430 resultados para Urbanisme -- Alemanya -- Ressenyes de llibres


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Cette thèse traite de quelques moments clés dans l’histoire urbaine et architecturale moderne de la ville de Tunis. Elle les aborde conjointement à la problématique du percement de son noyau historique : la médina, née d’un projet de modernisation urbaine lancé par les beys de Tunis à la fin du XIXe siècle, poursuivi par le protectorat français de 1881 à 1956, puis par le gouvernement indépendant de 1956 à 1987. Partant, la recherche est répartie sur trois temps avec, au centre, le projet de la percée dite de la Casbah adopté par le Président Bourguiba à la fin de 1959. Pour plusieurs raisons, ce moment est cité rapidement dans la littérature malgré son importance dans la compréhension du visage actuel de la capitale tunisienne. Pour le saisir, on a dû retourner aux premières tentatives de percement de la médina de Tunis par le colonisateur français en 1887. Puis, on s’est progressivement approché de l’ancêtre direct de la percée bourguibienne paru sur le Plan directeur de Tunis en 1948. De ce premier temps, on a mis en valeur les stratégies coloniales dans leur gestion du territoire et leur rapport au processus de valorisation/dévalorisation du patrimoine issu de la civilisation arabo-islamique. Le second temps, qui correspond au plan de décolonisation mené par l’État indépendant dès 1955, est marqué par le lancement d’un « concours international ouvert pour une étude d’aménagement de la ville de Tunis » organisé par le Secrétariat d’État aux travaux publics en collaboration avec l’Union internationale des architectes. L’étude de cet événement et du colloque qui l’a suivi a ôté le voile sur ses raisons d’être politico-économiques que dissimulaient les usuels soucis de l’hygiène, de la circulation et de l’embellissement du Grand Tunis. Pour appuyer davantage ces constats, un troisième et dernier temps a été dédié au chantier de Tunis au lendemain du concours. L’accent mis sur les lieux symboliques du pouvoir et le désir obsessif des autorités à se les approprier ont réduit ce chantier à une redistribution concertée des symboles de la souveraineté nationale dans le but de centraliser et de personnifier le pouvoir en place. Le présent travail se situe dans le cadre des études postcoloniales et projette un regard critique sur la décolonisation en rapport avec ce qu’on a taxé d’urbanisme d’État. Propulsé par une certaine perception de la modernité, cet urbanisme est indissociable d’une instrumentalisation politique qui met l’accent sur les questions identitaires et patrimoniales, insiste sur la rupture avec le passé et tend à écarter l’opinion publique des questions inhérentes à l’aménagement du territoire et à la sauvegarde de la mémoire collective. En procédant par une analyse contextuelle de faits historiques et une lecture typomorphologique de la percée de la Casbah, cette recherche attire l’attention sur l’ampleur de certaines décisions gouvernementales concernant l’aménagement de l’espace urbain et la conservation de l’héritage architectural à court, moyen et long termes. Elle renseigne aussi sur le rôle des collectivités, de l’élite et des professionnels dans la canalisation de ces décisions pour ou contre leur droit à la ville.

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Cette thèse traite de quelques moments clés dans l’histoire urbaine et architecturale moderne de la ville de Tunis. Elle les aborde conjointement à la problématique du percement de son noyau historique : la médina, née d’un projet de modernisation urbaine lancé par les beys de Tunis à la fin du XIXe siècle, poursuivi par le protectorat français de 1881 à 1956, puis par le gouvernement indépendant de 1956 à 1987. Partant, la recherche est répartie sur trois temps avec, au centre, le projet de la percée dite de la Casbah adopté par le Président Bourguiba à la fin de 1959. Pour plusieurs raisons, ce moment est cité rapidement dans la littérature malgré son importance dans la compréhension du visage actuel de la capitale tunisienne. Pour le saisir, on a dû retourner aux premières tentatives de percement de la médina de Tunis par le colonisateur français en 1887. Puis, on s’est progressivement approché de l’ancêtre direct de la percée bourguibienne paru sur le Plan directeur de Tunis en 1948. De ce premier temps, on a mis en valeur les stratégies coloniales dans leur gestion du territoire et leur rapport au processus de valorisation/dévalorisation du patrimoine issu de la civilisation arabo-islamique. Le second temps, qui correspond au plan de décolonisation mené par l’État indépendant dès 1955, est marqué par le lancement d’un « concours international ouvert pour une étude d’aménagement de la ville de Tunis » organisé par le Secrétariat d’État aux travaux publics en collaboration avec l’Union internationale des architectes. L’étude de cet événement et du colloque qui l’a suivi a ôté le voile sur ses raisons d’être politico-économiques que dissimulaient les usuels soucis de l’hygiène, de la circulation et de l’embellissement du Grand Tunis. Pour appuyer davantage ces constats, un troisième et dernier temps a été dédié au chantier de Tunis au lendemain du concours. L’accent mis sur les lieux symboliques du pouvoir et le désir obsessif des autorités à se les approprier ont réduit ce chantier à une redistribution concertée des symboles de la souveraineté nationale dans le but de centraliser et de personnifier le pouvoir en place. Le présent travail se situe dans le cadre des études postcoloniales et projette un regard critique sur la décolonisation en rapport avec ce qu’on a taxé d’urbanisme d’État. Propulsé par une certaine perception de la modernité, cet urbanisme est indissociable d’une instrumentalisation politique qui met l’accent sur les questions identitaires et patrimoniales, insiste sur la rupture avec le passé et tend à écarter l’opinion publique des questions inhérentes à l’aménagement du territoire et à la sauvegarde de la mémoire collective. En procédant par une analyse contextuelle de faits historiques et une lecture typomorphologique de la percée de la Casbah, cette recherche attire l’attention sur l’ampleur de certaines décisions gouvernementales concernant l’aménagement de l’espace urbain et la conservation de l’héritage architectural à court, moyen et long termes. Elle renseigne aussi sur le rôle des collectivités, de l’élite et des professionnels dans la canalisation de ces décisions pour ou contre leur droit à la ville.

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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

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On 9 January 1927 Le Corbusier materialised on the front cover of the Faisceau journal edited by Georges Valois Le Nouveau Siècle which printed the single-point perspective of Le Corbusier’s Plan Voisin and an extract from the architect’s discourse in Urbanisme. In May Le Corbusier presented slides of his urban designs at a fascist rally. These facts have been known ever since the late 1980s when studies emerged in art history that situated Le Corbusier’s philosophy in relation to the birth of twentieth-century fascism in France—an elision in the dominant reading of Le Corbusier’s philosophy, as a project of social utopianism, whose received genealogy is Saint-Simon and Charles Fourier. Le Corbusier participated with the first group in France to call itself fascist, Valois’s militant Faisceau des Combattants et Producteurs, the “Blue Shirts,” inspired by the Italian “Fasci” of Mussolini. Thanks to Mark Antliff, we know the Faisceau did not misappropriate Le Corbusier’s plans, in some remote quasi-symbolic sense, rather Valois’s organisation was premised on the redesign of Paris based on Le Corbusier’s schematic designs. Le Corbusier’s Urbanisme was considered the “prodigious” model for the fascist state Valois called La Cité Française – after his mentor the anarcho-syndicalist Georges Sorel. Valois stated that Le Corbusier’s architectural concepts were “an expression of our profoundest thoughts,” the Faisceau, who “saw their own thought materialized” on the pages of Le Corbusier’s plans. The question I pose is, In what sense is Le Corbusier’s plan a complete representation of La Cité? For Valois, the fascist city “represents the collective will of La Cité” invoking Enlightenment philosophy, operative in Sorel, namely Rousseau, for whom the notion of “collective will” is linked to the idea of political representation: to ‘stand in’ for someone or a group of subjects i.e. the majority vote. The figures in Voisin are not empty abstractions but the result of “the will” of the “combatant-producers” who build the town. Yet, the paradox in anarcho-syndicalist anti-enlightenment thought – and one that became a problem for Le Corbusier – is precisely that of authority and representation. In Le Corbusier’s plan, the “morality of the producers” and “the master” (the transcendent authority that hovers above La Cité) is lattened into a single picture plane, thereby abolishing representation. I argue that La Cité pushed to the limits of formal abstraction by Le Corbusier thereby reverts to the Enlightenment myth it first opposed, what Theodor Adorno would call the dialectic of enlightenment.

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A process of social transformation allied with ongoing changes to the family has made possible the existence of a relatively little-known phenomenon: that of child-parent violence, which is raised as one of the most commonly experienced forms of violence in the family environment. Based on the study of this phenomenon, in our research we have used the qualitative technique of a life story, making use of a field diary in which we have taken notes on our daily work in the therapeutic context, for the purposes of mitigating the effects of such a process. The following research objectives were set: establishing the connection existing between family education style and the use of violence by the minor; and evaluating the extent to which family therapy mitigates the use of violence by the minor. The family education model, together with other dimensions, results in situations of child-parent violence occurring repeatedly, with continuing negative reinforcement from both parties in order to maintain a recurrent cycle of conduct, from which it is difficult to «escape» other than through a process of ongoing psychological therapy.

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