624 resultados para Vaud
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La prestation court-séjour est proposée dans le canton de Vaud depuis 1984. Elle s'inscrit dans la volonté des services publics de permettre aux personnes, âgées notamment, de vivre à domicile le plus longtemps possible. Il s'agit d'accueillir temporairement en établissement médico-social (EMS) ou en division C d'un hôpital, les personnes momentanément affaiblies à la suite d'une hospitalisation ou d'un problème de santé, mais aussi des personnes durablement atteintes dans leur santé, en particulier pour donner quelques jours ou semaines de répit à leur entourage. En 2013, afin de faire un bilan de cette prestation et démarrer une phase de réflexion quant aux améliorations qui pourraient lui être apportées, le Service des assurances sociales et de l'hébergement (SASH) a mandaté l'Institut universitaire de médecine sociale et préventive (IUMSP) pour la réalisation d'une enquête sur l'expérience des usagers des courts-séjours dans le canton de Vaud.
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The prevalence of infectious diseases at our hospital (Centre hospitalier universitaire vaudois, Lausanne [CHUV], 900 beds) was studied retrospectively over a two years period (1980-1981). The medical diagnosis of 30203 patients recorded in the computerized medical archives, representing 93% of the patients admitted during the period of observation, was reviewed. To assess the reliability of the computerized data, quality control was carried out through detailed analysis of all the histologically proven appendicitis recorded during 1981. 88% of the histologically proven appendicitis were registered in the computer and the diagnosis was specific in 87% of cases. An infectious disease was the primary reason for admission in 12.8% of the patients (3873) during the study period. Altogether, 20.2% of patients presented with an infection during their hospital stay. Because of the retrospective nature of the study it was not possible to determine whether these additional infections were nosocomially acquired. The organ systems most frequently infected were the respiratory tract (28.5% of all infections), the digestive tract (20.5%), the skin and osteoarticular system (16%) and the urogenital tract (11.6%). An infection was the primary reason for admission of 40.2% of the patients hospitalized in the dermatology service, of 19.7% of patients admitted in internal medicine, of 15-17% of the patients admitted in pediatrics, ENT and general surgery, and of 1-2% of the patients admitted in neurosurgery and radiotherapy. These observations highlight the continuing importance of infectious diseases in a modern hospital, in spite of high socio-economic levels, stringent hygiene and epidemiologic measures, and modern antibiotic availability.
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Le rapport international le plus récent concernant la maltraitance infantile date de 2006 : il s'agit du Rapport mondial sur la violence contre les enfants, du Secrétaire général des Nations Unies (1). La définition retenue pour la maltraitance infantile s'inspire de celle du Rapport mondial sur la violence et la santé, de l'OMS en 2002 (2) : «La menace ou l'utilisation intentionnelle de la force physique ou du pouvoir contre un enfant par un individu ou un groupe qui entraîne ou risque fortement de causer un préjudice à la santé, à la survie, au développement ou à la dignité de l'enfant.». Il existe différentes formes de maltraitance : - la maltraitance physique (brutalités, coups, blessures, brûlures, etc.)  la maltraitance psychologique (insultes, humiliation, isolement, terroriser l'enfant, etc.) - la maltraitance sexuelle (exhibitionnisme, attouchements, relations sexuelles, etc.) - les négligences (manque d'attention et de soins) Dans la majorité des cas, plusieurs formes de maltraitances sont présentes chez un enfant victime de mauvais traitements ; elles se chevauchent (3). L'Observatoire national de l'Action Sociale Décentralisée (ODAS) a réalisé une classification des enfants à protéger, les définitions sont les suivantes (4): L'enfant maltraité est « celui qui est victime de violences physiques, d'abus sexuels, de cruauté mentale, de négligences lourdes ayant des conséquences sur son développement physique et psychologique. » L'enfant en risque est « celui qui connaît des conditions d'existence qui risquent de mettre en danger sa santé, sa sécurité, sa moralité, son éducation ou son entretien, mais qui n'est pas pour autant maltraité. » L'enfant en souffrance est « un enfant aimé et soigné mais qui souffre des conditions d'existences qui fragilisent ou menacent son développement et son épanouissement personnel. » En Suisse, peu de données sont disponibles concernant la prévalence de la maltraitance étant donné la difficulté à récolter des données. Selon l'Office Fédéral de la Statistique suisse, les résultats d'une étude de 2004 montre une diminution des châtiments corporels par rapport à une étude semblable réalisée 12 ans auparavant (5). Cependant, la maltraitance infantile est un problème de santé publique du fait de la gravité de ses conséquences sur la santé physique, mentale et sociale de l'individu et de son retentissement sur la communauté ainsi que de sa fréquence estimée dans la population suisse. Elle a des effets néfastes sur la santé de l'enfant par mortalité directe ou morbidité directe ou indirecte et représente également un facteur de risque pour la santé physique et mentale, le développement et les perspectives de réalisation personnelle du jeune adulte et de l'adulte (6). On sait aujourd'hui que le nombre de cas de maltraitance signalés en Suisse est en augmentation. Ceci démontre que la maltraitance est un phénomène courant. Cependant, les professionnels ne pensent pas MF / Travail de master en médecine / 2011-2012 3 que le phénomène de la maltraitance infantile soit en augmentation, mais que les cas de maltraitance sont mieux repérés, que les professionnels s'occupant d'enfants sont plus sensibles à cette problématique et qu'il y a donc davantage de signalements (7). La prévention de la maltraitance est nécessaire et possible. Des interventions ont établi leur efficacité et il a été démontré que plus l'intervention est précoce, plus elle a de chances de réussite (2). C'est la raison pour laquelle il est important de repérer les cas de maltraitance précocement afin de pouvoir intervenir, aider les familles et garantir la protection de l'enfant. Des mesures de prévention ont été mises en place au niveau international, comme au niveau fédéral, pour assurer la reconnaissance et la prise en charge de l'enfant victime de maltraitance. Au niveau international, la Convention internationale des droits de l'enfant a été adoptée par l'Assemblée Générale en 1989 (8). Elle reconnaît l'enfant comme personne indépendante ayant des droits propres. Cette convention est divisée en quatre parties comportant : les principes directeurs (la non-discrimination, viser les meilleurs intérêts pour l'enfant, le droit de vivre, de survivre et de se développer, le droit de participation), les droits de survie et de développement (le droit à avoir les ressources, les compétences et les contributions nécessaires pour pouvoir survivre et pouvoir profiter d'un développement complet), les droits de protection (de toutes les formes de maltraitance envers les enfants, négligences, exploitation et cruauté), les droits de participation (la liberté d'expression de leurs opinions, de parler de sujets qui concernent leur vie sociale, économique, religieuse, culturelle ou politique et d'être écouté, la liberté d'information et la liberté d'association). Les stratégies de prévention de la maltraitance infantile visent à réduire les causes sous- jacentes et les facteurs de risque, tout en renforçant les facteurs de protection, de façon à prévenir de nouveaux cas (9). Elles comprennent : les stratégies sociétales et communautaires (mise en place de réformes juridiques et des droits de la personne humaine, instauration des politiques sociales et économiques favorables, correction des normes sociales et culturelles, réduction des inégalités économiques, réduction du facteur de risque environnemental, formation des professionnels), les stratégies relationnelles (formation parentale et des adultes s'occupant d'enfants), les stratégies individuelles (apprendre aux enfants à reconnaître et à éviter les situations de violence potentielle). En plus des mesures structurelles mises en place par les états (scolarisation obligatoire, dispositif légal, service de protection des enfants et des jeunes, services de santé spécialisés, etc.), des associations de lutte contre la maltraitance infantile existent et jouent également un rôle important dans la prévention. Par exemple, la Fondation Suisse pour la Protection de l'Enfant s'emploie à analyser les causes de la violence envers les MF / Travail de master en médecine / 2011-2012 4 enfants et à les combattre, à protéger les enfants contre la violence physique, psychologique, sexuelle et structurelle ainsi que contre la négligence par le biais d'un travail de prévention ciblé à l'échelle nationale. Elle vise également à apprendre aux enfants comment se protéger eux-mêmes et demander de l'aide, à sensibiliser les adultes qui les entourent au fait que les enfants ont une personnalité propre et qu'ils ont le droit d'être protégés et encouragés et à demander au niveau politique que l'on mette en place des structures adaptées aux enfants (10).
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Introduction: Within the framework of the «Programme cantonal Diabète», we aimed at collecting data to 1) describe the population of diabetic patients in the canton of Vaud, and 2) assess the quality of their care. Methods: A cross-sectional study was conducted in the fall of 2011. Out of 140 randomly selected community pharmacies registered in the canton of Vaud, 56 accepted to participate in patients' recruitment. Noninstitutionalized adult diabetic patients (disease duration >12 months) visiting a pharmacy with a prescription for oral anti-diabetic drugs, insulin, glycemic strips or glucose meter were eligible. Patients not residing in the canton of Vaud, not speaking and understanding French well enough, presenting obvious cognitive impairment, and women with gestational diabetes, were excluded. Using a self-administered questionnaire, data was collected on patients' characteristics and diabetes as well as various process (e.g. recommended annual screenings) and outcomes quality of care indicators. Descriptive analyses were performed. Results: A total of 406 patients with diabetes participated. Mean age was 64 years, 41% were women and 63% were married. Patients reported type 1, 2 and other types of diabetes in 13%, 69% and 19%, respectively. They were treated with oral anti-diabetic drugs, insulin or both in 50%, 23% and 27% of the cases. Half of the patients did not report any diabetes-related complication. Glucose self-monitoring was reported by 82% of the patients. Of those who were aware of HbA1C (n = 218), 98% reported at least one HbA1C control during the last 12 months. During that same time frame, 97% and 95% reported at least one blood pressure and weight measure, 94% reported having had a cholesterol check, 74%, 68% and 64% had eyes, feet and urine screening respectively. 62% of the patients had been immunized against influenza. At least 76% of the patients had a minimum of 5 of the 7 described process indicators performed during the last 12 months. Among patients who knew the value (n = 145), mean HbA1C was 7.4 (SD 1.2). Conclusion: This study targeting community-based diabetic patients shows that while routine clinical and laboratory tests were annually performed in the vast majority of patients, feet and urine screening, as well as influenza immunization, were less often reported by patients. The proportion of patients with diabetes having had at least 5 out of the 7 annual screenings performed was nevertheless very high.
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Using data from the Public Health Service, we studied the demographic and clinical characteristics of 1,782 patients enrolled in methadone maintenance treatment (MMT) during 2001 in the Swiss Canton of Vaud, comparing our findings with the results of a previous study from 1976 to 1986. In 2001, most patients (76.9%) were treated in general practice. Mortality is low in this MMT population (1%/year). While patient age and sex profiles were similar to those found in the earlier study, we did observe a substantial increase in the number of patients and the number of practitioners treating MMT patients, probably reflecting the low-threshold governmental policies and the creation of specialized centers. In conclusion, easier access to MMT enhances the number of patients, but new concerns about the quality of management emerge: benzodiazepine as a concomitant prescription; low rates of screening for hepatitis B, C and HIV, and social and psychiatric preoccupations.