223 resultados para Fleurs
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La cuticule des plantes, composée de cutine, un polyester lipidique complexe et de cires cuticulaires, couvre l'épiderme de la plupart des parties aériennes des plantes. Elle est constituée d'une barrière hydrophobique primaire qui minimise les pertes en eau et en soluté et protège l'organisme de différents stress environnementaux tels que les rayons UV, la dessiccation et l'infection par des pathogènes. Elle est aussi impliquée dans la délimitation des organes durant le développement. La cutine est un polyester qui, dans la plupart des espèces végétales, est principalement composé d'acides gras ω-hydroxylés composé de 16 à 18 carbones. Cependant, la cutine des feuilles d'Arabidopsis a une composition différente et est principalement constituée d'acides dicarboxyliques à 16-18 carbones. Les cires sont présentes dans le polyester de la cutine ou le recouvrent. Chez Arabidopsis, un nombre de mutants, tel que 1er, bdg, hth, att1, wbc11, et des plantes transgéniques avec différents changement dans la structure de la cuticule dans les feuilles et la tige, ont récemment été décrits et servent d'outils pour étudier la relation entre la structure et la fonction de la cuticule.7 mutants d'Arabidopsis ont été isolés par une méthode de coloration qui permet de détecter une augmentation dans la perméabilité cuticulaire. Ces mutants ont été appelés pec pour permeable cuticle.Pour la première partie de mon projet, j'ai principalement travaillé avec pec9/bre1 (permeable cuticle 9/botrytis resistance 1). PEC9/BRE1 a été identifié comme étant LACS2 (LONG CHAIN ACYL-CoA SYNTHETASE 2). Dans ce mutant, la cuticule n'est pas visible sous microscopie électronique et la quantité en acides gras omega- hydroxylés et en leurs dérivés est fortement réduite. Ces altérations conduisent à une plus grande perméabilité de la cuticule qui est mise en évidence par une plus grande sensibilité à la sécheresse et aux xénobiotiques et une coloration plus rapide par bleu de toluidine. Le mutant Iacs2 démontre aussi une grande capacité de résistance à l'infection du champignon nécrotrophique B. cinerea. Cette résistance est due à l'extrusion sur les feuilles d'un composé antifongique durant l'infection. Ce travail a été publié dans EMBO journal (Bessire et al., 2007, EMBO Journal).Mon second projet était principalement concentré sur pec1, un autre mutant isolé par le premier crible. La caractérisation de pec1 a révélé des phénotypes similaires à ceux de Iacs2, mais à chaque fois dans des proportions moindres : sensibilité accrue à la sécheresse et aux herbicides, plus grande perméabilité au bleu de toluidine et au calcofluor white, altération de la structure cuticulaire et résistance à B. cinerea à travers la même activité antifongique. PEC1 a été identifié comme étant AtPDR4. Ce gène code pour un transporteur ABC de la famille PDR ("Pleiotropic Drugs Resistance") qui sont des transporteurs ayants un large spectre de substrats. Le mutant se différencie de Iacs2, en cela que la composition en acides gras de la cuticule n'est pas autant altérée. C'est principalement le dihydroxypalmitate des fleurs dont la quantité est réduite. L'expression du gène marqué avec une GFP sous le contrôle du promoteur endogène a permis de localiser le transporteur au niveau de la membrane plasmique des cellules de l'épiderme, de manière polaire. En effet, la protéine est principalement dirigée vers l'extérieure de la plante, là où se trouve la cuticule, suggérant une implication d'AtPDR4 dans le transport de composants de la cuticule. Ce travail est actuellement soumis à Plant Cell.Une étude phylogénétique a aussi montré qu'AtPDR4 était très proche d'OsPDR6 du riz. Le mutant du riz a d'ailleurs montré des phénotypes de nanisme et de perméabilité similaire au mutant chez Arabidopsis.AbstractThe cuticle, consisting principally of cutin and cuticular waxes, is a hydrophobic layer of lipidic nature, which covers all aerial parts of plants and protects them from different abiotic and biotic stresses. Recently, the research in this area has given us a better understanding of the structure and the formation of the cuticle. The Arabidopsis mutants permeable cuticle 1 (peel) and botrytis resistance 1 (brel) were identified in two screens to identify permeable cuticles. The screens used the fluorescent dye calcofluor to measure permeability and also resistance to the fungal pathogen Botrytis. These mutants have highly permeable cuticle characteristics such as higher water loss, intake of chemicals through the cuticle, higher resistance to Botrytis cinerea infection, and organ fusion.BRE1 was cloned and found to be LACS2, a gene previously identified which is important in the formation and biosynthetic pathway of the cuticle. In brel, the amount of the major component of cutin in Arabidopsis leaves and stems, dicarboxylic acids, is five times lower than in the wild type. Moreover, the permeability of the cuticle allows the release of antifungal compounds at the leaf surface that inhibits the growth of two necrotrophic fungi: Botrytis cinerea and Sclerotinia sclerotiorum.PEC1 was identified as AtPDR4, a gene that codes for a plasma membrane transporter of the Pleiotropic Drug Resistance family, a sub-family of the ABC- transporters. AtPDR4 is strongly expressed in the epidermis of expanding tissues. In the epidermis it is located in a polar manner on the external plasma membrane, facing the cuticle. Analysis of the monomer composition of the cutin reveals that in this mutant the amount of hydroxy-acids and dihydroxy-palmitate is 2-3 times lower in flowers, in which organ these cutin monomers are the major components. Thus AtPDR4 is thought to function as a putative cutin monomer transporter.
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F. 1 Calendrier avec saints parisiens. F. 14 Extraits des IV Évangiles. F. 21v Prières à la Vierge : « Obsecro te... », etc. F. 26 Heures de la Vierge, incompl. (usage de Paris). F. 97 Psaumes de la pénitence. F. 110 Litanies. F. 115 et 124 Heures de la Croix et du Saint-Esprit. F. 132 Office des morts (usage de Paris). F. 180 Les XV joies de la Vierge (en français). F. 186 Les VII requêtes à N.-S. (en français). F. 189 Prière à la Croix (en vers français).
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Résumé de la thèseBien que le mutualisme puisse être considéré comme une relation harmonieuse entre différentes espèces, son étude révèle plutôt une exploitation réciproque où chaque partenaire tente de maximiser ses bénéfices tout en réduisant ses coûts. Dans ce contexte, l'identification des facteurs qui favorisent ou contrarient, au cours de l'évolution, une issue mutualiste est une étape majeure pour pouvoir reconstruire les étapes clés menant à l'apparition et au maintien des interactions mutualistes. Le but de ce doctorat était l'identification des traits phénotypiques qui permettent à la plante Silene latofolia (Caryophyllacée)et à son pollinisateur - prédateur de graines, la phalène Hadena bicruris (Noctuidé), d'augmenter les bénéfices nets que chacun retire de l'interaction. Ce système d'étude est particulièrement bien approprié à l'étude de ces traits, car on peut assez facilement estimer la qualité et la quantité des descendants (fitness) des deux partenaires. En effet, la femelle papillon pond un oeuf dans la fleur qu'elle pollinise et sa larve se développe dans le fruit, consommant les graines de la plante. Ainsi, sur une même plante, il est possible d'estimer les succès respectifs de la plante et du papillon à obtenir une descendance. De plus, le conflit d'intérêt autour des graines qui sont indispensables, à la fois à la plante et au papillon, peut stimuler l'évolution de traits qui limitent la surexploitation réciproque des partenaires. Dans une première étude, j'ai montré que le papillon mâle était un pollinisateur efficace de S. latifolia et qu'ainsi, il permettait à la plante d'augmenter le nombre de graines produites (i.e.bénéfice) sans pour autant augmenter la quantité de larves sur la plante. Dans ce système, les papillons pondent un seul oeuf par fleur, déposé soit à l'intérieur de la fleur, dans le tube de corolle, soit sur le pétale. Ma seconde étude montre que les plantes répondent différemment à la présence des oeufs suivant leur position. Aussi, quand l'oeuf est placé dans la fleur, la plante a davantage tendance à ne pas développer le fruit de la fleur infesté ou bien à produire des fruits plus petits que lorsque l'oeuf est placé sur le pétale. Enfin, j'ai montré que la femelle du papillon pond plus souvent sur le pétale lorsque elle visite des fleurs dotées d'un long tube de corolle, et que les larves issues de ces oeufs ont moins de chances de réussir à pénétrer dans le fruit que les larves issues des oeufs placés à l'intérieur de la fleur. Aussi, la variation observée du site de ponte pourrait être causé par la morphologie de la fleur qui contraint le papillon à pondre sur le pétale. Vu dans leur ensemble, les résultats obtenus pendant ce doctorat suggèrent que la participation des mâles à la pollination, l'absence de développement des fruits et la profondeur du tube de corolle pourraient réduire les coûts que S. latifolia subit dans son interaction avec H. bicruris. Par ailleurs, je n'ai pas détecté de mécanismes qui permettraient au papillon de réduire les coûts que la plante pourrait lui imposer. La prochaine étape serait de déterminer l'effet des traits identifiés dans ce doctorat sur la fitness globale de la plante et du papillon pour estimer pleinement leur efficacité à réduire les coûts et à favoriser une issue mutualiste. De même, il faudrait évaluer l'effet de ces traits en populations naturelles pour identifier le rôle des facteurs environnementaux sur leur efficacité.AbstractAlthough mutualisms can be regarded as harmonious relationships between the interacting partners, they are best conceptualized as reciprocal exploitations in which each partner attempts to increase its own benefits and decrease its costs. To date, identifying the factors which promote or discourage mutualistic outcomes remains a major goal to reconstruct the ecological conditions leading to mutualisms. The aim of this PhD thesis was to identify phenotypic traits that may increase the net benefits of each partner in the interaction between the plant Silene latifolia (Caryophyllaceae) and its pollinator / seed predator, the moth Hadena bicruris (Noctuidae). This study system is particularly well suited because the fitness of both interacting species can be assessed. The female moth lays its egg in the flower it pollinated, and its offspring grows in the fruit, feeding on the seeds of the plant, which allows for the follow-up of both larva and fruit fates. Furthermore, the inherent conflict of interest over the seeds as plant progeny vs. larval resource may stimulate the evolution of traits that reduce overexploitation in both the moth and plant. In a first study, I show that male moths are efficient pollinators, hence increasing seed production without increasing oviposition. The contribution of male moths to pollination might thus improve the net benefits of the interaction for the host plant. Females of the H. bicruris moth lay a single egg per flower, and place it either inside the corolla tube or on the petal. My second study shows that plants are more likely to abort the infested flower or to produce a smaller fruit when the egg was experimentally placed inside the flower compared to plants that received an egg on the petal. Finally, female moths were found to lay their eggs more frequently on the petal when visiting a flower with a deep corolla tube, and larvae hatching from these eggs less likely to successfully attack the fruit. Variation in egg position on the flower may thus be the result of a constraint imposed by floral morphology. Overall, this PhD work suggests that the pollination by male moths, flower abortion, and deep corolla tube may efficiently reduce the costs experienced by S. latifolia in its interaction with H. bicruris. Interestingly, no apparent mechanism of costs reduction was detected for the moth. Further studies should focus on the effects of these traits (i) in the long term fitness of both the plant and the insect and (ii) their interactions with environmental factors (biotic and abiotic) that may affect their efficiency in natural populations.
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The leaves of all plants use elaborate and inducible defence systems to protect themselves. A wide variety of such defences are known and they include defence chemicals such as alkaloids, phenolics and terpenes, physical structures ranging from fibre cells to silica deposits, and a wide variety of defence proteins many of which target digestive processes in herbivores. It has long been known that the defence responses of plants under attack by insects are not restricted to the site of attack. Instead, if a leaf is damaged, defence can be triggered in other parts of the plant body, for example in distal leaves or even in roots and flowers. This raises the question of what are the organ-to-organ signals that coordinate this process. Several hypotheses have been proposed. These include the long-distance transfer of chemical signals through the plant vasculature, hydraulic signals that may transit through the xylem, and electrical signals that would move through living tissues such as the phloem. Much evidence for each of these scenarios has been published. In this thesis we took advantage of the fact that many plant defence responses are regulated by a signal transduction pathway based on a molecule called jasmonic acid. We used this molecule, one of its derivatives (jasmonoyl-isoleucine), and some of the genes it regulates as markers. Using these we investigated the possible role of the electrical signals in the leaf- to-leaf activation of the jasmonate pathway. We found that feeding insects stimulate easily detected electrical activity in the leaves of Arabidopsis thaliana and we used non-invasive surface electrodes to record this activity. This approach showed that jasmonate pathway activity and the electrical activity provoked by mechanical wounding occurred within identical spatial boundaries. Measurements of the apparent speed of surface potentials agreed well with previous velocity estimates for the speed of leaf-to-leaf signals that activate the jasmonate pathway. Using this knowledge we were able to investigate the effects of current injection into Arabidopsis leaves. This resulted in the strong expression of many jasmonate-regulated genes. All these results showed that electrical activity and the activation of jasmonate signalling were highly correlated. In order to test for possible causal links between the two processes, we conducted a small-scale reverse genetic screen on a series of T-DNA insertion mutants in ion channel genes and in other genes encoding proteins such as proton pumps. This screen, which was based on surface potential measurements, revealed that mutations in genes related to ionotropic glutamate receptors in animals had impaired electrical activity after wounding. Combining mutation of two of these glutamate-receptor-like genes in a double mutant reduced the response of leaves to current injection. When a leaf of this double mutant was wounded it failed to transmit a long-distance signal to a distal leaf. This result distinguished the double mutant from the wild-type plant and provides the first genetic evidence that electrical signalling is necessary to coordinate defence responses between organs in plants. - Les feuilles des plantes disposent de systèmes de défense inductibles très élaborés. Un grand nombre de ces systèmes de défenses sont connus et sont basés sur des composés chimiques comme les alcaloïdes, les composés phénoliques ou les terpènes, des systèmes physiques allant de la production de cellules fibreuses aux cristaux de silice ainsi qu'un grand nombre de protéines de défense ciblant le processus digestif des herbivores. Il est connu dépuis longtemps que la réponse défensive de la plante face à l'attaque pas un insecte n'est pas seulement localisée au niveau de la zone d'attaque. A la place, si une feuille est attaquée, les systèmes de défense peuvent être activés ailleurs dans la plante, comme par exemple dans d'autres feuilles, les racines ou même les fleurs. Ces observations soulèvent la question de la nature des signaux d'organes à organes qui régulent ces systèmes. Plusieurs hypothèses ont été formulées; une ou plusieures molécules pourraient être véhiculées dans la plante grâce au système vasculaire, un signal hydraulique transmis au travers du xylème ou encore des signaux électriques transmis par les cellules comme dans le phloème par exemple. De nombreuses études ont été publiées sur ces différentes hypothèses. Dans ce travail de thèse, nous avons choisi d'utiliser à notre avantage le fait que de nombreuses réponses de défense de la plante sont régulées par une même voie de signalisation utilisant l'acide jasmonique. Nous avons utilisé comme marqueurs cette molécule, un de ses dérivés (le jasmonoyl-isoleucine) ainsi que certains des gènes que l'acide jasmonique régule. Nous avons alors testé l'implication de la transmission de signaux électriques dans l'activation de la voie du jasmonate de feuille à feuille. Nous avons découvert que les insectes qui se nourrissent de feuilles d'Arabidopsis thaliana activent un signal électrique que nous avons pu mesurer grâce à une technique non invasive d'électrodes de surface. Les enregistrements ont montré que la génération de signaux électriques et l'activation de la voie du jasmonate avaient lieu aux mêmes endroits. La mesure de la vitesse de déplacement des impulsions électriques correspond aux estimations faites concernant l'activation de la voie du jasmonate. Grâce à cela, nous avons pu tester l'effet d'injection de courant électrique dans les feuilles d'Arabidopsis. La conséquence a été une forte expression de nombreux gènes de la voie du jasmonate, suggérant une forte corrélation entre l'activité électrique et l'activation de la voie du jasmonate. Afin de tester le lien de cause entre ces deux phénomènes, nous avons entrepris un criblage génétique sur une série de mutants d'insertion à l'ADN-T dans des gènes de canaux ioniques et d'autres gènes d'intérêt comme les gènes des pompes à protons. Ce criblage, basé sur la mesure de potentiels de surface, a permis de montrer que plusieurs mutations de gènes liés aux récepteurs au glutamate ionotropique présentent une baisse drastique de leurs activités électriques après une blessure mécanique des feuilles par rapport au type sauvage. Par la combinaison de deux mutations de ces récepteurs au glutamate en un double mutant, on obtient une réponse à la stimulation électrique encore plus faible. Quand une feuille du double mutant est blessée, elle est incapable de transmettre un signal à longue distance vers une feuille éloignée. Ce résultat permet de distinguer le double mutant de la plante sauvage et amène la première preuve génétique que l'activité électrique est nécessaire pour coordonner les réponses de défense entre les organes chez les plantes.
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Introduction : Confronter les intérêts de la protection de la nature à d'autres, c'est vouloir faire passer les petites fleurs et les grenouilles avant l'Homme. Hérésie ! C'est en effet parfois l'existence même d'un régime légal de protection des biotopes qui fait sourire. L'étudier en profondeur n'en paraît que plus oiseux. Ce problème d'acceptation est sans doute propre au droit de l'environnement de manière générale : l'intérêt public défendu ici n'est pas rattachable directement à l'intérêt du plus grand nombre. On peut parfois même en être très loin. Si, malgré cela, certains domaines du droit de l'environnement sont actuellement très en vogue, la protection de la nature fait partie de ses aspects moins porteurs. Ce type de préoccupations est pour beaucoup futile, voire inutile ou même déplacé. Il apparaît ainsi important de commencer par se demander pourquoi protéger la nature, et que protéger dans cette nature (chapitre 1). Vient ensuite évidemment la question de la portée de la protection. Il convient pour cela tout d'abord de faire le point sur le droit en vigueur (chapitre 2) : l'histoire des règles topiques en matière de protection des biotopes a été particulièrement mouvementée et son analyse apporte un important éclairage à la compréhension des dispositions actuelles ; cette législation est en outre complétée par une multitude de dispositions connexes ou apparentées, de droit interne et de droit international. Ce contexte général posé, la portée de la protection s'examine plus précisément par l'analyse des articles 18 ss LPN (chapitre 3) : les biotopes protégés de manière générale par l'article 18 LPN lui-même - remarquable exemple d'un droit dynamique -, les biotopes inventoriés et la végétation des rives. Il est enfin nécessaire de se pencher sur le « comment protéger» par une étude des instruments de mise en oeuvre (chapitre 4) et des instruments auxiliaires à la protection (chapitre 5). Ce faisant, la pertinence du régime légal de protection des biotopes sera soulignée, tant sur le fond que sur la forme. En l'introduisant aux subtilités de ce régime et de son intégration dans l'ordre juridique en général, nous espérons ainsi faire passer le lecteur au-delà des idées reçues.
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Poème masnavī compose de deux parties, l’histoire (qiṣṣa) de la chute, puis de la mort, du vizir Sayyid ‛Alī Hān (f. 7v- 59), assassiné le 9 octobre 1720 et remplacé par Muḥ. Amīn Hān I‛timād al-Dawla. Cette partie compte 919 bayt. La seconde (f. 61- 102v) en compte 763 et raconte les circonstances de la mort de Lāla Laliyān Mal, fils de l’auteur (f. 62), survenue dix mois après, alors qu’il avait 30 ans, et les campagnes militaires de cette période. Cette qiṣṣ̣a aurait été rédigée vers 1723 (f. 102).Une préface en prose (dībāča), rédigée (f. 5v) par Zōrāvar Singh [comparer à Supplément persan 247] occupe les f. 1v à 6v. Celui-ci indique qu’il édita, après sa mort l’œuvre du poète Rāy Kirpārām (f. 3v), et dédie cette édition (f. 2v) au moghol Abū l-Fatḥ Nāṣir al-Dīn Muḥ. Šāh (m. en 1161H./1748). Ce serait Rāy Kirpārām l’auteur des deux qiṣṣa.
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La Bible s’ouvre par deux compositions poétiques d’Alcuin qui encadrent l’Épître de saint Jérôme à Paulinus, « Frater Ambrosius... » (ff. 1-2r : Monumenta Germaniae Historica, Poetae latinae, I, 1, p. 287, LXVIII-LXX, v. 1-200 ; ff. 4r-v : Monumenta Germaniae Historica, Poetae latinae, I, 1, p. 283-284, LXV, I-III). La fin manque: la Bible s'interrompt à la fin de l'Epître de saint Paul aux Colossiens.
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The olfactory system is an attractive model to study the genetic mechanisms underlying evolution of the nervous system. This sensory system mediates the detection and behavioural responses to an enormous diversity of volatile chemicals in the environment and displays rapid evolution, as species acquire, modify and discard olfactory receptors and circuits to adapt to new olfactory stimuli. Drosophilids provide an attractive model to study these processes. The availability of 12 sequenced genomes of Drosophila species occupying diverse ecological niches provides a rich resource for genomic analyses. Moreover, one of these species, Drosophila melanogaster, is amenable to a powerful combination of genetic and electrophysiological analyses. D. melanogaster has two distinct families of olfactory receptors to detect odours, the well-characterised Odorant Receptors (ORs) and the recently identified lonotropic Receptors (IRs). In my thesis, I have provided new insights into the genetic mechanisms underlying olfactory system evolution through three distinct, but interrelated projects. First, I performed a comparative genomic analysis of the IR repertoire in 12 sequenced Drosophila species, which has revealed that the olfactory IRs are highly conserved across species. By contrast, a large fraction of IRs that are not expressed in the olfactory system - and which may be gustatory receptors - are much more variable in sequence and gene copy number. Second, to identify ligands for IR expressing olfactory sensory neurons, I have performed an electrophysiological screen in D. melanogaster using a panel of over 160 odours. I found that the IRs respond to a number of amines, aldehydes and acids, contrasting with the chemical specificity of the OR repertoire, which is mainly tuned to esters, alcohols and ketones. Finally, the identification of ligands for IRs in this species allowed me to investigate in detail the molecular and functional evolution of a tandem array of IRs, IR75a/IR75b/IR75c, in D. sechellia. This species is endemic to the Seychelles archipelago and highly specialised to breed on the fruits of Morinda citrifolia, which is repulsive and toxic for other Drosophila species. These studies led me to discover that receptor loss, changes in receptor specificity and changes in receptor expression have likely played an important role during the evolution of these IRs in D. sechellia. These changes may explain, in part, the unique chemical ecology of this species. - Le système olfactif est un excellent modèle pour étudier les mécanismes génétiques impliqués dans l'étude de l'évolution du système nerveux. Ce système sensoriel permet la détection de nombreux composés volatils présents dans l'environnement et est à la base des réponses comportementales. Il est propre à chaque espèce et évolue rapidement en modifiant ou en éliminant des récepteurs et leurs circuits olfactifs correspondants pour s'adapter à de nouvelles odeurs. Pour étudier le système olfactif et son évolution, nous avons décidé d'utiliser la drosophile comme modèle. Le séquençage complet de 12 souches de drosophiles habitant différentes niches écologiques permet une analyse génomique conséquente. De plus, l'une de ces espèces Drosophila melanogaster permet la combinaison d'analyses génétiques et électrophysiologiques. En effet, D. melanogaster possède 2 familles distinctes de récepteurs olfactifs qui permettent la détection d'odeurs: les récepteurs olfactifs (ORs) étant les mieux caractérisés et les récepteurs ionotropiques (IRs), plus récemment identifiés. Au cours de ma thèse, j'ai apporté des nouvelles connaissances qui m'ont permis de mieux comprendre les mécanismes génétiques à la base de l'évolution du système olfactif au travers de trois projets différents, mais interdépendants. Premièrement, j'ai réalisé une analyse génomique comparative de l'ensemble des IRs dans les 12 souches de drosophiles séquencées jusqu'à présent. Ceci a montré que les récepteurs olfactifs IRs sont hautement conservés parmi l'ensemble de ces espèces. Au contraire, une grande partie des IRs qui ne sont pas exprimés dans le système olfactif, et qui semblent être des récepteurs gustatifs, sont beaucoup plus variables dans leur séquence et dans le nombre de copie de gènes. Deuxièmement, pour identifier les ligands des récepteurs IRs exprimés par les neurones sensoriels olfactifs, j'ai réalisé une étude électrophysiologique chez D. melanogaster e η testant l'effet de plus de 160 composés chimiques sur les IRs. J'ai trouvé que les IRs répondent à un nombre d'amines, d'aldéhydes et d'acides, contrairement aux récepteurs olfactifs ORs qui eux répondent principalement aux esthers, alcools et cétones. Finalement, l'identification de ligands pour les IRs dans ces espèces m'a permis d'étudier en détail l'évolution fonctionnelle et moléculaire des IR75a/IR75b/IR75c dans D. sechellia. Cette espèce est endémique de l'archipel des Seychelles et se nourrit spécifiquement du fruit Morinda citrifolia qui est répulsif et toxique pour d'autres souches de drosophiles. Ces études m'ont poussé à découvrir que, la perte de IR75a, le changement dans la spécificité de IR75b ainsi que le changement dans l'expression de IR75c ont probablement joué un rôle important dans l'évolution des IRs chez D. sechellia. Ces changements peuvent expliquer, en partie, l'écologie chimique propre à cette espèce. Résumé français large public Le système olfactif permet aux animaux de détecter des milliers de molécules odorantes, les aidant ainsi à trouver de la nourriture, à distinguer si elle est fraîche ou avariée, à trouver des partenaires sexuels, ainsi qu'à éviter les prédateurs. Selon l'environnement et le mode de vie des espèces, le système olfactif doit détecter des odeurs très diverses ; en effet, un moustique qui recherche du sang humain pour se nourrir doit détecter des odeurs bien différentes d'une abeille qui recherche des fleurs. Dans ma thèse, j'ai essayé de comprendre comment les systèmes olfactifs d'une espèce évoluent pour s'adapter aux exigences induites par son environnement. Un très bon modèle pour étudier cela est la drosophile dont les différentes espèces se nichent dans des habitats très divers. Pour ce faire, j'ai étudié les récepteurs olfactifs de différentes espèces de la drosophile. Ces récepteurs sont des protéines qui se lient à des odeurs spécifiques. Lorsqu'ils se lient, ils activent un neurone qui envoie un signal électrique au cerveau. Ce signal est ensuite traité par ce dernier qui indique à la mouche si l'odeur est attractive ou répulsive. J'ai identifié les récepteurs olfactifs de plusieurs espèces de drosophile et étudié s'il y avait des différences entre elles. La plupart des récepteurs sont similaires entre les espèces, cependant dans l'une d'entre elles, certains récepteurs sont différents. Ce fait est particulièrement intéressant car cette espèce de drosophile se nourrit de fruits que les autres espèces n'apprécient pas. Comme nous ne savons pas quels récepteurs se lient à quelles odeurs, j'ai testé un grand nombre de composants odorants. Ceci m'a permis de constater que, effectivement, certains changements produits dans ces récepteurs expliquent pourquoi cette espèce aime particulièrement ces fruits. En outre, mes résultats contribuent à mieux comprendre les changements génétiques qui sont impliqués dans l'évolution du système olfactif.
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Contient : Préface ; Traité
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Contient : 1 « Deul et ennuy... » ; 2 « Beata es, Maria... » ; 3 « Da pacem, Domine... » ; 4 « Da pacem, Domine... » ; 5 « Dulcis amica Dei... » ; 6 « Si sumpsero... » ; 7 « O quam glorifica... » ; 8 « Si dedero... » ; 9 « Mes pensées... » ; 10 « L'eure est venue... » ; 11 « Despitant fortune... » ; 12 « Allez, regretz... » ; 13 « Les grans regretz... » ; 14 « Va t'em, regret... » ; 15 « Qui belles amours a... » ; 16 « Se je vous eslongne... » ; 17 « Helas! de vous certes... » ; 18 « Si vous voulez estre... » ; 19 « N'ay ge pas droit... » ; 20 « Ha! qu'il m'ennuye... » ; 21 « Seul et eureux... » ; 22 « La saison en est... » ; 23 « Penser en vous... » ; 24 « Venez, regretz... » ; 25 « Des fais mondains... » ; 26 « De plus en plus... » ; 27 « Mon souvenir... » ; 28 « A heur le tiens... » ; 29 « Tant ay d'ennuyt... » ; 30 « Comme femme desconfortée... » ; 31 « Si congié prens... » ; 32 « Se mieulx ne vient... » ; 33 « Plus que aultre... » ; 34 « En l'ombre d'ung buyssonnet... » ; 35 « La regrettée... » ; 36 « Je sçay tout... » ; 37 « Fors seullement... » ; 38 « Il n'est vivant... » ; 39 « Vostre beaulté... » ; 40 « Helas ! pourquoy... » ; 41 « Je ne viz oncques... » ; 42 « Royne dez flours... » ; 43 « Faisons boutons... » ; 44 « Fin ch'yo vivo... » ; 45 « Yo so contento... » ; 46 « Que vous ma dame... » ; 47 « La gaye pastoure... » ; 48 « Se j'ay perdu mon amy... » ; 49 « Mon seul plaisir... » ; 50 « Ce moys de may... » ; 51 « Si fayt il vous... » ; 52 « Pastourelle... » ; 53 « Belle, se j'avoye... » ; 54 « Amoureuse m'y fault estre... » ; 55 « Tant bel m'y sont... » ; 56 « Se j'avoye de la soie... » ; 57 « Lourdault... » ; 58 « L'autre jour m'y chevauchoye... » ; 59 « La nuyt s'en va... » ; 60 « Il estoit ung bon homme... » ; 61 « Fors seulement... » ; 62 « Crux triumphans... » ; 63 « Jesus, dignum nomen... » ; 64 « My levay... » ; 65 « Mary de par sa mere... » ; 66 « La cuiller d'or... » ; 67 « Faictes, s'il vous plait... » ; 68 « Ne par Dieu... » ; 69 « Seullette suis... » ; 70 « Mon mari m'a diffamée... » ; 71 « L'amour de moy est enclose... » ; 72 « Mannette m'a mandé... » ; 73 « A l'ombre du bissonnet... » ; 74 « Triste et pensif... » ; 75 « Cum summo... »
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Comprend : [Frontispice : décor d'architecture avec thermes-cariatides, faunes, guirlandes de fruits et de fleurs, cartouches.] [cote microfilm : m 6964/R 91414] ; [Fig. au début du Chant Premier : fuite d'Angélique sur un cheval. Combat entre Regnault, cousin de Roland, et le Maure Palladin.] [cote microfilm : m 6964/R 91414]
Resumo:
Le Vallon de Nant, situé dans les Alpes vaudoises, attire depuis longtemps les naturalistes et scientifiques. Il a été classé comme réserve naturelle en 1969. Les premières Journées de la biodiversité en Romandie y ont été organisées les 5 et 6 juillet 2008 afin d'améliorer la connaissance des espèces vivant dans le Vallon de Nant, avant l'établissement d'un plan de gestion de la réserve naturelle. Une cinquantaine de scientifiques ont participé à cet inventaire de la faune et de la flore. Ce Mémoire de la Société vaudoise des Sciences naturelles compte 15 articles rédigés par les participants à ces journées et font l'inventaire des richesses spécifiques du Vallon de Nant. Des champignons aux mammifères en passant par les lichens, les mousses, les plantes à fleurs, les escargots, les insectes, les amphibiens, les reptiles et les oiseaux, c'est un inventaire exhaustif des quelque 2000 espèces connues actuellement dans le Vallon de Nant, dont plus de 1100 recensées durant les Journées de la biodiversité. Agrémenté de 157 photos couleurs, dont celles du photographe-naturaliste Daniel Aubort de Montreux, ces 240 pages permettent de découvrir les richesses de cette réserve naturelle créée en 1969, pour éviter d'y voir arriver les chars de l'armée suisse qui désirait alors en faire une place d'armes.
Resumo:
F. A-B. Bifolium contenant la fin de l’office du Saint Esprit ; cf. le même texte aux ff. 156-156v. XVe siècle. Copie inachevée dont les initialesont été laissées en blanc. Le f. B réglé est blanc. La justification est la même que celle du corps du manuscrit.F. 1-12v. Calendrier écrit à l’encre rouge et bleue et à l’or: nombreux saints méridionaux, en particulier de la vallée du Rhône et du Languedoc : « Fulcrani ep. [Lodevensis] » (13 févr.) ; « translatio s. Pauli » (20 février) ; « translatio s.Augustini » (28 février) ; « Pauli archi. Narbo[nensis] » (22 mars) ; « translatio b. Ferreoli [ ?] (1er avril) ; « Baudilii mart. [Nemausiensis] (20 mai) ; « Quiterie (21 mai) ; « Eutropii [ep. Arausicani] (27 mai) ; « translatio s. Saturnini » (22 juin) ; « Petri de Lucemburgo » (5 juillet) ; « Roqui mart. [Montispessulani] » (16 août) ; « Ludovici regis fratris [ep. Toletani]» (19 août) ; « Privati conf. [ep. Gabalitanus (Gévaudan)] » (21 août) ; « Fereoli mart. [Viennae] (18 sept.) ; « Apolinaris ep. [Valentinensis] » (10 oct.) ; « Firmini ep. [Ucetensis] » (11 oct.] ; « Florencii ep. [Arausicani] » (17 oct.] ; « Amancii ep. [Ruthenensis] » (5 nov.) ; « Restituti ep. [Tricastini] » (8 nov.) ; « Rufi ep. [Avenionensis] » (14 nov.) ; « Pauli ep. [Narbonensis] » (11 déc.) ; « Dominici conf. [de Silos] » (20 déc.). Mentions zodiacales et de comput, parmi lesquelles on note une « renovatio indicionum », le 24 septembre. F. 13-17. Extraits des quatre Evangiles : Io (13-14) ; Lc (14-15) ; Mt (15-16v) ; Mc (16v-17).F. 17v-71. [Horae beatae Mariae virginis secundum usum romanum]. [Ad matutinas], psaumes répartis selon les jours de la semaine (18-32v) ; — « In laudibus » (32v-42v) ; — « Ad primam » (43-46v) ; — « Ad tertiam » (46v-49) ; — « Ad sextam » (49v-52) ; « Ad IXa » (52-55) ; — « Ad vesperas » (55-60) ; — « Ad comple[c]torium » (60-64) ; — Antiennes, psaumes, leçons et répons pour les différents temps de l’année (64v-71) .F. 71-77v. Messe votive. « Missa beate Marie virginis ». « Salve sancta parens... » F. 78-85. Prières et hymnes. [Septem gaudia spiritualia b. Mariae virginis], incomplet des quatre premiers vers par lacune matérielle. « [Gaude flore virginali...] et sanctorum decoratum//...-... per eterna secula » (AH, XXXI, n° 198) ; « O sponsa Dei electa// Esto nobis via recta... » ; « ...Oratio. Domine Jhesu Christe qui beatissimam gloriosam virginem...-... pervenire mereamur » ; « Gaudia. Gaude virgo mater Christi// Que per aurem concepisti// ...-... perhemni gaudio. » (AH, XXIV, n° 57) ; cf. Leroquais, Livres d’heures, I, XXVI-XXVII ; « ... Oratio. Deus qui beatissimam virginem Mariam in consceptu... pervenire. Per... » ; « Gaudia beate Marie spiritualia. Gaude stirpe regis nata// Ab angelo saluta[ta]...-... et celorum mansio » (AH, XXXI, n° 182) ; « Oratio. Consolator mitissime Deus... sempiternis perfrui. Per... » ; « Alia oratio. Deus qui Gabrielem archangelum... mereamur habere. Qui... » ; « Devota oratio ad beatam virginem Mariam. Obsecro te domina... et michi famulo tuo pauperrimo N. ... » (Leroquais, Livres d’heures, II, 346-347).F. 85v blanc.F.86-91v. [Horae Trinitatis].F.91v-93v. Messe votive. « Missa de Trinitate ».F. 93v-97. « Devota oratio. Deus omnipotens propicius esto michi peccatori, custos mei omnibus diebus et horis vite mee, Deus Abraham... Omnes sancti angeli et archangeli Dei succurrite et subvenite michi peccatori... horis vite mee » ; cf. Leroquais, Livres d’heures, II, 396 ; — « O bone Jhesu illumina oculos meos ne unquam obdormiam... impietatem peccati mei » ; cf. Leroquais, Livres d’heures, I, XXX-XXXI ; — « Omnipotens, sempiterne et clementissime Deus qui Ezechie regi ... merear et optinere. Per... », à la forme masculine ; cf. Leroquais, Livres d’heures, II, 438 ; — « Oratio. Omnipotens sempiterne Deus te supplices exoramus ut celesti... consequantur. Per... » (Corpus orationum, VI, n° 4076).F. 97v blanc.F. 98-108. [Psaumes de la pénitence]. F. 108-117v. « Letania ». A noter parmi les confesseurs, la séquence inattendue de trois évêques de Toul honorés en Lorraine : « ... s. Mansuete, s. Gerarde, s. Aper ». Parmi les saintes : « ... s. Martha, s. Eulalia... s. Radegundis... ». — Oraisons diverses : « Propicius esto, parce nobis Domine... ut michi indigno famulo tuo N... exaudire digneris » ; — ... « Omnipotens sempiterne Deus miserere michi indigno famulo tuo N.... perficiat. Per... » ; — « Pie et exaudibilis domine Jhesu Christe Deus noster clementiam tuam... digneris eternam » ; cf. Leroquais, Psautiers, I, 25 ; — « Pietate tua quesumus Domine nostrorum solve vincula delictorum et intercedente pro nobis... virgine Dei genitrice Maria cum beatis apostolis tuis Petro et Paulo atque Andrea... eternam concede. Per... » (Corpus orationum, VI, n° 4227)...F. 118-145. [Officium mortuorum secundum usum romanum]F. 145-147v. Messe votive. « Missa pro omnibus fidelibus defunctis ». F. 148-151. [Horae sancti Spiritus].F. 151-153v. Messe votive. « Missa de sancto Spiritu », incomplet de la fin par lacune matérielle.F. 154-156v. [Horae omnium sanctorum], incomplet du premier feuillet.F. 156v-159v. Messe votive. « Missa de omnibus sanctis. F. 160-162v. [Horae sancti Sacramentis], incomplet du début par lacune matérielle. F. 162v-164v. Messe votive. « Missa de corpore Christi ».F. 164v-169v. Prières et hymnes. « ... salutatio sacratissimi corporis domini nostri Jhesu Christi. Ave Jhesu Christe verbum Patris filius [Virginis] agnus Dei...-... requies nostra vita perhemnis » ; cf. ms NAL 3211, 342 ; — « Alia oratio. Salve sancta caro Dei per quam salvi...-... da michi sedem justorum. Qui... » (ed. Leroquais, Livres d’heures, II, 348) ; — In elevatione corporis Christi. Anima Christi sanctifica me // Corpus Christi salva me... secula seculorum. Amen » ; (ed. Leroquais, Livres d’heures, II, 340 variantes) ; — « Alia. Ave verum corpus natum... o pia... ora pro nobis » (AH, LIV, n° 257) ; — « Alia devota oratio. Domine Jhesu Christe qui hanc sacratissimam carnem tuam... et periculis et in eternum » ; cf.ms NAL 3203, 26v ; — « Dum volueris communicare dic orationem. Omnipotens et misericors Deus ecce accedo ad sacratissimum accedo inquam infirmus ad medicum...-... tutela finalis in morte. Qui... » ; — « Alia oratio ante communionem. Domine sancte Pater, omnipotens eterne Deus, da mihi corpus et sanguinem... in infinita secula... » ; cf. Leroquais, Livres d’heures, II, 108 ; — « Post communionem. Gratias tibi ago Domine sancte pater omnipotens eterne Deus qui me peccatorem indignum famulum tuum saciare... et gaudium sempiternum... » ; cf. Leroquais, Livres d’heures, I, 51 ; — « Post communionem ad beatam Virginem. Serenissima Virgo et inclita mater nostri Jhesu Christi, sancta Maria regina celi et terre que eundem creatorem... hodie veracis [incomplet de la fin par lacune matérielle] ; cf. Leroquais, Livres d’heures, I, 156, 299.F. 170-173. [Horae sanctae Crucis], incomplet du début.F. 173-178. Messe votive. « Missa in honore sancte Crucis ». « Crucem tuam adoramus et veneramur domine Jhesu Christe, et per ipsam tuam sanctissimam recolimus passionem...-...defunctis vitam et gloriam sempiternam... » ; — « Alia oratio. Domine Jhesu Christe plasmator tocius creature, rex glorie obsecro miserere mei quia locutus sum... semper benedictus... » ; — « Alia oratio. Domine Jhesu Christe qui voluisti pro redemptione mundi nasci et circumcidi... ego miserrimus, vilissimus, nequissimus atque indignissimus peccator...-... latronem crucifixum. Qui... » ; — « Alia oratio. Precor te, piissime domine Jhesu Christe, per illam eximiam caritatem qua tu rex celestis... mihi tribuere digneris. Qui... » ; — « Alia oratio. Deus propicius esto michi peccatori. Quid est Jhesus nisi salvator ergo Jhesus per te ipsum redemptus sum... miserere michi Deus » ; — « Dic totum deinde dic oracionem. Tribulacionem nobis [sic], quesumus, Domine propicius respice... clementer averte. Per... ». F. 178-200. « ... suffragia sanctorum ». « ... de Trinitate » ; — « De sancto Michaele archangelo » ; — « De sancto Johanne Baptista » ; — « De sancto Petro et Paulo » ; — « De sancto Andrea apostolo » ; — « De sancto Johanne evangelista » ; — « De sancto Jacobo minori » ; — « Sanctorum Philippi et Jacobi » ; — « De innocentibus » ; — « De apostolis et evvangelistis » ; — « De sancto Stephano » ; — « De sancto Laurencio » ; — « De sancto Eutropio... Eutropium martyrem tuum (f. 183v)... » ; — « De sancto Georgio » ; — « De sancto Blasio » ; — « De sancto Dyonisio » ; — « De sancto Yppolito » ; — « De sancto Christophoro » ; — « De sancto Sebastiano. Omnipotens sempiterne Deus qui meritis beati Sebastiani martyris gloriosissimi quemdam pestem epydimie generalem hominibus mortiferam revocasti, presta supplicibus tuis ut qui hanc orationem super se portavit aut in domibus vel mansionibus scriptam aut alias de ea in tuo nomine memoriam habuerint sive in die aut in nocte legerint a simili a peste et morbo epydimie sub ejus confidencia ad te confugerint ipsius meritis et precibus ab ipsis peste et morbo epydimie et ab omnibus nocumentis venenosis necnon ab omnibus periculis corporis et anime atque a subitanea et improvisa morte et ab omnibus inimicis visibilibus et invisibilibus singulis diebus et noctibus horis atque momentis liberemur. Per Dominum. Pater noster. Ave Maria. Credo. Salva regina. Ave stella matutina, rosa sine spinis, cum reliquis ». — « Unius martyris communis » ; — « De martyribus communis » ; — « De sancto Martino » ; — « De sancto Nicholao » ; — « De sancto Anthonio » ; — « De sancto Lazaro » ; — « De sancto Restituto... Deus qui per merita beati Restituti confessoris atque pontificis a multorum oculis dolorem sanas, labem removes et visum clarificas... (189v-190) » ; — « Unius confessoris » ; — « De confessoribus communis » ; — « De beata Maria Magdalena prosa. Gaude pia Magdalena // Spes salutis // Vite vena // Lapsorum fiducia // Gaude dulcis advocata // ... » ; — « De beata Catherina. Gaude virgo Catherina /// Quam refecit lux divina // Ter quaternis noctibus //... » ; — « De beata Lucia » ; — « De beata Apollonia » ; — « De beata Agatha » ; — « De virginibus » ; — « De omnibus sanctis » ; — « De pace » ; — « De sancto Petro de Lucemburgo » ; le suffrage commence par la prière attribuée à s. Pierre de Luxembourg : « Deus pater qui creasti // Mundum et illuminasti // Suscipe...-... requiescant in pace. Amen » ; cf.ms NAL 3196, 152.F. 200v-204, feuillets réglés blancs.
Resumo:
Résumé : La production de nectar assure aux plantes entomophiles un important succès reproducteur. Malgré cela, de nombreuses espèces d'orchidées ne produisent pas de nectar. La majorité de ces orchidées dites trompeuses exploitent simplement l'instinct des pollinisateurs généralistes, qui les pousse à chercher du nectar dans les fleurs. Afin d'optimiser la récolte de nectar, les pollinisateurs apprennent à différencier les fleurs trompeuses des nectarifères, et à concentrer leurs visites sur ces dernières, au détriment des plantes trompeuses. Chez les orchidées non autogames, la reproduction est assurée uniquement par les pollinisateurs. L'apprentissage des pollinisateurs a donc un impact négatif sur la reproduction des orchidées trompeuses. Cependant, les caractéristiques d'une espèce trompeuse et des espèces nectarifères au sein d'une communauté végétale peuvent affecter l'apprentissage et le taux de visite des pollinisateurs aux plantes trompeuses. J'ai réalisé des expériences en milieu naturel et en milieu contrôlé, pour déterminer si les caractéristiques florales, spatiales et temporelles des communautés affectent le taux de visite et le succès reproducteur de plantes trompeuses. Une agrégation spatiale élevée des plantes trompeuses et des plantes nectarifères diminue le succès reproducteur des plantes trompeuses. De plus, les pollinisateurs visitent plus souvent l'espèce trompeuse Iorsque ses fleurs sont de couleur similaire à celles de l'espèce nectarifère. Cet effet bénéfique de la similarité pour la couleur des fleurs s'accentue si les deux espèces sont mélangées et proches spatialement, ou si l'espèce trompeuse fleurit après l'espèce nectarifère. Enfin, le comportement des pollinisateurs n'est pas tout de suite affecté lorsque les caractéristiques de la communauté changent. Les caractéristiques des communautés végétales affectent donc la reproduction des espèces trompeuses. Bien que L'absence de coûts associés à la production de nectar, l'exportation efficace de pollen et la production de graines de qualité dont bénéficient les orchidées trompeuses favorisent Ieur maintien, les caractéristiques de la communauté peuvent aussi y contribuer. Mon étude fournit donc une explication alternative et complémentaire au maintien des orchidées trompeuses. Je conclus par une discussion des implications possibles de ces résultats sur le maintien et l'évolution des orchidées trompeuses, en tenant compte de la dynamique des caractéristiques des communautés végétales naturelles. Abstract : Despite the importance of producing food to ensure a high reproductive success, many orchid species lack such rewards. The majority of deceptive orchids simply exploit the instinctive food-foraging behaviour of generalist pollinators. This strategy is termed generalized food deception. To optimize their foraging efficiency, pollinators can learn to discriminate deceptive from rewarding flowers and to focus their visits to the rewarding plants, to the disadvantage of the deceptive plants. Because the reproductive success of non-autogamous orchids entirely relies on pollinator visitation rate, pollinator learning decreases the reproductive success of deceptive orchids. However, the characteristics of deceptive and rewarding plants within a community may affect pollinator learning and visitation rate to a deceptive orchid. Therefore, the biological characteristics of natural plant communities may be crucial to the maintenance of generalized food deceptive orchids. My study focused on the floral, spatial and temporal characteristics of plant communities. I used both in and ex sitar experiments to investigate whether these characteristics influence pollinator visitation rates and the reproductive success of deceptive orchids. A high spatial aggregation of both deceptive and rewarding species decreased the reproductive success of the deceptive species. Also, being of similar flower colour to rewarding sympatric species increased pollinator visitation rates to a deceptive species. The beneficial effect of flower colour similarity was even more pronounced when both species were spatially closely mingled or when the deceptive species flowered after the rewarding species. Finally, pollinator behaviour was unaffected in the short term by a change in the characteristics of plant communities, indicating that pollinators need time to learn under new conditions. Thus, the characteristics of plant communities may crucially affect the reproductive success of deceptive orchids. Although the absence of costs associated with nectar production, the efficient pollen export and the high seed quality of deceptive orchids may favour their maintenance, the characteristics of plant communities may also contribute to it. Therefore, my study provides an alternative yet complementary explanation to the maintenance of generalized food deceptive orchids in natural populations. I discuss the possible implications for the maintenance and the evolution of generalized food deceptive orchids with regards to the floral and temporal dynamics of natural plant communities.