1000 resultados para Chronologie historique


Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

RÉSUMÉ Traditionnellement attribué à Nāgārjuna, le Pañcakrama («Procédé de la méditation en cinq étapes») est l'un des ouvrages les plus influents du bouddhisme tantrique indo-tibétain. Bien que ce texte ait été accessible au monde indianiste européen dès le milieu du XIXe siècle, seules quelques portions en ont été traduites à ce jour dans une langue occidentale. La présente thèse a pour but premier d'offrir une traduction française annotée du Pañcakrama dans son intégralité. Elle comporte deux parties principales : 1) l'introduction au texte et 2) la traduction annotée. Une édition critique de la version tibétaine du Caryāmelāpakapradïpa est incluse à titre d'annexe (3). (1) L'introduction comporte trois chapitres. Le chapitre 1, intitulé «Le corpus textuel de l'École Ārya», présente d'abord un aperçu des ouvrages de l'école exégétique (appelée l'«École Ārya» < tib. ̒phags lugs) du Guhyasamājatantra à laquelle appartient le Pañcakrama. Cet aperçu est suivi d'une présentation détaillée des informations bibliographiques et philologiques relatives au Pañcakrama et à ses commentaires indiens. Sont également décrits deux autres textes d'une importance particulière pour la compréhension du Pañcakrama, à savoir le Caryāmelāpakapradïpa et le Pradïpoddyotana. Deux textes mineurs apparentés au Pañcakrama, le Karmāntavibhāga et le Svādhisthānaprabheda, sont aussi présentés brièvement. Le chapitre 2 de l'introduction, « La formation textuelle du Pañcakrama», discute quelques problèmes relatifs à la structure textuelle du Pañcakrama et à sa position historique au sein du corpus de l'École Ārya. Nous y examinons d'abord différentes positions à l'égard des cinq (pañca) unités textuelles qui constituent l'ensemble appelé «Pañcakrama». La chronologie relative traditionnellement acceptée pour les trois textes principaux de l'École Ārya, le Pañcakrama, le Caryāmelāpakapradïpa et le Pradïpoddyotana, est ensuite réexaminée. Nous proposons, en conclusion de ce chapitre, la première moitié du IXe siècle comme date de composition du Pañcakrama. Le chapitre 3, «Une analyse synoptique du Pañcakrama», est une présentation du système yogique que décrivent le Pañcakrama et les ouvrages apparentés. Nous y organisons les sujets en cinq groupes : i) les trois discernements (viveka); ii) la théorie des prakrti et āloka; iii) les deux verités; iv) la notion du yuganaddha; v) les trois sortes de caryā. Cette analyse thématique du contenu du Pañcakrama se propose non seulement de présenter le système yogique de l'École Ārya, mais aussi d'éclaircir l'arrière-plan historique de la formation de cette école exégétique. (2) Notre traduction française du Pañcakrama est basée sur le texte sanscrit que nous avons édité en 1994 en collaboration avec le professeur K. Mimaki (Université de Kyoto). En interprétant le texte, nous avons essayé de distinguer deux sortes de données philologiques supplémentaires, à savoir, d'une part, les données tirée des sources qui précèdent chronologiquement le Pañcakrama et, d'autre part, celles offertes par des ouvrages tardifs tels que les commentaires. Une telle distinction est importante du point de vue méthodologique : afin de mieux comprendre le texte dans le contexte historique de sa composition, nous devons nous garder d'adopter sans discrimination les interprétations des commentateurs qui, éloignés dans le temps, sont parfois influencés par des développements tardifs et par des systèmes philosophico-religieux étrangers au texte de base. (3) Dans l'appendice, nous présentons une édition critique du texte tibétain du Caryāmelāpakapradïpa. Cette édition est basée sur quatre éditions xylographiques (Cone, Derge, Narthang et Pékin) ainsi qu'un manuscrit paracanonique qui transmet une version révisée par 'Gos Khug pa 1Has btsas (première moitié du XIe siècle).

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Contient : Pièces relatives aux titres faux de Souvigny (sur ces titres, cf. M.-A. Chazaud, Étude sur la chronologie des sires de Bourbon, Moulins, 1866, in-8°, p. 33-80) : ; Notes sur les chartes de Souvigny envoyées à M. de Barville (Chazaud, op. cit., p. 47) ; Note de Mabillon sur la charte de Childebrand II (ibid., p. 44) ; Testaments d'Aimon et d'Aimar de Bourbon, prétendus originaux en parchemin ; Note, de la main de Baluze, attribuant la fabrication de ces pièces au duc d'Epernon (ibid., p. 38) ; Rapport de Mabillon et de Baluze sur les titres de Souvigny (ibid., p. 36) ; Minute, de la main de Baluze, du procès-verbal d'examen du cartulaire de Sauxillange, par Baluze, Mabillon, Ruinart et Ch. d'Hozier (19 août 1696) ; Note, de la main de Baluze, sur P. de Bar ; Procès-verbal d'examen des titres fournis par P. de Bar au duc de Bouillon, signé de Baluze, Mabillon et Ruinart ; Lettres d'érection du marquisat de Montausier en duché et pairie (août 1664) ; Mémoires sur les droits de la terre de Chevreuse du titre de duché ; Note sur l'état de la seigneurie de Vitry-sur-Seine ; Mémoires concernant les ducs d'Atrie (Atri) et princes de Melfe (Melfi) et les maisons d'Acquaviva et « Diaceto », parmi lesquels une Remonstrance à Monseigneur le chancellier par Anne et Charlotte de Melphe d'Aquin, impr. s. d. de 4 p. in-4° (f. 44), une Descendance de Messire Scipion d'Aquavive, duc d'Atrye, placard impr. s. d. (f. 48), une Lettre envoyée et présentée au Roy de la part du comte de Chasteauvillain, impr. de 12 p. in-4°, Cambrai, 1624 (f. 49), une lettre de M. de Cadenet, lieutenant d'une compagnie de M. de Montmorency, d'Aire, 20 mai 1579 (f. 60) ; Notice généalogique sur la maison d'Albert ; Contrat de mariage d'Honoré d'Albert de Luynes et d'Anne de Rodulph (6 mars 1573) ; Lettres originales, des XVIe et XVIIe siècles, relatives à la famille de Luynes, écrites par divers personnages : ; [Richelieu], évêque de Luçon, au connétable de Luynes, s. d. ; minute ; Le même au même, s. d. ; minute originale ; La reine mère [Marie de Médicis] à M. de Luynes ; minute ; La même au même, minute ; Le cardinal G[eorges] d'Armagnac à la reine (Avignon, 13 septembre 1570) ; M. de Clermont-Lodève au roi (Toulouse, 2 septembre 1570) ; Le même au duc d'Anjou (même date) ; Instructions données par le maréchal de Montmorency d'Anville à M. de Luynes (1570) ; Lettre du même au duc d'Anjou (Nîmes, 12 septembre 1570) ; Le même à la reine (même date) ; Pièces relatives au conflit de juridiction entre François, évêque de Verdun, et Jean Gillet, lieutenant-général en la justice royale de la dite ville (31 décembre 1626-13 février 1627) ; Extraits des registres du Conseil d'État (22 juin-15 juillet 1670) relatifs à l'assemblée du clergé, avec une lettre de Du Mez à Baluze lui annonçant l'envoi desdits extraits (f. 101) ; Requête adressée au roi par le comte de Coligny ; « Relation du conclave où le pape Alexandre VII a esté esleu, composée à ce qu'on croit par M. l'abbé Charrier » [1655] ; Lettres d'Alexandre VII relatives à l'insulte faite au duc de Créquy (28 août 1662) ; « Oratio habita a... Clemente IX in concilio habito ad cardinales circa nuncium pacis inter reges Christianum, et Catholicum » ; Lettre de Clément X à l'amiral d'Estrées (22 août 1672) ; Lettres d'Innocent XI adressées à Louis XIV (27 décembre 1679), à Henri [Cauchon], évêque d'Evreux, du 21 janvier 1680 (f. 146), à Joseph [de Montpezat], archevêque de Toulouse, du 2 octobre 1680 (f. 147), aux religieuses de Charonne, du 7 août 1680 et du 15 octobre 1680 (f. 148 et 149) ; Mémoire de [C.-M. Le Tellier], coadjuteur de Reims, sur les conciles provinciaux (1670) ; Mémoire sur la régale (en italien), et documents divers, en italien, sur le même sujet, à propos de l'affaire de l'évêché de Pamiers ; Mémoire de l'ambassadeur de France au collège des cardinaux (s. d.) ; Historique des événements survenus à l'occasion de la régale de Pamiers, de 1673 à 1680 ; « Lettera d'un curiale di Roma a un suo amico in Parigi » (11 novembre 1680) ; Autre lettre d'un « curiale di Roma » (s. d.) ; « Lettera di monsieur N. scritta al sig. cardinale N., a di 16 febr. 1681. »

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Cette thèse de doctorat porte sur la pensée de Valentin Volochinov (1895-1936) et le contexte intellectuel russe du début du XXe siècle dans lequel elle a été élaborée. Le cadre spatial de l'étude est la Russie. Le cadre temporel correspond aux années 1890-1920. Fait dans le cadre des « études bakhtiniennes », ce travail propose une démarche inverse de celle utilisée jusqu'à présent dans ce domaine. Son objectif est d'explorer les conséquences pratiques de trois hypothèses : 1) Valentin Volochinov (et non pas Mikhaïl Bakhtine) est l'auteur des textes parus sous son nom dans les années 1920 ; 2) Valentin Volochinov est un chercheur indépendant de Mikhaïl Bakhtine et de Pavel Medvedev (et non pas seulement un des membres du « Cercle de Bakhtine » ou du « groupe B.M.V. » dont le projet scientifique serait incompréhensible sans le recours aux textes bakhtiniens et/ou de Medvedev) ; 3) la connaissance du contexte intellectuel général dans lequel a travaillé Valentin Volochinov (c'est-à-dire l'ensemble des textes et des discussions scientifiques qui se sont déroulées dans les revues et les institutions scientifiques autour des thèmes abordés dans les textes signés dans les années 1920 par Volochinov) joue un rôle de premier plan dans l'interprétation de sa conception. L'analyse de la terminologie utilisée dans les travaux de Volochinov (en particulier de la notion d'« idéologie » et de méthode « marxiste »), ainsi que l'examen des idées ayant trait à la philosophie du langage (la réception des idées de Saussure, la polémique avec Rozalija Chor sur des principes de la science du langage « marxiste », la critique de la conception du «mot» de Gustav Chpet), psychologiques (la critique de la théorie psychanalytique de Sigmund Freud, l'élaboration de la notion de conscience, la recherche des bases de la psychologie « marxiste ») et sociologiques (l'analyse de l'interaction socio-verbale et l'élaboration de la théorie de l'énoncé) amènent à la conclusion que les hypothèses avancées sont justes et le mode de lecture adopté dans le travail est rentable : il suscite des interprétations différentes de celles proposées jusqu'à présent. Il permet, par exemple, de mettre en évidence les particularités du marxisme russe des années 1920 considéré par les intellectuels de l'époque, d'une part, comme une méthode des recherches dont les principes fondamentaux sont le matérialisme, le monisme, le déterminisme (y compris social), la dialectique et, d'autre part, comme une doctrine sociologique. Compris en ce sens, le marxisme fait partie de l'histoire de la sociologie russe qui comprend également des conceptions dites « bourgeoises » ou « positivistes » comme, par exemple, celle d'Eugène de Roberty, qui insiste dans ses travaux sur le primat du social sur l'individuel, autrement dit qui met en avant le principe du déterminisme social souvent associé uniquement au «sociologisme marxisant». L'oeuvre de Volochinov ne contient pas, par conséquent, d'éléments de «sociologisme vulgaire», elle s'inscrit dans l'histoire des idées sociologiques russes où il n'y a pas de rupture nette entre les conceptions dites «bourgeoises» et marxistes. Le marxisme de Volochinov n'est pas révolutionnaire. Il ne peut pas non plus être associé aux idées psychanalytiques. La preuve est le refus radical de l'existence de l'inconscient (ou plutôt d'une force inconsciente) qui déterminerait le comportement des individus sans qu'ils s'en rendent compte. Le projet scientifique de Volochinov consiste à analyser la conscience (les faits psychiques), ainsi que le langage, l'énoncé et les structures syntaxiques dans lesquelles l'énoncé se réalise en tant qu'éléments constitutifs de l'échange social et/ou verbal, qui se trouve au centre de vives discussions menées à la charnière des XIXe-XXe siècles par les chercheurs russes d'orientation marxiste et non marxiste. Pour comprendre ce projet il n'est pas nécessaire de faire appel aux idées de Bakhtine et de Medvedev : la lecture en contexte des textes signés dans les années 1920 par Volochinov met ainsi en doute l'idée qui domine actuellement dans le monde francophone que Bakhtine serait leur véritable auteur.