918 resultados para Geometry, Descriptive.
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PURPOSE: The concept of resilience is gaining increasing importance as a key component of supportive care but to date has rarely been addressed in studies with adult cancer patients. The purpose of our study was to describe resilience and its potential predictors and supportive care needs in cancer patients during early treatment and to explore associations between both concepts. METHODS: This descriptive study included adult cancer patients under treatment in ambulatory cancer services of a Swiss hospital. Subjects completed the 25-item Connor-Davidson-Resilience Scale and the 34-item Supportive Care Needs Survey. Descriptive, correlational and regression analysis were performed. RESULTS: 68 patients with cancer were included in the study. Compared to general population, resilience scores were significantly lower (74.4 ± 12.6 vs. 80.4 ± 12.8, p = .0002). Multiple regression analysis showed predictors ("age", "metastasis", "recurrence" and "living alone") of resilience (adjusted R2 = .19, p < .001). Highest unmet needs were observed in the domain of psychological needs. Lower resilience scores were significantly and strongly associated with higher levels of unmet psychological needs (Rho = -.68, p < .001), supportive care needs (Rho = -.49, p < .001) and information needs (Rho = -.42, p = .001). CONCLUSION: Ambulatory patients with higher levels of resilience express fewer unmet needs. Further work is needed to elucidate the mechanism of the observed relationships and if interventions facilitating resilience have a positive effect on unmet needs.
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L'incontinence urinaire (IU) se définit comme une élimination involontaire d'urine. Le programme transverse des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sur la prévention et les traitements de I'IU avance l'hypothèse qu'environ 400'000 personnes, en Suisse en souf- frent. Parmi les personnes hospitalisées en réhabilitation et gériatrie, la proportion d'IU at- teindrait même 56%. Cette proportion s'élève encore dans des services de long séjour pour atteindre 70%. Malgré l'inconfort causé par l'IU et son lien avec un déclin fonctionnel, la litté- rature démontre que l'IU reste trop peu reconnue par les infirmières en soins gériatriques. Cette étude de type quantitatif descriptif corrélationnel vise à mesurer la prévalence de l'IU lors d'une admission en gériatrie et à évaluer le niveau d'implication infirmière dans la prise en compte de celle-ci. Le modèle de Classification Internationale du fonctionnement du han- dicap de la santé de l'Organisation mondiale de la santé est utilisé. L'implication infirmière est caractérisée par la présence explicite dans les dossiers patients d'un diagnostic infirmier, d'une prescription infirmière ou d'une intervention infirmière relatifs à l'IU. Après analyse de 100 dossiers sélectionnés au hasard au sein d'un département gériatrique d'un hôpital uni- versitaire, les résultats indiquent une prévalence de 72% d'incontinence. La majorité des personnes touchées sont des femmes (64%). Dans l'ensemble des dossiers de personnes présentant IU, on retrouve que 1,4% ont un diagnostic infirmier, 54% une prescription infir- mière, et 72%, une intervention infirmière. La grande majorité des interventions sont de type palliatif. Des corrélations montrent une association entre l'IU et l'âge et entre les préoccupa- tions infirmières et la raison principale d'admission. Ces résultats sont discutés en lien avec la littérature et des recommandations sont proposées pour améliorer la pratique clinique et favoriser la poursuite de la recherche infirmière dans ce domaine.
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Problématique. Le vieillissement de la population continuera à transformer la démographie. Sa conséquence est une augmentation des besoins de santé chez les personnes âgées que le système sanitaire ne peut couvrir à lui seul. La contribution conséquente des aidants familiaux constitue un pilier nécessaire et essentiel du maintien à domicile. Or, les exigences du rôle d'aidant peuvent dépasser ses capacités et conduire à une hospitalisation. Ces sources de stress, auxquelles s'ajoutent les manifestations de la maladie du proche et des difficultés de collaboration avec les professionnels de santé, peuvent générer un sentiment d'impuissance chez l'aidant. Ce dernier s'ajuste à ce stress par des stratégies de coping, influencées par le degré de contrôle perçu, dont le niveau le plus bas est l'impuissance. But. Explorer la relation entre le sentiment d'impuissance et le coping chez l'aidant à l'occasion de l'hospitalisation du proche. Méthode. Cette étude corrélationnelle descriptive a été conduite auprès de 33 aidants familiaux dont le proche est hospitalisé, recrutés selon un échantillonnage de convenance. Le questionnaire auto-administré comportait trois1 instruments : (a) questionnaire sociodémographique, (b) Ways of Coping Checklist-R, (c) sous-échelle d'impuissance de l'Empowerment Scale (allant de 1 à 4, quatre correspondant à un faible degré d'impuissance). Des comparaisons de moyennes et des corrélations de Pearson ont été effectués. Résultats. L'échantillon est constitué de 45,45 % d'hommes aidants, âgés en moyenne de 61 ans. Les participants viennent en aide à des proches âgés en moyenne de 79 ans. Pour la plus grande part, les aidants assistent leurs proches pour les activités instrumentales de la vie quotidienne. La moitié de l'échantillon fournit de 1 à 5 heures d'aide par semaine. Les participants se sentent relativement peu impuissants (M = 2,55). Cependant, plus l'âge des aidants augmente, plus l'impuissance augmente (r = -0,45 ; p < 0,0106). L'impuissance est plus élevée chez les hommes que chez les femmes (M = 2,40 vs M = 2,67 ; p = 0,0270). Dans cet échantillon, il n'y a pas de différence de sentiment d'impuissance selon que les aidants fournissent ou non une aide pour les activités de la vie quotidienne (AVQ), ni selon le nombre d'heures d'aide fournies par semaine. Le style de coping privilégié par les aidants est le coping centré sur le problème, puis sur la recherche de soutien social et finalement sur l'émotion. Les aidants fournissant de l'aide dans les AVQ privilégient le coping centré sur l'émotion alors qu'il n'existe pas de différence pour les deux autres styles de coping. Aucune relation entre l'impuissance et le coping n'apparaît. Conclusions. Malgré les limites de l'étude, notamment liées à la mesure de l'impuissance, les présents résultats sont compatibles avec les études antérieures. Il est néanmoins préconisé d'approfondir les connaissances utiles au renforcement du rôle infirmier auprès des aidants familiaux. Cela doit contribuer à préserver la santé de l'aidant, son rôle auprès du proche et le maintien à domicile de ce dernier.
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Problématique. Le diabete de type 2 est la maladie metabolique la plus frequente, sa prevalence ne cesse de croitre et parallelement, la population vieillissante est en constante augmentation. Le diagnostic de diabete de type 2 accroit le risque de syndrome geriatrique. Pour prevenir d'eventuelles complications, le traitement du diabete de type 2 est constitue de differentes composantes incluant des automesures de la glycemie capillaire, une prise reguliere du traitement pharmacologique souvent multiples de l'activite physique et enfin le suivi de recommandations pour une alimentation equilibree. Pour la personne agee diabetique de type 2, l'apprentissage de l'application de ces composantes du traitement signifie qu'elle doit proceder a des ajustements dans sa vie quotidienne. Buts. Les buts de cette etude sont : 1) de decrire l'ajustement psychosocial de la personne agee au diabete de type 2, et 2) d'explorer la presence de relations entre differentes variables sociodemographiques et de sante et l'ajustement psychosocial de personnes agees diabetiques de type 2. Méthodologie. Il s'agit d'une etude descriptive correlationnelle. L'echantillon de convenance est compose de 57 participants ages de plus de 65 ans connus pour un diagnostic de diabete de type 2. Les mesures ont ete effectuees par l'utilisation du questionnaire « The Psychological Adjustement to Illness Scale (PAIS-SR) » developpe par Derogatis (1986). Les donnees ont ete recoltees dans un centre ambulatoire universitaire de consultation en diabetologie en Suisse Romande. La théorie de l'adaptation cognitive lors d'événements menaçants (Taylor, 1983) a servi de cadre theorique a l'etude. Résultats. La majorite des participants a l'etude est de sexe masculin et l'age moyen des participants a l'etude est de 71 ans. Les participants ont un ajustement psychosocial a la maladie positif. Le score des signes depressifs est faible, tandis que davantage de difficultes apparaissent dans le domaine des relations sexuelles. Tous les participants ont des comorbidites ou ont developpe des complications. La moyenne de l'hemoglobine glyquee (HbA1c) correspond aux normes preconisees par les experts. Aucune correlation significative n'a pu etre etablie entre le niveau d'ajustement psychosocial, et les variables sociodemographiques et de sante.Conclusion : Les participants a l'etude ont un controle glycemique optimal et presentent un ajustement psychosocial positif. Malgre le fait qu'aucune correlation n'a pu etre determinee entre les differentes variables, la problematique reste importante a etudier. Les complications et les comorbidites associees au diagnostic de diabete de type 2 rendent cette population particulierement vulnerable, et a risque de declin fonctionnel. Peu d'etudes ont permis de determiner les composantes favorisant le processus d'adaptation d'un etat de sante vers un etat de maladie, et ce dans un contexte de vieillissement. La recherche dans ce domaine permettrait de determiner plus precisement des axes de prise en charge et de favoriser la prevention du declin fonctionnel.
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Les patients atteints d'un cancer du poumon souffrent de différents troubles physiques et psychosociaux sévères causés par la maladie et son traitement. Ces troubles engendrent plusieurs besoins en soins de support chez les patients. Afin de satisfaire leurs besoins et de leur offrir la meilleure qualité de soins possible, l'identification des besoins en soins de support des patients devient primordiale. But : Le but de l'étude est, dans un premier temps, d'identifier et de décrire les besoins insatisfaits en soins de support pour les patients souffrant d'un cancer du poumon pendant la phase de chimiothérapie dans un Centre Hospitalier Universitaire en Suisse (CHU). Dans un second temps, le but de l'étude est également d'explorer l'éventuelle existence de différences quant au degré d'insatisfaction, tel qu'exprimé par les patients, notamment en fonction de l'âge, du genre et du tabagisme des patients. Cadre théorique : La présente étude se base sur la théorie du déficit d'auto-soin de Dorothea Orem. Méthode : Le travail de recherche s'est basé sur un devis descriptif corrélationnel transversal. L'échantillon, composé de 26 patients atteints d'un cancer du poumon, a été recruté selon la méthode non probabiliste accidentelle dans le service d'oncologie ambulatoire du CHU. Le recueil des données a été effectué à travers deux questionnaires auto-administrés aux patients (Supportive Care Needs Survey Short Form 34 et un questionnaire socio-démographique). Les données médicales ont été recueillies par l'étudiant chercheur à travers la consultation des dossiers médicaux. Résultats : Les résultats montrent que les besoins les plus insatisfaits chez les patients se regroupent surtout autour des besoins liés aux aspects psychologiques et physiques/vie quotidienne. Les patients expriment aussi un degré d'insatisfaction par rapport aux besoins en information ainsi qu'aux soins et au soutien prodigués par les soignants. Les deux besoins le plus fréquemment (65,38 %) exprimés comme insatisfaits par les patients ont été : « être informé de ce que vous pouvez faire vous-même pour aller mieux » et « l'incertitude face à l'avenir ». Les différences des degrés d'insatisfaction, tel qu'exprimés par les patients, en fonction de l'âge, du genre du tabagisme ont permis de poser des hypothèses quant aux relations entre ces variables et le degré d'insatisfaction : les femmes seraient plus insatisfaites de toutes les dimensions liées aux besoins en soins de support ; les patients d'âge égal ou supérieur à 65 ans seraient plus insatisfaits quant aux besoins physiques/vie quotidienne, psychologiques et de soutien; les patients d'âge inférieur à 65 ans seraient plus insatisfaits quant aux besoins liés à la sexualité; les non-fumeurs avant le diagnostic seraient plus insatisfaits quant aux besoins physiques/vie quotidienne, d'information et sexuels ; les patients qui arrêtent de fumer après le diagnostic seraient plus insatisfaits quant aux besoins physique/vie quotidienne, psychologique et de soutien. Conclusion : Cette étude met en évidence le fait que, pendant la phase de chimiothérapie, les patients atteints d'un cancer du poumon expriment de l'insatisfaction par rapport à plusieurs besoins en soins de support. Afin d'améliorer la qualité des soins et de mieux répondre aux besoins des patients, les infirmières et les équipes interdisciplinaires présentes au sein des services d'oncologie du CHU sont appelés à prendre en considération l'insatisfaction exprimée par les patients.
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La problématique : En Suisse, même si l'on constate une longue tradition du modèle de famille pluri-générationnelle multi-locale (Tourollier, 2009), l'évolution démographique a pour effet le vieillissement des aidants (Anchisi, 2010). La société véhicule l'idée que trop de personnes en perte d'autonomie sont abandonnées par leurs familles et que celles-ci relèguent toutes leurs responsabilités à l'Etat. Selon Pitaud (2009), cette vision est erronée, car son étude démontre que les membres de la famille forment généralement le noyau de ce réseau d'aide qui permet leur maintien à domicile. Il s'agit, pour l'auteur, d'une solution à la fois humaine et économiquement acceptable. Le contexte global du vieillissement et de la possibilité de fragilisation psychique suggère qu'une meilleure prise en compte des besoins de l'entourage des personnes souffrants de problématique de démence peut améliorer leur qualité ainsi que celle des proches aidants (Thomas, 2005). But : Cette étude quantitative vise à décrire la perception qu'ont les proches aidants de leur propre qualité de vie incluant leur vulnérabilité. Méthode: Cette étude quantitative descriptive corrélationnelle a été effectuée auprès de 30 proches aidants, recrutés selon un échantillonnage non probabiliste. Pour les corrélations exploratoires, des tests de Pearson, Student, Wilcoxon ou Mann Whitney ont été effectués. Le questionnaire proposé est tiré des études Pixel et il contient des données sociodémographiques, quatre dimensions portant sur la qualité de vie perçue ainsi que deux dimensions sur la vulnérabilité. Résultats: L'âge moyen des proches aidants participant est de 77,47 ans (ÉT 4,74). Les résultats montrent que 40% d'entre eux sont impliqués dans l'aide auprès du malade depuis plus de cinq ans. La plus grande partie a un niveau de formation de type maîtrise professionnelle (70%). Le score moyen de la perception de la qualité de vie (max. 105 points) est de 63.20 (ÉT 10.25). La vulnérabilité perçue est divisée en deux dimensions (max 50 points par partie). Pour la dimension 1 ; la moyenne pour l'impact de la maladie est de 29.00 (ÉT 5.63). Pour la dimension 2 ; la moyenne de l'aggravation de la vulnérabilité, est de 34.26 (ÉT 10.25). Des corrélations exploratoires montrent que l'âge, la durée des soins, le genre sont associées avec une diminution de la qualité de vie ou l'aggravation de la vulnérabilité perçue. Conclusion : Malgré les limites de la présente étude qui sont liées à la petitesse de l'échantillon, les résultats sont conciliables avec les écrits antérieurs. Il serait judicieux de poursuivre des recherches sur ce sujet afin d'approfondir et d'affiner les représentations utiles au renforcement du rôle infirmier auprès des proches aidants d'une part et des autres professionnels du réseau de soin d'autre part, ceci dans le but de favoriser la promotion de la santé auprès des proches aidants qui sont un maillon indispensable dans la chaîne des soins.
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BACKGROUND: Changing Directions, Changing Lives, the Mental Health Strategy for Canada, prioritizes the development of coordinated continuums of care in mental health that will bridge the gap in services for Inuit populations. OBJECTIVE: In order to target ways of improving the services provided in these contexts to individuals in Nunavik with depression or anxiety disorders, this research examines delays and disruptions in the continuum of care and clinical, individual and organizational characteristics possibly associated with their occurrences. DESIGN: A total of 155 episodes of care involving a common mental disorder (CMD), incident or recurring, were documented using the clinical records of 79 frontline health and social services (FHSSs) users, aged 14 years and older, living in a community in Nunavik. Each episode of care was divided into 7 stages: (a) detection; (b) assessment; (c) intervention; (d) planning the first follow-up visit; (e) implementation of the first follow-up visit; (f) planning a second follow-up visit; (g) implementation of the second follow-up visit. Sequential analysis of these stages established delays for each one and helped identify when breaks occurred in the continuum of care. Logistic and linear regression analysis determined whether clinical, individual or organizational characteristics influenced the breaks and delays. RESULTS: More than half (62%) the episodes of care were interrupted before the second follow-up. These breaks mostly occurred when planning and completing the first follow-up visit. Episodes of care were more likely to end early when they involved anxiety disorders or symptoms, limited FHSS teams and individuals over 21 years of age. The median delay for the first follow-up visit (30 days) exceeded guideline recommendations significantly (1-2 weeks). CONCLUSION: Clinical primary care approaches for CMDs in Nunavik are currently more reactive than preventive. This suggests that recovery services for those affected are suboptimal.
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Background: Premorbid metabolic syndrome (pre-MetS) is a cluster of cardiometabolic risk factors characterised by central obesity, elevated fasting glucose, atherogenic dyslipidaemia and hypertension without established cardiovascular disease or diabetes. Community pharmacies are in an excellent position to develop screening programmes because of their direct contact with the population. The main aim of the study was to determine the prevalence of pre-MetS in people who visited community pharmacies for measurement of any of its five risk factors to detect the presence of other risk factors. The secondary aims were to study the presence of other cardiovascular risk factors and determine patients" cardiovascular risk. Methods: Cross-sectional, descriptive, multicentre study. Patients meeting selection criteria aged between 18 and 65 years who visited participating community pharmacies to check any of five pre-MetS diagnostic factors were included. The study involved 23 community pharmacies in Catalonia (Spain). Detection criteria for pre-MetS were based on the WHO proposal following IDF and AHA/NHBI consensus. Cardiovascular risk (CVR) was calculated by Regicor and Score methods. Other variables studied were smoking habit, physical activity, body mass index (BMI), and pharmacological treatment of dyslipidemia and hypertension. The data were collected and analysed with the SPSS programme. Comparisons of variables were carried out using the Student"s T-test, Chi-Squared test or ANOVA test. Level of significance was 5% (0.05). Results: The overall prevalence of pre-MetS was 21.9% [95% CI 18.7-25.2]. It was more prevalent in men, 25.5% [95% CI 22.1-28.9], than in women, 18.6% [95% CI 15.5-21.7], and distribution increased with age. The most common risk factors were high blood pressure and abdominal obesity. About 70% of people with pre-MetS were sedentary and over 85% had a BMI ≥25 Kg/m2 . Some 22.4% had two metabolic criteria and 27.2% of patients with pre-MetS had no previous diagnosis. Conclusions: The prevalence of pre-MetS in our study (21.9%) was similar to that found in other studies carried out in Primary Care in Spain. The results of this study confirm emergent cardiometabolic risk factors such as hypertension, obesity and physical inactivity. Our study highlights the strategic role of the community pharmacy in the detection of pre-MetS in the apparently healthy population.
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Problématique L'incidence du cancer ne cesse d'augmenter dans les pays occidentaux et en Suisse, en constituant la deuxième cause de mortalité après les maladies cardiovasculaires. Si d'une part, les différents traitements oncologiques ont le potentiel de guérir certains cancers et d'augmenter l'espérance de vie des personnes concernées, ils sont associés à de multiples problèmes physiques et psychosociaux. De même, l'annonce de la maladie provoque une fragilité émotionnelle et sociale et la phase de traitement qui suit le diagnostic de cancer est souvent associé à des besoins psychologiques et d'information élevés. But Cette étude vise à décrire les besoins en soins de support insatisfaits chez les patients nouvellement diagnostiqués d'un cancer, au cours d'un traitement ambulatoire dans un Hôpital Cantonal de la Suisse. Elle vise également à identifier les associations entre les besoins en soins de support insatisfaits et les caractéristiques sociodémographiques et médicales. Méthode Cette étude corrélationnelle descriptive a été conduite auprès de 67 patients nouvellement atteints d'un cancer primaire ou d'une récidive, recrutés selon un échantillonnage non probabiliste par convenance consécutive. Le questionnaire auto-administré comprenait le Supportive Care Needs Survey Short Form 34 et un questionnaire sur des données sociodémographiques. Les données médicales ont été collectées par les chercheurs à travers les dossiers médicaux. Résultats Les trois besoins exprimés comme les plus insatisfaits étaient « la peur que le cancer se propage » (48,5%), « l'incertitude face à l'avenir » (45,4%) et « vos préoccupations face à l'incertitude de vos proches » (43,9%). Nous constatons une insatisfaction plus élevée des besoins psychologiques (M: 32,6 ; ET: 20,4) et des besoins d'information (M: 29,3 ; ET: 17,5) par rapport aux autres dimensions de besoins. À propos des caractéristiques associées a un plus haut niveau de besoins insatisfaits, nous trouvons qu'être plus jeune (29-56 ans) ou âgés de > 72 ans est positivement associé aux besoins insatisfaits du domaine psychologique (F = 3,50 ; p = 0,02) et de l'information/système de santé (F = 3,48 ; p = 0,02). Le jeune âge est aussi associé à plus de besoins dans le domaine sexuel (F = 2,85 ; p = 0,04). Il semble exister une association négative entre le niveau d'instruction et le degré d'insatisfaction des besoins psychologiques (F = 2,92, p = 0,06). Être retraité coïncide avec un plus grand degré d'insatisfaction dans les besoins physiques et des activités de la vie quotidienne (F = 4,64 ; p = 0,013). Finalement, avoir un moins bon état général est relié à plus de besoins physiques et de besoins issus du domaine des activités de la vie quotidienne (t = -2,85 ; p = 0,005). Conclusions Les présents résultats concordent avec les études antérieures. Cette étude a la particularité d'avoir identifié les besoins insatisfaits durant la phase de traitement qui suit l'annonce du diagnostic, sans se restreindre à une maladie cancéreuse spécifique, ce qui a été peu effectué auparavant. Les chercheurs infirmiers devraient poursuivre, en collaboration avec d'autres professionnels de la santé, les recherches visant le développement d'approches efficaces pour réduire les besoins insatisfaits chez des personnes atteintes de maladies cancéreuses.