Cogestion des ressources naturelles : une approche structurale pour quantifier la contribution des réseaux d'acteurs à la résilience des systèmes socio-écologiques

Alors que les activités anthropiques font basculer de nombreux écosystèmes vers des régimes fonctionnels différents, la résilience des systèmes socio-écologiques devient un problème pressant. Des acteurs locaux, impliqués dans une grande diversité de groupes — allant d’initiatives locales et indépendantes à de grandes institutions formelles — peuvent agir sur ces questions en collaborant au développement, à la promotion ou à l’implantation de pratiques plus en accord avec ce que l’environnement peut fournir. De ces collaborations répétées émergent des réseaux complexes, et il a été montré que la topologie de ces réseaux peut améliorer la résilience des systèmes socio-écologiques (SSÉ) auxquels ils participent. La topologie des réseaux d’acteurs favorisant la résilience de leur SSÉ est caractérisée par une combinaison de plusieurs facteurs : la structure doit être modulaire afin d’aider les différents groupes à développer et proposer des solutions à la fois plus innovantes (en réduisant l’homogénéisation du réseau), et plus proches de leurs intérêts propres ; elle doit être bien connectée et facilement synchronisable afin de faciliter les consensus, d’augmenter le capital social, ainsi que la capacité d’apprentissage ; enfin, elle doit être robuste, afin d’éviter que les deux premières caractéristiques ne souffrent du retrait volontaire ou de la mise à l’écart de certains acteurs. Ces caractéristiques, qui sont relativement intuitives à la fois conceptuellement et dans leur application mathématique, sont souvent employées séparément pour analyser les qualités structurales de réseaux d’acteurs empiriques. Cependant, certaines sont, par nature, incompatibles entre elles. Par exemple, le degré de modularité d’un réseau ne peut pas augmenter au même rythme que sa connectivité, et cette dernière ne peut pas être améliorée tout en améliorant sa robustesse. Cet obstacle rend difficile la création d’une mesure globale, car le niveau auquel le réseau des acteurs contribue à améliorer la résilience du SSÉ ne peut pas être la simple addition des caractéristiques citées, mais plutôt le résultat d’un compromis subtil entre celles-ci. Le travail présenté ici a pour objectifs (1), d’explorer les compromis entre ces caractéristiques ; (2) de proposer une mesure du degré auquel un réseau empirique d’acteurs contribue à la résilience de son SSÉ ; et (3) d’analyser un réseau empirique à la lumière, entre autres, de ces qualités structurales. Cette thèse s’articule autour d’une introduction et de quatre chapitres numérotés de 2 à 5. Le chapitre 2 est une revue de la littérature sur la résilience des SSÉ. Il identifie une série de caractéristiques structurales (ainsi que les mesures de réseaux qui leur correspondent) liées à l’amélioration de la résilience dans les SSÉ. Le chapitre 3 est une étude de cas sur la péninsule d’Eyre, une région rurale d’Australie-Méridionale où l’occupation du sol, ainsi que les changements climatiques, contribuent à l’érosion de la biodiversité. Pour cette étude de cas, des travaux de terrain ont été effectués en 2010 et 2011 durant lesquels une série d’entrevues a permis de créer une liste des acteurs de la cogestion de la biodiversité sur la péninsule. Les données collectées ont été utilisées pour le développement d’un questionnaire en ligne permettant de documenter les interactions entre ces acteurs. Ces deux étapes ont permis la reconstitution d’un réseau pondéré et dirigé de 129 acteurs individuels et 1180 relations. Le chapitre 4 décrit une méthodologie pour mesurer le degré auquel un réseau d’acteurs participe à la résilience du SSÉ dans lequel il est inclus. La méthode s’articule en deux étapes : premièrement, un algorithme d’optimisation (recuit simulé) est utilisé pour fabriquer un archétype semi-aléatoire correspondant à un compromis entre des niveaux élevés de modularité, de connectivité et de robustesse. Deuxièmement, un réseau empirique (comme celui de la péninsule d’Eyre) est comparé au réseau archétypique par le biais d’une mesure de distance structurelle. Plus la distance est courte, et plus le réseau empirique est proche de sa configuration optimale. La cinquième et dernier chapitre est une amélioration de l’algorithme de recuit simulé utilisé dans le chapitre 4. Comme il est d’usage pour ce genre d’algorithmes, le recuit simulé utilisé projetait les dimensions du problème multiobjectif dans une seule dimension (sous la forme d’une moyenne pondérée). Si cette technique donne de très bons résultats ponctuellement, elle n’autorise la production que d’une seule solution parmi la multitude de compromis possibles entre les différents objectifs. Afin de mieux explorer ces compromis, nous proposons un algorithme de recuit simulé multiobjectifs qui, plutôt que d’optimiser une seule solution, optimise une surface multidimensionnelle de solutions. Cette étude, qui se concentre sur la partie sociale des systèmes socio-écologiques, améliore notre compréhension des structures actorielles qui contribuent à la résilience des SSÉ. Elle montre que si certaines caractéristiques profitables à la résilience sont incompatibles (modularité et connectivité, ou — dans une moindre mesure — connectivité et robustesse), d’autres sont plus facilement conciliables (connectivité et synchronisabilité, ou — dans une moindre mesure — modularité et robustesse). Elle fournit également une méthode intuitive pour mesurer quantitativement des réseaux d’acteurs empiriques, et ouvre ainsi la voie vers, par exemple, des comparaisons d’études de cas, ou des suivis — dans le temps — de réseaux d’acteurs. De plus, cette thèse inclut une étude de cas qui fait la lumière sur l’importance de certains groupes institutionnels pour la coordination des collaborations et des échanges de connaissances entre des acteurs aux intérêts potentiellement divergents.

THE DESIGN OF A POWER SYSTEM FOR A WIRELESS SENSOR NETWORK FOR LONG-TERM OPERATION

Wireless sensor networks (WSNs) have shown wide applicability to many fields including monitoring of environmental, civil, and industrial settings. WSNs however are resource constrained by many competing factors that span their hardware, software, and networking. One of the central resource constrains is the charge consumption of WSN nodes. With finite energy supplies, low charge consumption is needed to ensure long lifetimes and success of WSNs. This thesis details the design of a power system to support long-term operation of WSNs. The power system’s development occurs in parallel with a custom WSN from the Queen’s MEMS Lab (QML-WSN), with the goal of supporting a 1+ year lifetime without sacrificing functionality. The final power system design utilizes a TPS62740 DC-DC converter with AA alkaline batteries to efficiently supply the nodes while providing battery monitoring functionality and an expansion slot for future development. Testing tools for measuring current draw and charge consumption were created along with analysis and processing software. Through their use charge consumption of the power system was drastically lowered and issues in QML-WSN were identified and resolved including the proper shutdown of accelerometers, and incorrect microcontroller unit (MCU) power pin connection. Controlled current profiling revealed unexpected behaviour of nodes and detailed current-voltage relationships. These relationships were utilized with a lifetime projection model to estimate a lifetime between 521-551 days, depending on the mode of operation. The power system and QML-WSN were tested over a long term trial lasting 272+ days in an industrial testbed to monitor an air compressor pump. Environmental factors were found to influence the behaviour of nodes leading to increased charge consumption, while a node in an office setting was still operating at the conclusion of the trail. This agrees with the lifetime projection and gives a strong indication that a 1+ year lifetime is achievable. Additionally, a light-weight charge consumption model was developed which allows charge consumption information of nodes in a distributed WSN to be monitored. This model was tested in a laboratory setting demonstrating +95% accuracy for high packet reception rate WSNs across varying data rates, battery supply capacities, and runtimes up to full battery depletion.

Rethinking Care Through Social Reproduction: Articulating Circuits of Migration

Care has come to dominate much feminist research on globalized migrations and the transfer of labor from the South to the North, while the older concept of reproduction had been pushed into the background but is now becoming the subject of debates on the commodification of care in the household and changes in welfare state policies. This article argues that we could achieve a better understanding of the different modalities and trajectories of care in the reproduction of individuals, families, and communities, both of migrant and nonmigrant populations by articulating the diverse circuits of migration, in particular that of labor and the family. In doing this, I go back to the earlier North American writing on racialized minorities and migrants and stratified social reproduction. I also explore insights from current Asian studies of gendered circuits of migration connecting labor and marriage migrations as well as the notion of global householding that highlights the gender politics of social reproduction operating within and beyond households in institutional and welfare architectures. In contrast to Asia, there has relatively been little exploration in European studies of the articulation of labor and family migrations through the lens of social reproduction. However, connecting the different types of migration enables us to achieve a more complex understanding of care trajectories and their contribution to social reproduction.

Full-Duplex Spectrum Sharing in Cooperative Single Carrier Systems

We propose cyclic prefix single carrier full-duplex transmission in amplify-and-forward cooperative spectrum sharing networks to achieve multipath diversity and full-duplex spectral efficiency. Integrating full-duplex transmission into cooperative spectrum sharing systems results in two intrinsic problems: 1) the residual loop interference occurs between the transmit and the receive antennas at the secondary relays and 2) the primary users simultaneously suffer interference from the secondary source (SS) and the secondary relays (SRs). Thus, examining the effects of residual loop interference under peak interference power constraint at the primary users and maximum transmit power constraints at the SS and the SRs is a particularly challenging problem in frequency selective fading channels. To do so, we derive and quantitatively compare the lower bounds on the outage probability and the corresponding asymptotic outage probability for max–min relay selection, partial relay selection, and maximum interference relay selection policies in frequency selective fading channels. To facilitate comparison, we provide the corresponding analysis for half-duplex. Our results show two complementary regions, named as the signal-to-noise ratio (SNR) dominant region and the residual loop interference dominant region, where the multipath diversity and spatial diversity can be achievable only in the SNR dominant region, however the diversity gain collapses to zero in the residual loop interference dominant region.

The Role of Social Capital in Sustaining Partnership

Partnership is a dominant theme in education policy and practice in England and in other western countries but remains relatively under-researched, especially with respect to what sustains a partnership. This article draws on a study of partnership working in the field of post-16 learning that revealed the role of dimensions of social capital in supporting and sustaining the case study partnership. The research adopted a grounded approach and used multiple methods of data gathering including observations of partnership meetings, semi-structured interviews and documentary research. The findings reported here focus on aspects of partnership working and facets of social capital that support and sustain partnership, including multiple layers of collaboration, networks and networking, high levels of trust and shared norms and values amongst key participants. The analysis suggests that the contested concept of social capital provides a useful theoretical frame for understanding the basis of sustainability in education partnerships.

Overlapped communications automatically generated in a parallelisation tool

Abstract not available

Report of the Workshop on Growth-increment Chronologies in Marine Fish: climate-ecosystem interactions in the North Atlantic 2 (WKGIC2). 18-22 April 2016 Esporles, Mallorca, Spain

Over the past several decades, thousands of otoliths, bivalve shells, and scales have been collected for the purposes of age determination and remain archived in European and North American fisheries laboratories. Advances in digital imaging and computer software combined with techniques developed by tree-ring scientists provide a means by which to extract additional levels of information in these calcified structures and generate annually resolved (one value per year), multidecadal time-series of population-level growth anomalies. Chemical and isotopic properties may also be extracted to provide additional information regarding the environmental conditions these organisms experienced.Given that they are exactly placed in time, chronologies can be directly compared to instrumental climate records, chronologies from other regions or species, or time-seriesof other biological phenomena. In this way, chronologies may be used to reconstruct historical ranges of environmental variability, identify climatic drivers of growth, establish linkages within and among species, and generate ecosystem-level indicators. Following the first workshop in Hamburg, Germany, in December 2014, the second workshop on Growth increment Chronologies in Marine Fish: climate-ecosystem interactions in the North Atlantic (WKGIC2) met at the Mediterranean Institute for Advanced Studies headquarters in Esporles, Spain, on 18–22 April 2016, chaired by Bryan Black (USA) and Christoph Stransky (Germany).Thirty-six participants from fifteen different countries attended. Objectives were to i) review the applications of chronologies developed from growth-increment widths in the hard parts (otoliths, shells, scales) of marine fish and bivalve species ii) review the fundamentals of crossdating and chronology development, iii) discuss assumptions and limitations of these approaches, iv) measure otolith growth-increment widths in image analysis software, v) learn software to statistically check increment dating accuracy, vi) generate a growth increment chronology and relate it to climate indices, and vii) initiate cooperative projects or training exercises to commence after the workshop.The workshop began with an overview of tree-ring techniques of chronology development, including a hands-on exercise in cross dating. Next, we discussed the applications of fish and bivalve biochronologies and the range of issues that could be addressed. We then reviewed key assumptions and limitations, especially those associated with short-lived species for which there are numerous and extensive otolith archives in European fisheries labs. Next, participants were provided with images of European plaice otoliths from the North Sea and taught to measure increment widths in image analysis software. Upon completion of measurements, techniques of chronology development were discussed and contrasted to those that have been applied for long-lived species. Plaice growth time-series were then related to environmental variability using the KNMI Climate Explorer. Finally, potential future collaborations and funding opportunities were discussed, and there was a clear desire to meet again to compare various statistical techniques for chronology development using a range existing fish, bivalve, and tree growth-increment datasets. Overall, we hope to increase the use of these techniques, and over the long term, develop networks of biochronologies for integrative analyses of ecosystem functioning and relationships to long-term climate variability and fishing pressure.

Cogestion des ressources naturelles : une approche structurale pour quantifier la contribution des réseaux d'acteurs à la résilience des systèmes socio-écologiques

Alors que les activités anthropiques font basculer de nombreux écosystèmes vers des régimes fonctionnels différents, la résilience des systèmes socio-écologiques devient un problème pressant. Des acteurs locaux, impliqués dans une grande diversité de groupes — allant d’initiatives locales et indépendantes à de grandes institutions formelles — peuvent agir sur ces questions en collaborant au développement, à la promotion ou à l’implantation de pratiques plus en accord avec ce que l’environnement peut fournir. De ces collaborations répétées émergent des réseaux complexes, et il a été montré que la topologie de ces réseaux peut améliorer la résilience des systèmes socio-écologiques (SSÉ) auxquels ils participent. La topologie des réseaux d’acteurs favorisant la résilience de leur SSÉ est caractérisée par une combinaison de plusieurs facteurs : la structure doit être modulaire afin d’aider les différents groupes à développer et proposer des solutions à la fois plus innovantes (en réduisant l’homogénéisation du réseau), et plus proches de leurs intérêts propres ; elle doit être bien connectée et facilement synchronisable afin de faciliter les consensus, d’augmenter le capital social, ainsi que la capacité d’apprentissage ; enfin, elle doit être robuste, afin d’éviter que les deux premières caractéristiques ne souffrent du retrait volontaire ou de la mise à l’écart de certains acteurs. Ces caractéristiques, qui sont relativement intuitives à la fois conceptuellement et dans leur application mathématique, sont souvent employées séparément pour analyser les qualités structurales de réseaux d’acteurs empiriques. Cependant, certaines sont, par nature, incompatibles entre elles. Par exemple, le degré de modularité d’un réseau ne peut pas augmenter au même rythme que sa connectivité, et cette dernière ne peut pas être améliorée tout en améliorant sa robustesse. Cet obstacle rend difficile la création d’une mesure globale, car le niveau auquel le réseau des acteurs contribue à améliorer la résilience du SSÉ ne peut pas être la simple addition des caractéristiques citées, mais plutôt le résultat d’un compromis subtil entre celles-ci. Le travail présenté ici a pour objectifs (1), d’explorer les compromis entre ces caractéristiques ; (2) de proposer une mesure du degré auquel un réseau empirique d’acteurs contribue à la résilience de son SSÉ ; et (3) d’analyser un réseau empirique à la lumière, entre autres, de ces qualités structurales. Cette thèse s’articule autour d’une introduction et de quatre chapitres numérotés de 2 à 5. Le chapitre 2 est une revue de la littérature sur la résilience des SSÉ. Il identifie une série de caractéristiques structurales (ainsi que les mesures de réseaux qui leur correspondent) liées à l’amélioration de la résilience dans les SSÉ. Le chapitre 3 est une étude de cas sur la péninsule d’Eyre, une région rurale d’Australie-Méridionale où l’occupation du sol, ainsi que les changements climatiques, contribuent à l’érosion de la biodiversité. Pour cette étude de cas, des travaux de terrain ont été effectués en 2010 et 2011 durant lesquels une série d’entrevues a permis de créer une liste des acteurs de la cogestion de la biodiversité sur la péninsule. Les données collectées ont été utilisées pour le développement d’un questionnaire en ligne permettant de documenter les interactions entre ces acteurs. Ces deux étapes ont permis la reconstitution d’un réseau pondéré et dirigé de 129 acteurs individuels et 1180 relations. Le chapitre 4 décrit une méthodologie pour mesurer le degré auquel un réseau d’acteurs participe à la résilience du SSÉ dans lequel il est inclus. La méthode s’articule en deux étapes : premièrement, un algorithme d’optimisation (recuit simulé) est utilisé pour fabriquer un archétype semi-aléatoire correspondant à un compromis entre des niveaux élevés de modularité, de connectivité et de robustesse. Deuxièmement, un réseau empirique (comme celui de la péninsule d’Eyre) est comparé au réseau archétypique par le biais d’une mesure de distance structurelle. Plus la distance est courte, et plus le réseau empirique est proche de sa configuration optimale. La cinquième et dernier chapitre est une amélioration de l’algorithme de recuit simulé utilisé dans le chapitre 4. Comme il est d’usage pour ce genre d’algorithmes, le recuit simulé utilisé projetait les dimensions du problème multiobjectif dans une seule dimension (sous la forme d’une moyenne pondérée). Si cette technique donne de très bons résultats ponctuellement, elle n’autorise la production que d’une seule solution parmi la multitude de compromis possibles entre les différents objectifs. Afin de mieux explorer ces compromis, nous proposons un algorithme de recuit simulé multiobjectifs qui, plutôt que d’optimiser une seule solution, optimise une surface multidimensionnelle de solutions. Cette étude, qui se concentre sur la partie sociale des systèmes socio-écologiques, améliore notre compréhension des structures actorielles qui contribuent à la résilience des SSÉ. Elle montre que si certaines caractéristiques profitables à la résilience sont incompatibles (modularité et connectivité, ou — dans une moindre mesure — connectivité et robustesse), d’autres sont plus facilement conciliables (connectivité et synchronisabilité, ou — dans une moindre mesure — modularité et robustesse). Elle fournit également une méthode intuitive pour mesurer quantitativement des réseaux d’acteurs empiriques, et ouvre ainsi la voie vers, par exemple, des comparaisons d’études de cas, ou des suivis — dans le temps — de réseaux d’acteurs. De plus, cette thèse inclut une étude de cas qui fait la lumière sur l’importance de certains groupes institutionnels pour la coordination des collaborations et des échanges de connaissances entre des acteurs aux intérêts potentiellement divergents.

Entre limites e distanciamentos : alguns aspectos das formações de coletivos “Waiwai” e percursos etnológicos pela Amazônia Oriental

Dissertação (mestrado)—Universidade de Brasília, Instituto de Ciências Sociais, Departamento de Antropologia, Programa de Pós-Graduação em Antropologia Social, 2015.

More Than A Movement: Unpacking Contemporary Anti-Human Trafficking Efforts in Washington, D.C.

Trafficking in persons has attracted seemingly boundless attention over the last two decades and the work aimed at fighting it is best understood when this cause is contextualized against the backdrop of other social forces—economic, social, and cultural—shaping contemporary nonprofit activities. This project argues that the paid and volunteer labor that takes place in metro Washington, D.C., to combat trafficking in persons can be understood as both a movement and an industry. In addition to arguing that anti-trafficking work is part of a nonprofit industrial complex that situates activist and advocacy work firmly inside state and economic institutions, this project is concerned with the ways in which trafficking work and workers conduct their business collectively. As an organizational study, it identifies the key players in the D.C. region focused on this issue and traces their interactions, collaborations, and cooperation. Significantly, this project suggests that despite variations in objectives, methods, priorities, and characterizations of trafficking, thirty organizations in metro D.C. working on this issue “get along” because they are bound by the benign common goal of raising awareness. Awareness, in this context, is best understood as both a cultural anchor facilitating cohesion and as a social currency allowing groups to opt into joint efforts. The dissertation concludes that organizations centralize awareness in their collective activities over more drastic priorities around which consensus would need to be gained. This is a lost opportunity for making sense of the ways that individual bodies—men, women, and children—experience not just trafficking, but the world around them.

Lightweight Middleware for Software Defined Radio (SDR) Inter-Components Communication

The ability to use Software Defined Radio (SDR) in the civilian mobile applications will make it possible for the next generation of mobile devices to handle multi-standard personal wireless devices and ubiquitous wireless devices. The original military standard created many beneficial characteristics for SDR, but resulted in a number of disadvantages as well. Many challenges in commercializing SDR are still the subject of interest in the software radio research community. Four main issues that have been already addressed are performance, size, weight, and power. This investigation presents an in-depth study of SDR inter-components communications in terms of total link delay related to the number of components and packet sizes in systems based on Software Communication Architecture (SCA). The study is based on the investigation of the controlled environment platform. Results suggest that the total link delay does not linearly increase with the number of components and the packet sizes. The closed form expression of the delay was modeled using a logistic function in terms of the number of components and packet sizes. The model performed well when the number of components was large. Based upon the mobility applications, energy consumption has become one of the most crucial limitations. SDR will not only provide flexibility of multi-protocol support, but this desirable feature will also bring a choice of mobile protocols. Having such a variety of choices available creates a problem in the selection of the most appropriate protocol to transmit. An investigation in a real-time algorithm to optimize energy efficiency was also performed. Communication energy models were used including switching estimation to develop a waveform selection algorithm. Simulations were performed to validate the concept.

Trajectory Privacy Preservation in Mobile Wireless Sensor Networks

In recent years, there has been an enormous growth of location-aware devices, such as GPS embedded cell phones, mobile sensors and radio-frequency identification tags. The age of combining sensing, processing and communication in one device, gives rise to a vast number of applications leading to endless possibilities and a realization of mobile Wireless Sensor Network (mWSN) applications. As computing, sensing and communication become more ubiquitous, trajectory privacy becomes a critical piece of information and an important factor for commercial success. While on the move, sensor nodes continuously transmit data streams of sensed values and spatiotemporal information, known as ``trajectory information". If adversaries can intercept this information, they can monitor the trajectory path and capture the location of the source node. This research stems from the recognition that the wide applicability of mWSNs will remain elusive unless a trajectory privacy preservation mechanism is developed. The outcome seeks to lay a firm foundation in the field of trajectory privacy preservation in mWSNs against external and internal trajectory privacy attacks. First, to prevent external attacks, we particularly investigated a context-based trajectory privacy-aware routing protocol to prevent the eavesdropping attack. Traditional shortest-path oriented routing algorithms give adversaries the possibility to locate the target node in a certain area. We designed the novel privacy-aware routing phase and utilized the trajectory dissimilarity between mobile nodes to mislead adversaries about the location where the message started its journey. Second, to detect internal attacks, we developed a software-based attestation solution to detect compromised nodes. We created the dynamic attestation node chain among neighboring nodes to examine the memory checksum of suspicious nodes. The computation time for memory traversal had been improved compared to the previous work. Finally, we revisited the trust issue in trajectory privacy preservation mechanism designs. We used Bayesian game theory to model and analyze cooperative, selfish and malicious nodes' behaviors in trajectory privacy preservation activities.

Enhancing legume ecosystem services through an understanding of plant–pollinator interplay

Legumes are bee-pollinated, but to a different extent. The importance of the plant– pollinator interplay (PPI), in flowering crops such as legumes lies in a combination of the importance of pollination for the production service and breeding strategies, plus the increasing urgency in mitigating the decline of pollinators through the development and implementation of conservation measures. To realize the full potential of the PPI, a multidisciplinary approach is required. This article assembles an international team of genebank managers, geneticists, plant breeders, experts on environmental governance and agro-ecology, and comprises several sections. The contributions in these sections outline both the state of the art of knowledge in the field and the novel aspects under development, and encompass a range of reviews, opinions and perspectives. The first three sections explore the role of PPI in legume breeding strategies. PPI based approaches to crop improvement can make it possible to adapt and re-design breeding strategies to meet both goals of: (1) optimal productivity, based on an efficient use of pollinators, and (2) biodiversity conservation. The next section deals with entomological aspects and focuses on the protection of the “pest control service” and pollinators in legume crops. The final section addresses general approaches to encourage the synergybetweenfoodproductionandpollinationservicesatfarmerfieldlevel.Twobasic approaches are proposed: (a) Farming with Alternative Pollinators and (b) Crop Design System.

Enhancing legume ecosystem services through an understanding of plant–pollinator interplay

Legumes are bee-pollinated, but to a different extent. The importance of the plant– pollinator interplay (PPI), in flowering crops such as legumes lies in a combination of the importance of pollination for the production service and breeding strategies, plus the increasing urgency in mitigating the decline of pollinators through the development and implementation of conservation measures. To realize the full potential of the PPI, a multidisciplinary approach is required. This article assembles an international team of genebank managers, geneticists, plant breeders, experts on environmental governance and agro-ecology, and comprises several sections. The contributions in these sections outline both the state of the art of knowledge in the field and the novel aspects under development, and encompass a range of reviews, opinions and perspectives. The first three sections explore the role of PPI in legume breeding strategies. PPI based approaches to crop improvement can make it possible to adapt and re-design breeding strategies to meet both goals of: (1) optimal productivity, based on an efficient use of pollinators, and (2) biodiversity conservation. The next section deals with entomological aspects and focuses on the protection of the “pest control service” and pollinators in legume crops. The final section addresses general approaches to encourage the synergybetweenfoodproductionandpollinationservicesatfarmerfieldlevel.Twobasic approaches are proposed: (a) Farming with Alternative Pollinators and (b) Crop Design System.