183 resultados para Harassment
Resumo:
Dans certains milieux syndicaux québécois, des initiatives porteuses destinées à prévenir les problèmes de santé mentale au travail ont vu le jour. Des représentants syndicaux pionniers ont mis en place des structures d’entraide opérantes, obtenu des jurisprudences importantes et développé des approches innovantes pour corriger ou bonifier l’organisation du travail, et ce depuis plus de trois décennies. Alors que la montée de l’idéologie néolibérale et les principes d’organisation du travail qu’elle sous-tend engendrent une intensification du travail qui fragilise la psyché des travailleurs et que le rapport de force des syndicats s’effrite, il apparaît porteur d’interroger l’expérience de ces représentants syndicaux pour mieux comprendre comment se structure l’action syndicale en santé mentale au travail. Cette thèse fait l’étude de réalisations syndicales québécoises en matière de santé mentale au travail visant à prévenir et à corriger les problèmes de détresse psychologique, d’épuisement professionnel, de harcèlement, de dépression, de violence, de suicides reliés au travail, etc. Pour ce faire, un cadre théorique mixte a été utilisé. D’une part, une perspective large a été adoptée pour comprendre les enjeux entourant les rapports humains au travail et l’action. Pour ce faire, quatre auteurs influents de la philosophie des Lumières et de la philosophie contemporaine ont été sélectionnés, soit Thomas Hobbes, Adam Smith, Karl Marx et Hannah Arendt. Dégager ces différentes perspectives du monde, de l’action et du lien social avait pour objectif de mettre en place une grille d’analyse susceptible de relier l’expérience de représentants syndicaux à ces visions du monde. Il est apparu essentiel de mieux saisir les bases idéologiques sur lesquelles ces derniers ont construit leur action pour comprendre comment elles ont influencé leur démarche singulière et collective. D’autre part, la théorie de l’expérience sociale a été retenue (Dubet, 2009; 1994) pour analyser plus finement le travail des représentant syndicaux. Celle-ci distingue trois logiques d’action complémentaires et en tension avec lesquelles doivent composer les acteurs sociaux : une logique d’intégration, une logique stratégique et logique appuyée sur la subjectivation. La coexistence de ces trois logiques signifie que l’expérience que les individus font du monde n’est pas une simple reproduction de déterminismes qui les précèdent. Les acteurs sont aussi sujets de leur expérience et capables de prendre une distance du social pour comprendre les significations de leur agir; ils s’inscrivent dans le monde dans une dialectique critique. Cette théorie apporte un éclairage permettant de dégager à la fois ce qui freine et ce qui facilite l’action individuelle et collective en matière de santé mentale au travail et de décrire comment des représentants syndicaux se mobilisent pour répondre aux nombreuses attentes des membres. Cette recherche qualitative s’est appuyée sur une méthodologie de récit de vie (Rhéaume 2008; Bertaux 2006). Vingt représentants syndicaux ont témoigné de la souffrance au travail (Dejours, 2008) vécue par leurs membres et ont présenté des actions déployées pour leur venir en aide. Les réalités décrites par les participants montrent comment certains éléments de l’organisation du travail sont associés à des expériences de domination (Martuccelli, 2004): les méfaits du productivisme et de l’hyperflexibilité, les accidents de travail, les maladies professionnelles et les situations d’horreur au travail, les rapports sociaux au travail devenus délétères et les utilisations abusives de l’appareil judiciaire. L’étude démontre aussi à quel point des initiatives portées par des représentants syndicaux contribuent à une résolution de problèmes dans une perspective d’interdépendance, de développement du pouvoir d’agir, de justice sociale et de lutte pour la dignité. Quatre catégories d’initiatives ont été retenues : l’entretien du lien social dans l’entraide au quotidien, la défense juridique et légale des membres, les clauses de convention collective et les actions sur l’organisation du travail. Enfin, la recherche dégage trois profils de représentants syndicaux : la militance qui tente de former un nous, la professionnalisation qui tente de faire reconnaitre son utilité et sa compétence, et l’entraide qui cherche à développer une action engageant le Je. Leur rencontre laisse entrevoir le développement d’une praxis syndicale qui vise à promouvoir et protéger la dignité du travail et des travailleurs.
Resumo:
Introducción: Desde los años 80 se viene haciendo énfasis en el acoso laboral, conocido en otros países como Mobbing, describiéndose como una forma de abuso y violencia psicológica en el lugar de trabajo, realizado ya sea por una sola persona o por un grupo de personas y que por sus implicaciones se estima de alto impacto para los trabajadores, y las organizaciones. Considerando la importancia y prevalencia del mobbing en la sociedad actual, se convierte en un tema relevante para el área de salud ocupacional. Objetivo: El objetivo de este estudio fue identificar los efectos del acoso laboral generados en la salud del trabajador. Metodología: Se realizó una revisión sistemática utilizando el método PRISMA, de las publicaciones vigentes entre los años 2006 a 2016 sobre los efectos del acoso laboral en la salud del trabajador. En la búsqueda se obtuvieron 778 artículos de los cuales 27 cumplían con los criterios de inclusión. Resultados: se encontró que la prevalencia del acoso laboral puede ser diferente de acuerdo a la definición utilizada, instrumento de medida y población estudiada, la cual fluctúa entre el 7% al 88% según el estudio analizado. Además se evidenció que la prevalencia también difiere dependiendo de quién sea el perpetrador del acoso, si el líder o jefe es el acosador es mayor (60,3%) que cuando es causado por colegas o por clientes (41,5%). El impacto del acoso laboral, según la mayoría de los estudios, es que provoca efectos negativos en la salud emocional del trabajador siendo la depresión una de las principales consecuencias con una relación estadísticamente significativa (p<0,001). Las enfermedades del aparato respiratorio y del sistema musculo esquelético y del tejido conectivo fueron las que se presentaron con mayor frecuencia en los trabajadores que sufren de acoso con un 43,5% y un 37.8% respectivamente. Conclusiones: éstos resultados demuestran que el acoso laboral no solamente es un problema desde el punto de vista organizacional, sino que conlleva consecuencias en la salud mental y física de los trabajadores que lo sufren. Palabras clave: Mobbing, workplace, acoso laboral, acoso psicológico, bullying, harassment, salud ocupacional, occupational health.
Resumo:
ResumenEn este artículo se presentan comparativamente los resultados de dos encuestas realizadas en los años 1999 y 2008, a muestras aleatorias de estudiantes de la UNA. El objetivo de estas era conocer la prevalencia3 del hostigamiento sexual, durante su permanencia en la Universidad Nacional. También se comparan las manifestaciones y los efectos de esta forma de violencia y se analiza el impacto de la Campaña de Prevención 2007 que tuvo como lema “Cero Tolerancia al Hostigamiento Sexual”.AbstractThis article presents the comparative results of two surveys done in 1999 and 2008, in a random UNA´s students´s sampling. The goal of these was to know the prevalence in students (in terms of man and women percentage) that suffer some manifestations of sexual harassment during the time they stay at the Universidad Nacional. Also, the manifestations and effects of this kind of violence are compared, and it analyses the impact of the “Prevention Campaign 2007” with the slogan “Cero Tolerancia al Hostigamiento Sexual”.