Traduction de fragments des oeuvres de François BACON, baron de Verulam.

Contient : « Tableau des belles et rares conceptions de messire François VERULAM, chancelier de la Grand-Bretagne, touchant le restablissement des sciences, avec l'exposition de la méthode qu'il a jugée propre tant à ceux de son aage qu'à la postérité, pour l'intelligence d'icelles » ; c'est le morceau qui sert de préambule général à l'Instauratio magna ; The works of Francis Bacon, Londres, 1765, t. IV, pp. XIX-XX ; Epître dédicatoire de « François Verulam » au roi d'Angleterre Jacques premier ; The Works..., ibid., pp. 261-262, avant le Novum organum ; « Le Restablissement de François DE VERULAM. Préface » et « Distribution de tout l'oeuvre » ; c'est la Préface à l'Instauratio magna ; The Works..., ibid., pp. 1-13 ; « Préface de la seconde partie de cet oeuvre, intitulé Nouvel organe, ou vrays indices de l'interprétation de nature » ; Préface du Novum organum ; The Works..., ibid., pp. 263-264 ; « Sommaire [du Novum organum ou] de la seconde partie [de l'Instauratio magna], rédigée en Aphorismes ; Aphorismes de l'interprétation de la nature et du royaume de l'homme » [numéros 1 à 100] ; The Works..., ibid., pp. 266-293 ; « Livre second des Aphorismes de l'interprétation de la nature ou du royaume de l'homme » [numéros 1 à 11] ; The Works..., ibid., pp. 306-311

Le Jeu des échecs moralisé, par JACQUES DE CESSOLLES ; traduction française de Jean FERRON.

Contient : « A noble et discret homme Bertran Aubery, escuier de Careston (sic), frère Jehan Ferron, de l'Ordre des frères Preescheurs de Paris... La sainte escripture dit que Dieu... »

Règle de S. Benoît, traduction française faite par l'ordre d'Estienne Poncher, évêque de Paris, avec les « Ordonnances des Frères ». (1505).

Contient : « Le livre de l'Arbre de la croys Jhesucrist, conposé par sainct BONADVENTURE » ; « La Discipline claustrale, composée par THOMAZ DE ICANPIS » [Thomas a Kempis]

« Memoires des choses remarquables advenues à Rhodes pendant le siege premier d'icelle, souz Mahomet II, empereur des Turcs, avec une chronologie turquesque en laquelle est sommairement representée la guerre de ses successeurs Baiazeht et Zizimir frères,... par Guillaume CAOURSIN, Flamandt, chancellier de l'Ordre de St Jean de Hierusalem ou de Rhodes ; de la traduction de G. P. P. b[aron] DU R[YAN], gentilhomme bourbonois, à Monseigneur le duc de Nevers et de Rethelois, » Charles de Gonzague.

Contient : « Livre second de la guerre des successeurs de Mahomet II, et commencement de la Chronologie Turcique »

« Les fables indiennes, politiques et morales, de BIDPAÏ, bramine ou philosophe indien, traduction de la langue turque, par Antoine GALLAND ».

Exemplaire écrit par l'auteur, avec corrections de sa main. Ce volume correspond au tome I (moins la préface) et aux pages 1 à 197 du tome II de l'ouvrage intitulé : « Les contes et fables indiennes de Bidpaï et de Lokman, traduites d'Ali Tchelebi-Ben-Saleh, auteur turc ; oeuvre posthume, par M. Galland », Paris, 1724. — Il y a entre le manuscrit et l'imprimé de nombreuses différences de détail ; le manuscrit se termine avec la fable : Le Marchand et le Dépositaire (dans l'imprimé : Les deux Marchands) ; autrement dit, le manuscrit ne comprend pas les chapitres II et suivants de l'imprimé.

Traduction en vers français des Héroïdes d'Ovide, par Octavien de Saint-Gelais, évêque d'Angoulême (1496).

22 dessins coloriés. — La première édition est de Paris, 1500, in-4°.

Consolation de Boèce, traduction en vers français faussement attribuée à Charles d'Orléans.

« Codex ms. E 89 Bibliothecae Buherianae » (1721), avec les armes du président Bouhier.

Boèce, Consolation de la philosophie, traduction anonyme en vers, etc.

Contient : Poème sur la miséricorde de Dieu ; Poème en l'honneur de la Vierge Marie ; Des tempéraments humains. « Homme sanguin de sa nature »

« Le Discours de PAUSANIAS, des Choses atticques », traduction du premier livre.

Commençant par : « En la terre ferme de la Grece, vis à vis des isles Cyclades et de la mer Egée, se veoyt ung promontoyre... » et finissant par : «... ouquel lieu l'on dict que Hyllus, filz de Hercules, combattit seul à seul contre Echemon l'Arcadien. Fin du Discours de Pausanias, des Choses atticques » .

« Le Livre nommé : Reloige de sapience, composé par ung notable religieux Frere Prescheur... Frere JEHAN, dit DE SOUHAUBE, docteur en theologie d'Alemaigne », traduction par « un Frere de l'ordre de Saint François de la nation de Lorraine ».

Commençant par : « Salemon en son livre de Sapience ou premier chappitre dit : Sentite de Domino... » et finissant par : «... avec mon Pere et le Saint Esperit de siecle en siecle pardurable » . A la suite se trouve l'épilogue du traducteur. Sur un des feuillets de garde se trouve transcrit un mandement de l'évèque d'Autun [ANTOINE DE CHALONS], de 1494, relatif aux abus qui régnaient alors dans son diocèse.

« Livre de fortune et de felicité estrait de BOECE, de Consolation », traduction en vers [par RENAUD] « DE LOUENS ».

Commençant par : « Quar bien scay que ceste ordenance Po vault ad ce que je appose... » et finissant par : « Qui cest petit romans a fait Et li perdoint tout son meffait » . Incomplet au commencement.

Traité de Consolation, par « BOESSE », traduction en vers par [Frère RE] «NAAT DE LOUENS ».

Commençant par : «... Du petit engin la mesure N'ay pas gardé la difference... » et finissant par : « Qui ce rommant petit a fait Dieu lui pardoint tout son meffait. Amen » . Manque le premier feuillet.

« Le Debat du Faulcon et du Levrier, nagueres translaté de latin en françois, par ROBERT DU HERLIN », texte et traduction.

Commençant par : « Mane surgens nobilis... Au matin se levant ung jeune escuier... » et finissant par : «... eslisons ung juge pour accorder noz raisons et pour supplier à noz deffaultes » . Autographe.

« BOECE, de Confort », traduction en vers [par CHARLES D'ORLEANS].

Commençant par : « Celuy qui bien bat les boissons Est dignes d'avoir les moissons... » et finissant par : « Celui qu'en vraie obeissance Tout bon cuer sert, craint, ainme et croit. Amen » .

« La Penitance Adam », traduction par « COLARD MANSION ».

Commençant par : « Quant j'ay bien regardé, leut et consideré le petit cayer... » et finissant par : «... et qui de leurs bouches ont parlé orguilleuses parolles » .