978 resultados para blastic plasmacytoid dendritic cell neoplasm
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A dendritic cell (DC)-based vaccine strategy could reduce the risk of recurrence and improve the survival of breast cancer patients. However, while therapy-induced apoptosis of hepatocellular and colorectal carcinoma cells can enhance maturation and antigen presentation of DCs, whether this effect occurs in breast cancer is currently unknown. In the present study, we investigated the effect of doxorubicin (ADM)-induced apoptotic MCF-7 breast cancer cells on the activation of DCs. ADM-induced apoptotic MCF-7 cells could effectively induce immature DC (iDC) maturation. The mean fluorescence intensity (MFI) of DC maturity marker CD83 was 23.3 in the ADM-induced apoptotic MCF-7 cell group compared with 8.5 in the MCF-7 cell group. The MFI of DC co-stimulatory marker CD86 and HLA-DR were also increased after iDCs were treated with ADM-induced apoptotic MCF-7 cells. Furthermore, the proliferating autologous T-lymphocytes increased from 14.2 to 40.3% after incubated with DCs induced by apoptotic MCF-7 cells. The secretion of interferon-γ by these T-lymphocytes was also increased. In addition, cell-cell interaction between apoptotic MCF-7 cells and iDCs, but not soluble factors released by apoptotic MCF-7 cells, was crucial for the maturation of iDCs. These findings constitute a novel in vitro DC-based vaccine strategy for the treatment of breast cancer by ADM-induced apoptotic MCF-7 cells.
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La greffe de sang de cordon est de plus en plus utilisée et a permis de traiter avec succès chez l’enfant des déficits immunitaires ainsi que des hémopathies malignes comme les leucémies. Malgré d’importants avantages tels que l’absence de risque pour le donneur ou la plus faible incidence de maladie du greffon contre l’hôte (GvHD), utiliser le sang de cordon comporte certains inconvénients. En effet, une reconstitution immunitaire retardée, des infections opportunistes en plus grand nombre et un risque de rechute sont des complications qui peuvent survenir et engendrer un risque pour le pronostic vital du patient. Par conséquent, de nouvelles stratégies d’immunothérapies doivent être envisagées. Dans le cadre de ce travail, nous nous sommes particulièrement intéressés aux cellules dendritiques plasmacytoides (pDC) dont les fonctions sont importantes pour l’initiation des réponses immunitaires innée et adaptative et particulièrement pour leur capacité à activer les cellules NK. Afin d’élucider le rôle et l’impact de ces cellules dans les greffes de sang de cordon, le nombre et la fonction des pDC et des NK a été suivi longitudinalement chez des patients ayant subi une greffe de sang de cordon comparativement à des patients transplantés avec de la moelle osseuse. Nous avons ainsi démontré que les pDC et les NK apparaissent précocement suite à une greffe de sang de cordon et que ces cellules sont fonctionnelles. Ces résultats mettent donc en lumière que ces cellules pourraient être de bons outils pour l’établissement d’une immunothérapie après greffe de sang de cordon. De plus, la caractérisation fonctionnelle des pDC du greffon de sang de cordon a permis de révéler une plus faible production d’IFN-α par les pDC, comparativement aux pDC de sang d’adulte. Cette différence pourrait jouer un rôle dans la plus faible incidence de GvHD après les greffes de sang de cordon. Dans le but de préciser les mécanismes moléculaires de régulation négative de la production d’IFN-α par les pDC de sang de cordon, nous avons étudié les protéines de la voie de signalisation TLR9-IRF7. L’expression similaire de l’ARN du TLR9, MyD88, IRAK1 et IRF7 contraste avec la plus faible expression des protéines correspondantes. De plus, l’expression des MicroARNs miR-146a et miR-155 est plus élevé dans les pDC de sang de cordon comparativement aux pDC de sang d’adultes. Ensemble, ces données pointent une régulation négative post-transcriptionnelle de la voie TLR9-IRF7 qui pourrait expliquer la plus faible production d’IFN-α des pDC du sang de cordon. L’ensemble des ces travaux suggère que les pDC pourraient représenter une cible de choix dans le développement de nouvelles approches thérapeutiques dans les greffes de sang de cordon.
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Les cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDC) sont des cellules dendritiques spécialisées, aussi connues sous le nom de cellules productrices d’interféron-α (IFN-α). Les pDC jouent un rôle essentiel dans l’induction de la réponse immunitaire antivirale, en reconnaissant les antigènes viraux via les Toll-like receptors (TLR) 7 et 9. Toutefois, les pDC du sang de cordon sont incapables de produire de l’IFN-α en réponse à une stimulation du TLR9, mais leur maturation en cellules présentatrices d’antigènes est normale. Dans le cadre de ce travail, nous nous sommes intéressés aux effets des facteurs immuno-régulateurs sécrétés par le placenta sur la différenciation et la fonction des pDC. Nous avons analysé l’effet, seules ou en combinaison, de la progestérone (PG), de l'interleukine (IL)-10 et du tumor growth factor (TGF)-β sur la différenciation et la fonction des pDC. Nous démontrons qu’à des niveaux supra-physiologiques ces trois facteurs modulent la différenciation et la production d’IFN-α des pDC. À des niveaux observés dans le sang de cordon, ces facteurs ont peu d’impact sur les pDC lorsque utilisés individuellement. Toutefois lorsque utilisés en combinaison, ils diminuent la production d’IFN-α. Nous avons aussi démontré que la PG, l’IL-10 et le TGF-β n’induisent pas l’expression des micro-ARN 146a et 155 par les pDC. Finalement nous démontrons que les niveaux de ces molécules sont plus élevés dans le sang de cordon que dans le sang d’adulte. Nos résultats révèlent le rôle important des facteurs immuno-régulateurs sécrétés par le placenta sur la fonction des pDC et en conséquence, sur la réponse immunitaire fœtale et néonatale.
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L’idée qu’une cellule puisse effectuer la cytolyse de cellules transformées, comme une cellule Natural Killer (NK), tout en ayant la capacité de présenter des antigènes, comme une cellule dendritique (DC), peut sembler fantaisiste. Cependant, de telles cellules furent bel et bien identifiées chez la souris en 2006. Ces cellules, nommées Interferon-producing Killer Dendritic Cells (IKDC), furent l’objet d’une caractérisation extensive qui révéla leur énorme potentiel immunologique. La combinaison de fonctions associées à des cellules NK et à des DC a doté les IKDC d’un pouvoir antitumoral remarquable. D’ailleurs, il a été démontré que les IKDC sont plus efficaces que les cellules NK pour limiter la croissance tumorale. Ainsi, suite à leur découverte, les IKDC ont suscité beaucoup d’intérêt. Cependant, une controverse émergea sur la nature des IKDC. Plusieurs groupes indépendants tentèrent de reproduire les expériences attestant les fonctions de DC des IKDC, sans y parvenir. De plus, des études additionnelles révélèrent que les IKDC possèdent des similitudes très importantes avec les cellules NK. Ces observations ont mené la communauté scientifique à suggérer que les IKDC sont des cellules NK en état d’activation (aNK). Malgré cette controverse, les caractéristiques antitumorales des IKDC sont si uniques et considérables qu’il est primordial de poursuivre l’étude de ces cellules. Pour y arriver, il est essentiel de déterminer la nature des IKDC et de mettre fin à ce débat. Par la suite, il sera important d’identifier des façons de cibler spécifiquement les IKDC pour permettre leur usage dans le cadre de thérapies antitumorales. Ainsi, l’objectif de cette thèse est de définir l’identité des IKDC, puis de déterminer les facteurs génétiques responsables de la régulation de ces cellules. Nous avons démontré que les IKDC ne sont pas des cellules aNK, contrairement à ce qui avait été suggéré. Nous avons constaté que les IKDC prolifèrent activement et possèdent un phénotype unique, des caractéristiques associées à des cellules NK très immatures. Afin de déterminer si les IKDC peuvent acquérir un phénotype mature, nous avons effectué des expériences de transfert adoptif. Suite à leur injection in vivo, les IKDC acquièrent un phénotype de cellules matures, mais étonnamment, elles se différencient aussi en cellules NK. Ainsi, nous avons révélé que les IKDC sont un intermédiaire dans la différenciation des cellules NK. En parallèle, nous avons démontré que la proportion d’IKDC varie grandement entre des souris de fond génétique différent, indiquant que des facteurs génétiques sont impliqués dans la régulation de ces cellules. Nous avons alors effectué une analyse génétique qui a révélé que les IKDC sont régulées par des facteurs génétiques compris dans une région distale du chromosome 7. Les résultats présentés dans cette thèse constituent une avancée importante pour la recherche sur les IKDC. Ils ont permis de définir la nature des IKDC et d’identifier un intervalle génétique impliqué dans la régulation de ces cellules. Ces découvertes sont des connaissances précieuses pour l’identification des IKDC chez l’Homme et la création de nouvelles thérapies dans la lutte contre le cancer.
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La méthylation de l'ADN est une marque épigénétique importante chez les mammifères. Malgré le fait que la méthylation de la cytosine en 5' (5mC) soit reconnue comme une modification épigénétique stable, il devient de plus en plus reconnu qu'elle soit un processus plus dynamique impliquant des voies de méthylation et de déméthylation actives. La dynamique de la méthylation de l'ADN est désormais bien caractérisée dans le développement et dans le fonctionnement cellulaire des mammifères. Très peu est cependant connu concernant les implications régulatrices dans les réponses immunitaires. Pour se faire, nous avons effectué des analyses du niveau de transcription des gènes ainsi que du profilage épigénétique de cellules dendritiques (DCs) humaines. Ceux-ci ont été faits avant et après infection par le pathogène Mycobacterium tuberculosis (MTB). Nos résultats fournissent le premier portrait génomique du remodelage épigénétique survenant dans les DCs en réponse à une infection bactérienne. Nous avons constaté que les changements dans la méthylation de l'ADN sont omniprésents, identifiant 3,926 régions différentiellement méthylées lors des infections par MTB (MTB-RDMs). Les MTB-RDMs montrent un chevauchement frappant avec les régions génomiques marquées par les histones associées avec des régions amplificatrices. De plus, nos analyses ont révélées que les MTB-RDMs sont activement liées par des facteurs de transcription associés à l'immunité avant même d'être infecté par MTB, suggérant ces domaines comme étant des éléments d'activation dans un état de dormance. Nos données suggèrent que les changements actifs dans la méthylation jouent un rôle essentiel pour contrôler la réponse cellulaire des DCs à l'infection bactérienne.
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Viral protein U (Vpu) is an accessory protein of HIV‐1 that efficiently targets BST2/Tetherin, a cellular restriction factor that acts as molecular anchor impeding the release of various enveloped viruses from the cell surface. The recently discovered natural receptor of BST2 is ILT7, a molecule exclusively expressed at the surface of the professional type 1 interferon (IFN‐1) producing cells, plasmacytoid dendritic cells (pDCs). The interaction between BST2 and ILT7 has been reported to efficiently induce a repression of IFN‐1 secretion by pDCs. Here, we investigated the impact of Vpu mediated antagonism of BST2, in regards to this newly described immune function of BST2. Using a system of CD4+ T cell lines infected with wild type or Vpu‐deficient HIV-1 cultured with peripheral blood mononuclear cells or purified pDCs, we report that the presence of Vpu efficiently reduces IFN-1 production from sensing pDCs. Furthermore, we observed that this Vpu effect is dependent on the availability of BST2 molecules at the surface of the infected cells, since the Vpu's immunoregulation is abrogated when blocking any potential BST2 trans interaction with anti‐BST2 antibodies. Similarly, depleting ILT7 from pDCs by means of small interfering RNA treatment equally negates the downregulation of pDC IFN-1 secretion by Vpu. Finally, the use of recombinant soluble ILT7 competes with pDC‐bound ILT7 for the free BST2 and similarly results in high IFN-1 production, causing an identical phenotype. Overall, our results demonstrate that Vpu heightens ILT7 activation and subsequent repression of IFN‐1 production by pDCs in response to HIV‐1 infected CD4+ T cells by promoting it's trans interaction with infected T cell bound BST2, through a yet uncharacterized mechanism. By allowing efficient particle release and restraining pDCs antiviral functions, Vpu exerts a double role on BST2 that seems crucial for the replication and dissemination of HIV‐1.
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Le virus de l’hépatite C (VHC) est un virus à ARN simple brin positif (ssARN) qui se replique dans le foie. Deux cents millions de personnes sont infectées par le virus dans le monde et environ 80% d’entre elles progresseront vers un stade chronique de l’infection. Les thérapies anti-virales actuelles comme l’interféron (IFN) ou la ribavirin sont de plus en plus utilisées mais ne sont efficaces que dans la moitié des individus traités et sont souvent accompagnées d’une toxicité ou d’effets secondaires indésirables. Le système immunitaire inné est essentiel au contrôle des infections virales. Les réponses immunitaires innées sont activées suite à la reconnaissance par les Pathogen Recognition Receptors (PRRs), de motifs macromoléculaires dérivés du virus appelés Pathogen-Associated Molecular Patterns (PAMPs). Bien que l'activation du système immunitaire par l'ARN ou les protéines du VHC ait été largement étudiée, très peu de choses sont actuellement connues concernant la détection du virus par le système immunitaire inné. Et même si l’on peut très rapidement déceler des réponses immunes in vivo après infection par le VHC, l’augmentation progressive et continue de la charge virale met en évidence une incapacité du système immunitaire à contrôler l’infection virale. Une meilleure compréhension des mécanismes d’activation du système immunitaire par le VHC semble, par conséquent, essentielle au développement de stratégies antivirales plus efficaces. Dans le présent travail nous montrons, dans un modèle de cellule primaire, que le génome ARN du VHC contient des séquences riches en GU capables de stimuler spécifiquement les récepteurs de type Toll (TLR) 7 et 8. Cette stimulation a pour conséquence la maturation des cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDCs), le production d’interféron de type I (IFN) ainsi que l’induction de chémokines et cytokines inflammatoires par les différentes types de cellules présentatrices d’antigènes (APCs). Les cytokines produites après stimulation de monocytes ou de pDCs par ces séquences ssARN virales, inhibent la production du virus de façon dépendante de l’IFN. En revanche, les cytokines produites après stimulation de cellules dendritiques myéloïdes (mDCs) ou de macrophages par ces mêmes séquences n’ont pas d’effet inhibiteur sur la production virale car les séquences ssARN virales n’induisent pas la production d’IFN par ces cellules. Les cytokines produites après stimulation des TLR 7/8 ont également pour effet de diminuer, de façon indépendante de l’IFN, l’expression du récepteur au VHC (CD81) sur la lignée cellulaire Huh7.5, ce qui pourrait avoir pour conséquence de restreindre l’infection par le VHC. Quoiqu’il en soit, même si les récepteurs au VHC comme le CD81 sont largement exprimés à la surface de différentes sous populations lymphocytaires, les DCs et les monocytes ne répondent pas aux VHC, Nos résultats indiquent que seuls les macrophages sont capables de reconnaître le VHC et de produire des cytokines inflammatoires en réponse à ce dernier. La reconnaissance du VHC par les macrophages est liée à l’expression membranaire de DC-SIGN et l’engagement des TLR 7/8 qui en résulte. Comme d’autres agonistes du TLR 7/8, le VHC stimule la production de cytokines inflammatoires (TNF-α, IL-8, IL-6 et IL-1b) mais n’induit pas la production d’interféron-beta par les macrophages. De manière attendue, la production de cytokines par des macrophages stimulés par les ligands du TLR 7/8 ou les séquences ssARN virales n’inhibent pas la réplication virale. Nos résultats mettent en évidence la capacité des séquences ssARN dérivées du VHC à stimuler les TLR 7/8 dans différentes populations de DC et à initier une réponse immunitaire innée qui aboutit à la suppression de la réplication virale de façon dépendante de l’IFN. Quoiqu’il en soit, le VHC est capable d’échapper à sa reconnaissance par les monocytes et les DCs qui ont le potentiel pour produire de l’IFN et inhiber la réplication virale après engagement des TLR 7/8. Les macrophages possèdent quant à eux la capacité de reconnaître le VHC grâce en partie à l’expression de DC-SIGN à leur surface, mais n’inhibent pas la réplication du virus car ils ne produisent pas d’IFN. L’échappement du VHC aux défenses antivirales pourrait ainsi expliquer l’échec du système immunitaire inné à contrôler l’infection par le VHC. De plus, la production de cytokines inflammatoires observée après stimulation in vitro des macrophages par le VHC suggère leur potentielle contribution dans l’inflammation que l’on retrouve chez les individus infectés par le VHC.
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Objective: The objective of this study was to explore the relationship between low density lipoprotein (LDL) and dendritic cell (DC) activation, based upon the hypothesis that reactive oxygen species (ROS)-mediated modification of proteins that may be present in local DC microenvironments could be important as mediators of this activation. Although LDL are known to be oxidised in vivo, and taken up by macrophages during atherogenesis; their effect on DC has not been explored previously. Methods: Human DCs were prepared from peripheral blood monocytes using GM-CSF and IL-4. Plasma LDLs were isolated by sequential gradient centrifugation, oxidised in CuSO4, and oxidation arrested to yield mild, moderate and highly oxidised LDL forms. DCs exposed to these LDLs were investigated using combined phenotypic, functional (autologous T cell activation), morphological and viability assays. Results: Highly-oxidised LDL increased DC HLA-DR, CD40 and CD86 expression, corroborated by increased DC-induced T cell proliferation. Both native and oxidised LDL induced prominent DC clustering. However, high concentrations of highly-oxidised LDL inhibited DC function, due to increased DC apoptosis. Conclusions: This study supports the hypothesis that oxidised LDL are capable of triggering the transition from sentinel to messenger DC. Furthermore, the DC clustering–activation–apoptosis sequence in the presence of different LDL forms is consistent with a regulatory DC role in immunopathogenesis of atheroma. A sequence of initial accumulation of DC, increasing LDL oxidation, and DC-induced T cell activation, may explain why local breach of tolerance can occur. Above a threshold level, however, supervening DC apoptosis limits this, contributing instead to the central plaque core.
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Our new molecular understanding of immune priming states that dendritic cell activation is absolutely pivotal for expansion and differentiation of naïve T lymphocytes, and it follows that understanding DC activation is essential to understand and design vaccine adjuvants. This chapter describes how dendritic cells can be used as a core tool to provide detailed quantitative and predictive immunomics information about how adjuvants function. The role of distinct antigen, costimulation, and differentiation signals from activated DC in priming is explained. Four categories of input signals which control DC activation – direct pathogen detection, sensing of injury or cell death, indirect activation via endogenous proinflammatory mediators, and feedback from activated T cells – are compared and contrasted. Practical methods for studying adjuvants using DC are summarised and the importance of DC subset choice, simulating T cell feedback, and use of knockout cells is highlighted. Finally, five case studies are examined that illustrate the benefit of DC activation analysis for understanding vaccine adjuvant function.
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Sialostatin L (SialoL) is a secreted cysteine protease inhibitor identified in the salivary glands of the Lyme disease vector Ixodes scapularis. In this study, we reveal the mechanisms of SialoL immunomodulatory actions on the vertebrate host. LPS-induced maturation of dendritic cells from C57BL/6 mice was significantly reduced in the presence of SialoL. Although OVA degradation was not affected by the presence of SialoL in dendritic cell cultures, cathepsin S activity was partially inhibited, leading to an accumulation of a 10-kDa invariant chain intermediate in these cells. As a consequence, in vitro Ag-specific CD4(+) T cell proliferation was inhibited in a time-dependent manner by SialoL, and further studies engaging cathepsin S(-/-) or cathepsin L(-/-) dendritic cells confirmed that the immunomodulatory actions of SialoL are mediated by inhibition of cathepsin S. Moreover, mice treated with SialoL displayed decreased early T cell expansion and recall response upon antigenic stimulation. Finally, SialoL administration during the immunization phase of experimental autoimmune encephalomyelitis in mice significantly prevented disease symptoms, which was associated with impaired IFN-gamma and IL-17 production and specific T cell proliferation. These results illuminate the dual mechanism by which a human disease vector protein modulates vertebrate host immunity and reveals its potential in prevention of an autoimmune disease. The Journal of Immunology, 2009, 182: 7422-7429.
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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)
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Given that cancer is one of the main causes of death worldwide, many efforts have been directed toward discovering new treatments and approaches to cure or control this group of diseases. Chemotherapy is the main treatment for cancer; however, a conventional schedule based on maximum tolerated dose (MTD) shows several side effects and frequently allows the development of drug resistance. On the other side, low dose chemotherapy involves antiangiogenic and immunomodulatory processes that help host to fight against tumor cells, with lower grade of side effects. In this review, we present evidence that metronomic chemotherapy, based on the frequent administration of low or intermediate doses of chemotherapeutics, can be better than or as efficient as MTD. Finally, we present some data indicating that noncytotoxic concentrations of antineoplastic agents are able to both up-regulate the immune system and increase the susceptibility of tumor cells to cytotoxic T lymphocytes. Taken together, data from the literature provides us with sufficient evidence that low concentrations of selected chemotherapeutic agents, rather than conventional high doses, should be evaluated in combination with immunotherapy. Copyright © 2012 UICC.
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Objective: NALP3-inflammasome is an innate mechanism, alternative to type-1 interferon, which is able to recognize nucleic acids and viruses in the cytoplasm and to induce pro-inflammatory response. Here, we hypothesized the involvement of inflammasome in the early defense against HIV-1 and in the full maturation of dendritic cells: for this, we evaluated the response of dendritic cells pulsed with HIV-1 in terms of inflammasome activation in healthy donors. Moreover, inflammasome response to HIV was evaluated in HIV-infected individuals. Design and methods: Monocyte-derived dendritic cells isolated from 20 healthy individuals (HC-DC) and 20 HIV-1-infected patients (HIV-DC) were pulsed with alditrithiol-2-inactivated HIV-1. We then analyzed inflammasome genes expression and interleukin-1 beta (IL-1 beta) secretion. Results: In HC-DC, HIV-1 induced higher NLRP3/NALP3 mRNA expression compared with other inflammasome genes such as NALP1/NLRP1 or IPAF/NLRC4 (P < 0.001). This augmented expression was accompanied by CASP1-increased and IL1B-increased mRNA levels and by a significant increment of IL-1b secretion (P < 0.05). Otherwise, HIV-1 failed to activate inflammasome and cytokine production in HIV-DC. HIV-DC showed an increased NLRP3/NALP3 basal expression, suggesting a chronic inflammatory profile of patients' immune cells. Conclusion: HIV-1 was able to induce a NALP3-inflammasome response in healthy individuals, indicating that this inflammasome could play a role in the first steps of HIV-1 infection; the consequent inflammatory process may be important for directing host immune response against the virus and/or disease progression. HIV-DC seemed to be chronically activated, but unresponsive against pathogens. Our findings could be of interest considering the ongoing research about dendritic cell manipulation and therapeutic strategies for AIDS involving dendritic cell-based immune-vaccines. (C) 2011 Wolters Kluwer Health vertical bar Lippincott Williams & Wilkins
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The expression of Langerhans cell (LC) and dermal dendritic cell (dDC) as well as T CD4+ and CD8+ immune responses was evaluated in the skin of BALB/c mice experimentally infected by L. (L.) amazonensis (La) and L. (V.) braziliensis (Lb). At 4th and 8th weeks post infection (PI), skin biopsies were collected to determine the parasite load and CD207+, CD11c+, CD4+, CD8+, iNOS+ cellular densities. Cytokine (IFN-?, IL-4 and IL-10) profiles were also analysed in draining lymph node. At 4th week, the densities of CD207+ and CD11c+ were higher in the La infection, while in the Lb infection, these markers revealed a significant increase at 8th week. At 4th week, CD4+ and CD8+ were higher in the La infection, but at 8th week, there was a substantial increase in both markers in the Lb infection. iNOS+ was higher in the Lb infection at 4th and 8th weeks. In contrast, the parasite load was higher in the La infection at 4th and 8th weeks. The concentration of IFN-? was higher in the Lb infection, but IL-4 and IL-10 were higher in the La infection at 4th and 8th weeks. These results confirm the role of the Leishmania species in the BALB/c mice disease characterized by differences in the expression of dendritic cells and cellular immune response.
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We describe the interactions between monocyte-derived DCs, in different stages of maturation, with allogeneic T lymphocytes in a 3D system. Maturation of DCs increased their interaction time with T lymphocytes from 43 to 138 minutes. The average motility of T lymphocytes interacting or not with DCs was also affected, varying from 0.21μm-0.37μm/minute to 0.36μm- 0.52μm/minute. These data indicate that this 3D BiotekTM scaffold enables interactions between lymphocytes and DCs at different stages of maturation and may be useful for the characterization of these interactions, the cellular subtypes and patterns of response induced.