319 resultados para Pronostic préopératoire
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RAPPORT DE SYNTHESE : BUT : Le but de ce sujet de recherche est d'évaluer le taux de succès et les complications à long terme de la sclérectomie profonde non pénétrante avec implant de collagène (SPIC) chez les patients atteints de glaucome à angle ouvert. METODES ET PATIENTS : Il s'agit d'une étude clinique, prospective, monocentrique, non-randomisée, effectuée sur 105 patients atteints d'un glaucome à angle ouvert médicalement non-contrôlé. Ces patients ont tous bénéficiés d'une SPIC, effectuée selon le geste chirurgicale standard (technique décrite dans l'article). Dans le cadre de cette étude, nous avons effectué un bilan ophtalmologique complet avant l'acte chirurgical puis un suivi postopératoire à 1 et 7 jours ; 1,2,3,6,9,12 mois et ensuite tous les 6 mois durant les dix années suivantes. RESULTATS : Le suivit moyen de cette étude s'étend sur 101.5 ± 43.1, [3-144] mois (moyenne ± écart type, [étendue]). La pression intraoculaire (PIO) préopératoire était élevée à 26.8 ± 7.7, (14-52] mmHg, et l'acuité visuelle corrigée à 0.71 ± 0.33, [0.02-1.5]. Au terme des dix années après le traitement chirurgical, le nombre de patients suivit était de 52 avec une pression intraoculaire abaissée à 12.2 ± 4.7, [6-20] mmHg et une acuité visuelle corrigée de 0.63 ± 0.34, [0.01-1.2]. Le nombre de médicaments par patient a diminué de 2.3 ± 0.7, [ 1-4] à 1.3 ± 1.1, [0-3]. Dix ans après la SPIC, une pression intraoculaire <_ 21 mmHg sans médicaments (succès complet) était obtenue chez 47.7 % des patients et 89 % avec ou sans traitement médicamenteux (succès relatif). Les gestes postopératoires additionnels par gonioponcture ont été effectués sur 61 yeux (59.8%) et les injections sous-conjonctival de 5-fluorouracil ont été pratiquées sur 25 yeux dont 5 incluant un needling. CONCLUSIONS : Le suivit à long terme sur une période de dix ans, démontre que la sclérectomie profonde avec implant de collagène (SPIC) est efficace dans le contrôle de la pression intraoculaire et présente peu de complications postopératoires.
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IntroductionLe lymphome primaire de l'os (LPO) représente moins de 1% de tous les lymphomes malins. Dans cette étude, nous avons évalué le profil de la maladie, les résultats thérapeutiques, et les facteurs pronostiques d'une série consécutive de patients atteints de LPO de stade I et II. Matériel et méthodeDans treize institutions du Réseau des Cancers Rares (Rare Cancer Network), 116 patients ont été traités pour un LPO entre 1987 et 2008, et sont l'objet de cette étude rétrospective. Quatre-vingt-sept patients ont subi une chimioradiothérapie (CXRT) sans (78), ou avec (9) une chirurgie, 15 ont bénéficié de radiothérapie (RT) sans (13), ou avec (2) chirurgie, 14 d'une chimiothérapie (CXT) sans (9), ou avec (5) chirurgie. La dose médiane de RT était de 40 Gy (4-60). Le nombre médian de cycles de CXT était de 6 (2-8). Le suivi médian était de 41 mois (6-242). RésultatsLe taux de réponse global à la fin du traitement était de 91% (74% de réponses complètes et 17% de réponses partielles). Une récidive locale ou une progression ont été observées chez 12 (10%) patients et une récidive systémique chez 17 (15%) patients. La survie globale, la survie spécifique, et le contrôle local à 5 ans ont été de 76%, 78% et 92%, respectivement. En analyse univariée (log-rank test), les facteurs pronostiques favorables pour la survie globale et la survie spécifique étaient: un indice pronostique international (IPI) inférieur ou égale à 1 (P = 0.009), un grade histologique élevé (P = 0.04), une CXRT (P = 0.05), une CXT (P = 0.0004), une réponse complète (P <0.0001), et une dose de supérieure à 40 Gy (p = 0.005). Concernant le contrôle local, seules la rémission complète et stade I ont été des facteurs favorables. En analyse multivariée, le score IPI, la dose de RT, la rémission complète, et la CXT ont influencé le résultat de façon indépendante en ce qui concerne la survie globale et la survie spécifique. La rémission complète a été le seul facteur prédictif pour le contrôle local. ConclusionCette étude multicentrique rétrospective confirme le bon pronostic du LPO de stade précoce traité par une combinaison de chimio-radiothérapie. Une dose de suffisant de radiothérapie et un nombre adéquat de cycles de chimiothérapie ont été suivis des résultats les plus favorables.
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La place de l'imagerie est essentielle au cours des infections pulmonaires. La TDM doit être effectuée en cas de forte suspicion clinique de pneumonie avec aspect radiographique normal, équivoque ou non spécifique, ce qui concerne particulièrement les sujets immunodéprimés. Elle permet de détecter les anomalies associées ou une affection sous-jacente, d'orienter un lavage broncho-alvéolaire ou de guider une biopsie pulmonaire percutanée ou transbronchique. Les expressions d'un germe peuvent varier selon le degré d'immunodépression. Il en est ainsi pour la tuberculose au cours du sida. Les germes impliqués varient selon le type d'immunodépression, certaines infections pouvant engager rapidement le pronostic vital. Le spectre radiologique de l'aspergillose pulmonaire, complexe, doit être connu, ce diagnostic devant être proposé dans des conditions particulières.
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Résumé La dérégulation de c-Myc est un événement fréquent de la transformation cellulaire. Une régulation positive de cette oncoprotéine a été démontrée dans divers mélanomes cutanés primaires et métastatiques et est associée à un pronostic défavorable (Grover et al., 1996; Zhuang et al., 2008). c-Myc est considéré comme une molécule centrale impliquée dans plusieurs processus de l'homéostasie cellulaire. En raison de sa contribution importante dans la progression tumorale, la fonction de c-Myc a été étudiée intensément. Cependant nous connaissons peu le rôle de ce facteur de transcription dans l'embryogenèse et dans la spécification tissulaire. Un déficit total de c-Myc pendant l'embryogenèse conduit à la mort embryonnaire avant 10.5 jours de gestation. Cette mort est causée par de multiples imperfections du développement touchant la taille de l'embryon, le coeur, le péricarde, le tube neural et les cellules sanguines (Davis et al., 1993; Trumpp et al., 2001). Récemment, il a été montré que la plupart de ces anomalies sont secondaires et résultent d'une insuffisance du placenta dans les embryons c-myc-/- (Dubois et al., 2008). Sachant que c-Myc est important dans la maintenance des lignées de la crête neurale (Wei et al., 2007), nous nous sommes intéressés au rôle de c-Myc dans le développement des cellules pigmentaires et à leur homéostasie après la naissance. Un allèle floxé de c-myc (Trumpp et al., 2001) a été utilisé pour supprimer ce gène spécifiquement dans la lignée mélanocytaire à l'aide d'une souris transgénique Tyr::Cre (Delmas et al., 2003). L'ablation des deux allèles de c-myc dans les mélanocytes des souris c-myccKO conduit au phénotype de grisonnement des poils, observé directement après la naissance et associé à une diminution du nombre de mélanocytes dans le bulbe des follicules pileux. Les cellules pigmentaires restantes expriment les marqueurs mélanogéniques (Tyr, TRP-1, Dct and MITF) et semblent être fonctionnelles puisqu'elles peuvent produire et transférer la mélanine. De plus, la capacité de prolifération des mélanocytes déficients en c-Myc dans le bulbe des follicules pileux ne semble pas être affectée chez les nouveaux-nés. Les cellules souches mélanocytaires sont présentes, mais en nombre réduit, dans le bulge des follicules pileux à la fin de la morphogenèse chez les souris c-myccKO âgées de huit jours. Ces cellules sont maintenues sans changement durant le premier cycle pileux (vérifié à l'âge de trente jours), ce qui sous-entend que la fonction de c-Myc n'est pas nécessaire pour ce processus. Ceci explique pourquoi, en supposant que des cellules souches mélanocytaires fonctionnelles sont présentes dans la peau, nous n'observons pas de dilution de couleur de la robe liée à l'âge. Cependant, la présence de ces cellules souches mélanocytaires dans la peau c-myccKO ne suffit pas à assurer une quantité normale de mélanocytes différenciés dans le bulbe des follicules pileux. Cette population de cellules pigmentaires matures est sévèrement affectée par la suppression de c-Myc, ce qui contribue amplement au phénotype de grisonnement des poils. De plus, c-Myc paraît être important pour le développement des mélanocytes. Ainsi, le nombre de mélanoblastes diminue dans les embryons c-myccKO à partir du douzième jour de gestation. A treize jours de gestation, au stade où les mélanoblastes pénètrent dans l'épiderme et prolifèrent, les mélanoblastes déficients en c-Myc ne s'adaptent pas aux signaux de prolifération et se retrouvent en nombre réduit dans l'épiderme. Finalement, nous nous sommes intéressés, au rôle de N-Myc, un homologue proche de c-Myc, dans la lignée mélanocytaire. Nos expériences ont montré que. N-Myc était superflu pour le développement et l'homéostasie des mélanocytes, une seule copie du gène c-myc étant suffisante pour maintenir une pigmentation normale de la robe des souris c-mycc-myccKO/+~N_ myccKO/KO. Cependant, le rôle essentiel de N-Myc dans la maintenance des cellules mélanocytaires précurseurs apparaît lorsque c-Myc est absent, puisque la suppression simultanée des deux Myc résulte en une perte complète de la coloration de la robe. Ceci implique la présence d'un mécanisme compensatoire entre c- et N-Myc dans la lignée mélanocytaire, avec un rôle prédominant de c-Myc. Summary Deregulation of c-Myc is known to be a common event in cellular transformation. Upregulation of this oncoprotein was shown in a variety of primary and metastatic cutaneous melanomas and has been associated with a poor prognosis (Grover et al., 1996; Zhuang et al., 2008). c-myc is seen as a central molecule involved in many aspects of cellular homeostasis. c-Myc function has been intensively studied mostly because of its significant contribution to tumour progression. However little is known on the role of this transcription factor in embryogenesis and tissue specification. Complete loss of c-Myc during embryogenesis results in embryonic death before E10.5 due to multiple developmental defects including embryonic size, heart, pericardium, neural tube and blood cells (Davis et al., 1993; Trumpp et al., 2001). Recently it was discovered that most of these abnormalities are secondary and results of placental insufficiency in c-Myc-/- embryos (Dubois et al., 2008). Here, we focused on the role of c-Myc in pigment cell development and homeostasis after birth, knowing that c-Myc is important in the maintenance of neural crest lineages (Wei et al., 2007). A floxed allele of c-Myc (Trumpp et al., 2001) was used to specifically delete this gene in the melanocyte lineage using Tyr::Cre transgenic mice (Delmas et al., 2003). Removal of both c-Myc alleles in melanocytes of c-MyccKO mouse led to the grey hair phenotype which is seen directly after birth and was associated with a decrease in the melanocyte number in the bulb of the hair follicle. The remaining population of pigment cells express melanogenic markers (Tyr, TRP-1, Dct and MITF) and seem functionally normal since they can produce and transfer melanin. Furthermore proliferation capacity of c-Myc deficient melanocytes in the bulb of hair follicle seems not to be affected in newborn animals. Melanocyte stem cells (MSCs) are present but reduced in numbers in the bulge of the hair follicle at the end of morphogenesis in 8 days old c-MyccKO mice. These cells are maintained through the first hair cycle (as verified at P30) without any further changes, suggesting that c-Myc function is not required for this process. This explains why we did not detect any agerelated coat color dilution, assuming a presence of functional MSCs in the skin. Importantly, presence of MSCs in c-MyccKO skin was not sufficient for assuring a normal number of differentiated melanocytes in the bulb of the hair follicle. This population of mature pigmented cells is severely affected upon c-myc deletion thus largely contributing to the grey hair phenotype. Moreover, c-Myc appears to be important for melanocyte development. Thus, melanoblast number is affected in c-MyccKO embryos day 12 of gestation onwards. At E13.5, when melanoblasts enter the epidermis and proliferate, c-myc deficient melanoblasts failed to adapt to proliferation signals and are therefore reduced in number in the epidermis. Finally, we addressed the role of N-Myc, a closest homologue of c-Myc, in the melanocyte lineage. In these experiments, N-Myc was dispensable for melanocyte development and homeostasis, and even one copy of the c-myc gene was sufficient to maintain normal coat color pigmentation in c-mycc-mycCKO/+ ,N-myccKO/KO mice. However the crucial role of N-Myc in maintenance of melanocyte precursor cells became apparent when c-myc is eliminated since simultaneous deletion of both Myc results in complete loss of coat color pigmentation. This suggests compensatory mechanisms between c- and N-Myc with a predominant role of c-Myc in melanocyte lineage.
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Nous décrivons un cas d'hépatite cholestatique persistante apparue après un mois de traitement oral par terbinafine pour onychomycose, chez une patiente de 55 ans. Cette femme présente un prurit et un ictère, avec une cholestase sévère plusieurs semaines après l'arrêt de l'antimycosique. Nous excluons une cause infectieuse ou auto-immune. L'histologie d'une biopsie hépatique transjugulaire est compatible avec une réaction immuno-allergique déclenchée par la prise de terbinafine. Nous détaillons les mécanismes d'action de la terbinafine ainsi que sa toxicité hépatique. Nous expliquons la prise en charge et le pronostic d'une hépatite cholestatique d'origine médicamenteuse. La discussion traite du risque d'effets secondaires graves de cette molécule et des précautions à prendre pour le praticien prescripteur.
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L'objectif du présent travail de thèse est d'analyser rétrospectivement la série de méningiomes parasagittaux traités au CHUV, soit par traitements simples ou combinés (chirurgie et / ou radiochirurgie et radiothérapie fractionnée), afin de déterminer les facteurs qui influencent leur pronostic. Méthode: Entre Janvier 1999 et mai 2007, 37 méningiomes parasagittaux ont été traités dans notre centre. Nous avons analysé de manière rétrospective les différents paramètres du traitement de ces méningiomes ainsi que leur emplacement le long du sinus sagittal supérieur, leur volume, leur grade histologique et le degré de résection ainsi que le sexe et l'âge du patient afin de comprendre les facteurs qui influencent leur histoire naturelle. Résultats: Le suivi médian était de 6,7 ans (2,4 -12 ans). Les grades histologiques et le degré de résection tumorale (Simpson) étaient répartis uniformément le long du sinus sagittal supérieur. Le taux actuariel de contrôle global des tumeurs était de 65,9%. L'analyse de régression montre que le grade tumoral et le degré de résection sont deux facteurs extrêmement importants pour déterminer le contrôle tumoral (p <0,002 et ρ <0,008). La localisation le long du sinus sagittal supérieur a montré une baisse du taux de contrôle dans le tiers postérieur (p <0,002). Le sexe, l'âge et le volume de la tumeur n'étaient quand à eux pas des facteurs significatifs. Par ailleurs, et de façon inattendue, dans notre série, la proportion du traitement adjuvant a été beaucoup plus élevée que dans les séries décrites jusqu'à maintenant (39% vs 7%) mais avec un taux de contrôle similaire et diminution de la morbidité et la mortalité. Conclusions: Dans notre série, le grade histologique et le degré de résection tumorale (Simpson) sont des facteurs indépendants de récidive et de contrôle tumoral. Fait intéressant, l'emplacement dans le tiers postérieur du sinus sagittal supérieur semble être un autre facteur indépendant de récidive. Afin d'éviter les morbidités importantes liées à la chirurgie nous préconisons une utilisation précoce de traitements adjuvants pour les tumeurs grade histologique élevé et pour les tumeurs situées dans la partie postérieure du sinus sagittal supérieur
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Introduction: la biopsie du ganglion sentinelle (GS) est une procédure reconnue et fiable pour établir le stade ganglionnaire du mélanome cutané. Le GS est le facteur pronostique le plus puissant pour la survie des patients atteints d'un mélanome à risque intermédiaire, cliniquement localisé. Celui-ci est métastatique dans environ 15-30% des cas. Lorsque le GS est positif, un curage de l'aire ganglionnaire concernée est généralement entrepris. Néanmoins, seuls 20-25% de ces patients présentent des ganglions non-sentinelles (GNS) métastatiques. Ces données suggèrent que le curage, et les risques opératoires qui y sont associés, n'est peut-être pas nécessaire chez le trois-quarts de ces patients. Un autre aspect est que l'impact sur la survie des curages basé sur le résultat du GS n'est pas clairement démontré. La nécessité de ce curage d'emblé est actuellement en cours d'évaluation par un protocole international (Multicenter Selective Lymphadenectomy Trial II : MSLT II). Plusieurs auteurs ont essayé de classifier la charge tumorale du GS afin d'évaluer s'il était possible d'épargner le curage à certains patients et de mieux affiner ce facteur pronostic sans succès. En 2009, le Groupe Mélanome de l'EORTC (European Organisation for Research and Treatment of Cancer) a recommandé un protocole d'évaluation anatomopathologique du GS-positif en trois items: (1) la localisation micro-anatomique des métastases à l'intérieur du ganglion selon Dewar (A = sous-capsulaire, B = combinée sous-capsulaire and parenchymateuse, C = parenchymateuse, D = multifocale, and'E = extensive) ; (2) la mesure de la taille tumorale dans le ganglion selon les critères de Rotterdam pour le diamètre maximal. Le diamètre de la plus grande métastase est exprimé en nombre absolu et (3) la taille tumorale stratifiée par catégories : <0.1mm, 0.1-1.0mm et >1.0 mm. Le but de cette étude rétrospective d'une cohorte de patients, était d'investiguer les résultats des GS-positifs et d'analyser les facteurs pronostiques de la survie à la lumière des recommandations de l'EORTC. Ainsi que de comparer les sous-groupes du GS-positif avec une invasion minimale (taille tumorale <0.1mm et/ou atteinte sous-capsulaire) avec le GS-négatif. Les facteurs pouvant prédire la présence de GNS- positif ont également été analysés. Matériel et méthode : une étude des dossiers a été réalisée pour les 499 patients consécutifs entre 1997 et 2008 qui ont eu une biopsie du GS dans notre institution. Le dégrée d'envahissement du GS-positif a été entièrement revue par l'équipe référente de l'Institut de Pathologie (Dresse E. Saiji et Dresse H. Bouzourène) selon les recommandations de l'EORTC. Des analyses univariées et multivariées des potentiels facteuis pronostics ont été réalisées. Des analyses de survie ont également été effectuées avec des courbes d'estimation de Kaplan-Meier combinées à une régression de Cox. Le protocole a été accepté par la Commission d'Ethique. Résultats: un GS-positif a été trouvé chez 123 (25%) patients panni les 499 qui ont bénéficié d'une biopsie. Avec un suivi médian de 52 mois, la survie à 5 ans sans récidive (SSR), spécifique à la maladie (SS) et globale (SG) étaient de 88%, 94%, et 90% respectivement pour les patients avec GS-négatif. Concernant les GS avec invasion minimale, 21 patients étaient dans le sous-groupe <0.1 mm selon les critères de Rotterdam et 52 patients dans le sous-groupe sous-capsulaire selon Dewar. La survie dans ces deux sous-groupes était de 80% et 57% pour la SSR, 87% et 70% pour la SS, 87% et 68% pour la SG, respectivement. L'analyse multivariée des GS-positifs a montré que les facteuis suivants influençaient significativement la survie (SSR, SS et SG): l'épaisseur selon Breslow de la tumeur primaire (p=0.002, 0.006, 0.004), la taille tumorale du GS-positif >0.1 mm (p= 0.01, 0.04, 0.03), le genre masculin (p=0.06, 0.005, 0.002) et l'ulcération de la tumeur primaire (p=0.05, 0.03, 0.007). L'analyse des sous-groupes avec invasion minimale n'a pas permis d'établir de facteur pour prédire la négativité des GNSs. Conclusion: La classification du GS-positif par la taille tumorale selon les critères de Rotterdam est un facteur pronostique simple et utile pour évaluer la survie des patients atteints de mélanome. Nous avons observé une tendance (non statistiquement significative) d'une survie diminuée pour le sous-groupe des patients avec GS-positif et une taille de la métastase <0.1 mm comparée à celle des patients avec GS-négatif. Ceci nous incite à conclure que ce sous-groupe de patients ne devrait pas être assimilé et traité comme ceux qui ont un GS-négatif. D'autre part nos résultats montrent que la localisation micro-anatomique selon Dewar n'est pas un outil pronostique utile pour évaluer la survie, ni pour prédire le status des GNSs.
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Fondement L'appréciation objective du résultat des actes chirurgicaux fait partie de la démarche d'évaluation des pratiques professionnelles, notamment en chirurgie orthopédique pour le résultat des prothèses articulaires. Dans cette optique, les questionnaires « auto-administrés » par les patients offrent une solution séduisante, mais peu utilisée en France. Le questionnaire anglais Oxford Hip Score en 12 questions (OHS-12) a été sélectionné pour cette étude en raison de sa facilité d'utilisation. Hypothèse Le but de ce travail était de valider la traduction française du score d'autoévaluation Oxford-12 et d'en confronter les résultats à ceux des scores fonctionnels de références, de Harris (HHS) et de Merle d'Aubigné (PMA). Matériel et méthode À partir d'une série clinique de 242 patients candidats à une arthroplastie de hanche, une validation de la traduction en langue française de ce questionnaire a été réalisée, ainsi qu'une évaluation de sa cohérence par confrontation des données obtenues en préopératoire avec celles provenant des deux scores cliniques de référence. Résultats La traduction a été validée selon le processus de traduction inverse du français à l'anglais avec correction de toute déviation ou contresens après comparaison systématisée avec le questionnaire original anglais. La moyenne du score global OHS-12 était de 43,8 points (22 à 60 points) avec une bonne distribution de la valeur globale des trois scores comparés. La corrélation était excellente entre OHS et HHS, mais une corrélation de niveau identique entre OHS et PMA n'a été obtenue que pour l'association des paramètres douleur et fonction, après exclusion du critère mobilité relativement surreprésenté dans le score PMA. Discussion et conclusion Le recours à des questionnaires subjectifs qui apportent une appréciation personnelle du résultat de l'arthroplastie par le patient est facilement applicable à grande échelle. Ce travail permet de mettre à la disposition des chirurgiens orthopédistes français une version traduite et validée d'un score d'autoévaluation fiable et internationalement reconnu. Les résultats obtenus nous incitent à privilégier l'utilisation de ce questionnaire en complément des scores et méthodes d'évaluation classiques.
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La persistance d'une veine cave supérieure gauche (VCSG) est une entité relativement fréquente dans le cadre des malformations cardiaques congénitales. Le but de cette étude est d'analyser à quel moment le diagnostic de la persistance de la VCSG est effectué, à quel moment le diagnostic des éventuelles anomalies du sinus coronarien associées est effectué, et de l'impact global de la persistance d'une VCSG sur la mortalité et la morbidité des patients après chirurgie cardiaque pour une malformation cardiaque congénitale. Analyse rétrospective d'une cohorte d'enfants ayant subi une chirurgie cardiaque avec circulation extracorporelle pour une malformation cardiaque congénitale. Trois-cent septante et un patients ont été inclus dans l'étude avec un âge médian de 2.75 ans (IQR 0.65-6.63). Parmi eux, 47 patients présentaient une persistance de la VCSG (12.7%), et cette persistance de la VCSG a été identifiée par échocardiographie dans le cadre du bilan préopératoire chez 39 patients (83%). Trois patients (6.4%) présentant une persistance de la VCSG, ont développé après chirurgie cardiaque, une obstruction significative de la voie d'entrée du ventricule gauche qui a aboutit à un débit cardiaque anormal ou à une hypertension pulmonaire secondaire. Chez huit patients (17%), la persistance de la VCSG, était associée à un défaut partiel ou total de fermeture du sinus coronarien et dans deux cas (4%) à une atrésie de l'ostium du sinus coronarien. La durée de la ventilation mécanique était plus courte de façon significative dans le groupe contrôle (1.2 vs. 3.0 jours, p = 0.004), tandis que la durée de séjour aux soins intensifs ne différait pas. La mortalité était significativement moins élevée dans le groupe contrôle que dans le groupe de patient avec persistance de la VCSG (2.5 vs. 10.6 %, p = 0.004). Les résultats de cette étude montrent que la persistance de la VCSG en association avec une malformation cardiaque congénitale augmente le risque de mortalité chez les enfants qui subissent une chirurgie cardiaque avec circulation extracorporelle. La mise en évidence d'une persistance de la VCSG et des anomalies associées, s'impose pour éviter des complications pendant et après une chirurgie cardiaque.
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Introduction : Le traitement des entorses acromio-claviculaires (AC) est aujourd'hui encore controversé. Les luxations AC avec lésion du fascia delto-trapézoidale (grade IV, V et VI) sont généralement traitées par une chirurgie de stabilisation. A l'inverse les entorses sans luxation de la clavicule (grade I et II) sont traitées conservativement avec de bons résultats. Il reste une interrogation concernant le traitement des luxations AC sans lésion du fascia delto-trapézoidale (grade III). Le but de notre étude est d'évaluer les résultats du traitement chirurgical des entorses AC de grade III selon un score cinématique. Matériel et Méthode : 30 patients avec une entorse AC de grade III ont été opérés d'une stabilisation de la clavicule entre 2003 et 2011 par le service d'Orthopédie et traumatologie du CHUV. Tous ont été cliniquement évalués selon le score de Constant. L'évaluation cinématique a été effectuée à l'aide d'un iPod touch, fixé sur l'humérus. Cet outil de mesure, décrit et validé par l'EPFL, prend en considération l'accélération et la vitesse angulaire du membre supérieur pour 7 différents mouvements des deux bras. L'évaluation cinématique a été effectuée en comparant le côté opéré par rapport au côté sain selon 2 scores (RAV et P) provenant de ces variables. Les scores RAV et P sont calculés par l'application installée sur l'iPod touch, ils sont donnés en pourcentage par rapport à l'épaule saine. Nous avons défini un score de Constant relatif de plus de 60 et un score cinématique de plus de 75% comme satisfaisant. Résultats : Nous avons revus dix patients avec un recul moyen de 36 mois (6 à 72 mois) d'un âge moyen de 42 ans (27 à 62 ans). Le score de Constant moyen est de 75.9 ± 21.7. Le score P moyen est de 89.3% ± 23.4 et le score RAV moyen est de 91.8% ± 15.8 (tab.1). Quatre sujets obtiennent un excellent score de Constant pour le bras opéré, 2 sujets obtiennent un bon score et un sujet obtient un score moyen, tandis que 3 sujets obtiennent un mauvais score. Huit patients obtiennent un score cinématique satisfaisant alors que nous observons 2 résultats non satisfaisants. Les mauvais résultats tant cliniques que cinématiques ont été observés chez des patients travailleurs de force, nécessitant d'effectuer des mouvements de l'épaule au-dessus du niveau du buste. Discussion et Conclusion : Sur la base d'une évaluation clinique et cinématique, le traitement chirugical des entorses AC de grade III donne des résultats satisfaisants. Notre étude ne comportant pas de groupe contrôle et notre série étant non homogène, avec un nombre limité de sujet, nous ne pouvons conclure que le traitement chirurgical est le traitement le mieux adapté aux patients avec une entorse acromio-claviculaires de type III. Nous recommandons toutefois un traitement chirugical chez les patients actifs, et les patients exerçant un métier avec nécessité de mobilisation de l'épaule au dessus du buste. Un travail manuel lourd représente un facteur de mauvais pronostic.
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Introduction : Les lésions malpighiennes intraépithéliales de bas grade (LSIL) sont un diagnostic rencontré fréquemment lors des frottis de dépistage du cancer du col utérin. Leur prise en charge reste controversée. Au CHUV, avant 2009, un test HPV était effectué chez toutes les femmes avec un diagnostic de L-SIL et seules les patientes avec un test HPV positif pour les hauts risques (HR) étaient adressées en colposcopie. Actuellement, suivant les guidelines européennes de 2006, l'attitude est de faire une colposcopie à toutes les patientes avec un diagnostic initial de L-SIL, sans faire préalablement un test HPV. Cette démarche semble efficiente chez les jeunes patientes, mais pas chez les plus de 30 ans chez qui la prévalence de tests HPV HR positifs est inférieure. Plus de 40% des femmes de plus de 30 ans seraient référées inutilement en colposcopie car elles ne seraient pas infectées par un HPV HR et n'auraient pas de risque d'évolution de leur L-SIL vers une lésion de haut grade. Buts : Comparer les deux différentes prises en charge des femmes de plus de 30 ans présentant un diagnostic de L-SIL, soit celle qui était en vigueur au CHUV avant 2009 et la prise en charge actuelle. Etudier le rôle et l'utilité du test HPV et de la colposcopie dans le suivi de ces femmes. Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective, monocentrique. Nous avons étudié le dossier de toutes les femmes de plus de 30 ans ayant eu une cytologie avec un diagnostic initial de L-SIL du col de l'utérus au CHUV entre le 01.01.09 et le 31.12.10, soit 61 patientes. Résultats : Parmi les 61 femmes inclues dans notre étude 60 ont eu un test HPV effectué lors du diagnostic de L-SIL, dont seuls 29 (48,33%) étaient positifs pour les hauts risques. Comparé aux femmes avec test HPV négatif pour HR, les femmes positives pour HPV HR ont eu un taux inférieur d'évolution spontanément résolutive de leur lésion et un taux supérieur de conisation ou vaporisation du col. Cinq des femmes inclues dans l'étude ont eu une évolution de leurs lésions vers une pathologie plus avancée, dont 4 vers un CIN2 et 1 vers un CIN3. Ces cinq cas étaient positifs pour HPV HR. Conclusion : Les nouvelles guidelines en vigueur au CHUV concernant la prise en charge des femmes avec diagnostic de L-SIL n'étaient pas encore appliquées en 2010, en effet le test HPV a été effectué chez presque la totalité de ces patientes. Ces nouvelles guidelines ne semblent pas être applicables aux femmes de plus de 30 ans, chez qui la prévalence du HPV HR est inférieure, et qui risquent alors de subir des examens complémentaires invasifs, sans qu'il y ait de réel bénéfice sur le pronostic de leur pathologie.
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Contexte: Plusieurs études randomisées ont démontré que l'hypothermie thérapeutique modérée (33 à 34°C pendant 12 à 24H) diminue la mortalité intra-hospitalière et améliore le pronostic neurologique chez les patients comateux suite à un arrêt cardio-respiratoire (ACR). Néanmoins cette technique n'est pas dénuée d'effets secondaires au premier rang desquels on trouve les perturbations infectieuses, cardiovasculaires et hydroélectriques. L'introduction d'une prophylaxie antibiotique susceptible de diminuer l'incidence des complications infectieuses chez ces patients est préconisée par certains experts. Objectif: Evaluer si une prophylaxie antibiotique d'Augmentin® pendant 5 à 7 jours peut réduire l'incidence de pneumonies acquises sous ventilateur (VAP) au sein d'une cohorte de patients comateux hospitalisés à la suite d'un arrêt cardio-respiratoire et traités par hypothermie thérapeutique. Méthodologie: Analyse d'une base de données prospective comprenant des patients admis aux SI du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) entre juin 2007 et juillet 2011 en raison d'un ACR et traités par hypothermie thérapeutique, selon notre protocole standard de prise en charge. Pour définir si une infection était présente, nous avons analysé rétrospectivement le dossier informatique de chaque patient à la recherche des données nécessaires (radiographies du thorax, microbiologie, etc.). Nous avons également calculé le score CPIS (Clinical Pulmonary Infection Score) quotidien de chaque patient lorsque cela était possible. Le score CPIS a été validé comme outil visant à faciliter le diagnostic de VAP. Il est calculé sur la base de points attribués pour différents signes et symptômes de pneumonie. Résultats: 147 patients (âge moyen 62 ans, durée moyenne de l'arrêt circulatoire 26 min) ont été étudiés. 33% ont développé une infection (dont 30,5% de VAP) parmi lesquels 32/71 (45%) des patients qui n'ont pas reçu de prophylaxie et 17/76 (22%) de ceux qui en ont reçu une (P=0.0035). Il y a avait significativement plus de patients avec un CPIS >6 dans le groupe sans prophylaxie au jour 3 (36/65 [55%] vs. 17/69 [25%], P=0.003) et au jour 5 (24/42 [57%] vs. 17/51 [33%], P=0.02) après admission. Le CPIS médian était aussi plus bas chez les patients avec prophylaxie aux 5ème et 7ème jours (6 [range 0-10] vs. 4.5 [range 0-11], P=0.03 et 7 [range 0-10] vs. 4 [range 0-19], P=0.02, respectivement). La mortalité hospitalière était comparable entre les deux groupes (36/71 [51%] vs. 35/76 [46%], P=0.58). Conclusions: Une prophylaxie antibiotique est une mesure efficace pour réduire la survenue de VAP chez les patients avec ACR et hypothermie thérapeutique. Ce résultat devrait encourager des études à plus large échelle afin de démontrer si une antiobioprophylaxie peut également diminuer la mortalité hospitalière. Le score CPIS est un outil valide et utile dans ce contexte pour faciliter le diagnostic de pneumonie liée au ventilateur.
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UNIVERSITE DE LAUSANNE - FACULTE DE BIOLOGIE ET DE MEDECINE Médecine Ophtalmologie Etude clinique et angiographique lors de la Syphilis Oculaire THESE préparée sous la direction du Docteur Yan Guex-Crosier et présentée à la Faculté de biologie et de médecine de l'Université de Lausanne pour l'obtention du grade de DOCTEUR EN MEDECINE par Konstantinos BALASKAS Médecin diplômé de la Grèce Originaire d'Athènes (Grèce) ι Lausanne 2012 Une recrudescence des cas de syphilis a été observée ces dernières années. Son diagnostic clinique reste particulièrement difficile en l'absence de signe pathognomonique. Sur le plan oculaire elle présente un vaste spectre de manifestations diverses lui ayant valu le surnom de « la grande imitatrice ». Sa rareté et son hétérogénéité ont empêché l'identification et la vérification statistique des facteurs liés à un pronostic défavorable. Le but de cette étude a été d'explorer les paramètres cliniques et para-cliniques déterminant la sévérité et influençant l'évolution de la maladie. Ce travail comprend deux volets, la première partie intitulée : «Analysis of significant factors influencing visual acuity in ocular syphilis» publiée dans le British Journal of Ophthalmology a démontré qu'une mauvaise acuité visuelle initiale est associée de façon statistiquement significative à la sévérité de l'amputation du champ visuel, à la présence d'un oedème maculaire ou d'une neuropathie optique. Une amélioration de l'acuité visuelle grâce au traitement antibiotique est associée à la présence d'une vasculite (visible à l'angiographie fluorescéinique), d'une neurosyphilis ou d'une uvéite antérieure. Une récidive inflammatoire est fortement associée à une durée prolongée des symptômes avant l'introduction du traitement et à la présence de douleur comme signe d'appel. L'utilité clinique principale de ces résultats statistiques permet de conclure que les formes inflammatoires sévères associées à la triade (vasculite, neurosyphilis et uvéite antérieure) constituent un phénomène réversible pour autant qu'un traitement précoce et adéquat ait été introduit. Le deuxième volet de l'étude analyse les manifestations angiographiques (à la fluorescéine (AF) et au vert d'indocyanine (AICG)) de la syphilis oculaire et a été publié dans le journal du Graefes Archives of Clinical and Experimental Ophthalmology sous le titre suivant : "Fluorescein and indocyanine-green angiography in ocular syphilis: an exploratory study". Des associations faibles ont été démontrées entre la présence d'une vasculite lors de AF et d'une uvéite antérieure, d'une hyalite et d'un âge plus jeune. Une association forte est identifiée entre la présence des «dark dots» sur l'AICG et d'une uvéite antérieure ainsi qu'entre la présence des «hot spots» sur l'AICG et d'une durée prolongée des symptômes. Les conclusions d'importance clinique significative lors de la syphilis oculaire sont que les « dark dots » ou hypofluorescences en AICG évoquent la présence d'une atteinte inflammatoire oculaire sévère et que les « hot spots » ou hyperfluorescences en AICG sont significatifs d'une atteinte chronique. Cette étude contribue à modifier les attitudes cliniques lors de la syphilis oculaire surtout en ce qui concerne l'urgence à traiter afin d'assurer une récupération optimale. Elle aide aussi à redéfinir le rôle de l'angiographie dans la syphilis oculaire pour déterminer la sévérité, la durée de la maladie ainsi que le pronostic visuel.
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Objectifs: Connaître les principales techniques de préparation du foie à la chirurgie hépatique. Savoir les indications de ces techniques. Connaître les techniques de destruction tumorale. Savoir les limites de ces techniques de destruction. Connaître les traitements loco-régionaux permettant une reduction de volume tumoral. Messages à retenir: L'embolisation portale est une technique de régénération hépatique utilisée en préopératoire. L'embolisation portale permet une augmentation significative du volume du foie non embolisé. Les techniques de destruction locale (RFA, MW) permettent de traiter efficacement les métastases de moins de 3cm de diamètre dans le foie. La chimiothérapie intra-arterielle, la chimio-embolisation et le radio-embolisation doivent être discutées dans le traitement des patients porteurs de métastases hépatiques diffuses non opérables isolées. Résumé: En pré-opératoire, lorsque les patients ont une réserve de parenchyme sain insuffisante, l'embolisation portale réalisée une mois avant la chirurgie permet une hypertrophie significative du futur foie restant. Les techniques de destruction tumorale sont efficaces pour permettre une destruction définitive des métastases hépatiques, à condition de sélectionner des métastases de petite taille. Chez des patients porteurs de métastases hépatiques isolées non resécables, la radio-embolisation. La chimiothérapie intra-artérielle, ou la chimio-embolisation à l'aide de billes chargées permettent d'obtenir des taux de réponses significatifs et doivent être discutées en cas de non réponse à la chimiothérapie conventionnelle.