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Conventional and Reciprocal Approaches to the Forward and Inverse Problems of Electroencephalography
Resumo:
Le problème inverse en électroencéphalographie (EEG) est la localisation de sources de courant dans le cerveau utilisant les potentiels de surface sur le cuir chevelu générés par ces sources. Une solution inverse implique typiquement de multiples calculs de potentiels de surface sur le cuir chevelu, soit le problème direct en EEG. Pour résoudre le problème direct, des modèles sont requis à la fois pour la configuration de source sous-jacente, soit le modèle de source, et pour les tissues environnants, soit le modèle de la tête. Cette thèse traite deux approches bien distinctes pour la résolution du problème direct et inverse en EEG en utilisant la méthode des éléments de frontières (BEM): l’approche conventionnelle et l’approche réciproque. L’approche conventionnelle pour le problème direct comporte le calcul des potentiels de surface en partant de sources de courant dipolaires. D’un autre côté, l’approche réciproque détermine d’abord le champ électrique aux sites des sources dipolaires quand les électrodes de surfaces sont utilisées pour injecter et retirer un courant unitaire. Le produit scalaire de ce champ électrique avec les sources dipolaires donne ensuite les potentiels de surface. L’approche réciproque promet un nombre d’avantages par rapport à l’approche conventionnelle dont la possibilité d’augmenter la précision des potentiels de surface et de réduire les exigences informatiques pour les solutions inverses. Dans cette thèse, les équations BEM pour les approches conventionnelle et réciproque sont développées en utilisant une formulation courante, la méthode des résidus pondérés. La réalisation numérique des deux approches pour le problème direct est décrite pour un seul modèle de source dipolaire. Un modèle de tête de trois sphères concentriques pour lequel des solutions analytiques sont disponibles est utilisé. Les potentiels de surfaces sont calculés aux centroïdes ou aux sommets des éléments de discrétisation BEM utilisés. La performance des approches conventionnelle et réciproque pour le problème direct est évaluée pour des dipôles radiaux et tangentiels d’excentricité variable et deux valeurs très différentes pour la conductivité du crâne. On détermine ensuite si les avantages potentiels de l’approche réciproquesuggérés par les simulations du problème direct peuvent êtres exploités pour donner des solutions inverses plus précises. Des solutions inverses à un seul dipôle sont obtenues en utilisant la minimisation par méthode du simplexe pour à la fois l’approche conventionnelle et réciproque, chacun avec des versions aux centroïdes et aux sommets. Encore une fois, les simulations numériques sont effectuées sur un modèle à trois sphères concentriques pour des dipôles radiaux et tangentiels d’excentricité variable. La précision des solutions inverses des deux approches est comparée pour les deux conductivités différentes du crâne, et leurs sensibilités relatives aux erreurs de conductivité du crâne et au bruit sont évaluées. Tandis que l’approche conventionnelle aux sommets donne les solutions directes les plus précises pour une conductivité du crâne supposément plus réaliste, les deux approches, conventionnelle et réciproque, produisent de grandes erreurs dans les potentiels du cuir chevelu pour des dipôles très excentriques. Les approches réciproques produisent le moins de variations en précision des solutions directes pour différentes valeurs de conductivité du crâne. En termes de solutions inverses pour un seul dipôle, les approches conventionnelle et réciproque sont de précision semblable. Les erreurs de localisation sont petites, même pour des dipôles très excentriques qui produisent des grandes erreurs dans les potentiels du cuir chevelu, à cause de la nature non linéaire des solutions inverses pour un dipôle. Les deux approches se sont démontrées également robustes aux erreurs de conductivité du crâne quand du bruit est présent. Finalement, un modèle plus réaliste de la tête est obtenu en utilisant des images par resonace magnétique (IRM) à partir desquelles les surfaces du cuir chevelu, du crâne et du cerveau/liquide céphalorachidien (LCR) sont extraites. Les deux approches sont validées sur ce type de modèle en utilisant des véritables potentiels évoqués somatosensoriels enregistrés à la suite de stimulation du nerf médian chez des sujets sains. La précision des solutions inverses pour les approches conventionnelle et réciproque et leurs variantes, en les comparant à des sites anatomiques connus sur IRM, est encore une fois évaluée pour les deux conductivités différentes du crâne. Leurs avantages et inconvénients incluant leurs exigences informatiques sont également évalués. Encore une fois, les approches conventionnelle et réciproque produisent des petites erreurs de position dipolaire. En effet, les erreurs de position pour des solutions inverses à un seul dipôle sont robustes de manière inhérente au manque de précision dans les solutions directes, mais dépendent de l’activité superposée d’autres sources neurales. Contrairement aux attentes, les approches réciproques n’améliorent pas la précision des positions dipolaires comparativement aux approches conventionnelles. Cependant, des exigences informatiques réduites en temps et en espace sont les avantages principaux des approches réciproques. Ce type de localisation est potentiellement utile dans la planification d’interventions neurochirurgicales, par exemple, chez des patients souffrant d’épilepsie focale réfractaire qui ont souvent déjà fait un EEG et IRM.
Resumo:
Il semble y avoir des attentes réciproques non comblées en formation initiale à l’enseignement des mathématiques. Cherchant à comprendre la genèse de ces attentes, nous nous sommes intéressée à la vision que les étudiants nourrissent des phénomènes d’enseignement. Ayant postulé que les étudiants ont une vision déterministe de ces phénomènes, et considérant que leur anticipation oriente leur projet de formation, nous nous sommes attaquée au problème de la rencontre des projets des étudiants et des formateurs. Deux objectifs généraux ont été formulés : le premier concerne la description des projets de formation des étudiants tandis que le second concerne l’expérimentation d’une séquence de situations susceptible de faire évoluer leurs projets. Cette recherche a été menée auprès de 58 étudiants du baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale d’une même université, lesquels entamaient leur formation initiale à l’enseignement des mathématiques. Afin d’explorer les projets qu’ils nourrissent a priori, tous les étudiants ont complété un questionnaire individuel sur leur vision des mathématiques et de leur enseignement et ont participé à une première discussion de groupe sur le sujet. Une séquence de situations probabilistes leur a ensuite été présentée afin d’induire une complexification de leur projet. Enfin, cette expérimentation a été suivie d’une seconde discussion de groupe et complétée par la réalisation de huit entretiens individuels. Il a été mis en évidence que la majorité des étudiants rencontrés souhaitent avant tout évoluer en tant qu’enseignant, en développant leur capacité à enseigner et à faire apprendre ou comprendre les mathématiques. Bien que certaines visées se situent dans une perspective transmissive, celles-ci ne semblent pas représentatives de l’ensemble des projets "visée". De plus, même si la plupart des étudiants rencontrés projettent de développer des connaissances relatives aux techniques et aux méthodes d’enseignement, la sensibilité à la complexité dont certains projets témoignent ne permet plus de réduire les attentes des étudiants à l’endroit de leur formation à la simple constitution d’un répertoire de techniques d’enseignement réputées efficaces. En ce qui a trait aux modes d’anticipation relevés a priori, nos résultats mettent en relief des anticipations se rattachant d’abord à un mode adaptatif, puis à un mode prévisionnel. Aucune anticipation se rattachant à un mode prospectif n’a été recensée a priori. La séquence a permis aux étudiants de s’engager dans une dialectique d’action, de formulation et de validation, elle les a incités à recourir à une approche stochastique ainsi qu’à porter un jugement de probabilité qui prenne en compte la complexité de la situation. A posteriori, nous avons observé que les projets "visée" de certains étudiants se sont complexifiés. Nous avons également noté un élargissement de la majorité des projets, lesquels considèrent désormais les autres sommets du triangle didactique. Enfin, des anticipations se rattachant à tous les modes d’anticipation ont été relevées. Des anticipations réalisées grâce à un mode prospectif permettent d’identifier des zones d’incertitude et de liberté sur lesquelles il est possible d’agir afin d’accroître la sensibilité à la complexité des situations professionnelles à l’intérieur desquelles les futurs enseignants devront se situer.
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Dans ce travail, nous exploitons des propriétés déjà connues pour les systèmes de poids des représentations afin de les définir pour les orbites des groupes de Weyl des algèbres de Lie simples, traitées individuellement, et nous étendons certaines de ces propriétés aux orbites des groupes de Coxeter non cristallographiques. D'abord, nous considérons les points d'une orbite d'un groupe de Coxeter fini G comme les sommets d'un polytope (G-polytope) centré à l'origine d'un espace euclidien réel à n dimensions. Nous introduisons les produits et les puissances symétrisées de G-polytopes et nous en décrivons la décomposition en des sommes de G-polytopes. Plusieurs invariants des G-polytopes sont présentés. Ensuite, les orbites des groupes de Weyl des algèbres de Lie simples de tous types sont réduites en l'union d'orbites des groupes de Weyl des sous-algèbres réductives maximales de l'algèbre. Nous listons les matrices qui transforment les points des orbites de l'algèbre en des points des orbites des sous-algèbres pour tous les cas n<=8 ainsi que pour plusieurs séries infinies des paires d'algèbre-sous-algèbre. De nombreux exemples de règles de branchement sont présentés. Finalement, nous fournissons une nouvelle description, uniforme et complète, des centralisateurs des sous-groupes réguliers maximaux des groupes de Lie simples de tous types et de tous rangs. Nous présentons des formules explicites pour l'action de tels centralisateurs sur les représentations irréductibles des algèbres de Lie simples et montrons qu'elles peuvent être utilisées dans le calcul des règles de branchement impliquant ces sous-algèbres.
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Dans les études sur le transport, les modèles de choix de route décrivent la sélection par un utilisateur d’un chemin, depuis son origine jusqu’à sa destination. Plus précisément, il s’agit de trouver dans un réseau composé d’arcs et de sommets la suite d’arcs reliant deux sommets, suivant des critères donnés. Nous considérons dans le présent travail l’application de la programmation dynamique pour représenter le processus de choix, en considérant le choix d’un chemin comme une séquence de choix d’arcs. De plus, nous mettons en œuvre les techniques d’approximation en programmation dynamique afin de représenter la connaissance imparfaite de l’état réseau, en particulier pour les arcs éloignés du point actuel. Plus précisément, à chaque fois qu’un utilisateur atteint une intersection, il considère l’utilité d’un certain nombre d’arcs futurs, puis une estimation est faite pour le restant du chemin jusqu’à la destination. Le modèle de choix de route est implanté dans le cadre d’un modèle de simulation de trafic par événements discrets. Le modèle ainsi construit est testé sur un modèle de réseau routier réel afin d’étudier sa performance.
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Ce mémoire s'inscrit dans le domaine de la vision par ordinateur. Elle s'intéresse à la calibration de systèmes de caméras stéréoscopiques, à la mise en correspondance caméra-projecteur, à la reconstruction 3D, à l'alignement photométrique de projecteurs, au maillage de nuages de points, ainsi qu'au paramétrage de surfaces. Réalisé dans le cadre du projet LightTwist du laboratoire Vision3D, elle vise à permettre la projection sur grandes surfaces arbitraires à l'aide de plusieurs projecteurs. Ce genre de projection est souvent utilisé en arts technologiques, en théâtre et en projection architecturale. Dans ce mémoire, on procède au calibrage des caméras, suivi d'une reconstruction 3D par morceaux basée sur une méthode active de mise en correspondance, la lumière non structurée. Après un alignement et un maillage automatisés, on dispose d'un modèle 3D complet de la surface de projection. Ce mémoire introduit ensuite une nouvelle approche pour le paramétrage de modèles 3D basée sur le calcul efficace de distances géodésiques sur des maillages. L'usager n'a qu'à délimiter manuellement le contour de la zone de projection sur le modèle. Le paramétrage final est calculé en utilisant les distances obtenues pour chaque point du modèle. Jusqu'à maintenant, les méthodes existante ne permettaient pas de paramétrer des modèles ayant plus d'un million de points.
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The D-eigenvalues of a graph G are the eigenvalues of its distance matrix D, and the D-energy ED(G) is the sum of the absolute values of its D-eigenvalues. Two graphs are said to be D-equienergetic if they have the same D-energy. In this note we obtain bounds for the distance spectral radius and D-energy of graphs of diameter 2. Pairs of equiregular D-equienergetic graphs of diameter 2, on p = 3t + 1 vertices are also constructed.
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In this paper equienergetic self-complementary graphs on p vertices for every p = 4k; k ¸ 2 and p = 24t + 1; t ¸ 3 are constructed
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In this note,the (t) properties of five class are studied. We proved that the classes of cographs and clique perfect graphs without isolated vertices satisfy the (2) property and the (3) property, but do not satisfy the (t) property for tis greater than equal to 4. The (t) properties of the planar graphs and the perfect graphss are also studied . we obtain a necessary and suffieient conditions for the trestled graph of index K to satisfy the (2) property
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Abstract. The edge C4 graph E4(G) of a graph G has all the edges of Gas its vertices, two vertices in E4(G) are adjacent if their corresponding edges in G are either incident or are opposite edges of some C4. In this paper, characterizations for E4(G) being connected, complete, bipartite, tree etc are given. We have also proved that E4(G) has no forbidden subgraph characterization. Some dynamical behaviour such as convergence, mortality and touching number are also studied
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The D-eigenvalues of a graph G are the eigenvalues of its distance matrix D, and the D-energy ED(G) is the sum of the absolute values of its D-eigenvalues. Two graphs are said to be D-equienergetic if they have the same D-energy. In this note we obtain bounds for the distance spectral radius and D-energy of graphs of diameter 2. Pairs of equiregular D-equienergetic graphs of diameter 2, on p = 3t + 1 vertices are also constructed.
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Antimedian graphs are introduced as the graphs in which for every triple of vertices there exists a unique vertex x that maximizes the sum of the distances from x to the vertices of the triple. The Cartesian product of graphs is antimedian if and only if its factors are antimedian. It is proved that multiplying a non-antimedian vertex in an antimedian graph yields a larger antimedian graph. Thin even belts are introduced and proved to be antimedian. A characterization of antimedian trees is given that leads to a linear recognition algorithm.
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This thesis Entitled On Infinite graphs and related matrices.ln the last two decades (iraph theory has captured wide attraction as a Mathematical model for any system involving a binary relation. The theory is intimately related to many other branches of Mathematics including Matrix Theory Group theory. Probability. Topology and Combinatorics . and has applications in many other disciplines..Any sort of study on infinite graphs naturally involves an attempt to extend the well known results on the much familiar finite graphs. A graph is completely determined by either its adjacencies or its incidences. A matrix can convey this information completely. This makes a proper labelling of the vertices. edges and any other elements considered, an inevitable process. Many types of labelling of finite graphs as Cordial labelling, Egyptian labelling, Arithmetic labeling and Magical labelling are available in the literature. The number of matrices associated with a finite graph are too many For a study ofthis type to be exhaustive. A large number of theorems have been established by various authors for finite matrices. The extension of these results to infinite matrices associated with infinite graphs is neither obvious nor always possible due to convergence problems. In this thesis our attempt is to obtain theorems of a similar nature on infinite graphs and infinite matrices. We consider the three most commonly used matrices or operators, namely, the adjacency matrix
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For routing problems in interconnection networks it is important to find the shortest containers between any two vertices, since the w-wide diameter gives the maximum communication delay when there are up to w−1 faulty nodes in a network modeled by a graph. The concept of ‘wide diameter’ was introduced by Hsu [41] to unify the concepts of diameter and The concept of ‘domination’ has attracted interest due to its wide applications in many real world situations [38]. A connected dominating set serves as a virtual backbone of a network and it is a set of vertices that helps in routing. In this thesis, we make an earnest attempt to study some of these notions in graph products. This include, the diameter variability, the diameter vulnerability, the component factors and the domination criticality.connectivity
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The median (antimedian) set of a profile π = (u1, . . . , uk) of vertices of a graphG is the set of vertices x that minimize (maximize) the remoteness i d(x,ui ). Two algorithms for median graphs G of complexity O(nidim(G)) are designed, where n is the order and idim(G) the isometric dimension of G. The first algorithm computes median sets of profiles and will be in practice often faster than the other algorithm which in addition computes antimedian sets and remoteness functions and works in all partial cubes
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A profile on a graph G is any nonempty multiset whose elements are vertices from G. The corresponding remoteness function associates to each vertex x 2 V.G/ the sum of distances from x to the vertices in the profile. Starting from some nice and useful properties of the remoteness function in hypercubes, the remoteness function is studied in arbitrary median graphs with respect to their isometric embeddings in hypercubes. In particular, a relation between the vertices in a median graph G whose remoteness function is maximum (antimedian set of G) with the antimedian set of the host hypercube is found. While for odd profiles the antimedian set is an independent set that lies in the strict boundary of a median graph, there exist median graphs in which special even profiles yield a constant remoteness function. We characterize such median graphs in two ways: as the graphs whose periphery transversal number is 2, and as the graphs with the geodetic number equal to 2. Finally, we present an algorithm that, given a graph G on n vertices and m edges, decides in O.mlog n/ time whether G is a median graph with geodetic number 2