commerce sectors) and aged from 18 to 65 years old. Results generally confirm the universal contribution of high psychological demands, low decision latitude and low supervisor support at work, as well as high neuroticism predict the worse health outcomes among employees in both countries. Furthermore, low neuroticism plays a moderating role between psychological demands and burnout, while high openness and high conscientiousness each play a moderating role between decision latitude and burnout in South Africa. Results also reveal that culture-‐driven individual attributes play a role in both countries, but in a unique manner and according to the ethnic group of belonging. Given that organizations are increasingly characterized with multicultural employees as well as increasingly adverse and complex job conditions, our results help in identifying more updated and refined dynamics that are key between the employee and the work environment in today's context. -- L'un des modles sur le stress au travail des plus rpandus est celui dvelopp par Karasek (1979), qui postule qu'une mauvaise sant chez les employs rsulte d'une combinaison de demandes psychologiques leves, d'une latitude dcisionnelle faible et de l'absence de soutien social au travail. Nanmoins, ce modle ne s'applique pas de faon quivalente chez tous les individus et dans toutes les cultures. Dans les tudes prsentes, nous avons mesur les caractristiques de travail, les traits de personnalit, les traits culturels et les effets lies la sant l'aide de questionnaires. L'chantillon provient de la Suisse (n = 622) et de l'Afrique du Sud (n = 879) et comprend des employs de domaines divers en lien avec le service (notamment des secteurs de la sant, finance, ducation et commerce) tous gs entre 18 et 65 ans. Les rsultats confirment l'universalit des effets directs des demandes au travail, la latitude dcisionnelle faible, le soutien social faible provenant du suprieur hirarchique, ainsi que le nvrosisme lev qui contribuent un niveau de sant faible au travail, et ce, dans les deux pays. De plus, un niveau faible de nvrosisme a un effet de modration entre les demandes au travail et l'puisement professionnel, alors que l'ouverture leve et le caractre consciencieux lev modrent la relation entre la latitude dcisionnelle et l'puisement professionnel en Afrique du Sud. Nous avons aussi trouv que les traits culturels jouent un rle dans les deux pays, mais de faon unique et en fonction du groupe ethnique d'appartenance. Sachant que les organisations sont de plus en plus caractrises par des employs d'origine ethnique varies, et que les conditions de travail se complexifient, nos rsultats contribuent mieux comprendre les dynamiques entre l'employ et l'environnement de travail contemporain. personnalit, diffrences individuelles, comparaisons culturelles, culture, stress au travail, puisement professionnel, sant des employs.
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SUMMARY : Ewing's sarcoma is a member of Ewing's family tumors (ESPY) and the second most common solid bone and soft tissue malignancy of children and young adults. It is associated in 85% of cases with the t(11;22)(q24:q12) chromosomal translocation that generates fusion of the 5' segment of the EWSR1 gene with the 3' segment of the ETS family gene FLI-1. The EWSR1-FLI-1 fusion protein behaves as an aberrant transcriptional activator and is believed to contribute to ESFT development. However, EWSR1-FLI-1 induces growth arrest and apoptosis in normal fibroblasts, and primary cells that are pemissive for its putative oncogenic properties have not been discovered, hampering basic understanding of ESFT biology. Here, we show that EWSR1-FLI-1 alone can transform mouse primary bone marrow-derived mesenchymal progenitor cells and generate tumors that display hallmarks of Ewing's sarcoma, including a small round cell phenotype, expression of ESFT-associated markers, insulin like growth factor-I dependence, and induction or repression of numerous EWSR1-FLI-1 target genes. Consistent with this finding, we tested the possibility that human mesenchymal stem cells (hMSC) might also provide a permissive cellular environment for EWSR1-FLI-1, and could represent the first adequate primary human cellular background for the oncogenic properties of the fusion protein. Indeed, expression of EWSR1-FLI-1 in human mesenchymal stem cells (hMSC) was not only stably maintained without inhibiting proliferation, but induced a gene expression profile bearing striking similarity to that of ESFT, including genes that are among the highest ESFT discriminators. Expression of EWSR1-FLI-1 in hMSCs may recapitulate the initial steps of Ewing's sarcoma development, allowing identification of genes that play an important role early in its pathogenesis. Among relevant candidate transcripts induced by EWSR1-FL/-1 in hMSC we found the polycomb group gene EZH2 which we show to play a critical role in Ewing's sarcoma growth. These observations provide the first identification of candidate primary cells from which ESFTs originate and suggest that EWSR1-FLI-1 expression may constitute the initiating event in ESFT pathogenesis. Le sarcome d' Ewing est un membre de la famille des tumeurs Ewing (ESFT) et reprsente la deuxime tumeur maligne solide de l'os et des tissus mous chez les enfants et les jeunes adultes. Cette tumeur est associe dans 85% des cas avec la translocation chromosomique t(11;22)(g24:g12), qui gnre la fusion entre le segment 5' du gne EWSR1 avec le segment 3' du gne FLI-1, appartenant la famille des facteurs de transcription ETS. La protine de fusion EWSR1-FLI-1 qui en drive joue le rSle d'un facteur de transcription aberrant, et est suppose contribuer de manire dcisive au processus de dveloppement des ESFTs. Nanmoins, l'expression de EWSR1-FLI-1 dans des fibroblastes normaux induit un arrt de croissance et leur apoptose, et les cellules primaires permissives pour les proprits oncogniques attribues la translocation n'ont pas encore t identifies, empchant la comprhension de la biologie de base du sarcome d'Ewing. Dans ce travail on montre que l'expression de EWSR1-FLI-1 uniquement est capable de transformer des cellules souches msenchymateuses drives de la moelle osseuse de la souris, pour gnrer des tumeurs qui prsentent les caractristiques du sarcome d' Ewing humain, et notamment une morphologie de petites cellules bleues et rondes, l'expression de marqueurs associs aux ESFTs, une dpendance du facteur de croissance IGF-1, et l'induction ou la rpression de nombreux gnes cibles connus de EWSR1-FLI-1. Sur la base de ces observations, on a test la possibilit que les cellules souches msenchymateuses humaines (hMSCs) puissent aussi fournir un environnement cellulaire permissif pour EWSR1-FLI-1 ; et reprsenter le premier background cellulaire humain adquat pour la manifestation du pouvoir oncognique de la protine de fusion. En effet, l'expression de EWSR1-FLI-1 dans des cellules souches msenchymateuses humaines s'est rvle non seulement maintenue, mais elle a induit un profil d'expression gntique tonnamment similaire celui des ESFTs humains, incluant les gnes qui ont t rapports comme tant les plus discriminatifs pour ces tumeurs. L'expression de EWSR1-FLI-1 dans les hMSCs pourrait rcapituler les tapes initiales du dveloppement du sarcome d' Ewing, et de ce fait consentir identifier les gnes qui jouent un rle crucial dans sa pathogense prcoce. Parmi les transcrits relevant indults par EWSR1-FL/-9 dans les hMSCs nous avons dcouvert le gne du groupe des polycomb EZH2, que nous avons par la suite dmontr jouer un rle essentiel dans la croissance du sarcome de Ewing. Ces observations apportent pour la premire fois l'identification d'une cellule primaire candidate pour reprsenter la cellule d'origine des ESFTs, et en mme temps suggrent que l'expression de EWSR1-FLI-1 peut constituer l'vnement initial dans la pathogense du sarcome d' Ewing.
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D'une manire gnrale, la confiance est un lubrifiant (Arrow, 1974) facilitant les relations sociales (eg Luhmann, 1968, Giddens, 1984, Zucker, 1986). D'un point de vue conomique, un environnement institutionnel bnficiant d'une confiance leve serait corrl avec la performance de l'conomie nationale (eg Dyer and Chu, 2003). La confiance, en tant que capital social, permettrait et engendrerait des comportements altruistes et coopratifs impactant et soutenant la prosprit conomique d'une communaut (Fukuyama, 1995). Dans un cadre organisationnel, la confiance engendre une communication plus ouverte et facilite l'change d'information (eg Smith and Barclay, 1997, Currall and Judge, 1995), facilite la gestion des conflits (eg Blomqvist, 2002), l'apprentissage commun (eg Bijlsma-Frankema, 2004) ou diminue les cots d'intgration (eg Bidault and Jarillo, 1995), par exemple.
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L'htrotopie sous-corticale en bandes ou double-cortex est une malformation crbrale cause par une interruption de la migration des neurones du nocortex pendant sa formation. La souris HeCo est un modle murin de cette affection, caractrise par un amas de neurones corticaux dans la substance blanche sous-corticale. Les signes cliniques de cette maladie sont le plus souvent une pilepsie rfractaire, un retard dveloppemental et mental. Chez l'homme, l'htrotopie se trouve en partie en profondeur du cortex somatotopique moteur et sensitif et semble participer leurs fonctions. L'IRM fonctionnelle a montr lors d'une tche motrice (taper des doigts), l'activation en plus du cortex moteur controlatral du cortex htrotopique sous-jacent. La pathogense des malformations corticales est toujours mal comprise, c'est pourquoi il est important d'avoir plusieurs modles animaux. Jusqu'il a peu, il n'existait que le rat TISH, dcouvert en 1997, dont la gntique n'est pas connue ce jour. La souris HeCo est un nouveau modle animal de malformation corticale dont le gne mut impliquant une protine associe aux microtubules a t dcouvert rcemment. Elle partage avec les cas humains un seuil pileptique abaiss et un certain retard dveloppemental. Objectif : Dterminer si le cortex htrotopique de la souris HeCo est activ lors d'une tche sensitive (exploration de l'environnement l'aide des vibrisses du museau). Mthode : Chez la souris, les vibrisses sont des organes sensitifs essentiels dans l'exploration de l'environnement. Pour dterminer si le cortex htrotopique est actif lors d'une tche sensitive, on utilisera donc un exercice de dcouverte d'une cage enrichie en stimulus. Afin de visualiser les rgions du cerveau actives, on utilisera plusieurs mthodes: l'autoradiographie ([14C]2- deoxyglucose, 2-DG) et l'immunohistochimie c-Fos. Le 2-DG est un analogue du glucose qui se fixe dans les rgions crbrales mtaboliquement actives, ici impliques dans la sensibilit. Il est inject dans le pritoine de la souris jeun avant l'exploration. Le contrle ngatif se fera en coupant les vibrisses d'un ct avant la tche sensitive. A la fin de la tche, on prlve des coupes du cerveau pour mesurer l'autoradioactivit. L'immunohistochimie c-Fos est ralise sur les cerveaux de souris ayant effectu la mme tche sensitive et dtecte une protine d'activation neuronale. Afin de dtecter une activation de l'htrotopie plus long terme, on utilisera la cytochrome oxydase, une enzyme qui met en vidence les rgions contenant beaucoup de mitochondries, donc mtaboliquement trs actives. Rsultats : La cytochrome oxydase a marqu de faon gale le cortex homotopique de la souris HeCo et le cortex des souris contrle. Par ailleurs, chez le mutant, elle a montr un faible marquage dans la partie mdiale de l'htrotopie et des zones de marquage plus intenses dans sa partie latrale. L'autoradiographie 2-DG a montr un pattern classique d'activation du cortex homotopique du ct stimul, avec une intensit plus marque dans la couche IV. Du mme ct, l'htrotopie latrale montre une intensit similaire celui de la couche IV. Du ct non stimul, on note une intensit faible, tant dans le cortex homotopique que dans le cortex htrotopique. L'immunohistochimie c-Fos a montr une nette diffrence entre l'hmisphre stimul et l'hmisphre non stimul dans la couche IV comme dans l'htrotopie. Il existe, tant du ct stimul que du ct non stimul, un gradient dans l'htrotopie, le marquage latral tant du mme ordre que dans la couche IV alors qu'il est moins intense mdialement. Conclusion : l'htrotopie corticale latrale, situe en particulier sous le cortex somatosensoriel, semble traiter l'information priphrique controlatrale dans le mme ordre que le cortex homotopique.
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Le tabagisme est responsable de plus de 5 million de dcs par an travers le monde. En Suisse (2010), la prvalence de fumeurs chez les 14-19 ans tait de 22% et la prvalence d'ex-fumeurs de 3%, taux qui reste relativement stable au fil des dernires annes. La plupart des jeunes fumeurs dsirant arrter de fumer rencontrent des difficults pour y parvenir. Les revues empiriques ont conclu que les programmes ayant pour but l'arrt du tabagisme chez les jeunes ont une efficacit limite. Afin de fournir une base solide de connaissances pour les programmes d'interventions contre le tabagisme, les dterminants de l'auto-cessation ont besoin d'tre compris. Nous avons systmatiquement recherch dans PUBMED et EMBASE des tudes longitudinales, bases sur la population, portant sur les dterminants de l'auto-cessation chez des adolescents et des jeunes adultes fumeurs. Nous avons pass en revue 4'502 titres et 871 abstracts, tous examins indpendamment par deux et trois examinateurs, respectivement. Les critres d'inclusion tant : articles publis entre janvier 1984 et aot 2010, concernant les jeunes entre 10 et 29 ans et avoir une dfinition de cessation de fumer d'au moins 6 mois. Neuf articles ont t retenus pour une analyse dtaille. Les donnes suivantes ont t extraites de chaque article : le lieu de l'tude, la priode tudie, la dure du suivi, le nombre de collecte de donnes, la taille de l'chantillon, l'ge ou l'anne scolaire des participants, le nombre de participants qui arrtent de fumer, le status tabagique lors de la premire collecte, la dfinition de cessation, les co-variantes et la mthode analytique. Le nombre d'tudes qui montrent une association significativement significative entre un dterminant et l'arrt du tabagisme a t tabul partir de toutes les tudes qui ont valus ce dterminant. Trois des neufs articles retenus ont dfini l'arrt du tabagisme comme une abstinence de plus de 6 mois et les six autres comme 12 mois d'abstinence. Malgr l'htrognit des mthodes utilises, cinq facteurs principaux ressortent comme prdicteur de l'arrt du tabagisme : 1) ne pas avoir d'amis qui fument, 2) ne pas avoir l'intention de continuer de fumer dans le futur, 3) rsister la pression sociale, 4) tre g de plus de 18 ans lors de la premire cigarette, et 5) avoir un avis ngatif au sujet du tabagisme. D'autres facteurs sont significatifs mais ne sont valus que dans peu d'articles. La littrature au sujet des prdicteurs de cessation chez les adolescents et les jeunes adultes est peu dveloppe. Cependant, nous remarquons que les facteurs que nous avons mis en vidence ne dpendent pas que de l'individu, mais aussi de l'environnement. La prvention du tabagisme peut se centrer sur les bienfaits de l'arrt (p.ex., par rapport l'asthme ou les performances sportives) et ainsi motiver les jeunes gens songer d'arrter de fumer. Une taxation plus lourde sur le prix des cigarettes peut tre envisage afin de retarder l'ge de la premire cigarette. Les publicits anti-tabagiques (non sponsorises par les entreprises de tabac) peuvent influencer la perception des jeunes par rapport au tabagisme, renforant ou crant une attitude anti-tabagique. Les prochaines campagnes anti- tabac devraient donc tenir compte de ces diffrents aspects.