739 resultados para sociality of cinema
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Volet cinématographique d’une révolution d’ordre social, la Nouvelle Vague a cristallisé les changements qui ont bouleversé la société européenne au début des années soixante. De l’émancipation sexuelle à la mise en scène d’une jeunesse affranchie, elle sut se faire le miroir cinématographique d’une libération des mœurs qui fit entrer les Européens dans une ère nouvelle. Si une nouvelle conception du cinéma suffit à accorder une place de choix au mouvement dans son histoire, ses représentants ont également forgé une nouvelle figure du héros masculin dans le paysage cinématographique français. Loin des héros lisses de l'académisme ou de la gravité de ceux du réalisme poétique qui l'ont par exemple précédé, l'héroïsme conjugué par la Nouvelle Vague insufflait légèreté, oisiveté et désinvolture à des protagonistes dont le dilettantisme des acteurs Jean-Pierre Léaud et Jean-Paul Belmondo (par exemple) en constitua le parangon. Le travail de recherche dont il est ici question visera principalement à s’interroger sur la façon dont ce héros atypique semble s’être annexé aux voix du cinéma français contemporain qui en présentent une mosaïque de réinterprétations. Mouvement dont le rayonnement ne semble toujours pas s’être tari – son héritage est encore revendiqué par plusieurs cinéastes – et qui dépasse la sphère du cinéma, nous viserons surtout à rendre compte de la pérennité de la Nouvelle Vague à travers l'examen de la perpétuation de son héritage par de nouvelles générations d'auteurs. Ce projet de mémoire s'essaiera notamment à la définition d'une identité du héros cinématographique français contemporain qui ne nous semble a priori pas si éloignée de celle colportée dans les années soixante par les porte-étendards de la Nouvelle Vague.
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La cinématographie-attraction a longtemps été considérée comme les débuts du cinéma, jusqu’à ce qu’une controverse, en 1978, marque une rupture historiographique et la considère comme un objet d’études à part entière, distinct du cinéma institutionnel. Nous l’analysons ici dans le contexte de Montréal, entre la présentation du Cinématographe Lumière en 1896 et l’entrée en fonction du Bureau de censure des vues animées de la province du Québec en 1913. Plus précisément, nous interrogeons son institutionnalisation à la lumière de la législation ; les représentants du gouvernement canadien donnent un statut juridique aux vues animées en modifiant et en votant des textes légaux. Cette étude définit le contexte cinématographique, historique et géographique. Elle aborde ensuite trois domaines de la cinématographie-attraction qui ne sont pas les mêmes que ceux du cinéma : la fabrication (le financement, le tournage et la modification des œuvres cinématographiques), l’exhibition (les séances de projections payantes d’images animées) et la réception (les jugements portés sur les vues animées). Nous montrons comment la cinématographie-attraction est d’abord contrôlée par de nombreuses personnes (celles qui financent, celles qui tournent les vues animées, les propriétaires de lieux d’amusements, le policier ou le pompier présent au cours des projections), puis par des institutions reconnues et les représentants du gouvernement. En nous appuyant sur la presse montréalaise, les discours officiels, les discours diocésains, les textes légaux, les catalogues publiés par les compagnies de fabrication et sur les vues animées, nous montrons quels sont les enjeux de l’institutionnalisation pour les différents groupes sociaux.
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Volet cinématographique d’une révolution d’ordre social, la Nouvelle Vague a cristallisé les changements qui ont bouleversé la société européenne au début des années soixante. De l’émancipation sexuelle à la mise en scène d’une jeunesse affranchie, elle sut se faire le miroir cinématographique d’une libération des mœurs qui fit entrer les Européens dans une ère nouvelle. Si une nouvelle conception du cinéma suffit à accorder une place de choix au mouvement dans son histoire, ses représentants ont également forgé une nouvelle figure du héros masculin dans le paysage cinématographique français. Loin des héros lisses de l'académisme ou de la gravité de ceux du réalisme poétique qui l'ont par exemple précédé, l'héroïsme conjugué par la Nouvelle Vague insufflait légèreté, oisiveté et désinvolture à des protagonistes dont le dilettantisme des acteurs Jean-Pierre Léaud et Jean-Paul Belmondo (par exemple) en constitua le parangon. Le travail de recherche dont il est ici question visera principalement à s’interroger sur la façon dont ce héros atypique semble s’être annexé aux voix du cinéma français contemporain qui en présentent une mosaïque de réinterprétations. Mouvement dont le rayonnement ne semble toujours pas s’être tari – son héritage est encore revendiqué par plusieurs cinéastes – et qui dépasse la sphère du cinéma, nous viserons surtout à rendre compte de la pérennité de la Nouvelle Vague à travers l'examen de la perpétuation de son héritage par de nouvelles générations d'auteurs. Ce projet de mémoire s'essaiera notamment à la définition d'une identité du héros cinématographique français contemporain qui ne nous semble a priori pas si éloignée de celle colportée dans les années soixante par les porte-étendards de la Nouvelle Vague.
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La cinématographie-attraction a longtemps été considérée comme les débuts du cinéma, jusqu’à ce qu’une controverse, en 1978, marque une rupture historiographique et la considère comme un objet d’études à part entière, distinct du cinéma institutionnel. Nous l’analysons ici dans le contexte de Montréal, entre la présentation du Cinématographe Lumière en 1896 et l’entrée en fonction du Bureau de censure des vues animées de la province du Québec en 1913. Plus précisément, nous interrogeons son institutionnalisation à la lumière de la législation ; les représentants du gouvernement canadien donnent un statut juridique aux vues animées en modifiant et en votant des textes légaux. Cette étude définit le contexte cinématographique, historique et géographique. Elle aborde ensuite trois domaines de la cinématographie-attraction qui ne sont pas les mêmes que ceux du cinéma : la fabrication (le financement, le tournage et la modification des œuvres cinématographiques), l’exhibition (les séances de projections payantes d’images animées) et la réception (les jugements portés sur les vues animées). Nous montrons comment la cinématographie-attraction est d’abord contrôlée par de nombreuses personnes (celles qui financent, celles qui tournent les vues animées, les propriétaires de lieux d’amusements, le policier ou le pompier présent au cours des projections), puis par des institutions reconnues et les représentants du gouvernement. En nous appuyant sur la presse montréalaise, les discours officiels, les discours diocésains, les textes légaux, les catalogues publiés par les compagnies de fabrication et sur les vues animées, nous montrons quels sont les enjeux de l’institutionnalisation pour les différents groupes sociaux.
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This article focuses on the influence cinema has had on literature, since as we have seen, the arrival of filmmakers led to a cultural revolution. The world of cinema was joined to other traditional arts, suchs as painting and literature, which man had already used to express his ideas and feelings. Cinema forms part of the new 20th century trends, influencing the poets of creating new imagery and metaphors which so greatly enhanced their work.
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While Australian cinema has produced popular movie genres since the 1970s, including action/adventure, road movies, crime, and horror movies, genre cinema has occupied a precarious position within a subsidised national cinema and has been largely written out of film history. In recent years the documentary Not Quite Hollywood (2008) has brought Australia’s genre movie heritage from the 1970s and 1980s back to the attention of cinephiles, critics and cult audiences worldwide. Since its release, the term ‘Ozploitation’ has become synonymous with Australian genre movies. In the absence of discussion about genre cinema within film studies, Ozploitation (and ‘paracinema’ as a theoretical lens) has emerged as a critical framework to fill this void as a de facto approach to genre and a conceptual framework for understanding Australian genres movies. However, although the Ozploitation brand has been extremely successful in raising the awareness of local genre flicks, Ozploitation discourse poses problems for film studies, and its utility is limited for the study of Australian genre movies. This paper argues that Ozploitation limits analysis of genre movies to the narrow confines of exploitation or trash cinema and obscures more important discussion of how Australian cinema engages with popular movies genres, the idea of Australian filmmaking as entertainment, and the dynamics of commercial filmmaking practises more generally.
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Contrary to the claims of some film historians, the drive-in was not a uniquely American invention. Australian drive-in cinemas were, at least in the 1950s and 1960s, distinguishable from their American counterparts by virtue of the profusion of additional amusements (or distractions) they offered alongside film-viewing. This article traces the history of Australian drive-ins as ‘entertainment centres’ and ‘high temples of modernity’. It argues that the drive-in can usefully be understood as a mid-point between the domestic and public spheres, and a powerful symbol of post-WWII Australia, signifying prosperity, gathering consumer confidence and, in metropolitan areas, marking the path of urban development through its concentration in new, outer suburban areas.
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This dissertation explores the relationship between horror films and the national contexts in which they are produced by analyzing several Asian horror movies – Ringu (Japan), The Eye (Hong Kong) and Shutter (Thailand). Utilizing these films as case studies, the dissertation examines the degree to which genre cinemas are nationally-specific, and the degree to which it is possible to make genre films that can enter international markets and be comprehensible in various national markets as well. The dissertation also makes the following claims on the national specificity of genre cinema: i) The sources of frightening elements in horror films are nationally-specific. ii) There is a regional "Asian" horror because of the intertwining national histories and shared cultural elements across several Asian countries.
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While Australian cinema has produced popular movie genres since the 1970s, including action/adventure, road movies, crime, and horror movies, genre cinema has occupied a precarious position within a subsidised national cinema and has been largely written out of film history. In recent years the documentary Not Quite Hollywood (2008) has brought Australia’s genre movie heritage from the 1970s and 1980s back to the attention of cinephiles, critics and cult audiences worldwide. Since its release, the term ‘Ozploitation’ has become synonymous with Australian genre movies. In the absence of discussion about genre cinema within film studies, Ozploitation (and ‘paracinema’ as a theoretical lens) has emerged as a critical framework to fill this void as a de facto approach to genre and a conceptual framework for understanding Australian genres movies. However, although the Ozploitation brand has been extremely successful in raising the awareness of local genre flicks, Ozploitation discourse poses problems for film studies, and its utility is limited for the study of Australian genre movies. This paper argues that Ozploitation limits analysis of genre movies to the narrow confines of exploitation or trash cinema and obscures more important discussion of how Australian cinema engages with popular movies genres, the idea of Australian filmmaking as entertainment, and the dynamics of commercial filmmaking practises more generally.
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This study surveys and interrogates key conceptual frameworks and artistic practises that flow through the distinct but interconnected traditions of non-narrative film and experimental music, and examines how these are articulated in my own creative sound practise.
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This ambitious volume offers an in-depth and exciting look at the cinema produced in Australia and New Zealand since the turn of the twentieth century. Though the two nations share cultural and economic connections, their film industries remain marked by differences of scale, level of government involvement and funding. Through discussion of prominent genres and themes, profiles of directors, and comprehensive reviews of significant titles, this user-friendly guide explores the diversity and distinctiveness of films from Australia and New Zealand including Whale Rider, and Wolf Creek.
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Building on and bringing up to date the material presented in the first installment of Directory of World Cinema : Australia and New Zealand, this volume continues the exploration of the cinema produced in Australia and New Zealand since the beginning of the twentieth century. Among the additions to this volume are in-depth treatments of the locations that feature prominently in the countries' cinema. Essays by leading critics and film scholars consider the significance in films of the outback and the beach, which is evoked as a liminal space in Long Weekend and a symbol of death in Heaven's Burning, among other films. Other contributions turn the spotlight on previously unexplored genres and key filmmakers, including Jane Campion, Rolf de Heer, Charles Chauvel, and Gillian Armstrong.
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When freshly eclosed females of the primitively eusocial wasp, Rapalidia marginata are isolated into individual cages, only about half of them build nests and lay eggs and those that do so take a long and variable amount of time (Mean +/- SD = 66 +/- 37 days) before they lay their first egg. Part of the reason for this delay is because, when kept in isolation, no wasp begins to lay eggs during a period of approximately 82 days from mid - October to early January. Wasps maintained at a constant temperature of 26 +/- 1-degrees-C however initiate egg laying throughout the year, suggesting that the low temperatures during mid - October to early January may be at least one factor that makes this period unfavourable for wasps maintained at room temperature. Egg laying continues more or less normally throughout October-January however, in all natural and laboratory colonies studied. Natural colonies of R. marginata are initiated throughout the year and often by groups of females. Huddling together is a striking feature of the wasps especially on cold mornings. We therefore suggest that the isolated animals in our experiment are unable to lay eggs during the coldest part of the year because of their inability to huddle together, share metabolic heat and perform "co-operative thermoregulation". Such "co-operative thermoregulation" may thus be another factor that facilitates the evolution of socialitly.
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Social insects are characterized by reproductive caste differentiation of colony members into one or a small number of fertile queens and a large number of sterile workers. The evolutionary origin and maintenance of such sterile workers remains an enduring puzzle in insect sociobiology. Here, we studied ovarian development in over 600 freshly eclosed, isolated, virgin female Ropalidia marginata wasps, maintained in the laboratory. The wasps differed greatly both in the time taken to develop their ovaries and in the magnitude of ovarian development despite having similar access to resources. All females started with no ovarian development at day zero, and the percentage of individuals with at least one oocyte at any stage of development increased gradually across age, reached 100% at 100. days and decreased slightly thereafter. Approximately 40% of the females failed to develop ovaries within the average ecological lifespan of the species. Age, body size and adult feeding rate, when considered together, were the most important factors governing ovarian development. We suggest that such flexibility and variation in the potential and timing of reproductive development may physiologically predispose females to accept worker roles and thus provide a gateway to worker ontogeny and the evolution of sociality.