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Predictors of weight change in sedentary smokers receiving a standard smoking cessation intervention
Resumo:
L'arrêt de la cigarette est généralement associé à une prise de poids. Celle-ci peut menacer la motivation des fumeurs à s'engager dans un processus d'arrêt du tabac et constitue un motif de rechute. L'ordre de grandeur et la cinétique de la prise de poids liée à une tentative d'arrêt chez les fumeurs pris en charge selon les recommandations cliniques actuelles est peu décrite dans la littérature médicale. Le but de cette étude était de quantifier cette prise de poids, d'en déterminer la cinétique ainsi que les facteurs qui l'influencent, chez des fumeurs sédentaires bénéficiant d'une intervention d'aide à l'arrêt du tabac individualisée, composée de conseils individuels et d'une substitution nicotinique associant plusieurs modes d'administration. Nous avons analysé des données récoltées durant un essai clinique randomisé contrôlé au cours duquel était étudié l'impact d'une activité physique modérée sur les taux d'arrêt du tabac après un an chez des fumeurs sédentaires. Nous avons modélisé l'évolution du poids de l'ensemble des participants au cours du temps, selon la technique statistique des « modèles mixtes longitudinaux ». En séparant les périodes d'abstinence de la cigarette de celles de rechute et de l'utilisation reportée de substituts nicotiniques. Cette approche nous a permis de prendre en compte chaque participant à l'étude, par opposition à un modèle plus simple qui séparerait les sujets abstinents de ceux qui rechutent à n'importe quel moment de la période de suivi. Nous avons également ajusté ces modèles pour l'âge, le sexe, le niveau de dépendance à la nicotine et le niveau de formation des participants. Parmi l'ensemble des participants, nous avons noté une augmentation du poids durant les trois premiers mois de l'intervention, suivie d'une stabilisation. Au total, la prise de poids moyenne s'est élevée à 3.3 kg pour les femmes et 3.9 kg pour les hommes. Durant les périodes d'abstinence, les caractéristiques suivantes étaient associées à la prise de poids : sexe masculin et forte dépendance nicotinique. Un âge supérieur à 43 ans était associé à une prise de poids également durant les périodes de rechute. Nous avons observé une tendance, non statistiquement significative, vers une réduction de la prise des poids avec l'utilisation de substituts nicotiniques. Notre étude apporte de nouvelles données sur l'évolution du poids chez les fumeurs sédentaires qui bénéficient d'une intervention d'aide à l'arrêt du tabac. Ils prennent donc du poids, de manière modérée et limitée aux premiers mois. Parmi eux, les hommes, les individus les plus dépendants à la nicotine et les plus âgés doivent s'attendre à une prise de poids supérieure à la moyenne.
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Objectif: La réparation de la valve mitrale constitue le traitement de choix pour restaurer ta fonction de celle-ci. Elle est actuellement reconnue pour garantir une bonne évolution à long terme. Dans le but de faciliter les décisions périopératoires, nous avons analysé nos patients afin de déterminer les facteurs de risque ayant affecté leur évolution. Méthodes: Nous avons étudié rétrospectivement 175 premiers patients consécutifs (âge moyen : 64 +/-10.4 ans ;113 hommes) qui ont subi une réparation primaire de la valve mitrale associée à toute autre intervention cardiaque entre 1986 et 1998. Les facteurs de risque influençant le taux de réopération et la survie à long terme ont été analysés de manière uni et multivariée. Résultats: La mortalité opératoire était de 3.4 % (6 décès, 0 -22 et jours post-opératoires). La mortalité tardive était de 9.1 % (16 décès, 3e-125e mois post-opératoires). Cinq patients ont dû être réopérés. L'analyse actuarielle selon Kaplan-Meier a montré une survie à 1 année de 96 +l-1 %, une survie à 5 ans de 88 +/- 3 % et une survie à 10 ans de 69 +/- 8 %. Après 1 année, la fraction de population sans réopération était de 99 %, elle était de 97 +/-2 % après 5 ans et de 88+/-6 % après 10 ans. L'analyse multivariée a montré qu' un stade NYHA III et IV résiduel ( p=0.001, RR 4.55, 95 % IC :1.85 -14.29), une mauvaise fraction d'éjection préopératoire(p=0.013, RR 1.09, 95 % IC 1.02 -1.18), ,une régurgitation mitrale d'origine fonctionnelle (p=0.018, RR 4.17, 95% IC 1.32-16.67) ainsi qu'une étiologie ischémique (p=0.049, RR 3.13, 95% IC 1.01-10.0) constituaient tous des prédicteurs indépendant de mortalité. Une régurgitation mitrale persistante au 7 e jour post-opératoire (p= 0.005, RR 4.55, 95 % IC :1.56 -20.0), un âge inférieur à 60 ans (p = 0.012, RR 8.7, 95 % IC 2.44 - 37.8) et l'absence d'anneau prothétique (p = 0.034, RR 4.76, 95 % IC 1.79-33.3) se sont tous révélés être des facteurs de risque indépendant de réopération. Conclusion: Les réparations mitrales sont accompagnées d'une excellente survie à long terme même si leur évolution peut être influencée négativement par de nombreux facteurs de risques periopératoires. Les risques de réopération sont plus élevés chez des patients jeunes présentant une régurgitation mitrale résiduelle et n'ayant pas bénéficié de la mise en place d'un anneau prothétique.
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Dermatomyositis (DM) and polymyositis (PM) are idiopathic inflammatory muscle diseases which remain a therapeutic challenge. The association between DM and malignancy is relatively well established while this relationship is weaker with PM. The clinical management and research for an occult malignancy as well as the follow-up of patients with DM or PM is a matter of debate. Herein we report a case of DM who, despite an extensive clinical, radiological and biological work-up developed an occult ovarian cancer 12 months after the initial diagnosis. This case report was used as support to review the actual expert recommendations for the search of an occult malignancy in presence of DM or PM.
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OBJECTIVES: To explore the relationship between patient's intention to change regarding future alcohol consumption following brief alcohol intervention (BAI) and changes in alcohol consumption 12-months later and the communication characteristics between patient and counselor during BAI. DESIGN, SETTING AND SUBJECTS: Data from 367 patients (experimental arm) of a pragmatic randomized controlled trial were used to assess the effectiveness of BAI among hazardous drinkers attending an Emergency Department (Lausanne University Hospital, Lausanne, Switzerland). Alcohol outcome measures at baseline and 12 months follow-up included usual number of drinks per week, monthly frequency of heavy episodic drinking (5 or more standard drinks for men; 4 or more for women), and the Alcohol Use Disorders Identification Test (AUDIT) score. In addition, the communication characteristics between patient and counselor were analyzed via tape recordings using the Motivational Interviewing Skill Code (MISC) from 97 participants. Patient readiness and importance to change on a 10-point Likert scale (readiness/importance to change ruler) was asked during BAI, and patient intention to change alcohol consumption (yes/no) was asked at the last step. Differences in alcohol outcome at follow-up between the 367 patients who did or did not have an intention to change consumption at baseline were compared, as were differences between these two groups in communication characteristics for the 97 who completed tape recordings. RESULTS: Patients with an intention to decrease alcohol consumption reduced alcohol use and related problems more often, and reported higher levels of importance and readiness to change than did their counterparts. Analyses of MISC-coded data showed a significantly higher use of MI-consistent skills among those with a moderation intention, but no group differences on the 8 other counselor communication skills measures were found. Analyses of patient speech during the intervention indicated that those with an intention to change their alcohol consumption significantly more often self-explored personal ambivalence towards alcohol, expressed more intensely their ability, commitment, desire, need and reason to change their alcohol use than did those in the no decrease group. CONCLUSIONS: The intention expressed by hazardous drinkers when concluding BAI is associated with both patient change talk during BAI and drinking outcome 12 months later, but is mainly independent of counselor communication skills. This intention may be an important clinical indicator of which hazardous drinkers are most likely to improve after BAI.
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L'évolution des connaissances et des compétences en matière d'évaluation et de gestion du risque de violence a permis une indiscutable avancée. Néanmoins les instruments utilisés restent encore source de controverses et prêtent le flanc à de nombreuses critiques. Dans ce contexte le climat sécuritaire actuel fait peser une lourde pression sur les équipes soignantes qui ont aussi à faire face à la violence des patients. Une réflexion sur les possibilités et les limites autant du soin que de la privation de liberté permet, peut-être d'envisager ce qu'est un risque acceptable. Evolution of knowledge and skills in violence risk management and assessment allowed an indisputable progress. Nevertheless instruments used such as HCR-20 still remain source of controversy and gives occurrence to numerous criticisms. In this context, the current high security climate puts added pressure on the medical teams which also have to deal with the violence of patients. A reflection on the possibilities and the limits of care as well as freedom deprivation may allow us to envision what is an acceptable risk.
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Background¦The outcome after primary percutaneous coronary intervention (pPCI) for STElevation¦Myocardial Infarction (STEMI) is strongly affected by time delays. In thepresent study, we sought to identify the impact of specific socioeconomic factors on time delays, subsequent STEMI management and outcomes in STEMI patients from a well-defined region of the French part of Switzerland.¦Method¦A total of 402 consecutive patients undergoing pPCI for STEMI in a large tertiary hospital were retrospectively studied. Symptom-to-first-medical-contact time was analyzed for the following socioeconomic factors: level of education, gender, origin and marital status. Main exclusion criteria were: time delay beyond 12 hours, previous treatment by fibrinolysis or patients immediately referred for CABG.¦Therefore, 352 patients were finally included.¦Results¦At one year, there was no difference in mortality amongst the different socioeconomic groups. Furthermore, there was no difference in management characteristics between them. Symptom-to-first-medical-contact time was significantly higher for patients with a low level of education, Swiss citizens and non-married patients with median differences of 40 minutes, 48 minutes, and 60 minutes, respectively (p<0.05).¦Nevertheless, no difference was found regarding in-hospital management and clinical outcome.¦Conclusion¦This study demonstrates that symptom-to-first-medical-contact time is higher amongst people with a lower educational level, Swiss-citizens, and non-married people. Because of the low mortality rate in general, these differences in time delays did not affect clinical outcomes. Still, primary prevention measures should particularly focus on these vulnerable populations.
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BACKGROUND: Several studies have explored physicians' attitudes towards prevention and barriers to the delivery of preventive health interventions. However, the relative importance of these previously identified barriers, both in general terms and in the context of a number of specific preventive interventions, has not been identified. Certain barriers may only pertain to a subset of preventive interventions. OBJECTIVES: We aimed to determine the relative importance of identified barriers to preventive interventions and to explore the association between physicians' characteristics and their attitudes towards prevention. METHODS: We conducted a cross-sectional survey of 496 of the 686 (72.3% response rate) generalist physicians from three Swiss cantons through a questionnaire asking physicians to rate the general importance of eight preventive health strategies and the relative importance of seven commonly cited barriers in relation to each specific preventive health strategy. RESULTS: The proportion of physicians rating each preventive intervention as being important varied from 76% for colorectal cancer screening to 100% for blood pressure control. Lack of time and lack of patient interest were generally considered to be important barriers by 41% and 44% of physicians, respectively, but the importance of these two barriers tended to be specifically higher for counselling-based interventions. Lack of training was most notably a barrier to counselling about alcohol and nutrition. Four characteristics of physicians predicted negative attitudes toward alcohol and smoking counselling: consumption of more than three alcoholic drinks per day [odds ratio (OR) = 8.4], sedentary lifestyle (OR = 3.4), lack of national certification (OR = 2.2) and lack of awareness of their own blood pressure (OR = 2.0). CONCLUSIONS: The relative importance of specific barriers varies across preventive interventions. This points to a need for tailored practice interventions targeting the specific barriers that impede a given preventive service. The negative influence of physicians' own health behaviours indicates a need for associated population-based interventions that reduce the prevalence of high-risk behaviours in the population as a whole.
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Une cohorte de 6477 nouveau-nés de mères résidant dans le Canton du Vaud a été recrutée pendant une année (1993-1994) dans les 18 maternités vaudoises et celle de Châtel-St-Denis. L'objectif de l'étude EDEN (Etude du DEveloppement des Nouveau-nés) est de calculer l'incidence et la prévalence des affections chroniques de toute étiologie et pour toutes les catégories de poids de naissance, à 18 mois et à 4 ans. Ce rapport présente la méthode de l'étude et l'état de santé à la naissance. Cinq critères de sélection non exclusifs ont permis de cibler un groupe de nouveau-nés à haut risque de développer une affection chronique (12% des nouveau-nés, n=760): (1) le petit poids de naissance (n=408, 6.5% des naissances vivantes); (2) une malformation congénitale ou une maladie génétique (n=157, 2.4% des naissances vivantes); (3) une affection susceptible de devenir chronique liée à une utilisation importante des services de soins au cours de la petite enfance (n=61, 0.9% des naissances vivantes); (4) le transfert aux soins intensifs (n=287, 4.4% des naissances vivantes); (5) des difficultés sociales importantes (n=105, 1.6% des naissances vivantes). Le taux d'acceptation de l'étude par les parents est bon (90%). En tout 5.9% des enfants étaient prématurés et 2.2 pour mille sont décédés à < ou = à 7 jours de vie. Selon les indicateurs à disposition, le réseau vaudois répond efficacement aux besoins en soins obstétricaux et néonatals La durée moyenne du séjour hospitalier était de 7 jours, avec des variations importantes. L'influence néfaste du tabagisme pendant la grossesse se manifeste par un doublement du risque de poids de naissance < ou = à 2500g chez les fumeuses; 24% des femmes ont fumé pendant leur grossesse, pour les trois quarts jusqu'à l'accouchement. Un grand potentiel de prévention subsiste dans ce domaine. L'examen des enfants à 18 mois, terminé fin mai 1996, ainsi que celui des 4 ans, permettront de valider les critères de sélection à la naissance comme indicateurs précoces de problèmes de santé chroniques dans la petite enfance. Les nouveaux cas d'affection chronique seront alors signalés par les pédiatres et les médecins spécialistes. [Auteurs, p. 9]