Italie 1915-1918 : communion nationale ou guerre de classes ?

À l'heure où la fascination esthétisante pour « l'horreur » semble gagner des adeptes en nombre toujours croissant, tant d'un point de vue historiographique que des différents usages publics et politiques qui en sont faits, cette contribution vise à repenser la guerre en tant qu'espace social signifiant. Elle s'inscrit en effet dans des dynamiques sociales et politiques « ordinaires ». Elle ne peut, dans cette optique, faire abstraction de la compréhension de l'ordre social existant avec son lot d'oppression, mais aussi de refus et de révolte. Cette contribution se propose d'envisager, à partir du cas italien, un cas limite trop souvent oublié dans l'historiographie européenne du premier conflit mondial, les pratiques mais aussi les représentations sociales du conflit, afin de saisir ce que la guerre peut apporter à la compréhension de la conflictualité sociale au début du XXe siècle. Mais aussi de chercher à savoir comment les « résistances » ouvertes ou celées qui s'expriment au cours de la guerre faite et vécue transforment le rapport des soldats à leur groupe social.

Somme 1918, environs de Louvrechy [ruines] : [photographie de presse] / [Agence Rol]

Référence bibliographique : Rol, 57259

Allemagne, occupation déc. 1918, Bingen sur Rhin, un remorqueur, sur la montagne la statue colossale représentant la victoire de l'Allemagne en 1870 : [photographie de presse] / [Agence Rol]

Référence bibliographique : Rol, 57263

Somme 1918, poste de secours, Ailly-sur-Noye : [photographie de presse] / [Agence Rol]

Référence bibliographique : Rol, 57256

Claude Lefort. La découverte du politique

Né en 1924, Claude Lefort fut l'élève, puis l'ami du philosophe Merleau-Ponty.Il fonde en 1948 le groupe Socialisme ou Barbarie qui se livre à une critique sans ambages des pays de l'Est, du totalitarisme et de la société d'alors. Mais il rompt sans cesser de poursuivre sa réflexion sur l'actualité sociale et politique. Avec Morin et Castoriadis, il se livre à une des critiques " à chaud " les plus pertinentes sur les événements de mai 68 et continue à écrire sur des sujets aussi divers que l'affaire Rushdie ou l'union de la gauche. Homme de revues, il pousse ses élèves - notamment Marcel Gauchet - à en fonder et à y organiser un débat véritablement public. Pour ce critique du totalitarisme, la démocratie agit comme une mise en scène, une mise en sens de l'espace public, lieu vide que viennent combler les citoyens. Son oeuvre, jadis dispersée et confidentielle, apparaît aujourd'hui comme un étonnant témoignage de lucidité et de précocité.

Lagrimo occhi mici : air / Sigismont d'India, comp. ; réalisation Claude Crussard. Ohimé dov' e il mio ben : madrigal ; Maledetto... [etc.] / Monteverdi, comp. ; réalisation Claude Crussard ; Maria Castellazzi, Leïla Ben Sedira, S ; Ensemble instrumental Ars Rediviva

Comprend : Lagrimo occhi mici / Sigismont d'India, comp. ; réalisation Claude Crussard ; Maria Castellazzi, Leïla Ben Sedira, S ; Ensemble instrumental Ars Rediviva ; Ohimè, dov'è il mio ben ? / Monteverdi, comp. ; réalisation Claude Crussard ; Maria Castellazzi, Leïla Ben Sedira, S ; Ensemble instrumental Ars Rediviva ; Maledetto sia l'aspetto / Monteverdi, comp. ; réalisation Claude Crussard ; Maria Castellazzi, Leïla Ben Sedira, S ; Ensemble instrumental Ars Rediviva ; Chiome d'oro, bel thesoro / Monteverdi, comp. ; réalisation Claude Crussard ; Maria Castellazzi, Leïla Ben Sedira, S ; Ensemble instrumental Ars Rediviva

Cahiers de doléances du Beaujolais pour les Etats-généraux de 1789 ([Reprod.]) / publ. par le Conseil général du Rhône à l'occasion du 150e anniversaire de la Révolution française ; introd. et notes par Claude Faure,...

[Cahiers de doléances. Beaujolais1789]