192 resultados para folie (personnification) -- Allégories
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Relevant globalement de l'analyse de discours, cette thèse se propose en deux temps (questions de méthode, puis analyses) d'étudier dans le détail et d'interpréter des lettres asilaires initialement gardées au sein d'archives médicales de différents hôpitaux psychiatriques de Suisse romande et désormais conservées à la Collection de l'Art Brut, à Lausanne. Ce transfert institutionnel noue le problème central posé par le corpus recueilli : quelle lecture accorder à ces productions qui, dans ces conditions, semblent échapper à toute catégorisation générique a priori ou, en reformulant l'interrogation, en quoi est-ce que les oeuvres d'art brut dépassent-elles leur statut de documents cliniques? Pour répondre à cette ample question, il faut une théorie du langage qui conceptualise des modalités de réception. En l'occurrence, les textes retenus sont abordés à partir de la théorie de Yénonciation, élaborée au moins depuis Emile Benveniste, qui implique de saisir le langage non à partir de la perspective de l'interprété mais depuis celle de l'interprétant.¦Une fois ce fondement énonciatif posé, de nombreux problèmes peuvent être posés et permettent d'architecturer le travail. L'énonciation installe en premier lieu l'univers du discours, qui implique de tenir globalement compte du primat de l'interdiscursivité, autant dans le geste raisonné de constitution du corpus que dans la conduite de son interprétation. En l'occurrence, la thématique de la folie est ici centrale : les production retenues ont en effet d'abord fait l'objet du diagnostic psychiatrique et y ont eu valeur de symptômes ; elles ont ensuite intégré les rangs de la Collection de l'Art Brut, dont les principaux artisans (Jean Dubuffet et Michel Thévoz en tête) ont beaucoup insisté sur le renouvellement du regard à apporter sur la folie, celle-ci y étant considérée pour ses vertus créatrices et contestatrices.¦Le cadrage (doublement) dialogique du corpus implique à grands traits de lier la folie et le langage ou, plus spécifiquement, de faire de la folie non plus une pathologie mais un problème de (théorie du) langage. Pour conceptualiser ce passage, les notions de manie et de manière (Dessons) sont primordiales. La première est dotée d'une mémoire psychiatrique et fait de la folie une maladie mentale dont souffre un individu doté de son empirie et d'une psycho-biologie. La seconde, en revanche, est énonciative et concerne la subjectivation d'un langage, si spécifique qu'il implique de sortir des catégories linguistiques conventionnelles pour le désigner et le décrire, inaptes à le rationaliser. La manière rejoint donc la folie parce qu'elle rend, littéralement, fou (elle déstabilise nos grilles préformatées de lecture). En ce sens, elle implique, dans le discours, de passer d'une énonciation qui n'est pas une simple interlocution (où le langage permet à un sujet de communiquer à propos de quelque chose à un autre sujet) à une énonciation dont la réception fait problème.¦Pour saisir cette énonciation dans le discours, il importe de se débarrasser d'une rhétorique des genres pour passer, radicalement, à une poétique de Γénonciation. La rhétorique ne peut appréhender la spécificité des textes retenus ou, autrement dit, leur mode propre de signifier, pour plusieurs raisons : elle se centre sur les effets provoqués par le discours sur un « auditoire » en vue de certaines visées préalables, elle instrumentalise le langage à des fins uniquement communicatives, elle repose sur un réalisme linguistique (le rapport presque naturel entre le signifiant et le concept qu'il est censé transcrire de façon transparente), elle n'a pas de théorie du sujet (sinon un bien trop flou « locuteur »).¦Une poétique de l'énonciation offre « au contraire » (l'opposition est caricaturale ici) l'avantage de traiter dans le discours d'une énonciation qui n'est pas pensée à partir de modèles collectifs (genres, signe linguistique, ...). Dans ce dernier cas, l'appréhension du discours ne peut considérer que des variations (quand ce n'est pas des « déviances » ou des symptômes) internes à tel ou tel modèle générique, pas remis en cause comme tel. En somme, une poétique renverse la pensée du langage : elle ne l'appréhende plus à partir de catégories qui lui sont externes, mais s'intéresse à des « procédés » indésignables a priori, ou, plus globalement, à un mode spécifique de signifier, c'est-à-dire qu'il ne « fait sens » que pour un seul langage - et pas un autre.¦Le langage est alors si subjectivé qu'il confond son statut d'objet avec celui de sujet. Pour preuve, on ne le désigne plus dans le discours à partir d'une catégorie sociale générique (« c'est une lettre »), mais à partir d'un « nom d'auteur » ou, plus spécifiquement, une manière (« c'est un Aloïse », par exemple pour le cas d'une oeuvre apparentée à l'art brut), sujet théorique de l'énonciation artistique. Cette forme-sujet, comme la nommait Henri Meschonnic dans sa théorie dite du poème, se reconnaît dans l'unité (sémantique) du texte et ouvre dans le discours à un système-sujet d'organisation identifiable à l'échelle élargie d'une oeuvre. Elle permet d'inscrire pleinement la démarche dans le cadre englobant non seulement de l'analyse du discours mais aussi d'une anthropologie linguistique.¦En somme, l'objet au centre de nos préoccupations fait de ce passage (d'une rhétorique à une poétique) un problème épistémologique. Les oeuvres d'art brut impliquent de passer d'une discursivité à une autre, d'une folie psychiatrique à une folie artistique, déplaçant la folie dans le champ social. Le langage dessine bel et bien la société. Ce travail permet finalement de comprendre la contribution du langage à la construction des réalités sociales, dans l'élaboration du sens qui s'y fabrique. Son orientation herméneutique aboutit à identifier une nouvelle figure de l'altérité, inscrite au sein même de la pensée linguistique.
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Peut-on se réclamer du « cinéma » tout en prétendant rendre compte d'une « vérité »? Quelles sont les limites éthiques du dévoilement d'un individu face à une caméra ? Un cinéaste peut-il être pleinement « auteur » d'une oeuvre construite à partir de fragments de réel? Voilà quelques-unes des questions posées au début des années soixante par la sortie des films qui se revendiquent ou sont associés au « cinéma-vérité ». Proposée en 1960 par Edgar Morin, cette notion controversée sert durant quelques années de bannière à un mouvement cinématographique supposé renouveler les rapports entre film et réalité par une approche plus directe, un dispositif d'interactions avec les protagonistes, ou une démarche autoréflexive qui interroge en son sein le projet du film. Chronique d'un été de Jean Rouch et Edgar Morin, Les Inconnus de la terre et Regard sur la folie de Mario Ruspoli, les travaux de Richard Leacock pour la Drew Associates, Le Chemin de la mauvaise route de Jean Herman, Hitler, connais pas de Bertrand Blier, La Punition de Jean Rouch ou encore Le Joli Mai de Pierre Lhomme et Chris Marker : tous ces « films-vérité » renouvellent les débats et construisent de nouveaux clivages dans la cinéphilie française. Sans chercher à se positionner sur le contenu des polémiques, le présent ouvrage retrace pour la première fois l'histoire du mouvement « cinéma-vérité » en s'intéressant aux films (contexte de production, tournages, innovations techniques) et aux discours (articles, débats, tables rondes) qui les ont précédés, accompagnés et traversés. Grâce à de nombreuses sources inédites, Cinéma-vérité, films et controverses met au jour un phénomène d'une importance méconnue dans l'histoire du cinéma en France.
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Comprend : [Frontispice : Pape, moine, personnification de l'Eglise. Armoiries. XVIè siècle.] [cote : microfilm m 10858/R 15836] ; [pl. en reg. p.90 : élévation d'une croix pour la bénédiction de l'Ile de Maragnan. XVIIè siècle.] [cote : microfilm m 10858/R 15836] ; [pl. en reg. p.348 : indigène de l'Ile de Maragnan, nommé François Carypyra, de la tribu des Tabaiares. XVIIè siècle.] François Carypyra. [cote : microfilm m 10858/R 15836] ; [pl. en reg. p.356 : indigène de l'Ile de Maragnan, nommé Jacques Patova. XVIIè siècle.] Jacques Patova. [cote : microfilm m 10858/R 15836] ; [pl. en reg. p.359 : indigène de l'Ile de Maragnan, nommé Antoine Manen, natif de Renary, originaire de Para de l'Ouest. XVIIè siècle.] Anthoine Manen. [cote : microfilm m 10858/R 15836] ; [pl. en reg. p.362 : indigène de l'Ile de Maragnan, nommé Itapoucou Topinamba et baptisé Louis-Marie. XVIIè siècle.] Louis Marie. [cote : microfilm m 10858/R 15836] ; [pl. en reg. p.364 : indigène de l'Ile de Maragnan, nommé Ouäroyio Topinamba et baptisé Louis-Henry. XVIIè siècle.] Louis Henri. [cote : microfilm m 10858/R 15836] ; [pl. en reg. p.365 : indigène de l'Ile de Maragnan, nommé Iapouäy et baptisé Louis de Saint-Jean. XVIIè siècle.] Louis de St. Iehan. [cote : microfilm m 10858/R 15836]
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Comprend : [Fig. à la Page de Titre : cartouche avec devise, ange et soldat.] In Hoc Signo Vinces. [Cote : Ye 669/Microfilm R 122335] ; [Fronstispice après la Page de Titre : Le Parnasse, Apolllon et les Muses.] [Cote : Ye 669/Microfilm R 122335] ; [Bandeau et lettre historiée folio Aiij : putti dessinant, travaillant la peinture, le modelage, la géométrie et la perspective. La reine Marie de Médicis offrant à Dieu la construction du Val-de-Grâce.] [Cote : Ye 669/Microfilm R 122335] ; [Fig. p.26 : allégories du Temps, de la Mort et de la Peinture (ou Postérité?), putti.] [Cote : Ye 669/Microfilm R 122335]
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Avant même d'entamer ma recherche de sujet pour le travail de maîtrise, j'avais déjà une certitude: je souhaitais choisir un thème qui m'intéressait, certes, mais surtout qui arriverait à me passionner, de façon à pouvoir y mettre toute mon énergie. Le choix initial de m'orienter vers ma future spécialité, la psychiatrie, s'est vite confirmé, et un rayon de l'IUMG en particulier a très rapidement attiré ma curiosité: celui de l'ethnopsychiatrie. Pour le choix du thème de ce travail, mon expérience de vie, suite à un mariage mixte, et mon inté- rêt pour les migrants, ont compté, ainsi que les nombreux stages effectués en milieux multicultu- rels et ma probable future orientation en psychiatrie systémique. Face à l'augmentation de la migration et des déplacements des populations et des individus ainsi qu'aux mélanges interculturels qui en résultent, les recherches transculturelles connaissent, depuis quelques années, un développement important: ceci est valable en psychiatrie, en psychopathologie comme en psychothérapie. Pendant mes stages, j'ai remarqué que l'accueil et la prise en charge des personnes étrangères sont une possibilité, pour les professionnels issus de tous les domaines, que ce soit d'un milieu médico- psychologique, social ou éducatif, de remettre en cause les méthodes théoriques et techniques habi- tuelles. En effet, dès que l'on est amené à s'occuper de personnes d'une culture différente de la nô- tre, une partie de nos théories, de notre manière d'intervention clinique et de nos principes de for- mation se trouve forcément remise en question. Le choix de mieux connaître et proposer cette nouvelle discipline par un travail de master s'est basé également en fonction de l'ampleur du parcours historique que l'ethnopsychiatrie nous permettait d'explorer. Par mon travail, j'ai donc essayé de retracer le parcours socio-historique de l'ethnopsychiatrie de- puis ses origines. Cela n'a pas été facile car, même si théoriquement cette discipline s'est dévelop- pée aux alentours du début du XXe siècle, entre l'Europe et les lieux où l'Occident élargissait son domaine, il n y a pas unanimité sur un fondateur précis. Cependant, à plusieurs reprises, Emil Kraepelin est cité comme le fondateur de cette discipline, et c'est pour cette raison que j'ai décidé de focaliser mon attention sur ce grand psychiatre, pour es- sayer de comprendre pourquoi plusieurs auteurs le considèrent comme le père de l'ethnopsychia- trie. Pour ce faire, dans une première partie, ma recherche a donc consisté en une revue de la littérature médicale spécialisée. 4 Je me suis basée tout d'abord sur des sources primaires, en cherchant des articles écrits par Kraepe- lin lui-même, consultant principalement les revues germanophones et anglo-saxonnes susceptibles d'avoir publié ses articles. J'ai également consulté un choix de traités de psychiatrie qu'il a publié. Dans la deuxième partie de mes recherches, j'ai passé en revue la littérature secondaire, en me ba- sant sur des articles qui ont été écrits sur lui par différents auteurs, psychiatres et historiens. La thè- se du Dr. Christoph Bendick a été utilisée en particulier: «Emil Kraepelin's Forschungsreise nach Java», a été un outil précieux pour retrouver aussi bien des récits primaires inédits du psychiatre que maintes sources de littérature secondaire. En analysant cette littérature, j'ai essayé de dégager les principaux thèmes d'évolution entre le XIXe et le XXe siècle, en cherchant en parallèle d'éventuelles répercussions des travaux de psy- chiatrie comparée du médecin allemand sur la postérité, ainsi que sur la psychiatrie moderne. En progressant dans mon travail, je me suis pertinemment posé la question suivante: Kraepelin était-il vraiment le premier qui se fut intéressé à une psychiatrie « exotique » ou, au contraire, l'ambition de comparer la folie occidentale à des peuples et civilisations étrangers avait-elle déjà commencé bien avant lui ? Aurait-il apporté quelque chose de différent dans sa recherche, qui nous permettrait aujourd'hui de lui attribuer le statut de fondateur de l'ethnopsychiatrie ? Afin d'essayer de répondre à cette réflexion, ma méthodologie a consisté en un dépouillement d'une célèbre revue de psychiatrie française, Les annales médico-psychologiques, depuis le premier numéro paru en 1843 jusqu'à l'aube de la deuxième guerre mondiale, à la recherche d'articles trai- tant de la folie exotique. Pour accomplir cette tâche, un article de R. Collignon, psychologue-anthropologue travaillant sur l'histoire de la psychiatrie en Afrique, m'a été d'une aide très précieuse. Ce texte, paru dans la re- vue Psychopathologie Africaine, qui répertorie tous les articles traitants de la psychiatrie coloniale, m'a évité de devoir analyser personnellement toute la collection des A.M.P., ce qui a permis un gain de temps considérable. Une analyse approfondie de cette littérature m'a permis de me forger une idée sur la question et de dégager en même temps, dans la troisième partie du travail, les principaux thèmes d'évolution en ethnopsychiatrie entre le XIXe et le XXe siècle. Finalement, en disséquant les théories d'un autre auteur qui s'est passionné pour l'ethnopsychiatrie, le psychanalyste Georges Devereux, considéré également comme le fondateur de cette discipline, j'ai essayé de comprendre les changements qui se sont opérés dans ce domaine pendant la période qui les sépare. Un regard particulier a été porté sur les possibles répercussions de l'ancienne eth- nopsychiatrie, de connotation coloniale, sur une ethnopsychiatrie plus «moderne», laquelle, suite aux travaux de Devereux, a évolué depuis quelques années surtout dans les domaines des études de la migration et de l'intégration. 5 Cette ethnopsychiatrie contemporaine inclut aujourd'hui des phénomènes uniques attribués à une origine culturelle qui, depuis 1995, sont regroupés dans le DSM IV sous le nom de Culture-Bound Syndromes. Ce travail de master esquisse donc un double mouvement: Europe-Occident, Occident-Europe. Sur ce chemin, aux alentours de 1900, sont posés les premières grandes lignes et récits d'une ethnopsy- chiatrie, née en un premier temps entre l'Europe et ses colonies et ensuite entre l'Europe et le reste du monde.
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Lui recommande une jeune chanteuse, Madame Montbios, "qui a une voix magnifique, qui a beaucoup travaillé et qui a la folie du théâtre". - Comprend également la lettre d'introduction remise par la jeune femme
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La pensée de l'art développée par Jean Dubuffet sous le nom d'« art brut » passe par le langage et concerne les textes autant que les dessins, les peintures ou les sculptures. D'anciens écrits asilaires conservés à la Collection de l'Art Brut, à Lausanne, sont ici présentés et analysés. Ces « histoires de fou » posent à la critique des difficultés théoriques nombreuses et souvent inédites - autant de problèmes qui impliquent de s'ouvrir à une poétique de l'énonciation, dans le prolongement d'Émile Benveniste et d'Henri Meschonnic. Les « écrits bruts » déplacent la question de l'altérité de l'aliéné vers le langage. Déplacement historicisé. Moderne par excellence. C'est ce déplacement qui fait le brut de l'art. C'est ce déplacement qu'explore le présent ouvrage.
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El presente ensayo se propone relacionar tres figuras del texto literario después de la deconstrucción de la comunidad: el fin del relato literario en La folie du jour y"L"Idylle" de Maurice Blanchot, la palabra sofocada [La parole soffoquées] de Sarah Kofman y la archi-escritura en el pensamiento de Jacques Derrida. Abordaremos la escritura como un gesto filosófico con la finalidad de pensar la interrelación de lo literario y lo filosófico en estos autores franceses de la segunda mitad del siglo xx.
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El presente ensayo se propone relacionar tres figuras del texto literario después de la deconstrucción de la comunidad: el fin del relato literario en La folie du jour y"L"Idylle" de Maurice Blanchot, la palabra sofocada [La parole soffoquées] de Sarah Kofman y la archi-escritura en el pensamiento de Jacques Derrida. Abordaremos la escritura como un gesto filosófico con la finalidad de pensar la interrelación de lo literario y lo filosófico en estos autores franceses de la segunda mitad del siglo xx.
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La thèse propose une analyse du rôle des objets dans quatre tragédies (Ajax, Trachiniennes, Electre, Philoctèté) et un drame satyrique (Limiers) de Sophocle. Le propos est d'étayer le constat selon lequel les objets ont un rôle prépondérant dans l'économie générale de chacune de ces intrigues et de dégager ce rôle chez cet auteur. L'introduction met en évidence l'émergence du material turn en sciences humaines jusque dans les sciences de l'Antiquité en passant par la littérature et l'anthropologie, souligne le caractère souple et opératoire de la catégorie de l'objet, le lien avec la question du signe et du langage non verbal et relève l'absence d'équivalent en grec ancien pour cette catégorie, avec le problème épistémologique que cela implique pour la présente recherche. L'objet n'est pas abordé ici comme accessoire, mais comme entité participant d'une fiction théâtrale. On distingue les moments où les objets sont susceptibles d'apparaître sur scène des moments où ils apparaissent dans des récits ou des évocations. Dans le monde fictionnel constitué par chaque intrigue, sont envisagés les modes d'apparition textuels et poétiques d'objets intra-fictionnels, dans le cadre du genre théâtral, qui combine discours et actions, avec les décalages et les phénomène de dissimulation et d'ostentation que cela implique. Les métaphores et les images jouent ici un rôle prépondérant. Des analyses circonstanciées en 5 chapitres thématisant les objets et leurs fonctions. Dans I'Ajax, les valeurs liées aux armes, en particulier l'épée d'Hector et le bouclier d'Eurysacès, telles qu'elles apparaissent dans l'épopée, sont transposées dans une logique tragique où le prestige lié à ces armes devient polémique et problématique. Le vêtement sacrificiel des Trachiniennes, auquel répond la figure d'Iole, un personnage largement réifiés, thématise le déséquilibre qui caractérise les relations entre Héraclès et Déjanire, dans le cadre des institutions du mariage et du sacrifice, où s'immisce une dimension sauvage et sournoise. Dans l'Electre, au contexte funéraire et d'appel à la vengeance, auquel renvoie une multitude d'objets (sceptre, hache, lit et autres pièces de mobilier, offrandes, etc.) se superpose une dimension méta-fictionnelle et méta-théâtrale investie par l'urne vide. L'arc du Philoctèté constitue l'enjeu dramatique principal de la tragédie et cristallise un débat polémique de valeurs humaines instables auquel s'oppose une logique divine et collective attachée au passé de l'objet, qui se trouve réorienté vers un avenir glorieux. Un passage par le seul drame satyrique conservé de Sophocle permet de constater que l'objet, une tortue-lyre, possède des caractéristiques similaires transposées dans le contexte satyrique, où l'hybridité, les marqueurs de la civilisation, les attributions des Satyres, mais aussi des traits comiques, jouent un rôle prépondérant. La conclusion tente une synthèse et identifie plusieurs observations transversales : jeux sur la présence et l'absence, décalages entre discours et actions, entre langage verbal et non verbal, modalités d'allusion à des personnages, temporalités et espaces absents, détournement des fonctions d'usage, modalités du don, de l'échange et de la privation, procédures de personnification et de réification, rôle prépondérant dans les modalités de l'accomplissement du destin. A la faveur de l'identification de ces caractéristiques transversales, on tente d'ouvrir le propos sur la question du cadavre, dont le statut semble intermédiaire entre personnage et objet, notamment aussi dans \'Antigone, et la figure d'Oedipe, qui apparaît comme un héros- objet dans les deux tragédies que lui consacre Sophocle, l'Oedipe-roi, et \'Oedipe à Colone.
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O texto nasceu de uma comunicação apresentada e discutida junto a um público de psicólogos (em agosto de 1977) e cujo objetivo era preparar (ou despertar) os ouvintes para a eventual leitura direta dos escritos de Michel Foucault, particularmente aqueles escritos que interessassem mais de perto a estudiosos da área de psicologia. Para tanto, escolheu-se pois, elaborar uma "introdução" à leitura do livro Histoire de la folie à l'âge classique, introdução esta que é, feita através de duas vias de abordagem : a primeira, mais específica, detém-se no exame de um momento preciso do livro, a saber, a "Introdução" da 2.a Parte; a segunda, mais genérica, busca "localizar" o livro no itinerário dos escritos de M. Foucault (até a época de L'Archéologie du savoir), fornece uma visão ampla de seu conteúdo interno e se conclui com uma remissão ao Prefácio de Les Mots et les Choses onde se coloca a questão da diferenciação entre o "outro" e o "mesmo".
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« Scaramouche pédant, » représenté par les sieurs Dolet et La Place à la foire Saint-Laurent, 1711 (fol. 2). — « Orphée ou Arlequin aux Enfers, » 1711 (fol. 11 v° ). — « Arlequin à la guinguette, » représenté par la troupe de Bel-Air (fol. 16). — « Le Curieux impertinent » (fol. 36). — « L'École des jaloux » (fol. 44). — « Écriteaux de festes parisiennes, » par la troupe des danseurs de corde du jeu de paume d'Orléans, 1712 (fol. 58). — « Les écriteaux pour les plaideurs des scènes muettes » (fol. 74). — « Arlequin baron allemand, ou le triomphe de la folie » (fol. 94).
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Contient : 1° Chansons ; « LI CHASTELAINS DE COUCI » ; « BLONDIAUS DE NEELE » ; « LI ROIS DE NAVARE » ; « Mesire GAUTIERS D'ARGIES » ; « MONIOT D'ARRAZ » ; « MONIOT DE PARIS » ; « MONIOT D'ARRAZ » ; « MONIOT DE PARIS » ; « TIEBAUT DE BLAZON » ; « Mestre RICHART DE FURNIVAL » ; « Mesire GAUTIER D'ARGIES » ; « JAQUES D'OSTUN » ; « Le filz mestre BAUDOIN L'ORGUENEUR » ; « LI VISDAME DE CHARTRES » ; « ROBERT DE BLOIS » ; « ROBERT DE RAINS » ; « RAOUL DE FERRIERES » ; « GONTIERS DE SOIGNIES » ; « VIELARS DE CORBIE » ; « BURNIAUS DE TORS » ; « BAUDE DE LA QUARRIERE » ; « AUBIN DE SEZANE » ; « Mesire ROBERT DE MARBEROLES » ; « JEHAN ERARS » ; « PERRIN D'ANGECORT » ; « Mesire RAOUL DE SOISONS » ; « Mesire HUGUE DE BRESIL » ; « LI DUX DE BREBEN » ; « COLARS LI BOTEILLIERS » ; « ROGERT DE CANBRAI » ; « GOBIN DE RAINS » ; « JEHAN ERARS » ; « Mestre RICHART DE SEMILLI » ; « MONIOT DE PARIS » ; « Mestre RICHART DE SEMILLI » ; « MONIOT DE PARIS » ; « GILLE DE MESON » ; « Mestre GILLES LI VINIERS » ; « Mestre SIMON D'AUTIE » ; « ODART DE LACENI » ; « CHANOINES DE ST-QUENTIN » ; « BAUDOIN DES AUTIEUS » ; « Mesire PIERRE DE CREON » ; « LI CHASTELAINS D'ARRAZ » ; « LI TRESORIERS DE LILLE » ; « BAUDOIN DES AUTIEUS » ; « CHARDONS » [de Reims] ; « LA CHIEVRE DE RAINS » ; « SAUVAGE D'ARRAZ » ; « JEHANOT PAON DE PARIS » ; « GILLEBERT DE BERNEVILE » ; « GAUTIER D'ESPINAIS » ; « COLIN MUSET » ; « JAQUES DE HEDINC » ; « PERRIN D'ANGECORT » ; « Mesire JAQUES DE CHISON » ; « RAOUL DE BEAUVES » ; « LI CUENS D'ANJOU » ; « HUITACES DE FONTAINES » ; Chansons dont les noms des auteurs manquent ; « Desconfortez et de joie partiz ». [GAUTIER D'ESPINAUS] ; « Quant voi le douz tens bel et cler » ; « Quant voi le douz tens revenir » ; « Chançon vueil fere de moi ». [PERRIN D'ANGECOURT] ; « Trop est mes maris jalos ». (PERRIN D'ANGECOURT.) ; « Avant hier en un vert pré » ; « Trop par est cist mondes cruaus » ; « Qui à chanter veut entendre » ; « Au conmencier de ma nouvele. amor ». [GAUTIERS D'ESPINAUS, QUESNES DE BETHUNE, ou CHEVALIER] ; « Quant florist la prée ». (GAUTIERS D'ESPINAUS, QUESNES DE BETHUNE, ou CHEVALIER.) ; « Souvent souspire » ; « Par mainte foiz m'ont mesdisanz grevé » ; « Flor ne verdor ne m'a pleü » ; « J'ai fait maint vers de chançon ». [GILLEBERT DE BERNEVILLE] ; La même qu'au Fol. 116 ; « Por le tens qui verdoie ». [GOBIN DE REIMS] ; La même qu'au Fol. 94 ; « Tel nuist qui ne puet aidier » ; « Apris ai qu'en chantant plor » ; « Cil qui chantent de flor ne de verdure ». [EUSTACHE DE REIMS.] ; « Bele dame me prie de chanter ». [LE CHATELAIN DE COUCI] ; « Qui d'amors a remenbrance ». [ROBERT DE MEMBEROLLES, ou GILLES DE VIESMAISONS] ; « Chanter voil un novel son » ; « Amors qui souprent » ; « Quant li dous tens renouvele » ; « En pascor un jor erroie » ; « Au partir d'esté et de flors » ; « Amors est trop fiers chastelains » ; « Chanter me covient pla[ins] d'ire » ; « De mon desir ne sai mon melz eslire ». [BLONDEL] ; « Au tens d'esté que voi vergier florir ». [ROBERT MAUVOISIN] ; « A l'entrant du douz termine ». [GACE BRULE, ou MORISSE DE CRAON.] ; « A la douçor du tens qui raverdoie » ; « Au reperier que je fis de Prouvence » ; « Bien voi que ne puis morir ». [THIBAUT DE BLAZON.] ; « Contre tens que voi frimer ». [GACE BRULE, ou GAUTIER D'ARGIES] ; La même qu'au Fol. 65 ; « Ce fu l'autrier en.I. autre païs ». [QUESNES DE BETHUNE, ou RICHART DE FOURNIVAL] ; « Chanter et renvoisier suel ». [THIBAUT DE BLAZON.] ; « Conmencement de douce seson bele ». [GAUTIER D'ESPINAUS] ; « Amors qui m'a tolu à moi ». [CHRESTIEN DE TROYES] ; « Dame ensi est qu'il me couvient ». [LE ROI DE NAVARRE.] ; « Contre la froidor ». [JACQUES DE CISOING, ou PERRIN D'ANGECOURT] ; « James ne cuidai avoir ». [PERRIN D'ANGECOURT] ; « Il feroit trop bon morir ». [PERRIN D'ANGECOURT.] ; « Amors me plaig plus que de tot » ; « Por moi renvoisier » ; « Ja de chanter en ma vie ». [GAGE BRULE] ; « Car me conseilliez, Jehan, se Dex vos voie » ; « Quant voi la prime florete » ; « Huimain par.I. ajornant » ; « Quant voi la fleur nouvele » ; « Las ! por qoi m'entremis d'amer » ; « Merveilles est que toz jors woil chanter ». « GUILLAUME » [LE VINIER ?] ; « Li chastelains de Couci ama tant » ; « Amors me tient en esperance » ; « Jolif, plain de bone amor » ; « Bien ait l'amor dont l'on cuide avoir joie ». [GACE BRULE.] ; « A ma dame ai pris congié ». [MONIOT D'ARRAS] ; « Quant li boscage retentist ». [JEHAN DE NEUVILLE.] ; « En mai la rosée que nest la flor » ; « James chançon ne ferai » ; « Heneur et bone aventure ». [PERRIN D'ANGECOURT] ; « Quant iver trait à fin » ; « Un petit devant le jor » ; « E! serventois, arriere t'en revas ». [ALART DE CAUS] ; « Por verdure ne por prée ». [GACE BRULE.] ; « Rose ne lis ne ne donnent talent ». [CARDON DES CROISILLES] ; « Mar vit reson qui couvoite trop haut ». [CARDON DES CROISILLES] ; « Je chevauchoie l'autrier ». [MONIOT DE PARIS.] ; « L'autrier tot seul chevauchoie mon chemin ». [RICHART DE SEMILLI] ; « Quant voi blanchoier la fleur » ; « Por le tens qui verdoie ». [GOBIN DE REIMS] ; La même qu'au Fol. 94 et 139 ; « Trop ai longuement » ; « Tot soit mes cuers en grant desesperance ». [EUDES DE LA COURROIERIE.] ; « Je chant par droite reson » ; « Se j'ai du monde la flor » ; « L'autrier m'en aloie » ; « Lasse ! por quoi refusai » ; « Quant-la rosée el mois de mai » ; « Je ne mi woil de bone amor retraire » ; « Trop sui d'amors enganez » ; « Des or mes ne me puis tere » ; « Quant je voi esté venir » ; « De jolif cuer enamoré ». [LE COMTE DE ROUCI, ou MONIOT D'ARRAS.] ; « Le cuer se vait de l'oil pleignant » ; « Quant l'aube espine fleurist ». [JACQUES DE CISOING] ; « Quant mars conmence et fevrier faut » ; « De chanter m'est pris corage ». [RICHART DE SEMILLI] ; « Quant je oi chanter l'aloete ». [MONIOT DE PARIS] ; « Li rosignol que j'oi chanter ». [PIERRE LE BORGNE de Lille] ; « L'autrier chevanchoie delez Paris ». [RICHART DE SEMILLI.] ; « En une praele » ; « Joliveté et bone amor m'ensaigne ». [JEHAN D'ESQUIRI] ; « Au renouvel, du tens que la florete » ; « Par le tens bel » ; « Force d'amor me fet dire » ; « Por mon cuer à joie atrere » ; « Chanterai par grant envie » ; « Au tens pascor ». [JEHAN ERART] ; « Contre le tens que je voi qui repere » ; « M'amors je fui norris » ; « Qui bien aime à tart oublie » ; « Mere au roi puissant » ; « Lonc tens ai usé » ; « Prion en chantant » ; « On doit la mere Dieu honorer » ; « Chanter vos woil de la virge Marie » ; « De la tres douce Marie voil chanter » ; « Mout sera cil bien norris » ; « Fox est qui en folie ». « Li QUENS DE BRETAIGNE » ; « Bernart à vous weil demander » ; « Chanter me fet ma dame que j'aim tant » ; « Nouviaument m'est pris envie » ; « Longuement ai esté pensis » ; « Haute chanson de haute estoire di » ; Chanson anonyme : ; « Je feré chançon novelle » ; 2° « Li Romans du vergier et de l'arbre d'amours » ; 3° « ADANS DE LE HALE »