1000 resultados para Représentation du personnel -- France -- Législation


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Fondée sur un corpus d'écrivains-voyageurs qui sont symptomatiques des changements importants affectant la question de l'espace dans la première moitié du XXème siècle, cette étude tire profit de la grande polyvalence de la problématique du paysage pour proposer un véritable dialogue interdisciplinaire entre littérature et philosophie. Cette perspective est largement favorisée par les écrivains eux-mêmes qui ont indiscutablement lié leur entreprise poétique à des enjeux épistémiques recoupant les préoccupations des scientifiques, médecins, géographes ou philosophes de leur temps. Un certain nombre d'interrogations nous sont apparues caractéristiques de cette période de l'histoire des voyages. Victor Segalen, Blaise Cendrars et Henri Michaux ont été particulièrement sensibles à cette angoisse d'époque liée à l'amenuisement du monde, c'est-à- dire au raccourcissement des distances entre continents suite aux développements des moyens de transport et la perte des « espaces blancs » de la carte, conséquence directe des entreprises exploratrices du XIXème siècle. A la déréliction qui s'empare du voyageur moderne face à la disparition des zones inconnues s'est ajouté l'effroi provoqué par la seconde loi thermodynamique du biologiste allemand Ernst Haeckel, qui, avec sa théorie de l'entropie, a fait craindre à plusieurs générations que la matière de l'univers tendrait vers une simplification toujours plus grande, et que le globe terrestre, à l'image du cosmos, ressemblerait peu ou prou à un immense magma de glace. Il est remarquable de constater à quel point ces trois auteurs ont développé une sorte d'outillage conceptuel commun propre à diagnostiquer cette crise et à la résoudre en élaborant une nouvelle manière de se rapporter à l'espace et de décrire le paysage. Ce nouveau paradigme qui modélise un autre type de relation à l'extérieur est solidaire de courants de pensée post-rationalistes qui de Nietzsche à Gilles Deleuze, en passant par Bergson et la phénoménologie, ont conduit à un démantèlement de la conception cartésienne de la conscience dans son rapport à l'étendue. Aux croisements de la philosophie et de la littérature se construit durant la première moitié du XXème siècle un nouveau modèle de représentation du paysage qui passe par l'élaboration de la ligne libre. Celle-ci décrit une manière de dire le réel qui ne consiste pas à en reproduire les composantes de façon fidèle, mais à tracer le mouvement énergétique par lequel le corps se rapporte à l'espace de manière dynamique et variée. Proche du terme de diagramme, exploité par Deleuze et relayé par le géographe Jean-Marc Besse, il consiste en un schème du réel qui s'élabore en cours d'expérience et ouvre sur une réalité à venir. De ce point de vue, la ligne libre définit une manière de se rapporter au réel qui remet en question les théories paysagères fondées sur Vartialisation. En prenant appui sur cette proximité d'intérêt entre une certaine philosophie et la littérature de voyage de la première moitié du XXème siècle, cette étude montre que la construction de ce nouveau paradigme permet de mettre en évidence un type de transfert peu conventionnel entre ces deux champs des sciences humaines. Car Segalen, Cendrars et Michaux n'ont pas vraiment repris aux philosophes des concepts, des syllogismes ou même des pensées, mais se sont approprié une figure dont ils ont libéré l'imaginaire sémantique. En lecteurs émerveillés de Nietzsche, ils ont surtout vu dans le voyageur Zarathoustra et dans sa manière de se déplacer dans le paysage, une façon stratégique de répondre à la crise de l'entropie. Mais si Zarathoustra incarne le mouvement de la ligne libre en lui conférant une valeur épistémique, il constitue également une figure imprégnée par la littérature de voyage et le genre de l'aventure. De ce point de vue, il apparaît que le développement de ce paradigme est redevable aussi bien de la philosophie que de la littérature de voyage et qu'une brève histoire de son élaboration révèle qu'une sémantique viatique accompagne la conception philosophique de cette ligne libre auprès des philosophes qui s'en approprient le modèle (Nietzsche, Bergson, Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty, Deleuze).

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Le terme complexe d'épistémologie médicale peut être explicité en définissant la médecine comme construite sur trois pôles fondamentaux et la relation qui lie ces trois pôles: le projet fondateur, l'objet du projet et les outils servant au projet. Ces trois pôles forment l'épistémologie médicale. Le projet est celui de soigner, ou encore de défendre contre la maladie: il s'agit d'agir sur le phénomène pathologique afin qu'il disparaisse. Or pour cela, il faut d'abord rendre ce phénomène visible. En d'autres termes, la construction du concept même de pathologie est indispensable au projet thérapeutique qui a besoin de faire apparaître son objet afin de pouvoir mieux le faire disparaître. L'objet dont on parle, c'est la maladie. Or, cet objet conceptuel doit être élaboré à l'aide d'outils conceptuels permettant de construire une représentation du modèle du pathologique. Ces outils sont toutes les théories conceptuelles de la maladie qui ont pu exister à travers les siècles et qui sont des application au domaine médical de différentes conceptualisations du monde, propres à chaque époque, telles que la philosophie ou la science par exemple. Le projet thérapeutique -­‐ faire disparaître le phénomène pathologique - exige donc tout d'abord l'existence de son objet -­‐ le concept de la maladie. Par la suite, il faut élaborer cet objet en un modèle de représentation de la maladie, modèle qui fournit un substrat sur lequel on peut alors appliquer des outils actifs qui, à leur tour, peuvent agir sur la maladie et tenter donc de faire disparaître le phénomène pathologique. Ces outils actifs, issus des outils conceptuels, sont en fait les techniques appliquées à la maladie. Nous distinguerons encore une troisième catégorie d'outils, faisant le lien entre les outils conceptuels et les outils actifs en rendant traductible par le corps le concept du phénomène pathologique: ce sont les outils sémiologiques. L'étude de l'épistémologie peut être définie comme l'étude de la production, de la construction et de la validation du savoir. Elle s'intéresse à comprendre comment est produite la connaissance scientifique. Or, cette production est construite de l'interaction entre les divers éléments qui définissent l'originalité des différents domaines de la science et que nous avons réunis dans les trois catégories du projet, de l'objet et des outils. Nous retrouvons ici les trois pôles fondateurs de la médecine, que nous avons définis plus haut en tant qu'objets d'étude de l'épistémologie médicale. Dans la première partie, théorique, de ce travail, qui est basée sur l'analyse de la littérature, nous nous intéresserons aux changements chronologiques de leur nature et de leurs relations dans le but de comprendre comment l'épistémologie médicale, en proposant une interprétation du phénomène pathologique, participe à la construction historique, culturelle et sociale de la maladie. La deuxième partie, pratique, est constituée de l'analyse d'interviews de médecins FMH et s'interroge sur la façon dont le médecin intègre, gère, interprète et applique l'héritage constamment en mouvement du savoir médical dans sa pratique de la médecine. En d'autres termes, comment du mélange d'un savoir médical historiquement transmis et du savoir acquis de son expérience, le médecin construit son propre socle épistémologique.

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La ségrégation professionnelle horizontale et verticale selon le sexe est l'un des traits dominants du marché du travail: les femmes et les hommes exercent rarement le même type d'activité ou la même fonction. L'objectif de la recherche réalisée dans le cadre de mon mémoire de licence est de cerner les mécanismes sociaux qui contribuent au maintien de la division hiérarchique du travail entre les sexes. L'enquête a été menée au sein d'une administration cantonale et combine une étude de la politique de gestion du personnel et de trajectoires d'activité professionnelle d'employé·e·s et de cadres des deux sexes (« employé d'administration » est une fonction féminisée, celle d'« adjoint » est majoritairement occupée par des hommes). Elle met en évidence l'influence des rapports sociaux de sexe dans la production des différences de sexe. L'étude du système de classification des fonctions, de promotion et de formation continue met au jour la manière dont les stéréotypes de sexe et les représentations de rôles de sexe structurent la politique de gestion du personnel. Il ressort que les « employées » interviewées ont un niveau de formation supérieur à celui de leurs homologues masculins. Par ailleurs, la mobilité professionnelle est régie par des logiques différentes : les femmes rapportent avoir demandé une promotion alors que les hommes disent avoir été promus par les supérieurs. L'analyse des trajectoires d'activité montre que les « employé·e·s » n'accomplissent pas le même type de tâches, les femmes sont cantonnées à un travail de secrétariat alors que les hommes assument des tâches diversifiées, ce qui se répercute ensuite sur le type de cours de formation continue suivis. Mais surtout la mobilité spatiale et l'autonomie féminines sont moindres. « Employée» n'est donc pas le féminin d'«employé». La fonction d'« adjoint » comprend l'exercice de responsabilités diverses, notamment la direction et l'encadrement de personnel administratif. Pourtant, les « adjointes » sont exclues des fonctions de direction - où se prennent les décisions - et quasi exclues des fonctions d'encadrement hiérarchique importantes. Par ailleurs, les dossiers en mains masculines concernent davantage des questions économiques, financières ou techniques, ceux des femmes des dimensions juridique et sociale. Enfin, les « adjointes » connaissent un avancement de carrière plus lent que leurs collègues de sexe masculin.

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Calendrier des spectacles et des répétitions. - À partir du 28 octobre, jour de l'incendie de l'Opéra, rue Le Peletier, jusqu'au 31 décembre, le livre de régie mentionne les représentations de l'Opéra-Comique, du Théâtre-Italien, et d'autres théâtres de Paris. En date du 28 octobre, état général du personnel de l'Opéra, récit de l'incendie. - Contient 3 pièces additionnelles

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Calendrier des spectacles et des répétitions. - Ne comporte plus la liste du personnel de la régie. Mentionne également les répétitions et les premières de l'Opéra-Comique et du Théâtre-Italien. - Contient 20 pièces additionnelles