First law and the force of water: law, water, entitlement

In this essay, the authors respond to several of the papers included in this special issue. First reflecting on the relation between waters, ‘First law’,1 and settler law, the authors then draw connections between some of the contributions to the issue. Water, the authors contend, is a productive site for thinking through the organs and processes of settler law, though such attention, they argue, also reveals how the ‘constitutional’ question of waters is occluded by the presence and dominance of settler law. The final section turns to Aotearoa/New Zealand as a negative example of this situation, one in which the constituting force of waters is nullified by the incorporation of indigenous politics within the processes and institutions of the settler legal order.

Le processus d’élaboration des politiques publiques comme espace d’autodétermination : les cas de l’Accord de Kelowna et de la Loi sur le contrôle par les Premières Nations de leur système d’éducation

L’objectif du présent mémoire est double. D’une part, il cherche à identifier les facteurs qui permettent au gouvernement canadien et aux peuples autochtones de s’entendre sur des politiques publiques, malgré la persistance d’une logique coloniale. Nous verrons que l’atteinte d’une entente est conditionnelle à la légitimité du processus d’élaboration de la politique publique d’un point de vue autochtone. D’autre part, ce travail invite à penser le processus d’élaboration des politiques publiques comme espace potentiel d’autodétermination. Étant donné la malléabilité des règles qui encadrent l’élaboration des politiques publiques en contexte canadien, le gouvernement – s’il en a la volonté - peut modeler le processus d’élaboration de façon à le rendre plus égalitaire et donc plus légitime d’un point de vue autochtone. Il sera démontré que, dans une optique de changements progressifs, un tel processus d’élaboration peut permettre aux peuples autochtones de regagner une certaine autonomie décisionnelle et ainsi atténuer les rapports de pouvoir inégalitaires. Notre cadre théorique a été construit à l’aide de différents courants analytiques, issus notamment des littératures sur le colonialisme, sur les politiques publiques et sur la légitimité. La comparaison de deux études de cas, soit les processus d’élaboration de l’Accord de Kelowna et du projet de loi C-33, Loi sur le contrôle par les Premières Nations de leur système d’éducation, permettra d’illustrer nos arguments et d’en démontrer l’applicabilité pratique. En somme, nous verrons comment la première étude de cas permet de concevoir l’élaboration des politiques publiques comme espace potentiel d’autodétermination, et comment la deuxième, au contraire, démontre que cette sphère peut encore en être une d’oppression.

Le processus d’élaboration des politiques publiques comme espace d’autodétermination : les cas de l’Accord de Kelowna et de la Loi sur le contrôle par les Premières Nations de leur système d’éducation

L’objectif du présent mémoire est double. D’une part, il cherche à identifier les facteurs qui permettent au gouvernement canadien et aux peuples autochtones de s’entendre sur des politiques publiques, malgré la persistance d’une logique coloniale. Nous verrons que l’atteinte d’une entente est conditionnelle à la légitimité du processus d’élaboration de la politique publique d’un point de vue autochtone. D’autre part, ce travail invite à penser le processus d’élaboration des politiques publiques comme espace potentiel d’autodétermination. Étant donné la malléabilité des règles qui encadrent l’élaboration des politiques publiques en contexte canadien, le gouvernement – s’il en a la volonté - peut modeler le processus d’élaboration de façon à le rendre plus égalitaire et donc plus légitime d’un point de vue autochtone. Il sera démontré que, dans une optique de changements progressifs, un tel processus d’élaboration peut permettre aux peuples autochtones de regagner une certaine autonomie décisionnelle et ainsi atténuer les rapports de pouvoir inégalitaires. Notre cadre théorique a été construit à l’aide de différents courants analytiques, issus notamment des littératures sur le colonialisme, sur les politiques publiques et sur la légitimité. La comparaison de deux études de cas, soit les processus d’élaboration de l’Accord de Kelowna et du projet de loi C-33, Loi sur le contrôle par les Premières Nations de leur système d’éducation, permettra d’illustrer nos arguments et d’en démontrer l’applicabilité pratique. En somme, nous verrons comment la première étude de cas permet de concevoir l’élaboration des politiques publiques comme espace potentiel d’autodétermination, et comment la deuxième, au contraire, démontre que cette sphère peut encore en être une d’oppression.

Book review: Edward M Curr and the tide of history

As much scholarship has shown over the past decades, settler attitudes to Indigenous peoples thrived on difference and righteousness — the latter not in a religious sense (necessarily) but in an absolute conviction, one sunk deep into the settler heart, of the moral and material just-ness of their usurpation of Indigenous country. This conviction sanctioned settler violence and outlawed Indigenous resistance. Difference not only denied the humanity in the Indigenous face; it made the people objects of curiosity, to be quickly described, analysed and catalogued for science before they ‘disappeared’ as naturally as one season disappears into another.

Other people's country : law, water, entitlement

This issue of Settler Colonial Studies comes out of a long-term collaboration between the guest editors which began, in earnest, with a panel on the theme of ‘Other People’s Country: Law, Water, Entitlement’ at the Cultural Studies Association of Australasia conference held at the University of Sydney in December 2012. The panel’s topic was drawn from our own work on encounters between settler and indigenous ‘laws’ over specific waters, including Lake Omapere in the Hokianga district of Aotearoa/New Zealand, Lake Okanagan in British Columbia, Canada, Lake Cayuga in upper New York State, and the Wenlock, Archer, Stewart and Lockhart rivers in far north Queensland, Australia.1 Further, the conference’s provocative title (Materialities: Economies, Empiricism, & Things) corresponded to our own interest in thinking through the entangled objects of law – legislation, policies, institutions, treaties and so on – that ‘govern’ waters and that make bodies of water ‘lawful’ within these settler colonial sites today. Informed by the theoretical interventions of cosmopolitics and political ecology, each opening up new approaches to questions of politics and ‘the political’, we were interested in attempting to locate these insights within material settler colonial ‘places’ rather than abstract structures of domination. A claim to water is not simply a claim to a resource. It is a claim to knowledge and to the constitution of place and therefore, in the terms of Isabelle Stengers, to the continued constitution of the past, present and future of a ‘real world’.

Las actividades económicas de la provincia de Costa Rica. 1569-1610

ResumenAnaliza las primeras actividades económicas que desarrollaron en la Provincia de Costa Rica los conquistadores-pobladores-encomenderos. La comercialización del tributo en especie y la ganadería fueron el fundamento de la economía colonial durante el período de estudio (1569-1610).AbstractStudies the economic activities carried out in the Province of Costa Rica be the conqueror- settler- “encomenderos”. Marketing of tribute in kind and livestock were the basis of the Colonial economy during the period under analyses (1569-1610).