209 resultados para Mythologie hindoue


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Considérations méthodologiques Nous avons limité aux précisions indispensables à la compréhension de notre propos les considérations sur la gigantomachie en général. Nous renvoyons aux études signalées plus haut (supra, p. 7, n. 2), principalement pour ce qui concerne les géants avant leur transformation en anguipèdes à partir de l'époque hellénistique. Notre recherche de parallèles reposera sur quelques oeuvres d'art encore existantes : les sculptures décorant les plus importantes d'entre elles feront dès lors figure d'archétype, même si, bien sûr, rien ne permet d'exclure qu'il en ait existé de plus significatives. Parmi les nombreux monuments aujourd'hui disparus, respectivement parmi ceux qui seraient encore à découvrir, il s'en trouvait sans doute qui auraient été susceptibles de servir de modèle pour les sculptures ornant le fanum de Lousonna, duquel bien peu de restes nous sont parvenus. A l'exception de quelques renvois ponctuels, notre démarche s'est appuyée exclusivement sur du matériel et des informations déjà publiés. Pour la reconstitution des bas-reliefs de Lousonna, nous nous sommes inspiré généralement de sculptures hellénistiques et romaines dont l'ornementation présentait des similitudes avec les fragments à notre disposition ; la plupart des parallèles sont mentionnés dans le Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae. L'examen des volumes du Corpus Signorum Imperii Romani et de quelques autres recueils nous a permis de faire des propositions pour les cas restés en suspens. A une exception près, l'échantillonnage aéré formé à partir d'ensembles sculptés qui devaient avoir les mêmes caractéristiques que le matériel que nous tenterons d'identifier : ils comportaient des monstres anguipèdes avec les jambes se terminant par la tête du serpent, remontant au plus tard à la fin de la période romaine et produits dans un atelier gréco-romain. Afin de recréer avec le plus de vraisemblance possible l'environnement du fanum de Lousonna, nous avons recherché des édifices de caractéristiques semblables dans les catalogues de temples gallo-romains dressés par P. D. HORNE et A. C. KING (1980), respectivement I. FAUDUET et P. ARCELIN (1993). Tant l'absence presque complète de restes architecturaux susceptibles d'être rapportés à l'édifice religieux que la nature somme toute modeste du vicus lémanique nous ont fait opter pour une variante minimaliste, se limitant finalement à la structure supportant la gigantomachie devant un temple sans aucune décoration. Pour tenter de préciser les modalités de la transmission du thème des géants, nous envisagerons trois cheminements possibles : la tradition orale, la transmission littéraire et, enfin, la représentation iconographique, qu'il s'agisse de monuments, d'objets mobiliers ou même des quelques rares illustrations de textes antiques. Sauf indication contraire, les textes anciens sont cités dans les traductions des Belles-Lettres, des Sources chrétiennes ou de la Loeb Classical Library dont la liste figure à la page 161. La version française des textes dont aucune traduction n'était disponible est généralement due à François Mottas (traduction F.M.). Nous ne reportons les dates de naissance des auteurs ou des artistes mentionnés que lorsqu'elles sont utiles à la compréhension de notre exposé. En plus du rôle qu'ont pu jouer les oeuvres d'art disparues au cours des deux derniers millénaires, divers facteurs ont dû assurer la constitution et la mise au point d'un imaginaire de plus en plus élaboré des gigantomachies. La mémoire a certes sa part dans l'inspiration des artistes qui réalisèrent les sculptures de la cité lémanique; mais si un mythe ou le récit d'un événement peuvent s'être transmis de bouche à oreille au cours des siècles, certaines ressemblances dans l'attitude des personnages sont trop frappantes, même en tenant compte de ces gestes qu'il n'existe qu'une seule façon de représenter: il n'est dès lors pas possible d'imaginer que la transmission des détails des scènes se serait pratiquée uniquement par voie orale. Si le voyage touristique; tel que nous l'entendons de nos jours, n'a pas existé, les personnes susceptibles d'avoir ramené des informations de leurs déplacements à travers l'Empire sont plus nombreuses qu'on ne le croirait au premier abord. Fonctionnaires allant prendre leur charge ou en mission dans une contrée voisine; soldats, parmi lesquels des mercenaires gaulois; pèlerins ayant visité de grands sanctuaires, comme celui d'Esculape à Pergame, emplacement de la gigantomachie la plus impressionnante, ou d'autres lieux de culte; jeunes fortunés ayant étudié à Athènes; commerçants accompagnés par des muletiers ou des portefaix acheminant leurs marchandises; membres de corporations ou artisans exerçant des métiers itinérants; esclaves, dont l'exportation devait représenter une source de revenus intéressante pour les commerçants romains; en dernier lieu, sans parler des artistes eux-mêmes, ces arpenteurs-géomètres chargés de toutes sortes de relevés qui accompagnaient les empereurs lors de leurs déplacements (infra, p. 36). Il faudra cependant rester prudent quant à l'affirmation d'une connaissance visuelle directe que les sculpteurs de Lousonna auraient eue des réalisations antiques avec lesquelles nous mettrons la gigantomachie en parallèle. Même si elle n'a toujours pas pu être prouvée, la circulation de cahiers de modèles semble bel et bien assurée: dans un atelier, les maîtres ont forcément passé leurs croquis à leurs successeurs et ceci s'est peut-être répété pour plusieurs générations d'artisans. Sans parler des monnaies, d'autres moyens de transmission peuvent encore être mentionnés : éventuelles éditions illustrées de textes antiques, motifs gravés sur des gemmes ou représentés sur des récipients décorés... Une observation s'impose ici : la plupart des monuments que nous utiliserons pour notre reconstitution existaient encore lors de l'érection de notre gigantomachie. Une fois les bas-reliefs de Lousonna reconstitués, restait donc à combler l'absence de toute étude sur la survie de la gigantomachie à travers les âges et à préciser l'emploi qui en serait fait à la Renaissance. Divers recueils d'ouvrages consacrés à la mythologie et remontant à cette période nous ont permis de décrire les modalités de la reprise du récit de la guerre des géants; en l'absence de toute synthèse sur ceux-ci dans la peinture de la Renaissance, c'est en partant de l'examen des nombreux travaux consacrés au Palazzo del Te à Mantoue que nous avons pu établir un lien entre les représentations de géants peintes durant la première moitié du 16ème siècle, au cours duquel la gigantomachie était redevenue un sujet d'actualité. Le monument de la bourgade lémanique comporte encore neuf personnages et constitue, avec celui d'Yzeures-sur-Creuse, l'exemplaire le plus complet découvert dans la partie occidentale de l'Empire romain : il méritait bien d'être à l'origine d'une telle démarche.

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Dans l'histoire européenne ont commencé à se former, à partir de la fin du XVIIIe siècle, des objets politiques inédits que l'on appelle maintenant des nations. Le mouvement a commencé en France et en Grande-Bretagne, pour se propager rapi- dement dans toute l'Europe, soutenu par les profonds bouleversements entraînés par la révolution industrielle et une timide démocratisation des sociétés. Au milieu de ce continent en pleine mutation se trouve un autre objet politique, au moins aussi étrange, vieille confédération d'États souverains sortie tout droit du Moyen-Âge et qu'on appelait encore il y a peu le «Corps helvétique». La Suisse, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, est-elle affectée par ce vaste mouvement des nationalismes, et si oui comment ? Les nations européennes se construisent fondamentalement autour de quatre éléments : un État centralisé, un territoire, une histoire et un peuple. Dans leur pléni- tude, ces quatre éléments manquent à la Suisse. En fait d'État centralisé, on trouve plutôt un pouvoir central faible, débordé à la fois par des cantons ayant conservé de nombreuses prérogatives et par des associations privées redoutablement efficaces. Son territoire n'est que le résultat hasardeux de traités d'entraide successifs; son histoire est marquée par la désunion et les guerres; quant au peuple suisse, il faut avoir une imagination fertile pour en concevoir concrètement l'existence. C'est pourquoi il faut parler, à propos de la Suisse, d'une fêlure nationale. A défaut de peuple facilement identifiable, on construit des mythes politiques rassembleurs, parmi lesquels la neutralité armée, le consensus, le fédéralisme ou la démocratie. Mais cette mythologie tourne toujours un peu à vide, ce sera le propos de cet essai de le montrer.

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La question du rêve est part intégrante de la question de la religion et intéresse de ce fait au plus haut point l'histoire comparée des religions. Non seulement les rêves ont-ils souvent été à l'origine d'une religion, mais ils sont fréquemment un de ses vecteurs principaux. En incluant la dimension onirique comme un élément constitutif du religieux et en développant des méthodes pour l'investiguer, le présent ouvrage se propose de montrer le lien consubstantiel entre religion et rêve. Les études réunies sont issues du colloque Rêves, visions révélatrices: réception et interprétation des songes dans le contexte religieux qui a eu lieu à Lausanne les 7 et 8 décembre 2000. Elles offrent des réflexions et des visions sur les rêves portant sur différentes traditions religieuses et faisant recours à des approches méthodologiques variées. L'ensemble des contributions tente de répondre à la double exigence de l'histoire des religions qui, tout en investissant un contexte religieux spécifique, se donne les moyens de réfléchir le rêve en lien à la religion dans une perspective comparative. Contenu Contenu: Maya Burger: Le rêve médiateur et l'histoire comparée des religions: une introduction - Marie-Elisabeth Handman: L'anthropologie et le rêve - Barbara Glowczewski: Sur la piste de Jukurrpa, le Dreaming australien - Hubert Knoblauch: Visions d'avenir - visions prophétiques? La province culturelle de sens, la vision d'avenir et l'ethnophénoménologie - Pierre-Yves Brandt: Fallait-il le rêver pour oser le réaliser? - Catherine Weinberger-Thomas: Rêves de morts dans l'Inde hindoue - David Gordon White: Possession, rêves et visions dans le tantrisme indien - Nicola Pozza: Le Kamayani: une épopée moderne entre rêves et visions révélatrices - Jacques Annequin: Dire le rêve, lire le rêve dans les mondes grec et romain de l'Antiquité - Yvan Bubloz: Le rêve, un réceptacle pour le vrai et le divin? Le débat de Porphyre et Jamblique sur la pertinence de l'oniromancie dans la quête de l'union au divin - Pierre Lory: «Celui qui me voit en rêve me voit dans la réalité» - Jean-Christophe Attias: Rêve, prophétie et exégèse - Philippe Bornet: «Tous les rêves vont d'après la bouche». Sur la portée de l'interprétation des rêves dans le judaïsme rabbinique. Auteur(s) - Responsable(s) de publication Les responsables de la publication: Maya Burger enseigne l'histoire des religions et le hindi à l'Université de Lausanne (Suisse). Son domaine de spécialisation est l'hindouisme médiéval et moderne. C'est dans ce domaine qu'elle a surtout publié, récemment: La perception hindoue des éléments / The Hindu Perception of the Elements. Studia Religiosa Helvetica, Jahrbuch 2000. Berne: Peter Lang (en co-édition avec P. Schreiner). Philippe Bornet est assistant et doctorant en histoire comparée des religions à l'Université de Lausanne.

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Ancien possesseur : Millin, Aubin-Louis (1759-1818)

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Le présent volume réunit les conférences plénières et une sélection de contributions choisies parmi les plus intéressantes et les plus représentatives des quatre axes de recherche proposés pour le XIIe Congrès de l'International Courtly Literature Society qui s'est tenu aux Universités de Lausanne et de Genève du 29 juillet au 4 août 2007 : - Mythologie courtoise convie à une interrogation sur les implications mythiques de la passion amoureuse, qu'elle marque les aventures de Tristan, de Merlin, de Morgane ou d'Enée ; - Mises en scène du pouvoir examine la capacité à l'autoreprésentation mythique du prince et de la cour, du XIIe au XVe siècle, en Italie aussi bien qu'en France ou en Allemagne ; - Figures exemplaires étudie les modèles culturels actifs dans la construction de héros romanesques dont l'exemplarité est volontiers mise au service d'une utilitas politique ; - Débattre d'amour met en lumière l'importance du débat dans la littérature du Moyen Age finissant, aussi bien dans le sillage du Roman de la Rose qu'à travers les échos suscités par l'oeuvre d'Alain Chartier. Rassemblant des chercheurs d'horizons intellectuels divers, réunis par leur intérêt commun pour la culture courtoise, le volume permet de confronter, dans leur actualité la plus immédiate, les différentes approches de la recherche sur l'art, la littérature et l'histoire du Moyen Age. Son propos, résolument interdisciplinaire, consiste à identifier les problèmes que suscite la notion de mythe, que l'on comprend ici comme une manifestation artistique ou politique, par laquelle une personne ou un événement sont arrachés à la contingence historique pour être chargé d'une valeur symbolique qui leur confère le statut de modèle. Il rend aussi compte de la dimension européenne d'une civilisation en mouvement dont les échos se font entendre jusqu'au XVIe siècle. Enfin, les éditeurs entendent nourrir le débat en l'affranchissant des frontières qui séparent habituellement les domaines des études médiévales.

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Les visions hallucinées de Friedrich Dürrenmatt, l'un des plus importants écrivains suisses de l'après-guerre, au travers des dessins et des manuscrits consacrés aux mythes de la Pythie, du Minotaure et de Midas. L'itinéraire créatif de Friedrich Dürrenmatt, outre sa production littéraire bien connue, est constellé d'une intense activité de peintre, de dessinateur et de graveur sur cuivre, activité qui délimite un important terrain de confrontation des pensées et des thèmes caractérisant sa recherche. Ce volume, qui accompagne l'exposition organisée par le célèbre architecte tessinois Mario Botta, présente une sélection de dessins et de notes de voyage appartenant à la collection privée de Charlotte Kerr-Dürrenmatt. Ceux-ci ont trait aux mythes de la Pythie, du Minotaure et de Midas, auxquels Dürrenmatt a consacré tant de réflexions. Les thèmes de la mythologie grecque ont toujours été présents dans la recherche de l'auteur sur la condition humaine, au point qu'il en est parfois arrivé à se représenter, de manière autobiographique, comme le protagoniste des événements décrits. Ces oeuvres revêtent une importance fondamentale car elles mettent en valeur l'importance et la signification que l'écrivain attribue à cette activité, considérée comme " mineure " par la critique mais qu'il faut en revanche interpréter comme un complément important des métaphores écrites auxquelles renvoie toute sa pensée.

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