1000 resultados para stress des soignants
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Les maladies cardiovasculaires (MCV) sont la principale cause de dcs dans les pays occidentaux et constituent la principale complication associe au diabte. La lipoprotine lipase (LPL) est une enzyme cl du mtabolisme des lipides et est responsable de l'hydrolyse des lipoprotines riches en triglycrides (TG). Plusieurs tudes ont dmontr que la LPL scrte par les macrophages dans la paroi artrielle est pro-athrognique. La dysfonction endothliale caractrise les stades prcoces du processus athrosclrotique. Il a t observ quun rcepteur nouvellement identifi des lipoprotines de basse densit oxydes (LDLox), le rcepteur de type lectine des LDLox (LOX-1), est fortement exprim dans les lsions athrosclrotiques humaines et dans laorte de rats diabtiques, suggrant un rle cl de LOX-1 dans la pathognse de lathrosclrose diabtique. Au vu du rle potentiel de la LPL macrophagique et du LOX-1 dans lathrosclrose associe au diabte de type 2, nous avons valu la rgulation de ces deux molcules pro-athrogniques par des facteurs mtaboliques et inflammatoires augments dans le diabte, soit la leptine, lacide linolique (LA) et la protine C-ractive (CRP). Nos rsultats dmontrent que : 1) Dans les cellules endothliales aortiques humaines (HAECs), LA augmente lexpression protique de LOX-1 de faon temps- et dose-dpendante; 2) La pr-incubation de HAECs avec des antioxydants et des inhibiteurs de la NADPH oxydase, de la protine kinase C (PKC) et du facteur nuclaire-kappa B (NF-kB), inhibe leffet stimulant de LA sur lexpression protique de LOX-1; 3) Dans les HAECs traites avec LA, on observe une augmentation dexpression des isoformes classiques de la PKC; 4) LA augmente de manire significative lexpression gnique de LOX-1 ainsi que la liaison des protines nuclaires extraites des HAECs la squence rgulatrice NF-kB prsente dans le promoteur du gne de LOX-1; 5) LA augmente, via LOX-1, la captation des LDLox par les cellules endothliales. Pris dans leur ensemble, ces rsultats dmontrent que LA augmente lexpression endothliale de LOX-1 in vitro et appuient le rle cl de LA dans la dysfonction endothliale associe au diabte. Au vu de nos tudes antrieures dmontrant quune expression accrue de LPL macrophagique chez les patients diabtiques de type 2 et que laugmentation de facteurs mtaboliques dans cette maladie, soit lhomocystine (Hcys), les acides gras et les produits terminaux de glycation (AGE), accroissent lexpression de la LPL macrophagique, nous avons par la suite dtermin leffet, in vitro, de deux autres facteurs mtaboliques et inflammatoires surexprims dans le diabte, soit la leptine et la CRP, sur lexpression de la LPL macrophagique. Les concentrations plasmatiques de leptine sont leves chez les patients diabtiques et sont associes un accroissement des risques cardiovasculaires. Nous avons dmontr que : 1) Dans les macrophages humains, la leptine augmente lexpression de la LPL, tant au niveau gnique que protique; 2) Leffet stimulant de la leptine sur la LPL est aboli par la pr-incubation avec un anticorps dirig contre les rcepteurs la leptine (Ob-R), des inhibiteurs de la PKC et des antioxydants; 3) La leptine augmente lexpression membranaire des isoformes classiques de la PKC et la diminution de lexpression endogne de la PKC, abolit leffet de la leptine sur lexpression de la LPL macrophagique; 4) Dans les macrophages murins, la leptine augmente le taux de synthse de la LPL et augmente la liaison de protines nuclaires la squence protine active-1 (AP-1) du promoteur du gne de la LPL. Ces observations supportent la possibilit que la leptine puisse reprsenter un facteur stimulant de la LPL macrophagique dans le diabte. Finalement, nous avons dtermin, in vitro, leffet de la CRP sur lexpression de la LPL macrophagique. La CRP est une molcule inflammatoire et un puissant prdicteur dvnements cardiovasculaires. Des concentrations leves de CRP srique sont documentes chez les patients diabtiques de type 2. Nous avons dmontr que : 1) Dans les macrophages humains, la CRP augmente lexpression de la LPL au niveau gnique et protique et la liaison de la CRP aux rcepteurs CD32 est ncessaire pour mdier ses effets; 2) La pr-incubation de macrophages humains avec des antioxydants, des inhibiteurs de la PKC et de la protine kinase mitognique active (MAPK), prvient linduction de la LPL par la CRP; 3) La CRP augmente lactivit de la LPL, la gnration intracellulaire despces radicalaires oxygnes (ROS), lexpression disoformes classiques de la PKC et la phosphorylation des kinases extracellulaires rgules 1/2 (ERK 1/2); 4) Les macrophages murins traits avec la CRP dmontrent une augmentation de la liaison des protines nuclaires la squence AP-1 du promoteur du gne de la LPL. Ces donnes suggrent que la LPL puisse reprsenter un nouveau facteur mdiant les effets dltres de la CRP dans la vasculopathie diabtique. Dans lensemble nos tudes dmontrent le rle cl de facteurs mtaboliques et inflammatoires dans la rgulation vasculaire de la LPL et du LOX-1 dans le diabte. Nos donnes suggrent que la LPL et le LOX-1 puissent reprsenter des contributeurs cl de lathrognse acclre associe au diabte chez lhumain. Mots-cls : athrosclrose, maladies cardiovasculaires, diabte de type 2, macrophage, LPL, cellules endothliales, LOX-1, stress oxydatif, leptine, LA, CRP.
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La dysfonction de lendothlium vasculaire, associe une diminution de ses proprits vasorelaxantes et anti-thrombogniques, survient avec le vieillissement mais galement chez de plus jeunes patients athrosclrotiques prsentant plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire. Au niveau cellulaire, le vieillissement des cellules endothliales (CE) mne un tat irrversible de non division cellulaire appel snescence. Ces cellules snescentes prsentent des changements spcifiques au niveau de leur morphologie et de lexpression gnique, menant leur dysfonction. La snescence dite rplicative est dclenche par le raccourcissement des tlomres survenant chaque division cellulaire, mais peut galement tre induite prmaturment par le stress oxydant (SIPS). Lobjectif principal de cette tude est de caractriser la snescence de CE vasculaires isoles partir de patients athrosclrotiques, et dobserver limpact des facteurs de risque sur cette snescence. Afin de confirmer la contribution des deux principales voies de la snescence, nous avons par la suite tudi conjointement ou sparment, limpact dun traitement chronique avec un antioxydant sur la snescence de CE, et dune surexpression de la sous-unit catalytique de la tlomrase (hTERT), une enzyme responsable de lallongement des tlomres. Nous avons isol et cultiv des CE provenant dartres mammaires internes prleves lors de pontages coronariens. Selon les tudes, les cellules ont t infectes ou non avec un lentivirus surexprimant la hTERT, et cultives in vitro jusqu snescence, en prsence ou en absence de lantioxydant N-actyl-L-cystine (NAC). Diffrents marqueurs des deux principales voies de la snescence (rplicative ou SIPS) ont t quantifis. La snescence cellulaire se dveloppe exponentiellement avec le temps et est associe une rduction de la viabilit et de la prolifration cellulaires. Chez les patients athrosclrotiques, le vieillissement des CE passe par les deux principales voies de la snescence : des tlomres courts initialement en culture et la dure dexposition in vivo aux facteurs de risque cardiovasculaire prdisent une apparition prmature de la snescence. Toutefois, chez les fumeurs, la snescence est exclusivement du type SIPS. Ces facteurs de risque cardiovasculaire et principalement lhypertension, semblent acclrer le vieillissement biologique et favoriser la dysfonction des CE. Lorsque traites chroniquement avec le NAC, les CE prsentant initialement de moindres dommages cellulaires et molculaires ainsi quune meilleure dfense antioxydante dveloppent une snescence retarde. Lorsque le NAC est combin une surexpression de la hTERT, les deux voies de la snescence sont bloques et une immortalisation cellulaire est observe. linverse, dans les CE les plus endommages par les ROS in vivo, le NAC na aucun effet sur le dveloppement de la snescence, la hTERT, seule ou en combinaison avec le NAC, retarde lgrement la snescence mais aucune immortalisation nest observe lorsque ces traitements sont combins. En conclusion, nos tudes dmontrent que lexposition chronique au stress oxydant associ aux facteurs de risque cardiovasculaire acclre le dveloppement de la snescence de CE vasculaires, contribuant potentiellement lathrognse. Dans les cellules de patients athrosclrotiques, il semble exister un seuil de dommages cellulaires et molculaires subis in vivo au-del duquel, aucun traitement (antioxydant ou hTERT) ne peut tre bnfique.
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Les urodles amphibiens, dont fait partie laxolotl (Ambystoma mexicanum), ont la capacit de rgnrer leurs organes et membres suite une amputation, tout au long de leur vie. La patte est lorgane dont le processus de rgnration est le mieux caractris et ce dernier est divis en deux phases principales. La premire est la phase de prparation et commence immdiatement suite lamputation. Elle renferme des tapes essentielles au processus de rgnration comme la gurison de la plaie et la formation dune coiffe apicale ectodermique. Par la suite, les fibroblastes du derme et certaines cellules musculaires vont revenir un tat pluripotent via un processus appel ddiffrenciation cellulaire. Une fois ddiffrencies, ces cellules migrent et saccumulent sous la coiffe apicale pour former le blastme. Lors de la phase de redveloppement, les cellules du blastme se divisent puis se rediffrencient pour rgnrer la partie ampute. Fait intressant, la rgnration dun membre ou la gurison dune plaie chez laxolotl ne mne jamais la formation dune cicatrice. Afin den apprendre plus sur le contrle molculaire de la rgnration, les gnes Heat-shock protein-70 (Hsp-70) et Transforming growth factor-1 (Tgf-1) ont t slectionns. Ces gnes jouent un rle important dans la rponse au stress et lors de la gurison des plaies chez les mammifres. HSP-70 est une chaperonne molculaire qui est produite pour maintenir lintgrit des protines cellulaires lorsquun stress se prsente. TGF-1 est une cytokine produite suite une blessure qui active la rponse inflammatoire et qui stimule la fermeture de la plaie chez les amniotes. Les rsultats prsents dans cette thse dmontrent que Hsp-70 est exprim et rgul lors du dveloppement et de la rgnration du membre chez laxolotl. Dautre part, nos expriences ont men lisolation de la squence codante pour Tgf-1 chez laxolotl. Nos rsultats montrent que Tgf-1 est exprim spcifiquement lors de la phase de prparation dans le membre en rgnration. De plus, le blocage de la voie des Tgf- avec linhibiteur pharmacologique SB-431542, lors de la rgnration, mne linhibition du processus. Ceci dmontre que la signalisation via la voie des Tgf- est essentielle la rgnration du membre chez laxolotl.
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La plasticit synaptique est une proprit indispensable lacquisition de la mmoire chez toutes les espces tudies, des invertbrs aux primates. La formation dune mmoire dbute par une phase de plasticit qui inclut une restructuration synaptique ; ensuite elle se poursuit par la consolidation de ces modifications, contribuant la mmoire long terme. Certaines mmoires redeviennent mallables lorsquelles sont rappeles. La trace mnsique entre alors dans une nouvelle de phase de plasticit, au cours de laquelle certaines composantes de la mmoire peuvent tre mises jour, puis reconsolides. Lobjectif de la prsente thse est dtudier les mcanismes cellulaires et molculaires qui sont activs lors du rappel dune mmoire. Nous avons utilis un modle de conditionnement Pavlovien, combin ladministration dagents pharmacologiques et lanalyse quantitative de marqueurs de plasticit synaptique, afin dtudier la dynamique de la mmoire de peur auditive chez des rats Sprague Dawley. La circuiterie neuronale et les mcanismes associatifs impliqus dans la neurobiologie de cette mmoire sont bien caractriss, en particulier le rle des rcepteurs glutamatergiques de type NMDA et AMPA dans la plasticit synaptique et la consolidation. Nos rsultats dmontrent que le retour de la trace mnsique un tat de labilit ncessite lactivation des rcepteurs NMDA dans lamygdale baso-latrale linstant mme du rappel, alors que les rcepteurs AMPA sont requis pour lexpression comportementale de la rponse de peur conditionne. Dautre part, les rsultats identifient le rappel comme une phase bien plus dynamique que prsume, et suggrent que lexpression de la peur conditionne mette en jeu la rgulation du trafic des rcepteurs AMPA par les rcepteurs NMDA. Le prsent travail espre contribuer la comprhension de la neurobiologie fondamentale de la mmoire. De plus, il propose une intgration des rsultats aux modles animaux dtude des troubles psychologiques consquents aux mmoires traumatiques chez lhumain, tels que les phobies et les syndromes de stress post-traumatiques.
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Laxe hypothalamo-hypophyso-surrnalien joue un rle essentiel dans ladaptation et la rponse au stress. Toutefois, lhyperactivation de cet axe ou des niveaux chroniquement levs de glucocorticodes (GC) entranent des consquences pathologiques. Le systme dopaminergique msocortical, qui se projette dans le cortex prfrontal mdian (CPFm), joue un rle adaptatif en protgeant contre le stress. Jusqu prsent, les interactions fonctionnelles entre les GC (ex : corticostrone) et le systme dopaminergique msocortical ne sont pas lucides. Dans ce mmoire, nous avons valu les effets des GC sur les fonctions dopaminergiques prfrontales en levant chroniquement, laide de minipompes osmotiques, les niveaux de corticostrone aux concentrations physiologiques maximales (1 mg/kg/h pendant 7 jours). Ce traitement na pas modifi significativement, chez les rats stresss ou non, les niveaux post mortem de dopamine et de son mtabolite dans le tissu du CPFm. Toutefois, lvaluation par voltamtrie in vivo des changements de dopamine extracellulaire dans le CPFmv a permis dobserver que la corticostrone augmente significativement la libration de dopamine en rponse lexposition lodeur de renard et au pincement de la queue. Nos tudes nous permettent de conclure que la corticostrone potentialise la fonction dopaminergique msocorticale qui, son tour, facilite la rgulation ngative en priode de stress.
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Effet de latorvastatine sur la dysfonction endothliale des artres coronaires picardiques associe lhypertrophie ventriculaire gauche dans un modle porcin Forcillo J, Aubin MC, Horn A, Shi YF, Carrier M, Tardif JC, Perrault LP Introduction: Latorvastatine par ses effets pliotropiques pourrait limiter la dysfonction endothliale associe au dveloppement de lHVG. Mthodologie : Un cerclage de laorte ascendante pendant 2 mois entrane le dveloppement dHVG et les groupes ont t traits avec atorvastatine 40 ou 80 mg de 60 90 jours. LHVG est confirme par chographie. La ractivit vasculaire est value en chambres dorgane, la fonction endothliale par la quantification de la GMPc et des nitrites/nitrates plasmatiques. Le stress oxydant est mesur par les niveaux dANG II et de la carbonylation des protines. Rsultats : Aprs 60 et 90 j de cerclage, lHVG est observe chez tous ces groupes. Les courbes concentrations-rponse des anneaux des artres coronaires picardiques des groupes traits avec latorvastatine 40 et 80 mg pour 30 et 60 jours nont dmontr aucune amlioration des relaxations dpendantes de lendothlium. Une exacerbation significative de la dysfonction endothliale a t observe. Les niveaux vasculaires de GMPc sont significativement diminus dans le groupe sans cerclage trait 60 d et ceux dANG II sont fortement augments chez ce dernier groupe ainsi que le groupe trait avec 80 mg pour 30 jours par rapport aux contrles. Lexpression de la carbonylation des protines est augmente dans le groupe tmoin trait avec atorvastatine 80 mg, refltant une augmentation du stress oxydant. Conclusion : Ladministration datorvastatine ne prvient pas le dveloppement de lHVG ni la dysfonction endothliale dans notre modle. Au contraire latorvastatine haute dose a un effet toxique sur les artres coronaires picardiques en augmentant la dysfonction endothliale.
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Ce projet de mmoire vise comprendre les ingalits entre hommes et femmes face la dpression et, plus spcifiquement, examiner dans quelle mesure les diffrences de genre dans les rles familiaux et professionnels contribuent ces ingalits. La thorie du stress social (Pearlin, 1999) propose que les rles sociaux soient relis ltat de sant mentale des individus par lintermdiaire des conditions dans lesquelles ils sexercent. Ces conditions, abordes en termes de contraintes et de ressources, peuvent constituer des facteurs de protection ou de risque aux stress et aux difficults psychologiques. Deux mcanismes expliqueraient les ingalits de genre face la dpression: lexposition et la vulnrabilit ces conditions. Lobjectif de ce mmoire est dexaminer ces mcanismes sexus en valuant en premier lieu, si les hommes et les femmes connaissent une exposition ingale aux contraintes et ressources familiales et professionnelles puis, dans un deuxime temps, si le risque de dpression associ lexposition ces conditions diffre selon le sexe. Finalement, nous examinerons si la perception dun conflit travail-famille vient modifier les effets des contraintes-ressources sur les risques de dpression. Les analyses, effectues l'aide des donnes reprsentatives de la population de parents en emploi provenant de l'enqute GENACIS-Canada 2004 (Gender, Alcohol and Culture: An International Study), proposent deux dynamiques de stress spcifiques chacun des sexes. Premirement, plusieurs contraintes-ressources observes se distribuent diffremment selon le sexe. Ainsi, toutes proportions gardes, les femmes travaillent sensiblement moins dheures par semaine. Par ailleurs, en ce qui concerne les conditions familiales, la proportion de familles monoparentales est plus importante chez les femmes que chez les hommes alors que plus de travailleurs que de travailleuses ont des enfants de moins de cinq ans. D'autre part, les rsultats indiquent galement une vulnrabilit diffrentielle aux contraintes et ressources de la vie familiale et de la vie professionnelle. Pour les hommes, linsatisfaction au travail constitue un facteur de risque de dpression, facteur de risque qui est exacerb pour ceux qui considrent que leur travail interfre ngativement avec leur vie familiale. Les femmes sont, pour leur part, davantage sensibles leurs conditions de vie familiale et de travail. Ainsi, les horaires irrguliers de travail et un plus grand nombre dheures travailles, linsuffisance de revenu familial et la prsence dadolescents dans le mnage constituent pour celles-ci des facteurs de risque la dpression. Le nombre denfants apparat galement comme un facteur de risque mais uniquement lorsque les femmes peroivent un conflit entre leurs responsabilits familiales et professionnelles. Par ailleurs, le fait de vivre en couple constitue un facteur de protection pour les hommes et ce mme lorsquils sont insatisfaits de leur relation de couple alors que, pour les femmes, cet effet protecteur ne se retrouve pas chez celles qui sont insatisfaites de leur vie conjugale.
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La dpression postnatale (DP) est un problme de sant publique trs frquent dans diffrentes cultures (Affonso et al, 2000). En effet, entre 10% 15% des mres souffrent dune symptomatogie dpressive ainsi que lindiquent Gorman et al. (2004). La prvention de la DP est lobjectif de diffrents programmes prnatals et postnatals (Dennis, 2005; Lumley et al, 2004). Certains auteurs notent quil est difficile davoir accs aux femmes risque aprs la naissance (Evins et al, 2000; Georgiopoulos et al, 2001). Mais, les femmes frquentent les centres de sant pendant la grossesse et il est possible didentifier les cas risque partir des symptmes prnataux dpressifs ou somatiques (Riguetti-Veltema et al, 2006); dautant plus quun grand nombre de facteurs de risque de la DP sont prsents pendant la grossesse (OHara et Gorman, 2004). Cest pourquoi cette tude fut initie pendant le premier trimestre de la grossesse partir dune dtection prcoce du risque de DP chez n= 529 femmes de classes moyenne et dfavorise, et, cela, au moyen dun questionnaire valid utilis laide dune entrevue. Ltude sest effectue dans trois villes : Barcelone, Figueres, et Bziers au cours des annes 2003 2005. Objectif gnral : La prsente tude vise valuer les effets dun programme prnatal de groupes de rencontre appliqu dans la prsente tude chez des couples de classe socioconomique non favorise dont les femmes sont considres comme risque de dpression postnatale. Lobjectif spcifique est de comparer deux groupes de femmes (un groupe exprimental et un groupe tmoin) par rapport aux effets du programme prnatal sur les symptmes de dpression postnatale mesurs partir de la 4me semaine aprs laccouchement avec lchelle EPDS. Hypothse: Les femmes participant au programme prnatal de groupe adress aux couples parentaux, compos de 10 sances hebdomadaires et inspir dune orientation psychosomatique prsenteront, au moins, un taux de 6% infrieur de cas risque de dpression postnatale que les femmes qui ne participent pas, et cela, une fois values avec lchelle EPDS (12) 4 semaines aprs leur accouchement. Matriel et mthode: La prsente tude valuative est base sur un essai clinique randomis et longitudinal; il stend de la premire ou deuxime visite dchographie pendant la grossesse un moment situ entre la 4me et la 12me semaine postnatale. Les participants ltude sont des femmes de classes moyenne et dfavorise identifies risque de DP et leur conjoint. Toutes les femmes rpondant aux critres dinclusion la priode du recrutement ont effectu une entrevue de slection le jour de leur chographie prnatale lhpital (n=529). Seules les femmes indiquant un risque de DP furent slectionnes (n= 184). Par la suite, elles furent distribues de manire alatoire dans deux groupes: exprimental (n=92) et tmoin (n=92), au moyen dun programme informatique appliqu par un statisticien considrant le risque de DP selon le questionnaire valid par Riguetti-Veltema et al. (2006) appliqu laide dune entrevue. Le programme exprimental consistait en dix sances hebdomadaires de groupe, de deux heures et vingt minutes de dure ; un appel tlphonique entre sances a permis dassurer la continuit de la participation des sujets. Le groupe tmoin a eu accs aux soins habituels. Le programme exprimental commenait la fin du deuxime trimestre de grossesse et fut appliqu par un mdecin et des sages-femmes spcialement prpares au pralable; elles ont dirig les sances prnatales avec une approche psychosomatique. Les variables associes la DP (non psychotique) comme la symptomatologie dpressive, le soutien social, le stress et la relation de couple ont t values avant et aprs la naissance (pr-test/post-test) chez toutes les femmes participantes des deux groupes (GE et GC) utilisant : lchelle EPDS (Cox et al,1987), le Functional Social Support Questionnaire (Broadhead et al, 1988), lvaluation du stress de Holmes et Rahe (1967) et, lchelle dajustement dyadique de Spanier (1976). La collecte des donnes prnatales a eu lieu lhpital, les femmes recevaient les questionnaires la fin de lentrevue, les compltaient la maison et les retournaient au rendez-vous suivant. Les donnes postnatales ont t envoyes par les femmes utilisant la poste locale. Rsultats: Une fois valus les symptmes dpressifs postnatals avec lchelle EPDS entre la 4me et la 12me semaine postnatale et considrant le risque de DP au point de csure 12 de lchelle, le pourcentage de femmes risque de DP est de 39,34%; globalement, les femmes tudies prsentent un taux lev de symptomatologie dpressive. Les groupes tant comparables sur toutes les variables prnatales, notons une diffrence dans lvaluation postnatale de lEPDS (12) de 11,2% entre le groupe C et le groupe E (45,5% et 34,3%). Et la diffrence finale entre les moyennes de lEPDS postnatal est de 1,76 ( =11,10 6,05 dans le groupe C et =9,34 5,17 dans le groupe E) ; cette diffrence saproche de la limite de la signification (p=0,08). Ceci est d un certain nombre de facteurs dont le faible nombre de questionnaires bien complts la fin de ltude. Les femmes du groupe exprimental prsentent une diminution significative des symptmes dpressifs (t=2,50 / P= 0,01) comparativement au pr-test et indiquant une amlioration au contraire du groupe tmoin sans changement. Les analyses de rgression et de covariance montrent que le soutien social postnatal, les symptmes dpressifs prnatals et le stress postnatal ont une relation significative avec les symptmes dpressifs postnatals (P<0,0001 ; P=0.003; P=0.004). La relation du couple na pas eu dimpact sur le risque de DP dans la prsente tude. Par contre, on constate dautres rsultats secondaires significatifs: moins de naissances prmatures, plus daccouchements physiologiques et un plus faible taux de somatisations non spcifiques chez les mres du groupe exprimental. Recommandations: Les rsultats obtenus nous suggrent la considration des aspects suivants: 1) il faudrait appliquer les mesures pour dtecter le risque de DP la priode prnatale au moment des visites dchographie dont presque toutes les femmes sont atteignables; il est possible dutiliser ce moment un questionnaire de dtection valid car, son efficacit semble dmontre; 2) il faudrait intervenir auprs des femmes identifies risque la priode prnatale condition de prolonger le programme prventif aprs la naissance, tel quindiqu par dautres tudes et par la demande frquente des femmes values. Lintervention prnatale de groupe nest pas suffisante pour viter le risque de DP chez la totalit des femmes. Cest pourquoi une troisime recommandation consisterait : 3) ajouter des interventions individuelles pour les cas les plus graves et 4) il parat ncessaire daugmenter le soutien social chez des femmes dfavorises vulnrables car cette variable sest rvle trs lie au risque de dpression postnatale.
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Suite une recension des crits sur les soins dhygine des personnes atteintes de dmence de type Alzheimer (DTA), force est de constater la raret, voire labsence de recherches sur la question des soins dhygine (SH) dispenss domicile par les conjointes. Pourtant, la conjointe domicile est confronte aux mmes difficults que les intervenants des tablissements de sant et doit ainsi faire face aux comportements, parfois difficiles de la personne atteinte. Dans la pratique, les infirmires questionnent peu les difficults rencontres par les aidantes au moment des soins dhygine, ce qui permet difficilement de prendre conscience de leurs sentiments disolement et de dtresse et de les rduire, le cas chant. Pour pallier cette lacune, la prsente recherche vise comprendre lexprience que vivent des conjointes dhommes atteints de DTA lorsquelles leur dispensent des SH domicile. Un second objectif vise identifier les dimensions qui sont associes cette exprience. Une approche de recherche qualitative est utilise. Les participantes ont t recrutes par lentremise des Socits Alzheimer de Laval et des Laurentides. La stratgie de collecte des donnes a impliqu la ralisation de deux entrevues individuelles, face face, de mme que ladministration dun court questionnaire portant sur les aspects sociodmographiques. La dmarche retenue pour lanalyse de lensemble de donnes est inspire de lapproche propose par Miles et Huberman (2003). Les rsultats permettent dabord de mettre en vidence des profils de conjointes qui, tout en tant variables, prsentent certaines similarits. Eu gard aux SH, toutes ont consacrer des efforts soutenus, quotidiens et intenses. Elles doivent faire montre de patience et compter sur des capacits personnelles les amenant ressentir des sentiments positifs malgr les situations difficiles. Les rsultats montrent par ailleurs que la dispensation des SH provoque aussi des sentiments ngatifs associs au fardeau que ces soins impliquent. Les conjointes mettent toutefois en uvre une varit de stratgies dadaptation au stress telles la rsolution de problme, la recherche de soutien social et le recadrage. Cinq ensembles de dimensions personnelles et contextuelles sont associs lexprience des aidantes: 1) En ce qui a trait aux caractristiques personnelles des conjointes, lavancement en ge et ltat de sant physique ou psychologique influencent ngativement lexprience lors des SH. Par contre, les ressources personnelles intrinsques (acceptation de la ralit, capacit de trouver un sens lvnement, habilet improviser et sens de lhumour) sont utilises de manire naturelle ou acquise; 2) Les caractristiques personnelles du conjoint (anne du diagnostic, pertes dautonomie et troubles de comportement) affectent ngativement lexprience vcue; 3) La relation conjugale prsente un intrt important puisquil apparat quune relation conjugale pr-diagnostic positive semble favoriser des sentiments positifs chez la conjointe en ce qui a trait aux SH; 4) Les dimensions familiales ont un impact favorable, tant donn le soutien psychologique reu de la famille; 5) Les dimensions macro-environnementales, incluant laide reue du rseau informel plus large de mme que du rseau formel, ainsi que les divers amnagements matriels de lenvironnement physique du couple, ressortent enfin comme ayant un impact positif. Au terme de lanalyse des rsultats, lauteure est en mesure de proposer une synthse de lexprience des conjointes. La discussion aborde quatre enjeux qui se dgagent des rsultats observs: impacts des difficults rencontres lors des SH dans la dcision dhbergement, rticence des aidantes faire appel aux ressources du rseau formel pour obtenir de laide eu gard aux SH, importance des ressources personnelles des aidantes et potentiel de lapproche relationnelle humaine (human caring) pour faire face aux dfis que pose la dispensation des SH.
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Lors du phnomne dhmostase primaire ou de thrombose vasculaire, les plaquettes sanguines doivent adhrer aux parois afin de remplir leur fonction rparatrice ou pathologique. Pour ce faire, certains facteurs rhologiques et hmodynamiques tels que lhmatocrite, le taux de cisaillement local et les contraintes de cisaillement parital, entrent en jeu afin dexclure les plaquettes sanguines de lcoulement principal et de les transporter vers le site endommag ou enflamm. Cette exclusion pourrait aussi tre influence par lagrgation de globules rouges qui est un phnomne naturel prsent dans tout le systme cardiovasculaire selon les conditions dcoulement. La drive de ces agrgats de globules rouges vers le centre des vaisseaux provoque la formation de rseaux dagrgats dont la taille et la complexit varient en fonction de lhmatocrite et des conditions de cisaillement prsentes. Il en rsulte un coulement bi-phasique avec un coulement central compos dagrgats de globules rouges avoisins par une rgion moins dense en particules o lon peut trouver des globules rouges singuliers, des petits rouleaux de globules rouges et une importante concentration en plaquettes et globules blancs. De ce fait, il est raisonnable de penser que plus la taille des agrgats qui occupent le centre du vaisseau augmente, plus il y aura de plaquettes expulses vers les parois vasculaires. L'objectif du projet est de quantifier, in vitro, la migration des plaquettes sanguines en fonction du niveau dagrgation rythrocytaire prsent, en faisant varier lhmatocrite, le taux de cisaillement et en promouvant lagrgation par lajout dagents tels que le dextran poids molculaire lev. Cependant, le comportement non Newtonien du sang dans un coulement tubulaire peut tre vu comme un facteur confondant cause de son impact sur lorganisation spatiale des agrgats de globules rouges. De ce fait, les tudes ont t ralises dans un appareil permettant de moduler, de faon homogne, la taille et la structure de ces agrgats et de quantifier ainsi leur effet sur la migration axiale des plaquettes. Du sang de porc anti coagul a t ajust diffrents taux dhmatocrite et insrer dans un appareil coulement de Couette, temprature ambiante. Les plaquettes sanguines, difficilement isolables in vitro sans en activer certains ligands membranaires, ont t remplaces par des fantmes en polystyrne ayant un revtement de biotine. La quantification de la migration de ces fantmes de plaquettes a t ralise grce lutilisation de membranes biologiques fixes sur les parois internes de lentrefer du rhomtre de Couette. Ces membranes ont un revtement de streptavidine assurant une trs forte affinit dadhsion avec les microparticules biotyniles. 40% dhmatocrite, un cisaillement de 2 s-1, 566 53 microparticules ont t comptes pour un protocole prtabli avec du sang non agrgeant, comparativement 1077 229 pour du sang normal et 1568 131 pour du sang hyper agrgeant. Les rsultats obtenus suggrent une nette participation de lagrgation rythrocytaire sur le transport des fantmes de plaquettes puisque ladhsion de ces derniers la paroi du rhomtre de Couette augmente de faon quasi exponentielle selon le niveau dagrgation prsent.
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Cette tude vise estimer lapport en glutamine (Gln) alimentaire chez des athltes soumis un protocole de supplmentation en glutamine ainsi qu clarifier les informations diffuses au grand public en ce qui concerne les sources alimentaires de glutamine. Des tudes cliniques ont dmontr que la supplmentation en glutamine pouvait rduire la morbidit et la mortalit chez des sujets en phase critique (grands bruls, chirurgie). Le mcanisme en cause semble impliquer le systme immunitaire. Cependant, les tudes chez les sportifs, dont le systme immunitaire a de fortes chances dtre affaibli lors de priodes dentranement prolonges impliquant des efforts longs et intenses, nont pas t concluantes. Or, ces tudes ngligent systmatiquement lapport alimentaire en glutamine, si bien quil est probable que les rsultats contradictoires observs puissent en partie tre expliqus par les choix alimentaires des sujets. Puisque la mthode conventionnelle de dosage des acides amins dans les protines alimentaires transforme la glutamine en glutamate, les tables de composition des aliments prsentent la glutamine et le glutamate ensemble sous la dnomination glutamate ou Glu , ce qui a comme consquence de crer de lambigut. La dnomination Glx devrait tre utilise. Partant de la probabilit quun apport en Glx lev soit un bon indicateur de lapport en glutamine, nous avons cr un calculateur de Glx et avons valu lalimentation de 12 athltes faisant partie dune tude de supplmentation en glutamine. Nous avons alors constat que lapport en Glx tait directement proportionnel lapport en protines, avec 20,64 % 1,13 % de lapport protique sous forme de Glx. Grce quelques donnes sur la squence primaire des acides amins, nous avons pu constater que le rapport Gln/Glx pouvait tre trs variable dun type de protine lautre. Alors que le ratio molaire Gln/Glx est de ~95 % pour les et -gliadines, il nest que de ~43 % pour la casine, de ~36 % pour la -lactoglobuline, de ~31 % pour lovalbumine et de ~28 % pour lactine. Il est donc possible que certaines protines puissent prsenter des avantages par rapport dautres, quantit gale de Glx.
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La premire augmentation de la longvit en laboratoire ft observe la suite dune intervention nutritionnelle consistant en une rduction de lapport alimentaire chez le rat. Plus tard, ce phnomne a t reproduit dans de trs nombreuses espces et rfr en tant que restriction calorique. Le dveloppement des techniques de biologie molculaire moderne a permis de montrer dans des organismes modles simples que cette flexibilit du processus de vieillissement tait rgule par des facteurs gntiques. De fait, plusieurs mcanismes cellulaires ont alors pu tre identifis comme responsables de ce contrle du vieillissement. Ces voies de rgulation ont rvles tre conserves entre les espces, depuis les levures jusquaux organismes multicellulaires tels que le nmatode, la mouche ou la souris, suggrant lexistence dun programme universel de vieillissement dans le vivant. La levure sest avr plusieurs reprises tre un modle puissant et fiable pour la dcouverte de gnes impliqus dans ce phnomne. Mon tude a consist au dveloppement dun nouveau modle unicellulaire dtude du vieillissement travers lespce Schizosaccharomyces pombe appele aussi levure fission. La premire tape de mon travail a montr que les voies de dtection des nutriments gouvernes par la srine/thronine protine kinase A (Pka1) et la srine/thronine kinase Sck2 contrlent le vieillissement chronologique de ces cellules comme il tait connu dans la levure Saccharomyces cerevisiae. Ceci permit de valider lutilisation de la levure fission pour ltude du vieillissement. Ensuite, nous avons analys plus en dtail leffet pro-vieillissement du glucose en tudiant le rle de sa dtection par le rcepteur membranaire Git3 coupl la protine G (Gpa2) en amont de la kinase Pka1. La perte du signal du glucose par la dltion de Git3 imite partiellement leffet daugmentation de longvit obtenu par baisse de la concentration en glucose dans le milieu. De plus, leffet nfaste du signal du glucose est maintenu en absence de tout mtabolisme du glucose suite la mutation des hexokinases, premires enzymes de la glycolyse. Lensemble de ces rsultats suggrent que la signalisation du glucose est prdominante sur son mtabolisme pour son effet pro-vieillissement. Dautre part, la fois la suppression de cette signalisation et la baisse de niveau de glucose disponible allongent la dure de vie en corrlation avec une augmentation de la rsistance au stress, une hausse dactivit mitochondriale et une baisse de production de radicaux libres. Finalement, le criblage dune banque de surexpression dADNc a permis didentifier plusieurs gnes candidats responsables de ces effets en aval de la voie de signalisation Git3/PKA. La recherche sur les mcanismes molculaires du vieillissement propose une nouvelle approche, un nouvel angle de vue, pour la comprhension des fonctions cellulaires et promet dapporter de prcieuses clefs pour mieux comprendre certaines maladies. En effet, le vieillissement est la premire cause dapparition de nombreuses affections comme les cancers, les maladies cardiovasculaires et mtaboliques ou les maladies neurodgnratives tels que les syndromes dAlzheimer et de Parkinson.
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Le stress oxydatif est impliqu dans lexpression du rcepteur B1 des kinines (RB1) dans diffrents modles de diabte et d'hypertension. Puisque l'angiotensine II (Ang II) et l'endothline-1 (ET-1) sont des peptides prooxydants impliqus dans les maladies cardiovasculaires, leur contribution dans l'augmentation de l'expression du RB1 a t tudie dans des cellules musculaires lisses vasculaires (CMLV). Le QRT-PCR et limmunobuvardage de type Western ont t utiliss pour mesurer lexpression du RB1 dans des CMLV drives de la ligne A10 et de laorte de rats Sprague-Dawley. Cette tude montre que lAng II augmente lexpression du RB1 (ARNm et protine) en fonction de la concentration et du temps (maximum 1 M entre 3-6 h). Cette augmentation implique le rcepteur AT1, la PI3K et le NF-B, mais non le rcepteur AT2 et ERK1/2. Aussi, le rcepteur ETA de lET-1 est impliqu dans la rponse lAng II 6-8 h et non 1-4 h. Par contre, lET-1 augmente lexpression du RB1 (maximum 2-4 h) via la stimulation des rcepteurs ETA et ETB. Laugmentation du RB1 cause par lAng II et lET-1 est bloque par les antioxydants (N-actyl-cystine et diphnylneiodonium). Ces rsultats suggrent que lAng II induit le RB1 dans les CMLV par le rcepteur AT1 dans la premire phase, et par la libration dET-1 (majoritairement par ETA) dans la phase tardive, via le stress oxydatif et lactivation de la PI3K et du NF-B. Ces rsultats prcisent le mcanisme impliqu dans la surexpression du RB1 ayant des effets nfastes dans le diabte et l'hypertension.
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Plusieurs souches cliniques de Candida albicans rsistantes aux mdicaments antifongiques azols surexpriment des gnes encodant des effecteurs de la rsistance appartenant deux classes fonctionnelles : i) des transporteurs expulsant les azoles, CDR1, CDR2 et MDR1 et ii) la cible des azoles 14-lanostrol dmthylase encode par ERG11. La surexpression de ces gnes est due la slection de mutations activatrices dans des facteurs de transcription doigts de zinc de la famille zinc cluster (Zn2Cys6) qui contrlent leur expression : Tac1p (Transcriptional activator of CDR genes 1) contrlant lexpression de CDR1 et CDR2, Mrr1p (Multidrug resistance regulator 1), rgulant celle de MDR1 et Upc2p (Uptake control 2), contrlant celle dERG11. Un autre effecteur de la rsistance clinique aux azoles est PDR16, encodant une transfrase de phospholipides, dont la surexpression accompagne souvent celle de CDR1 et CDR2, suggrant que les trois gnes appartiennent au mme rgulon, potentiellement celui de Tac1p. De plus, la rgulation transcriptionnelle du gne MDR1 ne dpend pas seulement de Mrr1p, mais aussi du facteur de transcription de la famille basic-leucine zipper Cap1p (Candida activator protein 1), un rgulateur majeur de la rponse au stress oxydatif chez C. albicans qui, lorsque mut, induit une surexpression constitutive de MDR1 confrant la rsistance aux azoles. Ces observations suggrent quun rseau de rgulation transcriptionnelle complexe contrle le processus de rsistance aux antifongiques azols chez C. albicans. Lobjectif de mon projet au doctorat tait didentifier les cibles transcriptionnelles directes des facteurs de transcription Tac1p, Upc2p et Cap1p, en me servant dapproches gntiques et de gnomique fonctionnelle, afin de i) caractriser leur rseau transcriptionnel et les modules transcriptionnels qui sont sous leur contrle direct, et ii) dinfrer leurs fonctions biologiques et ainsi mieux comprendre leur rle dans la rsistance aux azoles. Dans un premier volet, jai dmontr, par des expriences de gntique, que Tac1p contrle non seulement la surexpression de CDR1 et CDR2 mais aussi celle de PDR16. Mes rsultats ont identifi une nouvelle mutation activatrice de Tac1p (N972D) et ont rvl la participation dun autre rgulateur dans le contrle transcriptionnel de CDR1 et PDR16 dont lidentit est encore inconnue. Une combinaison dexpriences de transcriptomique et dimmunoprcipitation de la chromatine couple lhybridation sur des biopuces ADN (ChIP-chip) ma permis didentifier plusieurs gnes dont lexpression est contrle in vivo et directement par Tac1p (PDR16, CDR1, CDR2, ERG2, autres), Upc2p (ERG11, ERG2, MDR1, CDR1, autres) et Cap1p (MDR1, GCY1, GLR1, autres). Ces expriences ont rvl quUpc2p ne contrle pas seulement lexpression dERG11, mais aussi celle de MDR1 et CDR1. Plusieurs nouvelles proprits fonctionnelles de ces rgulateurs ont t caractrises, notamment la liaison in vivo de Tac1p aux promoteurs de ses cibles de faon constitutive et indpendamment de son tat dactivation, et la liaison de Cap1p non seulement la rgion du promoteur de ses cibles, mais aussi celle couvrant le cadre de lecture ouvert et le terminateur transcriptionnel putatif, suggrant une interaction physique avec la machinerie de la transcription. La caractrisation du rseau transcriptionnel a rvl une interaction fonctionnnelle entre ces diffrents facteurs, notamment Cap1p et Mrr1p, et a permis dinfrer des fonctions biologiques potentielles pour Tac1p (trafic et la mobilisation des lipides, rponse au stress oxydatif et osmotique) et confirmer ou proposer dautres fonctions pour Upc2p (mtabolisme des strols) et Cap1p (rponse au stress oxydatif, mtabolisme des sources dazote, transport des phospholipides). Mes tudes suggrent que la rsistance aux antifongiques azols chez C. albicans est intimement lie au mtabolisme des lipides membranaires et la rponse au stress oxydatif.
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Dans les neurones et les cellules vasculaires crbrales, les drivs ractifs de loxygne jouent un double rle puisquils peuvent avoir la fois des effets bnfiques, faibles concentrations, et des effets dltres, des concentrations leves. Chez la souris, la circulation crbrale se distingue des autres lits vasculaires puisque le peroxyde dhydrogne (H2O2) est le principal mdiateur endothlial relaxant endogne. Lobjectif de notre premire tude a t de caractriser limplication physiologique du H2O2 driv de la eNOS dans la fonction endothliale crbrale de la souris. Nous avons voulu identifier les mcanismes impliqus dans la dilatation induite par laugmentation de dbit intra-luminal (flow-mediated dilation, FMD). La FMD est la rponse un stimulus physiologique endothlial la plus reprsentative de la situation in vivo. Nous avons dmontr que le H2O2, et non le monoxyde dazote (NO), drivant de lactivation de la eNOS crbrale, est le principal mdiateur de la FMD. Cependant, nous connaissons trs peu de donnes sur lvolution de la voie du H2O2 au cours du vieillissement quil soit associ ou non aux facteurs de risque pour les maladies cardiovasculaires. Au cours du vieillissement, au niveau priphrique, les facteurs endothliaux constricteurs ou dilatateurs voluent en fonction de laugmentation de stress oxydant. La prsence de facteurs de risque pour les maladies cardiovasculaires, telle que lhypercholestrolmie, pourrait accentuer laugmentation du stress oxydant et ainsi acclrer la dysfonction endothliale. Au niveau crbral, trs peu de donnes sont disponibles. Dans le cadre de notre deuxime tude, nous avons mis lhypothse quun dbalancement des facteurs endothliaux pourrait tre lorigine (1) de la dysfonction endothliale crbrale observe au cours du vieillissement et (2) de la dysfonction endothliale prcoce qui apparat en prsence dathrosclrose. Nos rsultats ont montr que laugmentation de stress oxydant associe au vieillissement conduit une libration endogne accrue de TXA2 qui diminue la voie du H2O2 au niveau crbral et, par consquent, rduit la dilatation dpendante de lendothlium. De plus, la prsence dathrosclrose acclre lapparition de la dysfonction endothliale crbrale. Le rle cl jou par le stress oxydant a t confirm par un traitement prventif avec lantioxydant catchine qui a permis de renverser tous les effets dltres de lathrosclrose sur les fonctions endothliales crbrales. Finalement, la dysfonction endothliale crbrale prcoce, associe avec lathrosclrose, pourrait non seulement augmenter lincidence de dvelopper des accidents vasculaires crbraux (AVC) mais aussi induire une diminution du dbit sanguin crbral et, ultimement, affecter les fonctions neuronales. Dans le cadre de notre troisime tude, nous avons mis lhypothse que laugmentation de stress oxydant est associe avec une diminution du dbit sanguin crbral et un dclin subsquent des fonctions cognitives. Nous avons utilis des souris athrosclrotiques ges de 3 mois que nous avons soumises, ou pas, un traitement chronique la catchine. Nos travaux montrent quun traitement prventif avec la catchine peut prvenir les effets nfastes de lathrosclrose sur la FMD, le dbit sanguin et le dclin des fonctions cognitives qui est normalement associ au vieillissement. Nos rsultats ont permis de distinguer leffet du vieillissement des effets de lathrosclrose sur les fonctions vasculaires crbrales. Le traitement prventif avec la catchine a eu des effets bnfiques marqus sur la fonction endothliale crbrale, le dbit sanguin crbral et les fonctions cognitives, dmontrant le rle cl de lenvironnement redox dans la rgulation des fonctions crbrales.