954 resultados para cancer regression
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Le cancer occupe le premier rang parmi les causes de décès au Québec. Les taux de mortalité diffèrent cependant à travers les régions du Québec. En considérant les territoires des Centres de santé et de services sociaux (CSSS), ce mémoire propose dans un premier temps d’étudier la distribution des taux de mortalité pour les principaux sièges de cancer, d’identifier les régions où une différence significative du taux avec le reste du Québec est perceptible et d’approfondir des éléments impliqués dans la mortalité, soit l’incidence et la létalité. D’autre part, dans le but d’expliquer les variations des taux de mortalité, des variables socio-économiques liées aux territoires retenus serviront de variables explicatives au modèle de régression utilisé. Les résultats ont permis de constater que c’est pour le cancer du poumon que les écarts significatifs sont les plus nombreux. Quant au cancer colorectal, un seul territoire présentait un écart significatif. Pour ce qui est du cancer de la prostate et du sein, aucun écart n’est perceptible dans les taux de mortalité. Concernant la partie explicative de la mortalité, dans le cas du cancer du poumon, les taux d’incidence sont fortement corrélés aux taux de mortalité. On ne peut cependant faire le même constat pour les cancers colorectal, du sein et de la prostate. De plus, les variables socio-économiques considérées pour les territoires de CSSS ne permettaient pas d’arriver à un modèle explicatif convaincant. Ces résultats montrent la nécessité d’avoir des données longitudinales permettant de suivre les individus dès le moment où le diagnostic de cancer est établi afin d’être en mesure de mieux mesurer les liens entre l’incidence, la survie, le niveau socio-économique et la mortalité.
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Objectif : Examiner la relation entre une exposition professionnelle aux fumées de soudage au gaz et à l’arc et le risque de développer un cancer du poumon, chez des travailleurs provenant de différents milieux de travail et exposés à de nombreuses substances de différentes concentrations. Méthodes : Nous avons mené deux études cas-témoins basés sur la population montréalaise (1979-86 et 1996-2001), incluant respectivement 857 et 736 cas, ainsi que des témoins appariés selon la fréquence des cas, le sexe et le lieu de résidence. Un historique détaillé des emplois occupés fut obtenu par entrevue et évalué par une équipe d’experts afin d’estimer l’intensité, la durée ainsi que l’exposition cumulative à un grand nombre de substances. Les fumées de soudage au gaz et à l’arc sont parmi les substances évaluées et nous avons pu calculer un rapport de cote (RC) et son intervalle de confiance de 95% (IC 95%) pour le risque de cancer du poumon en utilisant la régression logistique et en ajustant pour l’historique de tabagisme et plusieurs autres covariables pertinentes. Des analyses subséquentes ont permis d’explorer d’autres voies, comme la modification des effets observés par le tabagisme. Résultats : Les résultats obtenus à partir des deux études étant assez similaires, nous avons donc pu les combiner pour former une seule étude. Aucune association statistiquement significative n’a été trouvée entre le cancer du poumon et les fumées de soudage au gaz (RC=1,13; IC 95%=0,90-1,42) et les fumées de soudage à l’arc (RC=1,01; IC 95%=0,80-1,26). Par contre, dans le sous-groupe des non-fumeurs et fumeurs très légers, nous avons trouvé un risque accru de cancer du poumon en relation avec les fumées de soudage au gaz (RC=2,78; IC 95%=1,66-4,65) et à l’arc (RC=2,20; IC 95%=1,32-3,70). En se concentrant sur ce sous-groupe, nous avons trouvé un risque encore plus élevé de développer un cancer du poumon pour ceux exposé à des doses plus substantielles, pour le soudage au gaz (RC=4,63; IC 95%=2,14-10,03) et à l’arc (RC=3,45; IC 95%=1,59-7,48). Discussion : Globalement, aucun excès de risque causé par une exposition aux fumées de soudage n’a été détecté, mais un excès a été trouvé chez les non-fumeurs et fumeurs légers uniquement et ce, pour les deux types de fumées de soudage. L’effet des fumées de soudage peut être voilé chez les fumeurs, ou bien les non-fumeurs pourraient être plus vulnérables.
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Objectif: Étudier l’association entre la consommation de café, la consommation de thé noir et le risque de cancer du poumon. Méthodologie: Cette recherche utilise les données obtenues lors d’une étude cas-témoin effectuée à Montréal avec des résidents canadiens âgés entre 35 et 75 ans recrutés entre 1996 et 2001. Les cas étaient des individus atteints du cancer et diagnostiqués entre 1996 et 1997 dans l’un des 18 hôpitaux de la région du Grand-Montréal. Les contrôles on été sélectionnés à partir de la liste électorale et appariés selon la fréquence de distribution des cas par groupe d’âge de 5 ans, par sexe et par district électoral. Au total, 1130 cas et 1484 contrôles ont été inclus dans cette étude. Les rapports de cote (RC) et les intervalles de confiance de 95% (CI) des associations entre la consommation de thé noir, de café et le cancer du poumon ont été estimés à l’aide de la régression logistique non conditionnelle. Quatre aspects de la consommation ont été analysés dans des modèles multivariés distincts: la fréquence de consommation, la consommation journalière moyenne, la durée de consommation et la consommation cumulative. Les covariables potentielles considérées incluaient : l’âge, le sexe, l’historique de tabagisme, le statut du répondant, l’ethnicité, la consommation d’alcool, la consommation de fruit et de légume, l’apport énergétique journalier, l’exposition a des agents professionnelle et les variables socio-économiques . Des analyses secondaires par le sexe, le tabagisme et le type histologique de cancer on été effectuées. Résultats : Aucune association statistiquement significative n’a été observée entre la consommation de thé noir et le cancer du poumon. Nos résultats suggèrent qu’une consommation de ≥ 50 ans était associée avec une augmentation du risque d’adénocarcinome comparée à aucune consommation. Nous avons observé une association inverse statistiquement significative entre la consommation occasionnelle de café et le cancer du poumon (RC : 0.32, 95%CI : 0.17-0.59). La durée de consommation de café n’était pas associée avec le cancer du poumon. Conclusion : Nos résultats suggèrent que la consommation à long terme de thé noir pourrait augmenter le risque d’adénocarcinome. D’un autre côté, la consommation occasionnelle de café pourrait réduire le risque de cancer du poumon.
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Objectifs: Les données provenant des centres de soins tertiaires suggèrent que le taux de mortalité péri-opératoire (MPO) après cystectomie notés pour les patients âgés (septuagénaires et octogénaires) n’excède pas celle des patients plus jeunes. Toutefois, les données provenant de la communauté démontrent un phénomène inverse. Spécifiquement, la MPO est plus élevés chez les ainés. Dans cette thèse nous allons présenter une réévaluation contemporaine du taux de MPO après cystectomie. Méthodes: Entre 1988 et 2006, 12722 cystectomies radicales pour le carcinome urothéliale de la vessie ont été enregistrées dans la banque de données SEER. Le taux de MPO a été évalué dans les analyses de régression logistique univariées et multivariées à 90 jours après cystectomie radicale. Les covariables incluaient: le sexe, l’ethnie, l’année de chirurgie, la région d’origine du patient ainsi que le grade et le stade de la tumeur. Résultats: Parmi tous les patients, 4480 étaient des septuagénaires (35.2%) et 1439 étaient des octogénaires (11.3%). Le taux de MPO à 90 jours était de 4% pour la cohorte entière vs. 2% pour les patients moins de 69 ans vs. 5.4% pour les septuagénaires vs. 9.2% pour les octogénaires. Dans les analyses de régression logistiques multivariées, les septuagénaires (OR=2.80; <0.001) et les octogénaires (OR=5.02; <0.001) avaient reçu un taux de MPO plus augmenté que les patients moins de 70 ans après une cystectomie radicale. Conclusion: Cette analyse épidémiologique basée sur les donnés le plus contemporaines démontre que l’âge avancée représente un facteur de risque pour un taux de MPO plus élevé.
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Objectifs: Évaluer l’association entre l’exposition récréative, professionnelle et globale au soleil et le risque de cancer de la prostate (CaP). Méthodes: Dans le contexte d’une étude cas-témoins sur le CaP menée à Montréal, Canada, des entrevues ont été complétées auprès de 1371 cas incidents de CaP diagnostiqués en 2005-2009, et 1479 témoins de la population générale. Des questionnaires détaillés ont permis d’obtenir de l’information sur la fréquence et la durée de participation à toute activité extérieure lors des loisirs durant l’âge adulte, ainsi qu’une description de chaque emploi tenu au cours de la vie. Une matrice emploi-exposition canadienne a été appliquée à chaque emploi afin d’assigner un niveau d’exposition professionnelle au soleil. Des indices cumulatifs de l’exposition au soleil basés sur le nombre d’événements récréatifs, la durée d’exposition professionnelle, ainsi qu’un indice d’exposition global ont été développés. La régression logistique a été utilisée pour estimer l’association entre chaque indice d’exposition et le CaP, en ajustant pour des variables de confusion potentielles. Résultats: Globalement, il n’y avait pas d’association entre chacun des indices d’exposition et le risque de CaP. Certaines tendances en accord avec un risque légèrement plus faible chez les hommes exposés au soleil ont été observées mais les résultats n’étaient pas statistiquement significatifs et il n’y avait pas de relation dose-réponse. Conclusion: Notre étude apporte peu de soutien à l’hypothèse d’une association entre l’exposition au soleil et le risque de développer un cancer de la prostate.
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Dans le contexte de la caractérisation des tissus mammaires, on peut se demander ce que l’examen d’un attribut en échographie quantitative (« quantitative ultrasound » - QUS) d’un milieu diffusant (tel un tissu biologique mou) pendant la propagation d’une onde de cisaillement ajoute à son pouvoir discriminant. Ce travail présente une étude du comportement variable temporel de trois paramètres statistiques (l’intensité moyenne, le paramètre de structure et le paramètre de regroupement des diffuseurs) d’un modèle général pour l’enveloppe écho de l’onde ultrasonore rétrodiffusée (c.-à-d., la K-distribution homodyne) sous la propagation des ondes de cisaillement. Des ondes de cisaillement transitoires ont été générés en utilisant la mèthode d’ imagerie de cisaillement supersonique ( «supersonic shear imaging » - SSI) dans trois fantômes in-vitro macroscopiquement homogènes imitant le sein avec des propriétés mécaniques différentes, et deux fantômes ex-vivo hétérogénes avec tumeurs de souris incluses dans un milieu environnant d’agargélatine. Une comparaison de l’étendue des trois paramètres de la K-distribution homodyne avec et sans propagation d’ondes de cisaillement a montré que les paramètres étaient significativement (p < 0,001) affectès par la propagation d’ondes de cisaillement dans les expériences in-vitro et ex-vivo. Les résultats ont également démontré que la plage dynamique des paramétres statistiques au cours de la propagation des ondes de cisaillement peut aider à discriminer (avec p < 0,001) les trois fantômes homogènes in-vitro les uns des autres, ainsi que les tumeurs de souris de leur milieu environnant dans les fantômes hétérogénes ex-vivo. De plus, un modéle de régression linéaire a été appliqué pour corréler la plage de l’intensité moyenne sous la propagation des ondes de cisaillement avec l’amplitude maximale de déplacement du « speckle » ultrasonore. La régression linéaire obtenue a été significative : fantômes in vitro : R2 = 0.98, p < 0,001 ; tumeurs ex-vivo : R2 = 0,56, p = 0,013 ; milieu environnant ex-vivo : R2 = 0,59, p = 0,009. En revanche, la régression linéaire n’a pas été aussi significative entre l’intensité moyenne sans propagation d’ondes de cisaillement et les propriétés mécaniques du milieu : fantômes in vitro : R2 = 0,07, p = 0,328, tumeurs ex-vivo : R2 = 0,55, p = 0,022 ; milieu environnant ex-vivo : R2 = 0,45, p = 0,047. Cette nouvelle approche peut fournir des informations supplémentaires à l’échographie quantitative statistique traditionnellement réalisée dans un cadre statique (c.-à-d., sans propagation d’ondes de cisaillement), par exemple, dans le contexte de l’imagerie ultrasonore en vue de la classification du cancer du sein.
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Objectif : La néphrectomie partielle est reconnue actuellement comme le traitement de choix des tumeurs de moins de 7 cm. Le but de notre étude est de comparer le taux de mortalité lié au cancer du rein suite au traitement par néphrectomie partielle ou radicale chez les patients de stade T1b, de présenter la tendance temporelle du taux d'intervention par néphrectomie partielle pour les tumeurs de stade T1b et d’identifier les facteurs sociodémographiques et tumoraux qui influencent le choix thérapeutique entre les deux types de traitement chirurgical. Méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique de type rétrospective. La population de patients provient de la base de donnée SEER (Surveillance, Epidemiology, and End Results) qui regroupe une grande proportion de la population nord-américaine. Dans notre étude, nous avons utilisé l’analyse par régression logistique pour identifier les facteurs sociodémographiques associés à l'intervention par néphrectomie partielle. Dans un deuxième temps, nous avons comparé la mortalité liée au cancer entre les deux options chirurgicales, après association par score de tendance pour diminuer les différences de base entre les deux populations. Nos critères étaient l’âge, la race, le sexe, l’état civil, le niveau socioéconomique, la taille tumorale, le grade nucléaire, l’histologie et la localité du centre hospitalier. L’analyse des données a été faite par le logiciel SPSS. Résultats : Le taux d'interventions par néphrectomie partielle a augmenté de 1,2% en 1988 à 15,9% en 2008 (p <0,001). Les jeunes patients, les tumeurs de petite taille, les patients de race noire, ainsi que les hommes sont plus susceptibles d'être traités par néphrectomie partielle (tous les p < 0,002). Parmi le groupe ciblé, le taux de mortalité lié au cancer à 5 ans et à 10 ans est de 4,4 et de 6,1% pour les néphrectomies partielles et de 6,0 et 10,4% pour les néphrectomies radicales (p = 0,03). Après ajustement de toutes les autres variables, les analyses de régression montrent que le choix entre les deux types de néphrectomie n’est pas associé à la mortalité lié au cancer (hazard ratio: 0,89, p = 0,5). Conclusion : Malgré un contrôle oncologique équivalent, le taux d'intervention par néphrectomie partielle chez les patients ayant un cancer du rein T1b est faible en comparaison à la néphrectomie radicale.
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Early detection of breast cancer (BC) with mammography may cause overdiagnosis and overtreatment, detecting tumors which would remain undiagnosed during a lifetime. The aims of this study were: first, to model invasive BC incidence trends in Catalonia (Spain) taking into account reproductive and screening data; and second, to quantify the extent of BC overdiagnosis. We modeled the incidence of invasive BC using a Poisson regression model. Explanatory variables were: age at diagnosis and cohort characteristics (completed fertility rate, percentage of women that use mammography at age 50, and year of birth). This model also was used to estimate the background incidence in the absence of screening. We used a probabilistic model to estimate the expected BC incidence if women in the population used mammography as reported in health surveys. The difference between the observed and expected cumulative incidences provided an estimate of overdiagnosis.Incidence of invasive BC increased, especially in cohorts born from 1940 to 1955. The biggest increase was observed in these cohorts between the ages of 50 to 65 years, where the final BC incidence rates more than doubled the initial ones. Dissemination of mammography was significantly associated with BC incidence and overdiagnosis. Our estimates of overdiagnosis ranged from 0.4% to 46.6%, for women born around 1935 and 1950, respectively.Our results support the existence of overdiagnosis in Catalonia attributed to mammography usage, and the limited malignant potential of some tumors may play an important role. Women should be better informed about this risk. Research should be oriented towards personalized screening and risk assessment tools
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Factors influencing the use of chemotherapy for the initial (6 months) treatment of lung cancer in South East England were investigated. The variables explored as possibly influencing the use of chemotherapy were sex, age, the year of diagnosis, the type of lung cancer, the stage, the index of multiple deprivation and the cancer network of residence. Chi2 analysis and multivariate logistic regression models were used to examine the effect of each of the variables on the use of chemotherapy. The results showed a highly significant trend in use of chemotherapy over time; the adjusted proportion of patients receiving chemotherapy increasing from 13.6% in 1994 to 29.3% in 2003. However, age, cancer network and type of lung cancer had the strongest influence on the use of chemotherapy. This finding is important when we consider that the NHS Cancer Plan aims at improving inequalities in cancer care in the UK.
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Background: Dietary intervention studies suggest that flavan-3-ol intake can improve vascular function and reduce the risk of cardiovascular diseases (CVD). However, results from prospective studies failed to show a consistent beneficial effect. Objective: To investigate associations between flavan-3-ol intake and CVD risk in the Norfolk arm of the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC-Norfolk). Design: Data was available from 24,885 (11,252 men; 13,633 women) participants, recruited between 1993 and 1997 into the EPIC-Norfolk study. Flavan-3-ol intake was assessed using 7-day food diaries and the FLAVIOLA Flavanol Food Composition database. Missing data for plasma cholesterol and vitamin C were imputed using multiple imputation. Associations between flavan-3-ol intake and blood pressure at baseline were determined using linear regression models. Associations with CVD risk were estimated using Cox regression analyses. Results: Median intake of total flavan-3-ols was 1034 mg/d (range: 0 – 8531 mg/d) for men and 970 mg/d (0 – 6695 mg/d) for women, median intake of flavan-3-ol monomers was 233 mg/d (0 – 3248 mg/d) for men and 217 (0 – 2712 mg/d) for women. There were no consistent associations between flavan-3-ol monomer intake and baseline systolic and diastolic blood pressure (BP). After 286,147 person-years of follow up, there were 8463 cardio-vascular events and 1987 CVD related deaths; no consistent association between flavan-3-ol intake and CVD risk (HR 0.93, 95% CI:0.87; 1.00; Q1 vs Q5) or mortality was observed (HR 0.93, 95% CI: 0.84; 1.04). Conclusions: Flavan-3-ol intake in EPIC-Norfolk is not sufficient to achieve a statistically significant reduction in CVD risk.
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The objective of this paper was to assess sex and socioeconomic inequalities in lung cancer mortality in two major cities of Europe and South America. Official information on mortality and population allowed the estimation of sex- and age-specific death rates for Barcelona, Spain and Sao Paulo, Brazil (1995-2003). Mortality trends and levels were independently assessed for each city and subsequently compared. Rate ratios assessed by Poisson regression analysis addressed hypotheses of association between the outcome and socioeconomic covariates (human development index, unemployment and schooling) at the inner-city area level. Barcelona had a higher mortality in men (76.9/100000 inhabitants) than Sao Paulo (38.2/100 000 inhabitants); although rates were decreasing for the former (-2%/year) and levelled-off for the [after. Mortality in women ranked similarly (9.1 for Barcelona, 11.5 for Sao Paulo); with an increasing trend for women aged 35-64 years (+ 7.7%/year in Barcelona and + 2.4%/year in Sao Paulo). The socioeconomic gradient of mortality in men was negative for Barcelona and positive for Sao Paulo; for women, the socioeconomic gradient was positive in both cities. Negative gradients indicate that deprived areas suffer a higher burden of disease; positive gradients suggest that prosmoking lifestyles may have been more prevalent in more affluent areas during the last decades. Sex and socioeconomic inequalities of lung cancer mortality reinforce the hypothesis that the epidemiologic profile of cancer can be improved by an expanded access to existing technology of healthcare and prevention. The continuous monitoring of inequalities in health may contribute to the concurrent promotion of well-being and social justice.
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Regression models for the mean quality-adjusted survival time are specified from hazard functions of transitions between two states and the mean quality-adjusted survival time may be a complex function of covariates. We discuss a regression model for the mean quality-adjusted survival (QAS) time based on pseudo-observations, which has the advantage of directly modeling the effect of covariates in the QAS time. Both Monte Carlo Simulations and a real data set are studied. Copyright (C) 2009 John Wiley & Sons, Ltd.
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Birnbaum-Saunders models have largely been applied in material fatigue studies and reliability analyses to relate the total time until failure with some type of cumulative damage. In many problems related to the medical field, such as chronic cardiac diseases and different types of cancer, a cumulative damage caused by several risk factors might cause some degradation that leads to a fatigue process. In these cases, BS models can be suitable for describing the propagation lifetime. However, since the cumulative damage is assumed to be normally distributed in the BS distribution, the parameter estimates from this model can be sensitive to outlying observations. In order to attenuate this influence, we present in this paper BS models, in which a Student-t distribution is assumed to explain the cumulative damage. In particular, we show that the maximum likelihood estimates of the Student-t log-BS models attribute smaller weights to outlying observations, which produce robust parameter estimates. Also, some inferential results are presented. In addition, based on local influence and deviance component and martingale-type residuals, a diagnostics analysis is derived. Finally, a motivating example from the medical field is analyzed using log-BS regression models. Since the parameter estimates appear to be very sensitive to outlying and influential observations, the Student-t log-BS regression model should attenuate such influences. The model checking methodologies developed in this paper are used to compare the fitted models.
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Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico (CNPq)
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Objective: Alterations in the size of the [CAG](n) repeats of the AR gene have been described in several types tumors. The purpose of this study was to evaluate if there is an association between the AR [CAG](n) repeat alleles and the relative risk for head and neck cancer and to analyse microsatellite instability (MSI) and loss of heterozygosity (LOH) in these tumors.Design: Matched samples of blood and head and neck tumors were evaluated using two methodologies, silver-stained gels to perform the analyses of MSI and LOH, and automated analysis to confirm these results and for genotyping of the AR [CAG](n), repeat length. Sixty-nine individuals without cancer were used as a control group for both procedures. The Log-rank test was used to compare overall survival and disease-free survival curves. The Cox proportional hazards regression models were performed to determine the [CAG], repeats as an independent prognostic factor.Results: Patients with alleles <= 20 in the male group showed a correlation with lower disease-free survival (P = 0.0325) and with recurrence or metastasis (RR 2.52, CI 95%). in the female group, the allele 2 (longer allele) showed a significant lower mean of [CAG](n), repeat when compared to the control group. Microsatellite instability was detected in nine cases in both procedures. In six out of these nine cases, we observed a reduction of the AR [CAG](n) repeat length. LOH was detected in one out of 17 women informative for oral cancer in both procedures.Conclusion: These results suggest that short [CAG](n) repeat length (: 20) polymorphism is associated with poor prognosis in a subset of male patients with head and neck cancer and that AR gene microsatellite instability is uncommon in these tumors. (C) 2007 Elsevier Ltd. All rights reserved.