1000 resultados para Méthode de recherche Parse


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Le travail policier et l'enquête judiciaire nécessitent de prendre de nombreuses décisions : choisir quelle trace analyser, mettre sous surveillance ou en détention un suspect, sont autant de décisions qui sont prises quotidiennement par les acteurs du système judiciaire. Ces décisions font l'objet de pesées d'intérêts qui se fondent sur l'analyse de l'information accessible. C'est le rôle de l'analyse criminelle de mettre en perspective l'information colligée pour la rendre intelligible aux décideurs compétents. L'usage de représentations graphiques est notamment recommandé pour soutenir l'analyse et la communication de ces informations.Des techniques de visualisation relationnelle sont notamment exploitées dans les enquêtes judiciaires afin de faciliter le traitement d'affaires d'envergure. Les éléments pertinents de l'enquête sont représentés sous la forme de schémas décrivant les relations entre les événements et les entités d'intérêts (tel que des personnes, des objets et des traces). Les exploitations classiques de ces techniques qui s'apparentent à des graphes, sont par exemple : la représentation de réseaux criminels, de trafics de marchandises, de chronologies d'événements, ainsi que la visualisation de relations téléphoniques et financières. Dans ce contexte, la visualisation soutient un nombre importants d'objectifs, tels qu'analyser les traces et les informations collectées, évaluer a posteriori une investigation, aider à qualifier les infractions, faciliter l'appréhension d'un dossier, voire soutenir une argumentation lors du procès.La pratique intègre des outils logiciels simples qui produisent des graphiques élégants et souvent percutants. Leur utilisation semble néanmoins soulever des difficultés. Cette recherche tend à montrer qu'il existe des disparités étonnantes lors de l'exploitation de ces techniques. Des biais de raisonnement et de perception peuvent être induits, allant jusqu'à provoquer des décisions aux conséquences parfois désastreuses. Ce constat révèle la nécessité de consolider les méthodes pratiquées.Pour mettre en évidence ces difficultés, des évaluations ont été effectuées avec des praticiens et des étudiants. Elles ont permis d'établir une image empirique de l'étendue des variations de conception et d'interprétation des représentations, ainsi que de leurs impacts sur la prise de décision. La nature et la diversité des concepts à représenter, l'absence d'un consensus émergeant sur la manière de représenter les données, la diversité des solutions visuelles envisageables, les contraintes imposées par les outils exploités et l'absence d'une formalisation claire du langage, sont autant de causes supposées des difficultés.Au cours des vingt dernières années, plusieurs axes de développement ont été proposés pour traiter les difficultés observées, tels que l'amélioration des automatismes facilitant la conception d'une représentation, l'exploitation des techniques de réseaux sociaux, l'automatisation de l'identification et de l'extraction des entités dans du texte non-structuré et la définition de langages formels. Cette recherche propose une approche parallèle fondée sur une exploitation adaptée de structures de graphe et de propriétés visuelles pour optimiser la représentation en fonction des objectifs définis et de la nature des informations à représenter.Des solutions ont été recherchées selon plusieurs axes. Des recommandations générales, issues de diverses communautés de recherche liées à la visualisation, ont été recherchées afin de proposer une démarche générale de conception des schémas relationnels. Par ailleurs, le développement d'un catalogue de bonnes pratiques formalisées sous la forme de patterns de visualisation a été amorcé. Chaque pattern décrit une solution particulière pour un problème d'analyse récurrent, tel que l'analyse d'une série de cambriolages. Finalement, l'impact sur les outils de la méthodologie proposée est discuté en regard des limites qu'ils imposent. Un prototype de visualisation multidimensionnel a été élaboré.Cette recherche met en évidence les difficultés rencontrées lors de l'exploitation de représentations graphiques pour soutenir le processus de l'enquête judiciaire et propose des éléments de méthode et des innovations techniques utiles tant pour l'enseignement de la discipline que pour sa pratique.

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Introduction : la Sclérose en plaques (SEP) est le prototype de désordre auto-immun du système nerveux central. Avec environ 110 malades par 100'000 habitants, la Suisse est considérée un pays à haute prévalence. Chez environ 80% des patients, la maladie débute par la forme récurrente- rémittente (RR), où des poussées aiguës s'intercalent avec des périodes de rémission. Cette phase se conclut dans son évolution naturelle généralement en une phase secondairement progressive, pendant laquelle le déficit progresse en l'absence de poussée. Sur le plan physiopathologique, deux phénomènes interagissent : l'atteinte inflammatoire démyélinisante et l'atteinte neurodégénerative. La première est { l'origine des poussées aiguës, la deuxième se manifeste cliniquement par la progression irréversible du déficit neurologique. En Suisse les immunomodulateurs ont été utilisés comme thérapies de fond pour la SEP à partir des années 1995. Leur effet sur le taux de poussées a été largement démontré, tandis que leur efficacité sur l'évolution de la maladie à long terme reste ouverte. Le moyen le plus répandu pour quantifier le niveau du handicap neurologique est la Kurtzke Expanded Disability Status Scale (EDSS). Cette échelle évalue les troubles neurologiques en les classifiant de 0 (examen normal) à 10 (décès) avec des marches de demi-points. Notre recherche à voulu identifier des facteurs cliniques précoces { valeur prédictif sur l'évolution du déficit neurologique permanent, ainsi qu'analyser le moment d'introduction du traitement pour extraire des informations utiles { la décision thérapeutique. Méthodes : Exploitation de la base de données iMed-CHUV comptant 1150 patients SEP (dont 622 SEP RR) pour analyser rétrospectivement, dans la SEP RR, l'influence de différentes variables cliniques précoces (taux de poussées pendant les premières deux années de maladie, intervalle entre les deux premières poussées, sévérité et site anatomique de la première poussée, déficit résiduel après la première poussée) et de deux caractéristiques liées { l'instauration du traitement immunosuppresseur de fond (âge et délai d'introduction) sur l'évolution du déficit neurologique vers un score EDSS ≥4.0. Les variables ont été testées avec la méthode d'estimation de taux de survie Kaplan-Meier. Résultats: 349 patients avec SEP RR possédaient les critères nécessaires pour faire partie de l'analyse, le suivi moyen étant de 8.26 ans (SD 4.77). Un taux de poussées élevé pendant les premiers 2 ans (>1 vs ≤1) et un long intervalle entre les 2 premiers épisodes (>36 vs >12-36 vs ≤12) étaient significativement associés au risque de progression du déficit neurologique vers un score EDSS de 4.0 ou plus (log Rank P=0.016 et P=0.008 respectivement). Par contre ni le site anatomique de la première poussée ni l'âge d'introduction du traitement immunomodulateur n'avaient d'influence significative sur la progression du déficit neurologique (log rank P=0.370 et P=0.945 respectivement). Etonnamment une introduction rapide du traitement était associée à une plus forte progression du déficit neurologique (log rank P=0.032), montrant qu'une partie des patients a une évolution bénigne même en l'absence de traitement. Conclusions : L'activité inflammatoire précoce, dont le niveau peut être estimé par indices précoces comme le taux de poussées et l'intervalle entre les deux premières poussées, mais non le site de primo-manifestation prédit la progression ultérieure du déficit neurologique. Ces indices doivent être utilisés en combinaison avec les informations fournies par l'IRM pour l'individuation et le traitement précoce des patients à risque, indépendamment de leur âge. En raison des effets indésirables et des coûts élevés, les thérapies doivent cibler de façon spécifique les classes à risque, et épargner les patients avec évolution lente.

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Résumé Ce travail s'inscrit dans un programme de recherche centré sur la pharmacovigilance en psychiatrie. Buts de l'étude Les nouveaux antipsychotiques atypiques sont prescrits avec beaucoup de succès, parce qu'ils présentent une sécurité dans leur emploi bien supérieure à celle des antipsychotiques classiques. Cette situation a conduit à une large prescription «off-label» (hors indication admise). Le but de ce travail a été d'étudier la pratique en matière de prescription des psychiatres hospitaliers en ce qui concerne les antipsychotiques en comparant des patients traités pour des psychoses ou d'autres indications officielles aux patients recevant un traitement antipsychotique «off-label». Méthode Dans le cadre d'un programme de pharmacovigilance - pharmacoépidemiologie, tous les médicaments prescrits à 5 jours de référence (entre 1999 et 2001) à l'hôpital psychiatrique universitaire de Lausanne (98 lits) ont été enregistrés, avec des données sur l'âge, le sexe et le diagnostic des patients. Les prescriptions de 202 patients ont été évaluées. Les patients ont été classés dans 3 groupes diagnostiques : (1) patient présentant des troubles psychotiques, (2) patient présentant des épisodes maniaques et des épisodes dépressifs avec des symptômes psychotiques, et (3) patient présentant d'autres troubles. Les groupes (1) et (2) forment une classe de patients recevant un antipsychotique pour une indication officielle, et les prescriptions dans le groupe (3) ont été considérées comme «off-label». Résultats principaux Moins de patients psychotiques ont reçu un antidépresseur (p<0.05) ou des hypnotiques non-benzodiazepine (p<0.001) comparés aux patients des deux autres groupes. Les patients présentant des troubles affectifs recevaient seulement exceptionnellement une combinaison d'un antipsychotique atypique et conventionnel, tandis qu'un nombre inférieur de patients avec des indications « off-label » ont reçu moins .souvent des antipsychotiques atypiques que ceux des deux groupes de comparaison (p<0.05). L'analyse statistique (stepwise logistic regression) a révélé que les patients présentant des troubles psychotiques avaient un risque plus élevé de recevoir un médicament antipsychotique d'une dose moyenne ou élevée, (p<0.001) en comparaison aux deux autres groupes. Conclusion Les nouveaux médicaments antipsychotiques semblent être prescrits avec moins d'hésitation principalement pour des indications admises. Les médecins prescrivent de nouveaux médicaments « off-label » seulement après avoir acquis une certaine expérience dans le domaine des indications approuvées, et ils étaient plus prudents en ce qui concerne la dose en traitant sur la base «off-label». Abstract Objective The new brands of atypical antipsychotics are very successfully prescribed because of their enhanced safety profiles and their larger pharmacological profile in comparison to the conventional antipsychotic. This has led to broad off-label utilisation. The aim of the present survey was to study the prescription practice of hospital psychiatrists with regard to antipsychotic drugs, comparing patients treated for psychoses or other registered indications to patients receiving an off-label antipsychotic treatment. Method As part of a pharmacovigilance/pharmacoepidemiology program, all drugs given on 5 reference days (1999 - 2001) in the 98-bed psychiatric hospital of the University of Lausanne, Switzerland, were recorded along with age, sex and diagnosis. The prescriptions of 202 patients were assessed. Patients were classified in 3 diagnostic groups: (1) patient with psychotic disorders, (2) patients with manic episodes and depressive episodes with psychotic symptoms, and (3) patients with other disorders. Group (1) and (2) formed the class of patients receiving an antipsychotic for a registered indication, and the prescriptions in group (3) were considered as off-label. Main results A lesser number of psychotic patients received antidepressant (p<0.05) and nonbenzodiazepine hypnotics (p<0.001) compared to the patients of the other two groups. The patients with affective disorders received only exceptionally a combination of an atypical and a conventional antipsychotic, whereas a lesser number of patients with off-label indications received less often atypical antipsychotics than those of the two comparison groups (p<0.05). Stepwise logistic regression revealed that patients with psychotic disorder were at higher risk of receiving an antipsychotic medication in medium or high dose (p<0.001), in comparison to the two other groups. Conclusions The new antipsychotic drugs seem to be prescribed with less hesitation mainly for approved indications. Physicians prescribe new drugs on off-label application only after having gained some experience in the field of the approved indications, and were more cautious with regard to dose when treating on an off-label basis.