1000 resultados para Philosophie transcendantale
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Portant sur le lien entre le traitement du Sollen dans la Science de la logique et la critique du normativisme menée par G. W. F. Hegel dans la Préface des Principes de la philosophie du droit, le texte recense, dans un premier temps, trois arguments contre l’usage du devoir-être dans la réflexion philosophique politique puis, dans un deuxième temps, nuance les deux sens du devoir-être dans la Science de la logique afin de, dans un troisième temps, spécifier le sens de la critique hégélienne du normativisme selon les deux points suivants : 1. dans la Préface des Principes de la philosophie du droit, cette critique ne s’applique qu’à l’activité spéculative ayant l’État pour objet et 2. l’opposition entre être et devoir-être a pour but de souligner la qualité spéculative de la pensée portant sur l’État, ces deux spécifications reposant, enfin, sur la difficulté d’établir une correspondance étroite entre l’usage critique du concept de Sollen dans les Principes de la philosophie du droit et les deux sens de ce concept dans la Science de la logique.
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Vuillemin a toujours lu Descartes comme un intuitionniste avant la lettre, si l’on entend par « intuitionniste » un mathématicien qui adopte la philosophie de Brouwer et la logique de Heyting. On se propose dans l’Introduction et la première section de cet article de montrer que cette lecture que Vuillemin fait de Descartes est parfaitement justifiée en expliquant pourquoi les Méditations peuvent être lues comme une application de la logique intuitionniste. La seconde et la troisième section sont respectivement consacrées à l’analyse logique de la preuve du Cogito (Méditation seconde) et de la première preuve de l’existence de Dieu (Méditation troisième). On montre que les deux preuves fondamentales des Méditations métaphysiques de Descartes sont toutes les deux valides en logique intuitionniste. Du point de vue logique, la première preuve de l’existence de Dieu que donne Descartes pourrait être considérée comme un progrès par rapport à la preuve d’Anselme qui est concluante en logique classique mais qui échoue en logique intuitionniste. Cependant on nuance ce jugement en conclusion en insistant sur le fait que le concept de Dieu sur lequel Descartes fonde sa preuve est indiscutablement un élément réaliste et non constructif.
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Étudier la philosophie antique exige une réflexion sur la conception même de la philosophie. Les travaux de Pierre Hadot montrent avec une lumière nouvelle la distance qui sépare la conception moderne de la philosophie de ses origines antiques. Sans prétendre saisir tous ses aspects et toutes ses implications philosophiques, ce qui est ici proposé est une initiation à la conception de la philosophie entendue comme manière de vivre, telle que développée par Hadot. Il s’agit d’explorer quelques principes et notions fondamentales de cette conception philosophique et de montrer que, tout comme la mystique et la spiritualité, la philosophie définie comme exercice spirituel relève essentiellement de l’expérience vécue. Parallèlement, cet article cherche à comprendre les dimensions herméneutiques de cette conception de la philosophie et à voir comment elle peut servir de clé interprétative pour la lecture des Anciens en vue de nos recherches futures.
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Cette étude tâche de dégager la double signification de la philosophie socratique comprise comme philosophie politique à l’aide d’une interprétation des Amoureux rivaux. Le refus d’accorder à ce court dialogue socratique une affiliation au corpus platonicien a jeté injustement de l’ombre sur la pertinence de son contenu : le discrédit des Amoureux rivaux a quelques limites qu’il est bon de montrer. La structure soignée du dialogue, qu’il est possible de mettre en lumière au moyen du Phèdre, invite à une interprétation attentive de cette architecture. Une telle lecture permet d’expliciter la parenté entre la philosophie et la politique dans la philosophie socratique. Les Amoureux rivaux présente deux dimensions politiques de la philosophie : une philosophie qui s’oppose à la philosophie physiologique en constituant plutôt un questionnement sur l’homme qui s’exprime dans un mode de vie réflexif, de même qu’une politique du dialogue, c’est-à-dire une bonne gouverne de la communauté dialectique.
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Cet article est l’occasion d’explorer le sens que l’on peut accorder aux Lettres sur la philosophie kantienne de K. L. Reinhold dans le cadre de la querelle du panthéisme. Pour mieux comprendre l’apport ambivalent du philosophe à ce débat, l’argumentation de Reinhold est mise en dialogue avec celle d’un autre intervenant « secondaire » de la dispute, Thomas Wizenmann. La confrontation entre les deux philosophes révèle, malgré un constat commun de la vanité d’une prise de position radicale, pour ou contre la raison, la complexité inhérente à toute solution intermédiaire, ou « de troisième voie », et donc le risque permanent de rechute dans le dogmatisme ou l’irrationalisme.
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Ressenya del llibre Mort du paysage?: philosophie et esthétique du paysage: actes du colloque de Lyon. L’obra és el resum de les ponències i comunicacions del col•loqui interdisciplinari sobre la significació del concepte de paisatge, patrocinat pel Ministère de l’Environnement francès
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Mit dem Kraftbegriff behandelt die vorliegende Dissertation ein Schlüsselthema der Leibnizschen Philosophie des Individuums. Zwei zentrale und seit jeher weitgehend getrennt geführte Interpretationsdiskurse über Leibniz werden anhand der differenzierten Analyse dieses metaphysischen Kernbegriffs zusammengeführt. Dies ist zum einen der Diskurs über die Leibnizsche Metaphysik und Monadenlehre und zum anderen der über die physikalische Dynamik und die Prinzipien seiner naturwissenschaftlichen Auffassung. Der Begriff der Kraft wird von Leibniz als ein grundlegendes Konstitutivum verwendet, das in den verschiedenen Wirklichkeitsbereichen eine spezifische Auslegung in entsprechende ontologische Charakteristika erfährt. Aus diesem Grund ist dieser Begriff der methodische Ausgangspunkt zur Untersuchung des Leibnizschen Individuums oder der Monade, wo seelische Wirklichkeit, Bewusstsein und Materialität gleichermaßen metaphysisch und ontologisch begründet werden. Das Verhältnis von Körper und Seele bei Leibniz, sein naturwissenschaftlicher Denkansatz und ein spezifischer Begriff von Freiheit erhält von hier aus seinen Sinn. Denn Leibniz versteht die körperhafte Verfasstheit oder die Materialität des Individuums ebenso als dessen essentiellen Bestandteil wie das Seelische in Form von Perzeption und Apperzeption. Die Monade zeichnet sich also sowohl durch eine interne als auch externe Aktivität aus. Dies hat insbesondere die Konsequenz, dass für Leibniz der organische Körper und die mit diesem gegebene Lebendigkeit, einmal geschaffen, so unvergänglich ist wie die mit diesem geschaffene seelische Wirklichkeit. In der Konsequenz führt dies Leibniz darauf, das Universum als eine bis ins Unendliche gehende Verschachtelung von in einem Nexus stehenden organischen Individuen zu interpretieren. Das Universum wird begreifbar als eine unendlich panorganische und panpsychische Welt.