185 resultados para Platon


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Ce mémoire porte sur les transformations du concept de prudence, de l’Antiquité grecque au XVIIe siècle. Il souligne notamment le lien qui unit les manières d’être et l’art, tant chez les Grecs qu’au début de la modernité. La phronèsis se définissait tout d’abord en relation aux autres manières de faire, dont la technè fait partie. Si Platon et Aristote les distinguent, les auteurs de la modernité assimileront ces deux manières de faire. De plus, on peut voir dans la forme du langage employé pour écrire sur la prudence un reflet de la vertu antique. Il s’agit de donner, tant par le style que par le propos, un exemple de prudence. Cette vertu, qui est d’ailleurs la première des vertus cardinales, est donc fondamentale pour comprendre le rapport entre l’éthique et l’art, de l’Antiquité au début de la modernité. Elle annonce aussi les débuts de l’esthétique moderne, en ce qu’elle donne des règles à suivre pour arriver à ses fins, qu’il s’agisse de n’importe quelle manière de faire.

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Louis-André Dorion, dans un article publié en 2006 « Platon, Proclus et l’autarcie du monde », affirme que le concept d’autarcie dérivée de Proclus est un non-sens. Nous montrerons dans cet article que, loin d’être aporétique, le concept d’autarcie dérivée est tout à fait cohérent avec le système philosophique de Proclus. Pour défendre notre thèse, nous nous intéresserons spécifiquement à l’autarcie de l’âme, à travers le phénomène d’illumination suivant le processus de purification de l’âme séparable chez Proclus, rendant compte du caractère autoconstitutif de l’âme. Ainsi, nous comprendrons en quoi l’ontologie proclusienne permet de saisir les hypostases (Un, intellect et âme), non pas dans un rapport de causalité unilatérale hiérarchique, mais plutôt selon une dialectique de procession centrifuge et de conversion centripète. Finalement, il nous sera possible d’exposer que l’idée de dérivation ne contredit pas l’essence de l’autarcie, mais en est plutôt sa propre condition de possibilité.

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Souvent conçues comme le vecteur de changements majeurs, les pratiques numériques constituent une occasion de mieux comprendre le fait littéraire en faisant apparaître de manière plus explicite que jamais des aspects ontologiques qui, en tant que tels, ont une valeur atemporelle. En particulier, et c’est l’objet de cet article, le fait numérique donne l’occasion de réinvestir une problématique qui parcourt l’ensemble de la réflexion sur le statut de la littérature depuis Platon et Aristote : celle du rapport entre littérature et réalité, dont Sartre et Derrida avaient déjà œuvré à déconstruire l’opposition au XXe siècle. Selon nous, le numérique souligne l’absence de séparation entre symbolique et non-symbolique, nous empêchant de penser une rupture entre imaginaire et réel. Pour rendre compte de cette structure, nous nous appuierons sur le concept d’éditorialisation, qui vient désigner l’ensemble des dispositifs permettant la production de contenus dans l’espace numérique en tenant compte de la fusion entre espace numérique et espace non numérique. À travers des exemples littéraires – Traque Traces de Cécile Portier et Laisse venir d’Anne Savelli et Pierre Ménard – nous démontrerons comment la littérature participe aujourd’hui à l’éditorialisation du monde, enterrant ainsi définitivement le dualisme imaginaire-réel pour lui préférer une structure anamorphique.

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Louis-André Dorion, dans un article publié en 2006 « Platon, Proclus et l’autarcie du monde », affirme que le concept d’autarcie dérivée de Proclus est un non-sens. Nous montrerons dans cet article que, loin d’être aporétique, le concept d’autarcie dérivée est tout à fait cohérent avec le système philosophique de Proclus. Pour défendre notre thèse, nous nous intéresserons spécifiquement à l’autarcie de l’âme, à travers le phénomène d’illumination suivant le processus de purification de l’âme séparable chez Proclus, rendant compte du caractère autoconstitutif de l’âme. Ainsi, nous comprendrons en quoi l’ontologie proclusienne permet de saisir les hypostases (Un, intellect et âme), non pas dans un rapport de causalité unilatérale hiérarchique, mais plutôt selon une dialectique de procession centrifuge et de conversion centripète. Finalement, il nous sera possible d’exposer que l’idée de dérivation ne contredit pas l’essence de l’autarcie, mais en est plutôt sa propre condition de possibilité.

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Souvent conçues comme le vecteur de changements majeurs, les pratiques numériques constituent une occasion de mieux comprendre le fait littéraire en faisant apparaître de manière plus explicite que jamais des aspects ontologiques qui, en tant que tels, ont une valeur atemporelle. En particulier, et c’est l’objet de cet article, le fait numérique donne l’occasion de réinvestir une problématique qui parcourt l’ensemble de la réflexion sur le statut de la littérature depuis Platon et Aristote : celle du rapport entre littérature et réalité, dont Sartre et Derrida avaient déjà œuvré à déconstruire l’opposition au XXe siècle. Selon nous, le numérique souligne l’absence de séparation entre symbolique et non-symbolique, nous empêchant de penser une rupture entre imaginaire et réel. Pour rendre compte de cette structure, nous nous appuierons sur le concept d’éditorialisation, qui vient désigner l’ensemble des dispositifs permettant la production de contenus dans l’espace numérique en tenant compte de la fusion entre espace numérique et espace non numérique. À travers des exemples littéraires – Traque Traces de Cécile Portier et Laisse venir d’Anne Savelli et Pierre Ménard – nous démontrerons comment la littérature participe aujourd’hui à l’éditorialisation du monde, enterrant ainsi définitivement le dualisme imaginaire-réel pour lui préférer une structure anamorphique.