176 resultados para CINEMATIC
Resumo:
Volet cinématographique d’une révolution d’ordre social, la Nouvelle Vague a cristallisé les changements qui ont bouleversé la société européenne au début des années soixante. De l’émancipation sexuelle à la mise en scène d’une jeunesse affranchie, elle sut se faire le miroir cinématographique d’une libération des mœurs qui fit entrer les Européens dans une ère nouvelle. Si une nouvelle conception du cinéma suffit à accorder une place de choix au mouvement dans son histoire, ses représentants ont également forgé une nouvelle figure du héros masculin dans le paysage cinématographique français. Loin des héros lisses de l'académisme ou de la gravité de ceux du réalisme poétique qui l'ont par exemple précédé, l'héroïsme conjugué par la Nouvelle Vague insufflait légèreté, oisiveté et désinvolture à des protagonistes dont le dilettantisme des acteurs Jean-Pierre Léaud et Jean-Paul Belmondo (par exemple) en constitua le parangon. Le travail de recherche dont il est ici question visera principalement à s’interroger sur la façon dont ce héros atypique semble s’être annexé aux voix du cinéma français contemporain qui en présentent une mosaïque de réinterprétations. Mouvement dont le rayonnement ne semble toujours pas s’être tari – son héritage est encore revendiqué par plusieurs cinéastes – et qui dépasse la sphère du cinéma, nous viserons surtout à rendre compte de la pérennité de la Nouvelle Vague à travers l'examen de la perpétuation de son héritage par de nouvelles générations d'auteurs. Ce projet de mémoire s'essaiera notamment à la définition d'une identité du héros cinématographique français contemporain qui ne nous semble a priori pas si éloignée de celle colportée dans les années soixante par les porte-étendards de la Nouvelle Vague.
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En partant de la documentation filmique de deux performances (Da ist eine kriminelle Berührung in der Kunst [Ulay, 1976] et Data [Gagnon, 2010]) qui a comme particularité commune d’avoir été soumise à des manœuvres cinématographiques, ce mémoire élabore une théorisation permettant de les penser autrement qu’en tant que documents, mais en tant que films, et plus précisément en tant qu’œuvres esthétiques complémentaires à la performance d’origine. Tombant dans une béance théorique par le fait de leur hybridité supposément contradictoire (performance, éphémère/cinéma, préservation), les deux films nous invitent à penser une conceptualisation renouvelée de la performance. Depuis cette perspective, nous démontrerons que, si le geste de performance est lui-même enchâssé dans le geste cinématographique, c’est en fonction de cette co-constitution des œuvres qu’il faut les aborder : en plus de référer à un contenu performatif, ces films performent une réalité inachevée, en termes de classification théorique mais aussi en termes de valeur politique. Nous verrons finalement qu’à travers le thème fédérateur du détournement artistique, pensé dans un rapport critique des institutions culturelles, les deux œuvres ont pour visée une transformation qui a pour but l’établissement de nouveaux rapports sociaux et politiques. Ultimement, nous défendrons que cette intervention à même une structure sociale établie ne soit possible que si la performance d’origine est présentée cinématographiquement, par le concept du geste cinématographique de performance.
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La cinématographie-attraction a longtemps été considérée comme les débuts du cinéma, jusqu’à ce qu’une controverse, en 1978, marque une rupture historiographique et la considère comme un objet d’études à part entière, distinct du cinéma institutionnel. Nous l’analysons ici dans le contexte de Montréal, entre la présentation du Cinématographe Lumière en 1896 et l’entrée en fonction du Bureau de censure des vues animées de la province du Québec en 1913. Plus précisément, nous interrogeons son institutionnalisation à la lumière de la législation ; les représentants du gouvernement canadien donnent un statut juridique aux vues animées en modifiant et en votant des textes légaux. Cette étude définit le contexte cinématographique, historique et géographique. Elle aborde ensuite trois domaines de la cinématographie-attraction qui ne sont pas les mêmes que ceux du cinéma : la fabrication (le financement, le tournage et la modification des œuvres cinématographiques), l’exhibition (les séances de projections payantes d’images animées) et la réception (les jugements portés sur les vues animées). Nous montrons comment la cinématographie-attraction est d’abord contrôlée par de nombreuses personnes (celles qui financent, celles qui tournent les vues animées, les propriétaires de lieux d’amusements, le policier ou le pompier présent au cours des projections), puis par des institutions reconnues et les représentants du gouvernement. En nous appuyant sur la presse montréalaise, les discours officiels, les discours diocésains, les textes légaux, les catalogues publiés par les compagnies de fabrication et sur les vues animées, nous montrons quels sont les enjeux de l’institutionnalisation pour les différents groupes sociaux.
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The purpose of this thesis was to draw new insights on Thomas Berger’s classic American novel, Little Big Man, and his representation of fictional violence that is a substantial aspect of any text on the Indian Wars and “Custer’s Last Stand”. History’s major world wars led to shifts in the political climate and a noted change in the way that violence was represented in the arts. Historical, fictional, and cinematic treatments of “Custer’s Last Stand” and violence were each considered in relation to the text. Berger's version of the famed story is a revision of history that shows the protagonist as a dual-member of two violent societies. The thesis concluded that Berger’s updated American legends and unique “white renegade” character led to a representation of violence that spoke to the current state of affairs in 1964 when the world was becoming much more hostile and chaotic place.
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Volet cinématographique d’une révolution d’ordre social, la Nouvelle Vague a cristallisé les changements qui ont bouleversé la société européenne au début des années soixante. De l’émancipation sexuelle à la mise en scène d’une jeunesse affranchie, elle sut se faire le miroir cinématographique d’une libération des mœurs qui fit entrer les Européens dans une ère nouvelle. Si une nouvelle conception du cinéma suffit à accorder une place de choix au mouvement dans son histoire, ses représentants ont également forgé une nouvelle figure du héros masculin dans le paysage cinématographique français. Loin des héros lisses de l'académisme ou de la gravité de ceux du réalisme poétique qui l'ont par exemple précédé, l'héroïsme conjugué par la Nouvelle Vague insufflait légèreté, oisiveté et désinvolture à des protagonistes dont le dilettantisme des acteurs Jean-Pierre Léaud et Jean-Paul Belmondo (par exemple) en constitua le parangon. Le travail de recherche dont il est ici question visera principalement à s’interroger sur la façon dont ce héros atypique semble s’être annexé aux voix du cinéma français contemporain qui en présentent une mosaïque de réinterprétations. Mouvement dont le rayonnement ne semble toujours pas s’être tari – son héritage est encore revendiqué par plusieurs cinéastes – et qui dépasse la sphère du cinéma, nous viserons surtout à rendre compte de la pérennité de la Nouvelle Vague à travers l'examen de la perpétuation de son héritage par de nouvelles générations d'auteurs. Ce projet de mémoire s'essaiera notamment à la définition d'une identité du héros cinématographique français contemporain qui ne nous semble a priori pas si éloignée de celle colportée dans les années soixante par les porte-étendards de la Nouvelle Vague.
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En partant de la documentation filmique de deux performances (Da ist eine kriminelle Berührung in der Kunst [Ulay, 1976] et Data [Gagnon, 2010]) qui a comme particularité commune d’avoir été soumise à des manœuvres cinématographiques, ce mémoire élabore une théorisation permettant de les penser autrement qu’en tant que documents, mais en tant que films, et plus précisément en tant qu’œuvres esthétiques complémentaires à la performance d’origine. Tombant dans une béance théorique par le fait de leur hybridité supposément contradictoire (performance, éphémère/cinéma, préservation), les deux films nous invitent à penser une conceptualisation renouvelée de la performance. Depuis cette perspective, nous démontrerons que, si le geste de performance est lui-même enchâssé dans le geste cinématographique, c’est en fonction de cette co-constitution des œuvres qu’il faut les aborder : en plus de référer à un contenu performatif, ces films performent une réalité inachevée, en termes de classification théorique mais aussi en termes de valeur politique. Nous verrons finalement qu’à travers le thème fédérateur du détournement artistique, pensé dans un rapport critique des institutions culturelles, les deux œuvres ont pour visée une transformation qui a pour but l’établissement de nouveaux rapports sociaux et politiques. Ultimement, nous défendrons que cette intervention à même une structure sociale établie ne soit possible que si la performance d’origine est présentée cinématographiquement, par le concept du geste cinématographique de performance.
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La cinématographie-attraction a longtemps été considérée comme les débuts du cinéma, jusqu’à ce qu’une controverse, en 1978, marque une rupture historiographique et la considère comme un objet d’études à part entière, distinct du cinéma institutionnel. Nous l’analysons ici dans le contexte de Montréal, entre la présentation du Cinématographe Lumière en 1896 et l’entrée en fonction du Bureau de censure des vues animées de la province du Québec en 1913. Plus précisément, nous interrogeons son institutionnalisation à la lumière de la législation ; les représentants du gouvernement canadien donnent un statut juridique aux vues animées en modifiant et en votant des textes légaux. Cette étude définit le contexte cinématographique, historique et géographique. Elle aborde ensuite trois domaines de la cinématographie-attraction qui ne sont pas les mêmes que ceux du cinéma : la fabrication (le financement, le tournage et la modification des œuvres cinématographiques), l’exhibition (les séances de projections payantes d’images animées) et la réception (les jugements portés sur les vues animées). Nous montrons comment la cinématographie-attraction est d’abord contrôlée par de nombreuses personnes (celles qui financent, celles qui tournent les vues animées, les propriétaires de lieux d’amusements, le policier ou le pompier présent au cours des projections), puis par des institutions reconnues et les représentants du gouvernement. En nous appuyant sur la presse montréalaise, les discours officiels, les discours diocésains, les textes légaux, les catalogues publiés par les compagnies de fabrication et sur les vues animées, nous montrons quels sont les enjeux de l’institutionnalisation pour les différents groupes sociaux.
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Culture, history, and biology are inseparable. Cultural manifestations are necessarily immersed in a context, originate in the embodied minds that create them, and are directed to the embodied minds that receive them and recreate them within their contexts (individual and collective). The novel and the film of historical memory in Spain aim to connect their audiences with a problem that has not been solved, as the Civil War, the postwar, and the pact of forgetfulness left a wide sector of the Spanish society voiceless. During the last few years, a series of initiatives coming from the arts, as well as other realms such as the legal, have sought to reexamine the unhealed wound that still haunts Spanish subjects. La voz dormida [The Sleeping Voice] is one of those initiatives. It begins as testimony, develops into a hybrid and intertextual novel, and later becomes a film. It constitutes an inclusive project, one of offering an alternative version to the “official history”, while incorporating the marginal voices of women that had been left out of the memory of the war and the dictatorship. Objective and Results By examining both the literary and the cinematic versions of Chacón’s work I aimed to evidence the connections that exist between the artistic portrayal of the postwar repression (particularly how it affects women) and the current movement of recovery of historical memory in Spain. Specifically, I was interested in showing how both the novel and the film employ a series of narrative strategies that emphasize the body and intentionality, with the purpose of creating in readers and spectators an empathetic response that may lead to prosocial behavior. In order to carry out this interdisciplinary study, which relates fiction, mind, and socio-historical context, I draw on cognitive theories of literature and film, as well as theories from social and developmental psychology, such as the Richard Gerrig’s theory of narrative experience, Keith Oatley’s psychology of fiction, Suzanne Keen’s theory of narrative empathy, and the empathy-altruism hypothesis, derived form the ideas of Jean Decety, among others...
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This article presents part of the results obtained under a project that sought out to know and understand the determining factors in the ways of attendance at movie theaters, with the main goal to analyze each of the cinematic means of disclosure and their respective communicative role. The study was carried out through a theoretical and conceptual analysis using a quantitative approach. The main tool for data collection was a questionnaire that included the participation of 380 subjects. The findings show that the main determinant means of disclosure in choosing films as key influencers of visits to Portuguese cinemas were the Internet and the word-of-mouth phenomenon.
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Globalisation has transformed “independence” into, at best, “inter-dependence”. In Latin American film, this process has been experienced as a decline in the national productions, now usually co-productions, and a tendency towards the self-exoticising as films cater for a festival-circuit global audience; similarly, theatrical exhibition takes place in one of a handful of the global multiplex complexes. Moreover, narrative film itself has long been regarded as inherently “dependent”, on the conservative sectors that have provided its finance, with the word “independent” referring to authorial features only. However, the very same processes that have allowed for such an unprecedented corporate control of these film industries have also spawned a parallel network of local, regional and national filmmaking, distribution and exhibition through digital media. From the “Mi Cine” project in Mexico to the “Cine Piquetero” in Argentina, digital filmmaking is empowering viewers and restoring agency to local filmmakers. In this paper I argue for this understanding of “independence” in the contemporary cinematic spheres of Latin America: the re-appropriation, amidst the transnationalism of the day, of the democratising potential of cinema that Walter Benjamin once thought was inherent to the medium.
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Questa tesi illustra la presenza del cinema italiano in Iran e analizza come gli spettatori abbiano accettato il cinema straniero in concomitanza con le trasformazioni della società iraniana. L’indagine parte dagli aspetti economici derivati dal petrolio come motore di crescita e cambiamento della società iraniana. Elemento imprescindibile dai rapporti diplomatici con i paesi occidentali, la tesi ripercorre le tappe della nazionalizzazione petrolifera, analizza il ruolo giocato dall’Italia in questo contesto e la nascita del rapporto commerciale tra Italia e Iran. Lo studio prende poi in esame più nel dettaglio le relazioni italo-iraniane dal punto di vista cinematografico, e il successo dei film italiani in Iran. Pertanto, la tesi illustra le motivazioni della presenza cinematografica italiana in Iran e prende in esame l’influenza prodottasi attraverso le relazioni bilaterali. L’analisi attraversa le tappe del doppiaggio cinematografico in lingua persiana effettuato in Italia, il cinema popolare iraniano e il cinema intellettuale. Fermo restando una componente italiana nello studio, maggiore attenzione è dedicata al Paese d’arrivo, l’Iran, usando dati tratti da documenti storici, testi, giornali, risorse disponibili e interviste con persone informate in materia. Lo studio è concentrato su testi che approfondiscono la situazione economica e cinematografica iraniana all’epoca della monarchia di Mohammad Reza Pahlavi, coincidente con il secondo dopoguerra, durante il quale l’influenza cinematografica italiana si è fatta maggiormente sentire sul cinema iraniano. Obiettivo della tesi è definire le ragioni che hanno favorito lo sviluppo del rapporto cinematografico tra i due paesi, come il cinema italiano si sia manifestato nel cinema iraniano, e i presupposti che hanno comportato la crescita di quest’ultimo.