474 resultados para Cercle herméneutique
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Does Weber's notion of salvation goods, along with the connected one of the religious market, apply to the modern history of yoga? The case study chosen here (the yoga of Pattabhi Jois) clearly shows that these notions highlight many aspects of the expansion of yoga into a global market product. However, the notion of salvation goods resists the new hermeneutical situation of encounter and has to be adapted to the present situation of religious "patchwork". The notion of religious market lacks depth to describe the various understandings and appropriations of yoga in precise historical situations. Other aspects of the current global status of yoga may be highlighted by applying the concept of pilgrimage. La notion de bien de salut que nous lègue Max Weber et la notion de marché religieux qui en découle peuvent-elles s'appliquer à l'histoire moderne du yoga? L'étude de cas que nous consacrons au yoga de Pattabhi Jois montre que ces notions éclairent bien certains aspects de l'expansion du yoga en tant que produit d'un marché globalisé. Cependant la notion de bien de salut résiste à une réflexion de type herméneutique sur les processus de rencontres et doit être adaptée à la situation contemporaine, ou` les religions se présentent comme des ensembles composites. La notion de marché religieux ne permet pas d'expliquer les diverses compréhensions et appropriations du yoga dans des situations historiques précises. D'autres aspects de la situation du yoga sont mieux explicités si on prend le concept de pèlerinage comme point de référence.
Les retombées des idées libertaires des philosophes modernes sur la liberté en éducation aujourd'hui
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Le sujet de ma thèse porte sur l'éducation. Et celle-ci possède plusieurs facettes, dans la pratique comme théoriquement, qui peuvent être traitées différemment. J'ai plutôt retenu une question qui m'habite, depuis plusieurs années, qui est celle de la liberté comme la visée première de l'éducation par rapport aux autres fins utilitaristes que nos sociétés libérales assignent à l'éducation. Notons cependant que la liberté reste inhérente à toute notion d'éducation, tant il est vrai que qui dit "éduquer" pense à un choix des valeurs par l'éducateur, pour l'éduqué, sans toujours tenir compte de son point de vue. Ce qui veut dire que la question de la liberté se pose, déjà là, dès que le problème de l'éducation est approché. J'ai trouvé en parcourant l'histoire de la pensée, aussi bien en philosophie comme en histoire de l'éducation, que les questions que nous nous posons aujourd'hui par rapport à la liberté en éducation ont été plus ou moins bien abordées par les modernes. C'est par le biais des concepts, qu'ils ont réussis à mettre dans le débat, qu'on peut bien reconnaître leur apport incontournable autour de cette question aussi bien au niveau moral que politique. Il s'agit entre autres concepts de: devoir, responsabilité, respect, universalité, autrui, culture, nature etc. J'invite les éducateurs actuels d'aller revisiter les temps modernes pour trouver tant soit peu des ébauches de réponses à cette épineuse question de la liberté en éducation. Il ne s'agit pas d'un retour, mais d'un recours aux modernes. D'où l'intitulé de mon travail: Les retombées des idées libertaires des philosophes modernes sur la liberté en éducation aujourd'hui. Tout en y allant par la méthode phénoménologico-herméneutique, j'ai divisé mon travail en quatre grandes parties. Dans la première, je pose d'abord la question épistémologique par rapport au problème de l'éducation en philosophie et par rapport à la philosophie de l'éducation comme une des sciences de l'éducation. J'essaie de montrer là que l'éducation a toujours été un problème philosophique, et qu'aujourd'hui les éducateurs ont besoin de notre apport, celui de la philosophie à leurs questions. Cette approche me permet d'aller voir ce que les philosophes modernes ont pensé de l'éducation, et de l'éducation par rapport à la liberté. J'ai fait à ce niveau un choix de certains philosophes en les situant dans trois grandes traditions occidentales à savoir: les traditions française avec Rousseau, anglaise avec Locke, et allemande avec Kant et Fichte. En parcourant les différentes conceptions de cette époque moderne, par rapport à la question qui nous concerne, j'analyse aussi les points de vue de Pestalozzi et de Hegel. La troisième partie s'évertue à faire le lien entre ce temps moderne et mon "aujourd'hui "que je situe à partir de Mai 68 marqué par la relativisation des valeurs morales. La quatrième partie tente de répondre à la question de savoir qu'est ce que nous avons retenu des philosophes modernes, et qu'est-ce que nous en faisons pour affronter ce problème réel de la liberté en éducation. C'est là que j'évoque les questions éthiques possibles autour de l'autonomie de l'éduqué par rapport à l'éducateur, par rapport à son milieu, j'entends par là comment l'éduqué devrait-il vivre sa liberté vis-à-vis de la société qui a ses lois et ses règles, vis-à-vis de ses copains que sont ses frères et soeurs en famille ou ses collègues à l'école, mais aussi par rapport à la nature qui nous conditionne avec ses priorités écologiques, par rapport à la mondialisation qui pose le problème du multiculturalisme, et par rapport enfin aux questions spirituelles qui occupent, depuis que l'humanité existe, le mental de l'homme. Je propose pour comprendre la liberté par rapport à l'autre, ou à "autrui", la lecture de Ricoeur et de Levinas. Et au niveau méthodologique, je trouve qu'il serait adapté aujourd'hui d'engager la discussion avec les éduqués, comme Habermas le suggère, pour que l'autorité soit quelque chose de construit avec eux et non quelque chose qui leur vient d'ailleurs. Je veux fonder une pédagogie de la communication et du dialogue (entre éduqué et éducateur). Je dégage aussi quelques limites des idées modernes par rapport à l'époque actuelle.
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L'ouvrage se propose de faire connaître l'héritage théorique du linguiste soviétique Evgenij Dmitrievic Polivanov (1891-1938), sociolinguiste, phonologue, spécialiste de poésie et de dialectologie, un des principaux acteurs de l'« édification linguistique » en URSS. Accompagné d'une présentation et de commentaires, ce choix de textes offre une nouvelle clé de lecture pour comprendre la politique linguistique en Union soviétique dans les années 1920-1930. Derrière des initiatives souvent présentées comme politiques, on redécouvre les idées de Polivanov sur le rapport entre langue et société, entre dialecte et langue normée, entre alphabet et politique, entre marxisme et linguistique. La préface d'Elena Simonato rappelle le contexte historique et épistémologique dans lequel est née la « linguistique marxiste » de Polivanov. Suivent quatre textes en version bilingue. Le lecteur y découvrira une pensée d'une grande modernité. L'oeuvre de Polivanov constitue la base des idées du Cercle de Prague et de l'école linguistique de Leningrad, à la source de deux disciplines qui ont marqué le xxe siècle : la phonologie et la sociolinguistique
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Why does the EU have an ambiguous and inconsistent democracy promotion (DP) policy towards the Mediterranean countries? This paper argues that the EU´s DP is determined by a crucial conflict of interests conceptualised as a stability – democracy dilemma. The EU has been attempting to promote democracy, but without risking the current stability and in connivance with incumbent autocratic regimes. In view of this dilemma, the four main characteristics of the EU´s DP promotion are explored, namely: gradualism, a strong notion of partnership-building, a narrow definition of civil society, and a strong belief in economic liberalisation. A fifth feature, relation of the EU with moderate Islamists, is analysed in the paper as it represents the most striking illustration of its contradictions. The paper concludes by arguing that the definition of a clear DP by the EU that considered engagement with moderate Islamists would represent a major step towards squaring its stability – democracy circle.
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La flore du Parc jurassien vaudois a été étudiée dans le cadre d'une recherche consacrée à la végétation de cette région. Sans avoir l'ambition d'être exhaustif, cet article donne une liste commentée de toutes les espèces rencontrées pendant six années de terrain, ainsi que les cartes de répartition d'une trentaine d'espèces. Cette liste est complétée par différentes données anciennes recueillis dans la littérature. 554 espèces sauvages ont été trouvées, 8 autres ont été introduites et 84 supplémentaires sont indiquées dans la litérrature, mais sans qu'elles aient été revues ces dernières années. La richesse floristique est comparée avec d'autres régions. Sur les 554 espèces, 21 figurent sur la liste rouge suisse et 68 sur la liste rouge régionale (Jura occidental). Cinq sont considérées comme très menacées au niveau suisse (Carex heleonastes, Daphne cneorum, Pinguicula grandiflora, Sagina nodosa et Saxifraga hirculas). Une telle liste facilite le suivi et la conservation de la biodiversité dans les prochaines décennies.
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La course effrénée à la publication, « publish or perish », participe au renforcement d'une (nouvelle) norme scientifique : la compétitivité. Celle-ci s'est institutionnalisée lors de réformes néolibérales, tant au niveau des systèmes nationaux de recherche et d'enseignement que des instances européennes et internationales. En partant de ce contexte politique, nous avons problématisé la «fabrique» d'un sujet néolibéral, celle du chercheur-entrepreneur, sous l'angle des techniques de gouvernement à distance (benchmarking, systèmes de classement, grilles d'évaluation, etc.) compris comme des «techniques de soi» pouvant amener les enseignants-chercheurs à s'identifier et à agir comme des chercheurs-entrepreneurs. De cette perspective foucaldienne de la «fabrique» du chercheur-entrepreneur, nous distinguons, in fine, une double posture herméneutique possible: un «souci de soi» a-critique, d'ordre gestionnaire, confiant dans les règles méritocratiques et un «souci de soi» critique, d'ordre intellectuel, inquiet de voir s'installer la compétitivité comme norme dominante du champ scientifique.
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Analitza la usabilitat de la web del diari Segre, l'aplicació e-Segre i la plana web Cercle. Per realitzar aquest anàlisi s'han utilitzat dues tècniques: realització d'una avaluació heurística amb experts i realització de tests d'usuaris mitjançant l'Eye tracking. Tots aquests tests i avaluacions s'han dut a terme per poder arribar a una conclusió final.
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Estudi realitzat a partir d’una estada al Laboratoire d’études sur les monothéismes (UMR 8584, Centre national de la recherche scientifique / École pratique des hautes études / Université Paris IV-Sorbonne), França, entre 2010 i 2011. Anàlisi de la crisi estructural que afectà a l’església gal•la entre el darrer quart del segle IV i el primer del segle VI, crisi causada per la cristianització a gran escala de les elits aristocràtiques gal•loromanes i per la reivindicació per part d’aquest estament de la translació a l’esfera de la jerarquia institucional de l’Església de la seva preeminència econòmica i social. Aquest procés implicà l’aparició d’algunes interpretacions del “fet existencial cristià” que tractaven de legitimar en el plànol teòric la presa del control de les comunitats cristianes per part de la noblesa senatorial. En relació a aquest últim punt, s’ha donat particular rellevància a l’anomenada “controvèrsia semipelagiana” a Provença, amb especial èmfasi en dos punts: a) la relació entre l’oposició a la teologia agustiniana de la gràcia en alguns cercles monàstics provençals –Marsella, Lérins– i l’emergència en aquests ambients d’una literatura autobiogràfica en la que la reflexió sobre els conceptes de uocatio divina i conuersio a l’ascetisme cristià està estretament vinculada a un esforç teòric de redefinició i reorientació de l’ethos aristocràtic; i b) la relació entre els punts teològics debatuts en aquesta controvèrsia i les concepcions eclesiològiques dels pensadors que hi prengueren part –entengui’s aquí per eclesiologia la definició teòrica dels límits i dels fonaments de la “comunitat cristiana”, amb especial incidència en aquest cas en els plantejaments sobre el rol que l’aristòcrata havia d’exercir en aquestes noves comunitats “transversals”–. Aquest projecte bianual ha posat de manifest la inexistència d’una “teologia semipelagiana”, ateses les antagòniques concepcions eclesiològiques dels autors tradicionalment associats a aquesta corrent de pensament: Cassià entén la comunitat cristiana com una elit ascètica en la que els criteris “laics” d’estratificació social queden suspesos, i rebutja –en la teoria i en la pràctica– que aquesta elit hagi d’assumir el lideratge de la comunitat de fidels seglars; en els autors del cercle de Lérins, en canvi, l’oposició a la teologia agustiniana de la gràcia és inspirada per l’esforç d’importar a tota la comunitat cristiana els ideals monàstics, quelcom que fou també una via de legitimació de l’autoritat dels monjos-bisbes d’origen aristocràtic sorgits del cenobi de Lérins.
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La thèse est articulée en trois grandes sections, consacrées respectivement: (I) à la traduction poétique en Italie à partir des années 1540 jusqu'à la fin du XVIème siècle (II), à la réception des Métamorphoses d'Ovide à travers la réflexion théorique et les réécritures en italien (III), à la plus célèbre des versions italiennes du poème latin, celle de Giovanni Andrea dell'Anguillara (1507-1570 env.), parue à Venise en 1561. Le premier chapitre (La traduzione poetica nel Cinquecento) prend en considération plus d'une trentaine de traductions d'auteurs classiques parues en Italie entre 1540 et 1580. L'examen détaillé du péritexte qui accompagne les éditions (préfaces, commentaires, dédicaces) montre l'existence d'un riche débat autour de la traduction littéraire ainsi que la présence d'un public vaste et diversifié comme destinataire de ces oeuvres. Dans ce contexte, la traduction en langue vulgaire de l'oeuvre d'Ovide, et particulièrement des Métamorphoses, constitue un cas fort intéressant. Le deuxième chapitre (Aspetti della ricezione delle Metamorfosi nel Cinquecento) offre un ample aperçu sur la réception du poème latin à travers ses principales éditions, commentaires et interprétations. En s'appuyant sur les travaux de A. Moss et D. Javitch, ce chapitre (II. 2 Usi e funzioni delle Metamorfosi in ambito teorico e poetico) montre les contradictions existant dans les jugements sur les Métamorphoses au XVIème siècle, partagés entre l'admiration pour la virtuosité du poète latin et l'écho des préjugés moraux et stylistiques hérités de la critique ancienne. La poétique du Cinquecento en effet devait faire face à deux problèmes majeurs posés par le texte d'Ovide: au niveau structurel son caractère polycentrique et digressif, inconciliable avec le modèle épique virgilien chéri par le siècle; au niveau thématique la présence de récits de phénomènes jugés invraisemblables, comme notamment celui de la métamorphose. L'analyse des traductions des Métamorphoses en italien entre 1530 et 1570 prend en considération autant les réécritures partielles (dues aux poètes Luigi Alamanni, Bernardo Tasso, Girolamo Parabosco) que les versions intégrales du poème. Parmi ces dernières, une attention particulière a été réservée à l'adaptation du vénitien Ludovico Dolce, Le Trasformationi (1553), libre réécriture sur le modèle du Roland Furieux. La dernière partie du travail est entièrement consacrée à la célèbre version de Giovanni Andrea dell'Anguillara, poète et traducteur dans le cercle du cardinal Alessandro Farnese. Comme le démontre l'analyse comparée du texte italien et de l'original latin, cette «belle infidèle» (qui supplanta la version de Dolce et fut réimprimée maintes fois jusqu'au XIX siècle) doit son succès à son parfait équilibre entre fidélité à la structure du poème et une attitude très libre dans la narration, qui n'hésite pas à actualiser et «contaminer» le texte ovidien avec des auteurs modernes tels que l'Arioste ou Bandello. L'appendice comprend une bibliographie exhaustive des éditions de la traduction d'Anguillara parues au XVIème siècle.
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Cet article présente la conception du sens impliquée par les diverses approches privilégiées par les didacticiens du FLE; après un rapide état des lieux qui met en lumière un sens un peu « figé », comme prisonnier du texte dans toutes ses dimensions possibles (générique, thématique, linguistique...), nous avons essayé d'aller au-delà de cette conception « structuraliste » du sens pour lui substituer une vision plus « herméneutique », davantage soucieuse de suivre le sens dans sa dynamique et surtout attentive à ne pas séparer le sens de ses contextes. Nous avons ensuite proposé quelques pistes pour permettre aux apprenants FLE en particulier de saisir le fonctionnement du sens - pour leur montrer qu'ils sont partie prenante du sens. Puis, à partir d'un questionnaire distribué à des apprenants de divers niveaux, nous avons tenté de réfléchir à leur manière d'appréhender le texte littéraire et ses composantes, pour comprendre où ils situent le sens, comment ils le construisent, et ainsi mesurer le chemin qu'il nous reste à parcourir pour que le texte littéraire soit plus qu'un texte parmi beaucoup d'autres.
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Cet article analyse le pouvoir informel dans les relations internationales. A partir du cas du Forum économique mondial (WEF), il soutient la thèse que le pouvoir informel des clubs d'élites transnationales est limité par leur principe d'organisation et les modalités concrètes de leur pratique. En supposant que de tels groupes rassemblent des acteurs étant de facto en position de pouvoir, il propose d'éviter l'impasse d'une recherche de preuves de leur influence. La démarche adoptée s'apparente à une herméneutique des limites. Elle emprunte à Sorel la notion de mythe social pour développer l'idée selon laquelle le sentiment d'appartenance à une communauté exclusive suscite une passion collective ayant des répercussions tangibles sur la réalité, mais dont la portée reste limitée en raison de l'absence de relations formelles avec les institutions politiques de la société.
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Le neuroscienze occupano oggi un ruolo essenziale nel dibattito scientifico e filosofico, nonché in quello delle scienze umane. Esse costituiscono la sfida più seria al sapere fin qui elaborato intorno ai fondamenti dell'esperienza di coscienza, poiché si propongono come capaci di rispondere alla domanda di origine e funzionamento della coscienza. Le neuroscienze cognitive stanno, oggi, rivoluzionando la nostra concezione della mente e delle sue funzioni. Ci forniscono nuovi dati sulla natura delle sensazioni, della memoria, della percezione e dei processi di astrazione. L'epistemologia è rientrata così pienamente nell'ambito di una disciplina sperimentale, come diversi filosofi (da Hume a Quine) hanno auspicato. È, alla fine, evoluta nell'esperienza odierna della cosiddetta "epistemologia sperimentale", luogo che coniuga il rigore sperimentale della scienza con la profondità e la sofisticazione argomentativa della tradizione filosofica. Come arriviamo a conoscere? Quali vincoli poniamo a quello che deve essere conosciuto? Perché seguiamo certe vie invece di altre? Come arriviamo a formulare giudizi e a prendere decisioni? Che valore ha la conoscenza già acquisita nell'elaborazione di nuove esperienze? In particolare, che peso hanno le aspettative e i ricordi in questo processo? Qual è il rapporto fra esperienza, conoscenza e memoria? Come si fissano e come si richiamano i ricordi? Qual è il rapporto fra coscienza e memoria? Sono alcune delle domande che l'autore si pone in questa ottica e alle quali cerca di rispondere, a partire dall'analisi e valutazione del dialogo-dibattito fra J.-P. Changeux e P. Ricoeur, per apprenderne il linguaggio, capire i problemi sollevati, adattarsi alla complessità della materia. Nel contesto della filosofia della mente, la "lettura" della discussione ripercorre i relativi percorsi attraverso l'analisi delle loro opere, da un lato quelle dello scienziato (sulla struttura e dinamica del cervello, la teoria dell'epigenesi e stabilizzazione selettiva, le speculazioni sull'uomo neuronale e i rilievi antropologici, le teorie della conoscenza e della coscienza, oltre che sulla conoscenza matematica, gli argomenti di estetica ed etica); dall'altro lato quelle del filosofo (dal Cogito riflessivo alla scoperta dell'ermeneutica, dalle eterogenee riflessioni sul Conflitto delle interpretazioni alla grande teoria sulla creatività del linguaggio, le conclusioni teoriche sull'ermeneutica del sé e l'ontologia dell'agire). Il punto di arrivo è la determinazione delle relative posizioni: quella di Changeux tra i neuroscienziati che si occupano di questioni filosofiche, epistemologiche ed etiche, e quella di Ricoeur tra i filosofi che si occupano di neuroscienze. La conclusione della tesi si svolge in un approfondimento teoretico che dalla nozione di "traccia" porta all'esperienza della "memoria", al fine di intrecciare i fili della discussione ripercorsa ed offrire una sponda non forzata al dibattito più ampio. Il tema della memoria è privilegiato per ragioni intrinseche, poiché si tratta di uno dei temi precipui delle neuroscienze, della filosofia della mente e della fenomenologia. A un primo livello viene instaurato su questo punto un confronto epistemologico tra la proposta della neurofenomenologia (Varala, ad esempio) e la posizione tenuta in particolare da Ricoeur rispetto ad essa e al suo "progetto unificante", posizione defilata e, per certi aspetti, criticamente dubbiosa sul fatto che si possa davvero giungere a un "terzo discorso". Si riferisce poi del largo interesse e dei risultati più significativi della riflessione fenomenologica antica e moderna sulla memoria. A un secondo livello vengono illustrati i programmi di ricerca recenti della neurofenomenologia su questo argomento all'interno delle scienze cognitive e si dà conto dei risultati più significativi. Ad un terzo e conclusivo livello, si approfondisce il significato teologico della memoria. Les neurosciences ont aujourd'hui un rôle essentiel dans le débat scientifique et philosophique, ainsi que dans celui des sciences humaines. Elles constituent le défi le plus sérieux aux savoir qu'on a construit jusqu'ici sur les fondements de l'expérience de conscience, attendu qu'elles-mêmes se considèrent capables de répondre à la demande sur l'origine e le fonctionnement de la conscience. Les neurosciences cognitives sont aujourd'hui en train de révolutionner notre conception de l'esprit et des ses fonctions. Elles nous offrent des nouvelles données au sujet de la nature de nos sensations, mémoire, perception et procédés d'abstraction. Aussi l'épistémologie est rentrée pleinement dans le domaine d'une discipline expérimentale, comme plusieurs philosophes (de Hume à Quine) l'ont souhaité. Elle s'est enfin adressée, dans l'expérience actuelle, vers la soi-disant "épistémologie expérimentale", lieu qui met en accord la rigueur expérimentale de la science avec la profondeur et la sophistiquée finesse argumentative de la tradition philosophique. Comment en arrivons-nous à connaître? Quels liens mettons-nous à ce qu'on doit être connu? Pourquoi suivons-nous certaines vois au lieu d'autres? Comment en arrivons-nous à formuler des opinions et à prendre des décisions? Quelle valeur a la connaissance qu'on a déjà acquise par l'élaboration des nouvelles expériences? En particulier, quelle est l'importance des attentes et des souvenirs dans cette évolution? Quel est le rapport entre expérience, connaissance e mémoire? Comment fixons et rappelons-nous nos souvenirs? Quel est le rapport entre conscience et mémoire? Ces sont quelques-unes des questions que l'auteur se pose dans cette perspective et aux quelles essaie de répondre a partir de l'analyse et l'évaluation du dialogue-débat entre fra J.-P. Changeux et P. Ricoeur, pour en apprendre le langage, comprendre les problèmes soulevés, s'adapter à la complexité du sujet. Dans le contexte de la philosophie du cerveau, la "lecture" du dialogue reparcourt les parcours des deux interlocuteurs par l'analyse de leur ouvrages, d'une part celles du savant (sur la structure et la dynamique du cerveau, la théorie de l'épigenèse et stabilisation sélective; les spéculations sur l'homme neuronal et les commentaires anthropologiques; les théories de la connaissance et de la conscience, de même que sur la connaissance de la mathématique, les sujets d'esthétique et étique; d'autre part celles du philosophe (du Cogito réflexif à la découverte de l'herméneutique, de les hétérogènes réflexions sur le Conflit des interprétations à la grande théorie sur la créativité du langage, les conclusions théoriques sur l'herméneutique du soi et l'ontologie de l'agir). L'issue est la determination des relatives positions: celle de Changeux parmi les neuro-scientifiques qui s'occupent de questions philosophiques, épistémologiques et éthiques, et celle de Ricoeur parmi les philosophes qui s'occupent de neurosciences. La conclusion de la thèse se développe dans un approfondissement théorétique que de la notion de "trace" à l'expérience de la "mémoire", à l'effet de nouer les fils de la discussion passée en revue et d'assurer un appui pas forcé au débat plus vaste. Le thème de la mémoire a été choisi pour des raisons intrinsèques, puisqu'il est un des thèmes principaux des neurosciences, de la philosophie de l'esprit et de la phénoménologie. Sur un premier plan épistémologique il est établi une comparaison entre la proposition de la neurophénoménologie (Varala, par exemple) et la position soutenue en particulier par Ricoeur au sujet de ce courant phénoménologique et de son "projet unifiant", position défilée et, à certains égards, critiquement hésitante sur le fait qu'on puisse vraiment en venir à un "troisième discours". On rend compte du grand intérêt et des résultats les plus significatifs de la réflexion phénoménologique ancienne et moderne sur la mémoire. Sur un second plan neurophénoménologique on illustre des plans de recherche récents sur cet argument au-dedans des sciences cognitives et on rend compte des résultats les plus distinctives. Sur un troisième et conclusif plan on approfondit le sens théologique de la mémoire.