997 resultados para Germany. Nationalversammlung (1919-1920)
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In 1929 superseded by the Dept. of Agriculture, Dairy and Food.
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"Bibliographie": p. [xix]-xxxii.
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front, left to right: Wilbur MacAlpine, W.W. Newcomb, Bryant Walker, G. Sutton, H.B. Baker, Cecil Billington, A.G. Ruthven, Norman Wood, A.W. Andrews, A. Fenton Combs; Back, left to right: F.M. Gaige, Fred McCain
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La première guerre mondiale a créé des déséquilibres fondamentaux au sein de l'économie mondiale. D'une part, elle a endetté les Etats à un point tel que ces derniers ont été poussés à pratiquer des politiques inflationnistes aux effets sociaux parfois désastreux. D'autre part, elle a détruit le système monétaire international et avec lui le système de régulation des échanges commerciaux. Enfin, elle a provoqué un gonflement de l'appareil productif, ce qui se traduira par des tendances à la surproduction une fois la paix revenue. Bien que la Suisse soit restée neutre durant le conflit, la situation de guerre ne la pas épargnée et les déséquilibres fondamentaux évoqués l'ont aussi touchée de plein fouet à partir de 1919. Fortement intégrée dans l'économie mondiale, que ce soit au niveau des échanges d'hommes, de marchandises et de capitaux, la Suisse a surtout souffert des dérèglements intervenus sur le plan des échanges internationaux. Menant une politique du franc fort, les autorités ont dû faire face aux conséquences négatives de cette stratégie monétaire sur les différentes branches productives de l'économie. Surdimensionnées à l'issue de quatre années de pénurie, marquées par la difficulté d'importer, les branches de l'industrie et de l'agriculture travaillant pour le marché intérieur doivent faire face à une importation massive de produits étrangers. Celle-ci est encore stimulée par la politique de dumping monétaire de certains partenaires commerciaux. Quant à l'industrie d'exportation, elle ne parvient plus à écouler ses produits sur les marchés à monnaie dépréciée. Le chômage grimpe rapidement au cours de l'année 1921, ravivant les tensions sociales exacerbées par les grèves générales de 1918 et 1919. C'est dans ce contexte social explosif que la question de l'assainissement des finances fédérales doit être résolue. Durant le conflit, l'accroissement des dépenses de l'Etat a été couvert, dans une large mesure, par un accroissement de la dette et un recours à la planche à billet. Il s'agit donc de déterminer quels impôts vont fournir les sommes nécessaires au service et à l'amortissement de la dette. Les nouvelles tâches embrassées par la Confédération au cours du conflit provoquent par ailleurs un déficit budgétaire structurel que les autorités veulent combler au plus vite pour ne pas mettre en danger le franc suisse et éviter de tirer les taux de l'argent à la hausse. Pour faire face aux défis commerciaux et financiers générés par la guerre, la Confédération dispose de plusieurs outils lui permettant de mener une politique volontariste. Parmi ceux-ci, la politique douanière occupe une place très importante, puisqu'elle est à la fois la principale source de revenus de la Confédération et un bras de levier efficace pour influencer les flux commerciaux. Certes, de par son importance dans la répartition de la richesse nationale, la politique douanière a toujours été l'objet de conflits politiques homériques. Entre 1880 et 1914, un débat continu a opposé les différents groupes socio-économiques cherchant à défendre des intérêts fiscaux et commerciaux bien compris. Cependant, à l'issue de la Première guerre mondiale, les enjeux du débat prennent un ampleur qualitativement différente, puisqu'il s'agit de répondre à la question que tout le monde se pose: qui va payer la guerre ? Ce mémoire de licence analyse pourquoi et comment la réponse à cette question a engendré des conflits politiques extrêmement violents qui ont contribué à maintenir un climat social tendu au cours de la première moitié des années 1920. Pour diriger la politique douanière suisse en conformité avec leurs intérêts, les grandes associations faîtières de l'économie n'ont pas hésité à prolonger le régime des pleins pouvoirs en vigueur durant la guerre. Le 18 février 1921, des pleins pouvoirs douaniers sont attribués par le Parlement au Conseil fédéral. En vertu de ceux-ci, le gouvernement mène une politique entièrement dévouée aux intérêts des partenaires du bloc bourgeois-paysan alors au pouvoir. Afin de réguler les flux commerciaux, des mesures de restriction de l'importation sont instaurées. En matière de fiscalité, il s'agit avant tout de ne pas recourir trop à l'imposition directe frappant le revenu et le capital, mais d'utiliser l'imposition indirecte, et en particulier la taxation douanière. Pour satisfaire la paysannerie, dont l'appui politique est nécessaire, les positions agricoles du nouveau tarif sont fortement augmentées, ce qui pousse le prix des denrées alimentaires à la hausse. Cette partie du programme douanier, qui est défavorable aux milieux de l'industrie d'exportation, engendre quelques tensions au sein même du bloc bourgeois. Grands perdants de la politique fiscale menée par le Conseil fédéral, les salariés tentent de s'y opposer par tous les moyens à disposition. La politique autoritaire instaurée dans le domaine douanier les empêche toutefois de recourir au référendum. Une large coalition d'associations et de partis de gauche décident alors de s'opposer à la politique du gouvernement par le biais d'une initiative. La politique douanière devient le lieu de rassemblement d'une clientèle politique très diverse susceptible de déboucher sur la constitution d'un cartel politique de centre-gauche. Parallèlement, le PSS lance une autre initiative demandant à ce que la dette de guerre soit payée par un prélèvement unique sur la fortune. Au cours des années 1921 à 1923, la politique fiscale devient un champ d'affrontement politique de première importance. Certes, la gauche socialiste ne se gêne pas d'instrumentaliser ce champ pour attiser la lutte des classes, mais c'est surtout la droite nationaliste qui jette de l'huile sur le feu. Le discours antisocialiste qui caractérise la campagne de votation est de la plus grande violence. Au-delà des enjeux financiers et économiques qui sous-tendent le débat douanier, l'initiative remet en question les fondements mêmes de l'organisation politique suisse. Scellée en 1902, l'alliance douanière est en effet la clef de voûte du bloc bourgeois-paysan des associations faîtières. Une victoire de l'initiative serait la porte ouverte à un cartel de centre-gauche ou, plus grave encore, à une alliance rouge-verte. En stigmatisant les partisans bourgeois de l'initiative, qui sont accusés de faire un pacte avec le diable, l'USCI et l'USP parviennent à isoler le mouvement ouvrier. La défaite de 1923 est ainsi sans appel. Elle marque un jalon important de la «ghettoïsation» que le mouvement ouvrier aura à subir tout au long de l'Entre-deux-guerres. En plébiscitant les pleins pouvoirs douaniers, la votation donne aussi décharge aux autorités politiques pour leur gestion autoritaire de l'économie. Impensable avant la guerre, la soustraction d'arrêtés au référendum se systématisera dans l'Entre-deux-guerres, participant à une remise en question plus large des principes démocratiques. Au centre de la gestion des conséquences économiques et financières de la Première guerre mondiale, la politique douanière permet donc d'expliciter les conséquences sociales et politiques que le conflit a provoquées sur le plus long terme par le biais de l'explosion de la dette de l'Etat.
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Référence bibliographique : Rol, 57640
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Référence bibliographique : Rol, 57637
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Référence bibliographique : Rol, 57513
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Référence bibliographique : Rol, 57517
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Référence bibliographique : Rol, 57504
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Référence bibliographique : Rol, 59059
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The Age of Speed:Automobility’s Gender in the 1920s Finland The aim of this study is to analyze the connections between automobility and gender in Finland in the 1920s. In this study it is argued that the 1920s was the significant era in the Finnish history of automobility when many of the long-lasting gendered notions and cultural understandings were constructed. This study combines cultural history of technology with gender analysis. As the previous research on gender and technology has recognized, technology is a significant site of gender negotiations. Both from the cultural historical perspective and a gender perspective it is important to understand both technology and gender as cultural constructions. They were linked together and constructed each other. In other words: technology shapes gender and gender shapes technology. Historians of technology like Nina Lerman, Ruth Oldenziel and Arwen Mohun have argued that both gender and technology are about power: social, cultural, economic and political. In this study automobility means technology that can be analyzed in layers of identity, structures, institutions and representations. The source material consists of various types of historical sources, magazines and journals, advertisements, archival material together with films and literature. In the previous studies of the history of automobility gender has often been neglected. The term “gender” has also quite often been misunderstood. Some studies in the field have only focused on the early female drivers. However, far too little attention has been paid to the question, why automobility was considered as masculine sphere only. This study aims to give new insights to the previous interpretations of the history of automobility. As in various other countries also in Finland, the decade of the 1920s is characterized as a period of “modern times.” It was also the era of the automobiles. Although the number of cars in Finland was still low compared to the other European countries and the USA, in press, films and literature, images of automobiles and new women – and men – on the wheel became as an emblem of a new era. The thesis consists of three main chapters. The first main chapter focuses on the conflicts between drivers and non-drivers. The study shows how in the debate of the automobility “a driver” was constantly referred as a man and “a pedestrian” accordingly a woman, even though in the reality there were as much men and women walking on the streets and the roads. Thus, the public debate constructed and reconstructed the gendered traffic system where men were playing the key role. The second main chapter of the study analyses the automobile clubs and the cultural representations. The chapter answers the question how the concept of a driver was gendered. The Automobile clubs and the organizations of professional drivers were in a significant role in developing the early history of traffic in Finland. The Finnish Automobile Club (Suomen Automobiili Klubi, founded in 1919) was the oldest and the most powerful of all automobile organizations. The Finnish Automobile Club accepted women as members from the very beginning. The membership was strictly limited to the upper class and the very first female members were wives and daughters of the male members. However, Doctor of medicine and surgery 316 Karolina Eskelin (1867-1936) the founding member of the Club was an exception to that convention. The male members of the Finnish Automobile Club attended official international meetings and consulted Finnish authorities in traffic and road questions, whereas, female members joined car trips, picnics and social gatherings arranged by the club. Few young female members of the club drove in races and gross-country-tours. The cultural representations of drivers in the Finnish media in the 1920s both deconstructed and reconstructed the concept of gender. In Finnish press in general, motoring was seen as male dominated area. Men were represented as the experts of the automobility. The drivers’ uniforms and the automobile clubs underlined professionalism and expertise which, thus, got masculine meaning. Women were beautiful accessories in the car ads, but they were also becoming a new consumer group in the market. The representations of the female and the male drivers influenced and shaped actively the understandings of femininity and masculinity. In the third main chapter the analysis focuses on the automobile as an artifact.The automobile was considered as an artifact that primarily belonged to the masculine domain. However, the representations of the automobiles were ambivalent. The automobile was both masculine and feminine depending on the context. The representations of the automobile were also used to construct the discourse of heteronormativity.