532 resultados para Chiapello, Eve
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Comprend : [Frontispice : scènes bibliques, saints et martyres. Christ, saint Jean-Baptiste, saint Sébastien, Adam et Eve, saint Christophe etc.] [Cote : Res m Yc 1008/Microfilm R 122295] ; [pl. en reg. p.13 : illustration de la tragédie I de Seneque "La colère d'Hercule" (Hercules furens).] [Cote : Res m Yc 1008/Microfilm R 122295] ; [Fig. p.57 : illustration de la tragédie II de Seneque "Thyestes".] [Cote : Res m Yc 1008/Microfilm R 122295] ; [Fig. en reg. p.93 : illustration de la tragédie III de Seneque "Thebais".] [Cote : Res m Yc 1008/Microfilm R 122295] ; [Fig. à la tragédie IV : illustration de la tragédie IIII de Seneque "Hypolite" (Hypolytus).] [Cote : Res m Yc 1008/Microfilm R 122295] ; [Fig. à la tragédie V : illustration de la tragédie V de Seneque "Oedipe" (Oedypus).] [Cote : Res m Yc 1008/Microfilm R 122295] ; [Fig. à la tragédie VI : illustration de la tragédie VI de Seneque "Les Troyennes" (Troas).] [Cote : Res m Yc 1008/Microfilm R 122295] ; [Fig. à la tragédie VII : illustration de la tragédie V de Seneque "Médée" (Medea).] [Cote : Res m Yc 1008/Microfilm R 122295] ; [Fig. à la tragédie VIII : illustration de la tragédie VIII de Seneque "Agamemnon" .] [Cote : Res m Yc 1008/Microfilm R 122295] ; [Fig. à la tragédie IX : illustration de la tragédie IX de Seneque "Octavie" (Octavia) . ] [Cote : Res m Yc 1008/Microfilm R 122295] ; [Fig. à la tragédie X : illustration de la tragédie X de Seneque "Hercules oetheus" .] [Cote : Res m Yc 1008/Microfilm R 122295]
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The central structure of the symbiotic association between plants and arbuscular mycorrhizal (AM) fungi is the fungal arbuscule that delivers minerals to the plant. Our earlier transcriptome analyses identified two half-size ABCG transporters that displayed enhanced mRNA levels in mycorrhizal roots. We now show specific transcript accumulation in arbusculated cells of both genes during symbiosis. Presently, arbuscule-relevant factors from monocotyledons have not been reported. Mutation of either of the Oryza sativa (rice) ABCG transporters blocked arbuscule growth of different AM fungi at a small and stunted stage, recapitulating the phenotype of Medicago truncatula stunted arbuscule 1 and 2 (str1 and str2) mutants that are deficient in homologous ABCG genes. This phenotypic resemblance and phylogenetic analysis suggest functional conservation of STR1 and STR2 across the angiosperms. Malnutrition of the fungus underlying limited arbuscular growth was excluded by the absence of complementation of the str1 phenotype by wild-type nurse plants. Furthermore, plant AM signaling was found to be intact, as arbuscule-induced marker transcript accumulation was not affected in str1 mutants. Strigolactones have previously been hypothesized to operate as intracellular hyphal branching signals and possible substrates of STR1 and STR2. However, full arbuscule development in the strigolactone biosynthesis mutants d10 and d17 suggested strigolactones to be unlikely substrates of STR1/STR2. Interestingly, rice STR1 is associated with a cis-natural antisense transcript (antiSTR1). Analogous to STR1 and STR2, at the root cortex level, the antiSTR1 transcript is specifically detected in arbusculated cells, suggesting unexpected modes of STR1 regulation in rice.
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Väitöksenalkajaisesitelmä Åbo Akademissa 7. kesäkuuta 2002
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Aujourd'hui plus que jamais, le développement économique ne peut se faire au détriment de notre environnement naturel. Dès lors se pose la question de savoir comment parvenir à maintenir la compétitivité d'une économie, tout en tenant compte de l'impact qu'elle a sur révolution du cadre naturel. La présente recherche propose d'investiguer sur la question en se penchant sur les politiques publiques de promotion économique, et plus spécifiquement sur la politique régionale. Faut-il maintenir la confiance dans les courants néoclassiques, comme le laisse supposer la situation actuelle, renforcer la position d'une économie s'inscrivant au sein d'un cadre socio-environnemental ou encore repenser notre mode de fonctionnement économique quant à son développement ? Dans le cas présent, la politique régionale suisse est évaluée à la lumière de trois stratégies de développement économique. D'une part, il y a l'économie fondée sur la connaissance. Cette dernière est à la base de la philosophie actuelle en matière de politique régionale. Ensuite, il y a l'écologie industrielle, qui pour sa part fait la promesse d'un développement économique éco-compatible. Enfin, la troisième stratégie est celle de l'économie de fonctionnalité, qui propose de maximiser l'efficience d'une unité de matière première en limitant notamment la notion de propriété. Au travers d'une grille d'analyse construite sur le modèle des géographies de la grandeur, les trois stratégies sont confrontées aux objectifs de la nouvelle politique régionale suisse (NPR) ainsi qu'à ses modalités de mise en oeuvre. Il en ressort qu'en l'état actuel, la stratégie misant sur l'économie de la connaissance est la plus à même de relever le défi d'un développement économique durable. Toutefois, moyennant adaptations, les autres stratégies pourraient également se révéler être pertinentes. On constate notamment que les éléments clés sont ici l'innovation, ainsi que les dimensions spatiale et temporelle des stratégies. Nous recommandons dès lors d'adopter une approche territorialisée du développement économique, selon une logique de projet au sens de Boltanski & Chiapello. A notre sens, seules les propositions à même de fédérer les acteurs et disposant d'une vision intégrée du développement ont une chance de permettre un développement économique en harmonie avec notre cadre environnemental. - Today more than ever, economic development can't go ahead without consideration for our natural environment. This lays us with the question of how to maintain the competitiveness of an economy, and at the same time to manage the impact of it on the natural frame. This research aims to investigate this question through public policies fostering economy, more specifically through the regional policy. Must one trust the neo-classical way, as the actual situation let's think about it, reinforce the position of an economy within a socio- environmental frame or moreover reinvent our economical modus regarding development? In this case, an assessment of the Swiss regional policy is lead through three strategies of economic development. First, there is the knowledge economy. It is the core concept of the actual philosophy regarding regional policy. Second, there is the industrial ecology which aims to promote an eco-compatible economic development. Last, there is the functional economy, which proposes to maximize the efficiency of every used unit of natural resources by limiting in particular the notion of propriety. Through an analytic frame built on the model of geographies of greatness (géographies de la grandeuή, the three strategies are confronted to the objectives of the Swiss new regional policy (NRP) as well as its implementation. It turns out that actually, the strategy laying on the knowledge economy happens to be the best solution in order to promote a sustainable economic development. Nevertheless, with few adaptations, the other strategies could be pregnant as well. What we can see is that key- elements are here the innovation, as well as the spatial and temporal dimensions of these strategies. We recommend therefore to adopt a territorialised approach of economic development, with a project-based logic as meant by Boltanski & Chiapello. We are convinced that only propositions which are able to unit actors, and with an integrated point of view, have a chance to promote economic development in harmony with our environmental frame.
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Paradise Lost can be read on various levels, some of which challenge or even contradict others. The main, explicit narrative from Genesis chapters 2 and 3 is shadowed by many other related stories. Some of these buried tales question or subvert the values made explicit in the dominant narrative. An attentive reader needs to be alert to the ways in which such references introduce teasing complexities. The approach of Satan to Eve in the ninth book of Paradise Lost is loaded in just that way with allusion to the literature of Greece and Rome. The poem recovers for this long and intricately constructed passage the weight of classical reference, especially in similes, that it had during the first Satanic books. Gardens, both classical and biblical, disguised or transformed serpents, and the weight of allusions that Eve is required to bear, all threaten to undermine the meanings of the overt narrative. The narrator has difficulty rescuing Eve from the allusions she attracts, or the many stories told about her.
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La pierre et l'image. Etude monographique de l'église de Saint-Chef en Dauphiné: L'ancienne abbatiale de Saint-Chef-en-Dauphiné est située dans l'Isère, à 10 km de Bourgoin-Jallieu et à 2 km de l'ancienne voie romaine qui joignait Vienne à Aoste par le col du Petit-Saint-Bernard. L'abbaye dépendait, dès sa fondation, des archevêques de Vienne, dont la cité se trouvait à 70 km plus à l'ouest. Selon le récit de l'archevêque Adon de Vienne, écrit à la fin du IXe siècle, l'abbaye de Saint-Chef aurait été fondée au cours du VIe siècle par saint Theudère sur un territoire appartenant à sa famille, le Val Rupien. D'abord dédié à la Vierge le monastère est placé, dès l'époque carolingienne, sous le double patronage de la Vierge et du saint fondateur, dont les reliques furent déposées dans l'église. Sans doute détruite et abandonnée lors des guerres bosonides qui provoquèrent la ruine de Vienne (882), l'abbaye est restaurée quelques années plus tard par des moines venus de Champagne : en 887 les moines de Montier-en-Der, fuyant leur abbaye menacée par les invasions normandes, trouvent refuge à Saint-Chef. Afin de promouvoir la reconstruction de l'abbaye, l'archevêque Barnoin, soutenu par Louis l'Aveugle, roi de Bourgogne, lui offrent des privilèges d'exemption et plusieurs donations. Signe de la renommée et de la prospérité dont bénéficiait alors le monastère, Hugues, héritier de Louis l'Aveugle, y reçoit son éducation. Vers 925 ou 926, alors que la Champagne est à. nouveau pacifiée, les moines de Montier-en-Der regagnent leur abbaye d'origine après avoir reconstruit, selon les sources, le « petit monastère de Saint-Chef ». L'abbaye dauphinoise n'est pas pour autant abandonnée et reste vraisemblablement en contact avec les moines champenois : en 928, Hugues de Provence fait des donations importantes d l'abbaye qui est alors formellement placée sous la juridiction de l'Eglise de Vienne. En 962, le Viennois est intégré au royaume de Bourgogne puis, en 1032, au domaine impérial. Construction de l'abbaye : Après le départ des moines de Montier-en-Der, l'église dauphinoise a vraisemblablement été reconstruite par saint Thibaud, archevêque de Vienne entre 970 et l'an mil. Ayant peut-être reçu son éducation dans l'abbaye dauphinoise, il est enterré dans l'église qui, selon certaines sources, associe dès lors son patronage à celui du saint fondateur. Elevée en petit appareil irrégulier, la nef actuelle de l'église de Saint-Chef pourrait appartenir à cette phase de construction de l'église. Fils du comte Hugues de Vienne qui possédait d'importants territoires autour de Saint-Chef, Thibaud était aussi lié aux comtes de Troyes et de Champagne : ce sont ces liens qui expliquent la présence répétée de l'archevêque en Champagne et dans la région de Montier-en-Der. Or, à la même époque, l'église champenoise est reconstruite par le célèbre Adson, abbé de 968 à 992. Des ressemblances entre cette construction et celle de Saint-Chef suggèrent la réalisation, au Xe siècle, de deux églises-soeurs. L'église préromane de Montier-en-Der possédait, à. l'ouest, un massif à double étage et l'est, des tours jumelles s'élevant au-dessus des deux chapelles latérales entourant l'abside. Ce plan présente plusieurs points de comparaison avec l'église actuelle de Saint-Chef : on constate en particulier une équivalence au niveau des dimensions (largeur-longueur des nefs et le diamètre de l'abside), un choix identique pour l'emplacement du choeur et des entrées secondaires : à l'extrémité ouest du bas-côté nord et à l'extrémité orientale du bas-côté sud. Ces analogies nous aident à. restituer le plan de Saint-Chef, tel qu'il pouvait apparaître du temps de Thibaud : la partie orientale de l'église, alors élevée en petit appareil irrégulier comme la nef actuelle, était sans doute dépourvue de transept ; à l'image de l'église champenoise, des tours jumelles pouvaient toutefois s'élever au-dessus des deux chapelles orientales. Si notre hypothèse est exacte, le parti architectural adopté à Saint-Chef comme à Montier¬en-Der correspond au plan des églises monastiques réformées au Xe siècle par les abbayes de Fleury et de Gorze (dès 934). Dans ce type d'églises que l'on rencontre essentiellement dans l'ancienne Lotharingie, mais aussi dans une région proche de Saint-Chef, en Savoie, les tours orientales possédaient, à l'étage, des tribunes qui donnaient sur le choeur. La forme caractéristique de ces églises est déterminée par l'observance de coutumes liturgiques communes aux abbayes réformées. Ainsi, la règle établie par la réforme indiquait la nécessité d'espaces surélevés situés à l'est et à l'ouest de l'église : ces espaces avaient pour fonction d'accueillir les choeurs des moines dont les chants alternaient avec ceux des moines réunis au niveau inférieur, devant le sanctuaire. Par la suite, sans doute en raison de nouvelles pratiques liturgiques, la partie orientale de l'église de Saint-Chef, reconstruite en moyen appareil régulier, est augmentée d'un transept à quatre chapelles latérales. Les deux tours, si elles existaient, sont détruites pour être reconstruites aux extrémités du transept, abritant des chapelles hautes qui donnaient sur les bras du transept et le choeur. La vision latérale entre les deux tribunes est alors favorisée par l'alignement des baies des tribunes et des arcades du transept. Grâce à ce système d'ouverture, les choeurs des moines se voyaient et s'entendaient parfaitement. Ce système de tribunes orientales apparaît dans certaines églises normandes du XIe siècle ou dans d'autres églises contemporaines qui semblent s'en inspirer, telles que la cathédrale du Puy ou l'abbatiale de Saint-Sever-sur-l'Adour. L'importance croissante des chants alternés dans les offices semble avoir favorisé l'émergence d'une telle architecture. L'étude du décor sculpté, et notamment des chapiteaux ornant les différentes parties de l'édifice, permet de dater les étapes de transformation de l'abbatiale. L'aménagement des chapelles orientales semble remonter à la première moitié du XIe siècle ; l'installation des piliers soutenant le transept et les deux tours de l'édifice est datable des années 1060-1080. Par la suite, sans doute du temps de Guillaume de la Tour-du-Pin, archevêque de Vienne entre 1165 et 1170, le transept et la croisée sont surélevés et voûtés et des fenêtres viennent ajourer le mur pignon oriental. Les indices de datation tardives, rassemblés au niveau supérieur du transept, ont été utilisés par les spécialistes de l'architecture, tels Raymond Oursel et Guy Barruol, pour dater l'ensemble de l'église du XIIe siècle. Pourtant, dans d'autres études, Otto Demus, Paul Deschamp et Marcel Thiboud dataient les peintures de Saint-Chef de la seconde moitié du XIe siècle, soit un demi-siècle au moins avant la datation proposée pour l'élévation architecturale. Cette contradiction apparente se trouve désormais résolue par la mise en évidence de phases distinctes de construction et de transformations de l'édifice. Les peintures : Le décor peint de l'abbatiale est conservé dans trois chapelles du transept : dans la chapelle Saint-Theudère, à l'extrémité sud du transept, dans la chapelle Saint-Clément, à son autre extrémité, et dans la chapelle haute s'élevant au-dessus de celle-ci. Selon une dédicace peinte derrière l'autel, cette chapelle est dédiée au Christ, aux archanges et à saint Georges martyr. L'analyse stylistique permet de dater les peintures du troisième ou du dernier quart du XIe siècle : leur réalisation semble donc succéder immédiatement à l'élévation du transept et des deux tours que l'on situe, on l'a vu, dans les années 1060-1080. Au cours de cette étude, on a aussi relevé la parenté des peintures avec des oeuvres normandes et espagnoles : ces ressemblances s'affirment par certaines caractéristiques de style, mais aussi par le traitement de l'espace. Par exemple, l'alignement des anges sur la voûte, ou des élus sur le mur ouest de la chapelle haute de Saint-Chef, rappellent certains Beatus du XIe siècle, tels que celui de Saint-Sever antérieur à 1072. Dans la chapelle haute, la hiérarchie céleste est distribuée par catégories autour du Christ, représenté au centre de la voûte ; cette disposition se retrouve à Saint-Michel d'Aiguilhe au Xe siècle, ainsi que dans le premier quart du XIIe siècle à Maderuelo en Catalogne et à Fenouilla en Roussillon. D'autres rapprochements avec des oeuvres ottoniennes et carolingiennes ont aussi été observés, ainsi qu'avec certaines enluminures d'Ingelard, moine à Saint-Germain des Prés entre 1030 et 1060. L'iconographie: Le sens de l'image avait donné lieu à quelques études ponctuelles. Cette thèse a permis, d'une part, la mise en évidence d'un unique programme iconographique auquel participent les peintures des trois chapelles de l'abbatiale et, d'autre part, la découverte des liens entre le choix iconographique de Saint-Chef et certaines sources littéraires. Ces rapports ont par exemple été relevés pour la figure de l'ange conduisant saint Jean à la Jérusalem céleste, sur le voûtain ouest de la chapelle haute. La figure très soignée de l'ange, portant les mêmes vêtements que le Christ peint au centre de la voûte, présente sur son auréole quelques traces sombres qui devaient à l'origine dessiner une croix : ce détail fait de l'ange une figure du Christ, figure qui apparaît dans certaines exégèses apocalyptiques telles que le Commentaire d'Ambroise Autpert au Ville siècle, celui d'Haymon d'Auxerre au IXe siècle ou, au début du XIIe siècle, de Rupert de Deutz. Pour Ambroise Autpert, l'ange guidant saint Jean est une image du Christ amenant l'Eglise terrestre à la Jérusalem céleste, à laquelle elle sera unie à la fin des temps. Les deux figures symboliquement unies par le geste du Christ empoignant la main de saint Jean est une image du corps mystique de Jésus, le corps étant l'Eglise et la tête, le Christ qui enseigne aux fidèles. L'iconographie des peintures de la chapelle haute est centrée autour de l'oeuvre de Rédemption et des moyens pour gagner le salut, la Jérusalem céleste étant le lieu de destination pour les élus. Au centre de la voûte, le Christ présente ses deux bras écartés, en signe d'accueil. Sur le livre ouvert qu'il tient entre les genoux, les mots pax vobis - ego sum renvoient aux paroles prononcées lors de son apparition aux disciples, après sa Résurrection et au terme de son oeuvre de Rédemption. A ses pieds, sur le voûtain oriental, la Vierge en orante, première médiatrice auprès de son Fils, intercède en faveur des humains. Grâce au sacrifice du Christ et à travers la médiation de la Vierge, les hommes peuvent accéder à la Jérusalem céleste : les élus sont ici représentés sur le dernier registre du mur ouest, directement sous la Jérusalem ; un cadre plus sombre y indique symboliquement l'accès à la cité céleste. A l'autre extrémité du voûtain, Adam et Eve sont figurés deux fois autour de l'arbre de la connaissance : chassés du paradis, ils s'éloignent de la cité ; mais une fois accomplie l'oeuvre de Rédemption, ils peuvent à nouveau s'acheminer vers elle. Les peintures de la chapelle inférieure participent elles aussi au projet iconographique de la Rédemption. Sur la voûte de la chapelle, les quatre fleuves paradisiaques entouraient à l'origine une colombe. Selon l'exégèse médiévale, ces fleuves représentent les quatre temps de l'histoire, les vertus ou les quatre évangiles, diffusés aux quatre coins de la terre. Selon une tradition littéraire et iconographique d'origine paléochrétienne, ce sont aussi les eaux paradisiaques qui viennent alimenter les fonts baptismaux : l'association de la colombe, figure du Saint-Esprit et des fleuves du paradis suggère la présence, au centre de la chapelle, des fonts baptismaux. L'image de la colombe se trouve, on l'a vu, dans le prolongement vertical du Christ ressuscité, représenté au centre de la voûte supérieure. Or, selon une tradition qui remonte à Philon et Ambroise de Milan, la source des quatre fleuves, de la Parole divine diffusée par les quatre Evangiles, c'est le Christ. Dans son traité sur le Saint-Esprit, l'évêque de Milan place à la source de l'Esprit saint l'enseignement du Verbe fait homme. Il ajoute que lorsqu'il s'était fait homme, le Saint-Esprit planait au-dessus de lui ; mais depuis la transfiguration de son humanité et sa Résurrection, le Fils de Dieu se tient au-dessus des hommes, à la source du Saint-Esprit : c'est la même logique verticale qui est traduite dans les peintures de Saint-Chef, le Christ ressuscité étant situé au-dessus du Saint-Esprit et des eaux paradisiaques, dans la chapelle haute. Si les grâces divines se diffusent de la source christique aux hommes selon un mouvement descendant, l'image suggère aussi la remontée vers Dieu : en plongeant dans les eaux du baptême, le fidèle initie un parcours qui le ramènera à la source, auprès du Christ. Or, cet ascension ne peut se faire qu'à travers la médiation de l'Eglise : dans la chapelle Saint-Clément, autour de la fenêtre nord, saint Pierre et Paul, princes de l'Eglise, reçoivent la Loi du Christ. Dans la chapelle supérieure, ici aussi autour de la fenêtre septentrionale, deux personnifications déversaient les eaux, sans doute contenues dans un vase, au-dessus d'un prêtre et d'un évêque peints dans les embrasures de la fenêtre : c'est ce dont témoigne une aquarelle du XIXe siècle. Ainsi baignés par l'eau vive de la doctrine, des vertus et des grâces issue de la source divine, les représentants de l'Eglise peuvent eux aussi devenir sources d'enseignement pour les hommes. Ils apparaissent, en tant que transmetteurs de la Parole divine, comme les médiateurs indispensables entre les fidèles et le Christ. C'est par les sacrements et par leur enseignement que les âmes peuvent remonter vers la source divine et jouir de la béatitude. Si l'espace nord est connoté de manière très positive puisqu'il est le lieu de la représentation théophanique et de la Rédemption, les peintures de la chapelle sud renvoient à un sens plus négatif. Sur l'intrados d'arc, des monstres marins sont répartis autour d'un masque barbu aux yeux écarquillés, dont les dents serrées laissent échapper des serpents : ce motif d'origine antique pourrait représenter la source des eaux infernales, dont le « verrou » sera rompu lors du Jugement dernier, à la fin des temps. La peinture située dans la conque absidale est d'ailleurs une allusion au Jugement. On y voit le Christ entouré de deux personnifications en attitude d'intercession, dont Misericordia : elle est, avec Pax, Justifia et Veritas, une des quatre vertus présentes lors du Jugement dernier. Sur le fond de l'absidiole apparaissent des couronnes : elles seront distribuées aux justes en signe de récompense et de vie éternelle. L'allusion au Jugement et à l'enfer est la vision qui s'offre au moine lorsqu'il gagnait l'église en franchissant la porte sud du transept. S'avançant vers le choeur où il rejoignait les stalles, le moine pouvait presque aussitôt, grâce au système ingénieux d'ouvertures que nous avons mentionné plus haut, contempler les peintures situées sur le plafond de la chapelle haute, soit le Christ en attitude d'accueil, les anges et peut-être la Jérusalem céleste ; de là jaillissaient les chants des moines. De façon symbolique, ils se rapprochaient ainsi de leurs modèles, les anges. Dans ce parcours symbolique qui le conduisait de la mer maléfique, représentée dans la chapelle Saint¬Theudère, à Dieu et aux anges, les moines pouvaient compter sur les prières des intercesseurs, de la Vierge, des anges et des saints, tous représentés dans la chapelle haute. A Saint-Chef, l'espace nord peut-être assimilé, pour plusieurs aspects, aux Westwerke carolingiens ou aux galilées clunisiennes. Les massifs occidentaux étaient en effet le lieu de commémoration de l'histoire du salut : sites Westwerke étaient surtout le lieu de la liturgie pascale et abritaient les fonts baptismaux, les galilées clunisiennes étaient réservées à la liturgie des morts, les moines cherchant, par leurs prières, à gagner le salut des défunts. A l'entrée des galilées comme à Saint-Chef, l'image du Christ annonçait le face à face auquel les élus auront droit, à la fin des temps. Elevée au Xe siècle et vraisemblablement transformée dans les années 1060-1080, l'église de Saint-Chef reflète, par son évolution architecturale, celle des pratiques liturgiques ; son programme iconographique, qui unit trois espaces distincts de l'église, traduit d'une manière parfois originale les préoccupations et les aspirations d'une communauté monastique du XIe siècle. On soulignera toutefois que notre compréhension des peintures est limitée par la perte du décor qui, sans doute, ornait l'abside et d'autres parties de l'église ; la disparition de la crypte du choeur nuit aussi à l'appréhension de l'organisation liturgique sur cette partie de l'édifice. Seules des fouilles archéologiques ou la découverte de nouvelles peintures pourront peut-être, à l'avenir, enrichir l'état de nos connaissances.
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En quoi et comment l'étude des stratégies représente-t-elle un intérêt pour la prévention des troubles musculosquelettiques (TMS) ? Qu'en est-il des retombées d'une telle étude pour l'entreprise et pour les travailleurs ? Cet article se propose d'évaluer les diverses stratégies utilisées par les travailleurs pour gérer leur douleur face aux TMS. Résultats d'une étude qui s'est déroulée au sein de deux usines de transformation du crabe.
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Opinnäytetyömme tavoitteena oli tuottaa opas sarveiskalvonsiirtoon meneville potilaille yhdessä Helsingin ja Uudenmaan Sairaanhoitopiirin Silmäklinikan osasto 6:n kanssa. Opinnäytetyömme teoriaosuudessa keskityimme sarveiskalvonsiirtoon juuri keratoconusta sairastavien potilaiden hoitomuotona. Opasta tehdessämme osallistuimme Silmäklinikalla kuukausittaisiin mentor-kokouksiin, joissa käsiteltiin aina sen hetkisiä aikaansannoksiamme. Mentor-kokouksissa saimme myös tietoa ja materiaalia opastamme varten. Oppaaseen haastattelimme myös kahta sarveiskalvonsiirron läpikäynyttä henkilöä. Opinnäytetyömme teoriaa varten keräsimme materiaalia olemassa olevasta kirjallisuudesta sekä internetistä. Opas esittelee sarveiskalvonsiirtoon johtavia syitä, sekä kirurgisia että ei-kirurgisia hoitomuotoja. Oppaassa kerrotaan sarveiskalvonsiirtoon liittyvistä riskeistä ja siitä, mistä siirrännäinen saadaan. Oppaassa on kuvattu hyvin tarkkaan sarveiskalvonsiirtopotilaan hoitojaksoa, lisäksi oppaasta löytyy hoito-ohjeita sekä hyödyllisiä linkkejä. Oppaan sisällön on tarkastanut silmätautiopin dosentti Kari Krootila. Opinnäytetyömme teoria esittelee keratoconuksen sairautena sekä siihen johtavia syitä, sen oireita ja hoitomuotoja. Lisäksi kerromme oppaan tekemisen vaiheista. Sarveiskalvonsiirtopotilaan oppaalle oli selkeä tarve. Sen osoitti myös Silmäklinikan antama panostus opinnäytetyöhömme. Oli mielekästä tehdä työtä, joka sai jo työn tekovaiheessa paljon kiitosta. Tämän opinnäytetyön liitteenä oleva opas on vielä raakaversio. Silmäklinikka suunnit-telee oppaan ulkoasun ja opas painatetaan käyttäjilleen suunnittelun jälkeen. Valmiin oppaan aikataulusta ei tämän kirjoitushetkellä ollut vielä tietoa.
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Avhandlingen är en studie i kön, genus och sexualitet i den franska författarinnan Marguerite Yourcenars romaner. Undersökningen utgår från ett queer-teoretiskt perspektiv och har som syfte att belysa de olika sätt på vilka Yourcenars texter uttrycker ett ifrågasättande av och ett överskridande av normer beträffande kön, manlighet och kvinnlighet, samt sexuella kategorier. Det tudelade könssystemet (man/kvinna) och motsättningen mellan heterosexualitet och homosexualitet ses som förenklade sociala konstruktioner som inte motsvarar den mångfasetterade verklighet som avbildas i texterna. Mångfald, flyktighet och gränsöverskridande är nyckelord i undersökningen. I avhandlingen granskas snart när alla Yourcenars romaner samt en novell i form av separata läsningar, för att ge en så heltäckande bild som möjligt av hur problematiken behandlas i hennes produktion. Således belyses särarten hos varje verk och det är även möjligt att uppmärksamma den utveckling som skett under karriärens gång. Kön och sexualitet diskuteras separat i enlighet med Gayle Rubins och Eve Sedgwicks tes att sexualitetsforskning och genusstudier inte bör sammanblandas: sexualitet är ett så komplext fenomen att kön och genus är otillräckliga analysverktyg för en seriös och djuplodande diskussion. Genom att lyfta fram olika exempel på figurer i Yourcenars romaner som implicit eller explicit tar avstånd ifrån en klar indelning i män och kvinnor, respektive manlighet och kvinnlighet, påvisas att tanken att det existerar två olika biologiska kön systematiskt tillbakavisas. Diskussionen om sexualitetstemat koncentrerar sig på förhållandet mellan homo-och heterosexualitet, men betonar även hur temat anknyter till andra centrala teman, såsom religion och ras. Bilden av homosexualitet ändrar från en text till en annan, vilket illusterar att en skarp motsättning mellan homo- och heterosexualitet är ohållbar.
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