949 resultados para Consommateurs de cannabis
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The purpose of this article is to identify tobacco and cannabis co-consumptions and consumers' perceptions of each substance. A qualitative research including 22 youths (14 males) aged 15-21 years in seven individual interviews and five focus groups. Discussions were recorded, transcribed verbatim and transferred to Atlas.ti software for narrative analysis. The main consumption mode is cannabis cigarettes which always mix cannabis and tobacco. Participants perceive cannabis much more positively than tobacco, which is considered unnatural, harmful and addictive. Future consumption forecasts thus more often exclude tobacco smoking than cannabis consumption. A substitution phenomenon often takes place between both substances. Given the co-consumption of tobacco and cannabis, in helping youths quit or decrease their consumptions, both substances should be taken into account in a global approach. Cannabis consumers should be made aware of their tobacco use while consuming cannabis and the risk of inducing nicotine addiction through cannabis use, despite the perceived disconnect between the two substances. Prevention programs should correct made-up ideas about cannabis consumption and convey a clear message about its harmful consequences. Our findings support the growing evidence which suggests that nicotine dependence and cigarette smoking may be induced by cannabis consumption.
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Introduction Le cadre conceptuel de l'analyse économique considère que l'individu prend des décisions en mettant en balance les avantages et les inconvénients que ces décisions présentent pour lui. En s'appuyant sur ses préférences et en intégrant ses contraintes (matérielles, physiques, externes, etc.), il choisit d'effectuer ou non une action, d'adopter ou pas un comportement, de façon à ce que les conséquences de ses choix maximisent sa satisfaction. Le fait qu'un individu adopte un certain comportement révèle donc le caractère positif pour lui des conséquences de ce comportement. C'est le postulat méthodologique de rationalité du consommateur, fondement de toute analyse économique. L'adoption par un individu d'un comportement qui implique un risque pour son bien-être physique ou mental suit le même schéma d'analyse. Il résulte d'un arbitrage inter temporel entre la satisfaction que procure ce comportement et le coût du risque associé. Ce risque se définit par la combinaison de la probabilité d'occurrence de l'événement redouté avec la gravité de ses conséquences. En adoptant un comportement à risque, l'individu révèle donc que ce comportement a pour lui un impact net positif. Certains comportements à risque, comme la consommation de tabac et, plus largement, de psychotropes, engendrent une dépendance à même de brider le libre-arbitre du consommateur. Un individu peut être amené à consommer un produit alors même que sa raison lui dicte de ne pas le faire. Ces comportements ont longtemps été considérés par les économistes comme extérieurs au champ d'analyse de leur discipline, la dépendance paraissant antinomique avec le concept de rationalité du consommateur. Par son modèle de dépendance rationnelle, Gary Stanley Becker prend le contre-pied de cette approche en montrant qu'un comportement de dépendance pouvait parfaitement s'expliquer par la maximisation de la fonction de satisfaction d'un individu rationnel et informé. Il postule que les consommateurs de stupéfiants sont conscients des conséquences futures de leurs décisions présentes, tant du point de vue de leur santé que de celui de la dépendance. Dans ce modèle, la dépendance implique deux effets le renforcement et la tolérance. Le renforcement signifie que plus un bien a été consommé dans le passé, plus l'augmentation de sa consommation courante est valorisée. En d'autres termes, l'utilité marginale de la consommation courante augmente avec la consommation antérieure. La tolérance traduit le fait qu'un individu habitué à la consommation d'un bien tirera d'une consommation donnée une satisfaction inférieure par rapport à un individu qui a peu consommé par le passé. Dans l'exemple du tabagisme, l'effet de renforcement implique qu'un grand fumeur ressent une forte envie de fumer, mais que plus il a fumé dans le passé, plus le plaisir qu'il ressent en fumant une quantité donnée de cigarettes diminue. Le premier effet explique le phénomène de manque et le second explique pourquoi la satisfaction qu'un fumeur retire de sa consommation de cigarettes tend à diminuer avec le temps. Selon Becker, l'individu choisit de devenir dépendant : il sait que sa consommation présente de cigarettes contraint ses choix futurs et il détermine au départ sa consommation sur l'ensemble de sa vie. Cependant, ce modèle n'est pas compatible avec les regrets exprimés par de nombreux fumeurs et les tentatives infructueuses de sevrage souvent concomitantes. Un fumeur qui anticiperait parfaitement le phénomène de dépendance arrêterait de fumer à la date voulue, à sa première tentative. Partant de ce constat, Athanasios Orphanides a construit un modèle dans lequel les fumeurs peuvent se retrouver prisonniers de leur consommation par des anticipations imparfaites du pouvoir addictif du tabac. Leur théorie suppose que les individus ne sont pas tous sujets de la même manière à la dépendance, que chacun a une perception subjective de son risque de dépendance et que cette perception évolue constamment durant la période de consommation du bien addictif. Dans ce contexte, un individu qui maximise des préférences stables, mais qui sous-estime le potentiel addictif d'un produit peut devenir dépendant par accident et regretter ensuite cette dépendance. Le modèle de Becker ou celui d'Orphanides ont des conséquences très différentes sur l'action régulatrice que doit ou non jouer l'État sur le marché d'un bien addictif. Si, comme Becker, on considère que les consommateurs sont rationnels et parfaitement informés des conséquences de leurs actes, l'action du régulateur devrait se limiter à l'internalisation du coût externe que les fumeurs font peser sur la société. Si le fumeur est conscient du risque qu'il prend et que pour lui le plaisir qu'il retire de cette consommation dépasse le déplaisir engendré par ses conséquences, une intervention du régulateur reposerait sur une base paternaliste, l'État posant alors un jugement de valeur sur les préférences des individus. En revanche, si on considère, comme dans la modélisation d'Orphanides, que les fumeurs sous-estiment le phénomène de dépendance lorsqu'ils décident de se mettre à fumer, un marché non régulé conduit à une consommation supérieure à celle qui prévaudrait en information parfaite. Certains fumeurs peuvent ainsi se retrouver accrochés à leur consommation de tabac, sans que cela ait été leur but. Dans cette perspective, l'État est légitimé à intervenir par des politiques de lutte contre le tabagisme, afin de compenser les erreurs d'anticipation des individus. Cette thèse propose d'appliquer les outils de l'analyse économique à des problématiques de santé publique dans le domaine des comportements à risque et en particulier du tabagisme. Elle a pour finalité d'apporter de nouveaux éléments de connaissance permettant d'éclairer certains choix de régulation dans ce domaine. Le premier chapitre est une analyse coût-efficacité des thérapies médicamenteuses de soutien à la désaccoutumance tabagique. Comme nous l'avons vu plus haut, certains fumeurs se trouvent piégés dans leur consommation par le phénomène de dépendance et ont des difficultés à arrêter de fumer. Ces dernières années, plusieurs médicaments de soutien au fumeur en phase de sevrage ont fait leur apparition. Parmi eux, on compte des substituts nicotiniques sous forme de gomme, patch, spray ou inhalateur, mais aussi un antidépresseur ne contenant pas de nicotine. Ces traitements présentent des efficacités et des coûts différents. L'évaluation économique en santé permet de calculer un indicateur unique d'efficience qui synthétise l'efficacité d'un traitement et son coût. Cette méthode permet de comparer différents types de prises en charge médicales d'une même pathologie, mais aussi de comparer des interventions thérapeutiques dans des domaines différents. Nous développons un modèle de Markov pour estimer le gain en année de vie d'une stratégie de prévention du tabagisme. Ce modèle permet de simuler le devenir d'une cohorte de fumeurs en fonction du type de soutien à la désaccoutumance qui leur est proposé. Sur cette base, nous calculons le coût par année de vie gagnée de chaque type d'intervention. Les résultats permettent de classer les cinq types de prise en charge selon leur efficience, mais aussi de les comparer à d'autres interventions de prévention dans des domaines différents. Le deuxième chapitre traite des corrélations entre le niveau de formation des individus et leur consommation de tabac. Sur un plan épidémiologique, on constate que les personnes qui atteignent un niveau de formation plus élevé ont une propension à fumer plus faible que les autres. Peut-on en conclure qu'il existe une relation causale inverse entre formation et tabagisme ? Sous l'angle de la théorie économique, il existe deux principales hypothèses à même d'expliquer cette corrélation. La première hypothèse repose sur le modèle de capital santé développé par Michael Grossman au début des années 1970. Dans ce modèle, l'individu dispose d'un stock de santé qui se déprécie avec le temps. Ce stock peut être augmenté grâce à des dépenses en soins médicaux ou à des investissements en temps consacré à l'amélioration de sa santé. La formation a pour effet d'augmenter l'efficacité des investissements en santé. Dans le cas du tabac, Grossman considère que des individus mieux formés auront une meilleurs information sur les méfaits du tabac sur la santé, ce qui tendra à diminuer leur consommation de tabac. La seconde hypothèse ne considère pas un lien causal entre la formation et la santé, mais repose sur l'existence d'une tierce variable qui influencerait parallèlement, et dans un sens opposé, le niveau de formation et la propension à fumer. Cette tierce variable est le taux de préférence pour le présent. Pour un individu fortement tourné vers le présent, l'investissement en temps de formation a un coût relativement élevé dans la mesure où il doit sacrifier du revenu aujourd'hui pour obtenir un revenu plus élevé demain. Parallèlement, il pondère moins fortement la santé future et a donc une plus forte propension à fumer. Nous développons une méthode économétrique qui permet de séparer l'effet de causalité de l'effet de sélection. Le troisième chapitre traite du rôle des interactions sociales dans les comportements à risque des adolescents. La théorie économique considère que chaque individu définit seul ses choix de consommation en maximisant sa fonction d'utilité. Cela ne signifie pas pour autant qu'il soit insensible aux influences extérieures, notamment au comportement de son entourage. Dans certaines situations et pour certains produits, l'utilité que procure la consommation d'un bien est corrélée avec le nombre de personnes qui consomment ce même bien dans l'entourage. En d'autres termes, la consommation des autres, augmente la valeur que l'on attribue à un bien. Ce mécanisme est souvent appliqué à l'analyse des comportements à risque des adolescents et du rôle que peut y jouer le groupe des pairs. Si cet impact est bien connu du point de vue théorique, il est beaucoup plus difficile de le quantifier sur un plan empirique. Pour identifier cet effet, nous développons une méthodologie économétrique, originale dans ce contexte, qui permet de séparer l'effet individuel de l'effet d'influence des pairs dans l'adoption d'un comportement à risque. Nous appliquons cette méthode aux trois comportements à risque que sont la consommation de tabac, d'alcool et de cannabis chez les adolescents.
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This article presents an experimental study about the classification ability of several classifiers for multi-classclassification of cannabis seedlings. As the cultivation of drug type cannabis is forbidden in Switzerland lawenforcement authorities regularly ask forensic laboratories to determinate the chemotype of a seized cannabisplant and then to conclude if the plantation is legal or not. This classification is mainly performed when theplant is mature as required by the EU official protocol and then the classification of cannabis seedlings is a timeconsuming and costly procedure. A previous study made by the authors has investigated this problematic [1]and showed that it is possible to differentiate between drug type (illegal) and fibre type (legal) cannabis at anearly stage of growth using gas chromatography interfaced with mass spectrometry (GC-MS) based on therelative proportions of eight major leaf compounds. The aims of the present work are on one hand to continueformer work and to optimize the methodology for the discrimination of drug- and fibre type cannabisdeveloped in the previous study and on the other hand to investigate the possibility to predict illegal cannabisvarieties. Seven classifiers for differentiating between cannabis seedlings are evaluated in this paper, namelyLinear Discriminant Analysis (LDA), Partial Least Squares Discriminant Analysis (PLS-DA), Nearest NeighbourClassification (NNC), Learning Vector Quantization (LVQ), Radial Basis Function Support Vector Machines(RBF SVMs), Random Forest (RF) and Artificial Neural Networks (ANN). The performance of each method wasassessed using the same analytical dataset that consists of 861 samples split into drug- and fibre type cannabiswith drug type cannabis being made up of 12 varieties (i.e. 12 classes). The results show that linear classifiersare not able to manage the distribution of classes in which some overlap areas exist for both classificationproblems. Unlike linear classifiers, NNC and RBF SVMs best differentiate cannabis samples both for 2-class and12-class classifications with average classification results up to 99% and 98%, respectively. Furthermore, RBFSVMs correctly classified into drug type cannabis the independent validation set, which consists of cannabisplants coming from police seizures. In forensic case work this study shows that the discrimination betweencannabis samples at an early stage of growth is possible with fairly high classification performance fordiscriminating between cannabis chemotypes or between drug type cannabis varieties.
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BACKGROUND: The use of cannabis and other illegal drugs is particularly prevalent in male young adults and is associated with severe health problems. This longitudinal study explored variables associated with the onset of cannabis use and the onset of illegal drug use other than cannabis separately in male young adults, including demographics, religion and religiosity, health, social context, substance use, and personality. Furthermore, we explored how far the gateway hypothesis and the common liability to addiction model are in line with the resulting prediction models. METHODS: The data were gathered within the Cohort Study on Substance Use Risk Factors (C-SURF). Young men aged around 20 years provided demographic, social, health, substance use, and personality-related data at baseline. Onset of cannabis and other drug use were assessed at 15-months follow-up. Samples of 2,774 and 4,254 individuals who indicated at baseline that they have not used cannabis and other drugs, respectively, in their life and who provided follow-up data were used for the prediction models. Hierarchical logistic stepwise regressions were conducted, in order to identify predictors of the late onset of cannabis and other drug use separately. RESULTS: Not providing for oneself, having siblings, depressiveness, parental divorce, lower parental knowledge of peers and the whereabouts, peer pressure, very low nicotine dependence, and sensation seeking were positively associated with the onset of cannabis use. Practising religion was negatively associated with the onset of cannabis use. Onset of drug use other than cannabis showed a positive association with depressiveness, antisocial personality disorder, lower parental knowledge of peers and the whereabouts, psychiatric problems of peers, problematic cannabis use, and sensation seeking. CONCLUSIONS: Consideration of the predictor variables identified within this study may help to identify young male adults for whom preventive measures for cannabis or other drug use are most appropriate. The results provide evidence for both the gateway hypothesis and the common liability to addiction model and point to further variables like depressiveness or practising of religion that might influence the onset of drug use.
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Delta(9)-Tetrahydrocannabinol (THC) is frequently found in the blood of drivers suspected of driving under the influence of cannabis or involved in traffic crashes. The present study used a double-blind crossover design to compare the effects of medium (16.5 mg THC) and high doses (45.7 mg THC) of hemp milk decoctions or of a medium dose of dronabinol (20 mg synthetic THC, Marinol on several skills required for safe driving. Forensic interpretation of cannabinoids blood concentrations were attempted using the models proposed by Daldrup (cannabis influencing factor or CIF) and Huestis and coworkers. First, the time concentration-profiles of THC, 11-hydroxy-Delta(9)-tetrahydrocannabinol (11-OH-THC) (active metabolite of THC), and 11-nor-9-carboxy-Delta(9)-tetrahydrocannabinol (THCCOOH) in whole blood were determined by gas chromatography-mass spectrometry-negative ion chemical ionization. Compared to smoking studies, relatively low concentrations were measured in blood. The highest mean THC concentration (8.4 ng/mL) was achieved 1 h after ingestion of the strongest decoction. Mean maximum 11-OH-THC level (12.3 ng/mL) slightly exceeded that of THC. THCCOOH reached its highest mean concentration (66.2 ng/mL) 2.5-5.5 h after intake. Individual blood levels showed considerable intersubject variability. The willingness to drive was influenced by the importance of the requested task. Under significant cannabinoids influence, the participants refused to drive when they were asked whether they would agree to accomplish several unimportant tasks, (e.g., driving a friend to a party). Most of the participants reported a significant feeling of intoxication and did not appreciate the effects, notably those felt after drinking the strongest decoction. Road sign and tracking testing revealed obvious and statistically significant differences between placebo and treatments. A marked impairment was detected after ingestion of the strongest decoction. A CIF value, which relies on the molar ratio of main active to inactive cannabinoids, greater than 10 was found to correlate with a strong feeling of intoxication. It also matched with a significant decrease in the willingness to drive, and it matched also with a significant impairment in tracking performances. The mathematic model II proposed by Huestis et al. (1992) provided at best a rough estimate of the time of oral administration with 27% of actual values being out of range of the 95% confidence interval. The sum of THC and 11-OH-THC blood concentrations provided a better estimate of impairment than THC alone. This controlled clinical study points out the negative influence on fitness to drive after medium or high dose oral THC or dronabinol.
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Les enquêtes menées auprès des officines vaudoises en 1994 et 2003 avaient montré que les pharmacies étaient des partenaires importants dans le réseau de prise en charge des usagers de drogue par injection (UDI), en particulier en ce qui concerne la dispensation et le suivi des cures de méthadone. Elles avaient aussi mis en évidence les besoins de formation/information des pharmaciens et de leur personnel. La troisième vague de l'enquête pharmacie 2011 avait pour objectif : o de mesurer l'évolution de la remise de seringues par les pharmacies aux UDI o de repérer les lacunes éventuelles dans l'accès au matériel stérile du point de vue géographique o d'apprécier le rôle des pharmacies dans la remise de traitements de méthadone o d'identifier d'éventuels problèmes rencontrés dans ces deux activités (vente de seringues et dispensation de méthadone) o d'identifier les besoins en formation des pharmaciens et du personnel des pharmacies o d'identifier les actions qui favoriseraient une meilleure intégration des pharmacies dans le dispositif de prise en charge des personnes toxicodépendantes o de recueillir l'avis des pharmaciens sur la pose d'automates de distribution de seringues et sur la nécessité d'une extension de la remise de matériel stérile. Méthode L'enquête pharmacie 2011 comprend deux volets. Un premier volet quantitatif, sous la forme d'un questionnaire adressé à toutes les pharmacies du canton (n=248). Le taux de participation de 92% (n=227) est remarquable. Les analyses portent sur 220 questionnaires valides. Un second volet, qualitatif, permet de compléter les données statistiques. Parmi les pharmaciens disposés à s'exprimer dans le cadre d'un entretien (n=90), nous en avons échantillonné [...] [Auteurs, p. 5]
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This naturalistic cross-sectional study explores how and to what extent cannabis dependence was associated with intrapersonal aspects (anxiety, coping styles) and interpersonal aspects of adolescent functioning (school status, family relationships, peer relationships, social life). A convenience sample of 110 adolescents (aged 12 to 19) was recruited and subdivided into two groups (38 with a cannabis dependence and 72 nondependent) according to DSM-IV-TR criteria for cannabis dependence. Participants completed the State-Trait Anxiety Inventory (STAI-Y), the Coping Across Situations Questionnaire (CASQ), and the Adolescent Drug Abuse Diagnosis (ADAD) interview investigating psychosocial and interpersonal problems in an adolescent's life. Factors associated with cannabis dependence were explored with logistic regression analyses. The results indicated that severity of problems in social life and peer relationships (OR = 1.68, 95% CI = 1.21 - 2.33) and avoidant coping (OR = 4.22, 95% CI = 1.01 - 17.73) were the only discriminatory factors for cannabis dependence. This model correctly classified 84.5% of the adolescents. These findings are partially consistent with the "self-medication hypothesis" and underlined the importance of peer relationships and dysfunctional coping strategies in cannabis dependence in adolescence. Limitations of the study and implications for clinical work with adolescents are discussed.
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Cannabis use by people suffering from schizophrenia increase relapse rate and reduce adhesion to treatment. Motivational interventions could reduce cannabis misuse. The motivational interviewing principles and techniques are presented in a concrete way as well as the required adaptations to bypass cognitive deficits associated with schizophrenia.
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INTRODUCTION: To determine if mulling, the process of adding tobacco to cannabis for its consumption, exposes young cannabis users to significant levels of nicotine. METHODS: This observational study performed in 2009-2010 among Swiss youths aged 16-25 years involved the completion of a self-administrated questionnaire and the collection of a urine sample on the same day. Measures of urinary cotinine were blindly performed using liquid chromatography coupled-mass spectrometry. A total of 197 eligible participants were divided in 3 groups based on their consumption profile in the past 5 days: 70 abstainers (ABS) not having used cigarettes or cannabis, 57 cannabis users adding tobacco to the cannabis they smoke (MUL) but not having smoked cigarettes, and 70 cigarette smokers (CIG) not having smoked cannabis. RESULTS: Exposure to nicotine was at its lowest among ABS with a mean (SE) cotinine level of 3.2 (1.4) ng/ml compared, respectively, with 214.6 (43.8) and 397.9 (57.4) for MUL and CIG (p < .001). While consumption profile appeared as the only significant factor of influence when examining nicotine exposure from the ABS and MUL participants on multivariate analysis, it did not result in substantial differences among MUL and CIG groups. CONCLUSIONS: Urinary cotinine levels found among MUL are high enough to indicate a significant exposure to nicotine originating from the mulling process. In line with our results, health professionals should pay attention to mulling as it is likely to influence cannabis and cigarette use as well as the efficacy of cessation interventions.
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[Sommaire] 1. Le cannabis à travers l'histoire. - 2. Le cannabis dans tous ses états. - 3. Le phénomène des dépendances. - 4. Le cannabis : médicament ou stupéfiant? - 5. Un enjeu pour l'individu, la famille et la société Le cannabis est la drogue illégale la plus consommée en Europe. Mais sait-on ce qu'il est vraiment? Ce livre propose de répondre aux questions concernant le cannabis: Comment agit-il sur le cerveau? Est-il un médicament utile à l'allégement de la douleur? Peut-il induire une dépendance? Si une personne est libre de commencer à consommer du cannabis, l'est-elle toujours au moment de choisir d'arrêter? Quelle est son influence sur l'adolescent?
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BACKGROUND AND AIMS: To test prospective associations between cannabis disorder symptoms/frequency of cannabis use and health issues and to investigate stability versus transience in cannabis use trajectories. DESIGN: Two waves of data collection from the longitudinal Cohort Study on Substance Use Risk Factors (C-SURF). SETTING: A representative sample of young Swiss men in their early 20s from the general population. PARTICIPANTS: A total of 5084 young men (mean age 19.98 ± 1.19 years at time 1). MEASUREMENTS: Cannabis use (life-time use, frequency of use, cannabis disorder symptoms) and self-reported measures of health issues (depression, mental/physical health, health consequences) were assessed. Significant changes in cannabis use were tested using t-test/Wilcoxon's rank test for paired data. Cross-lagged panel models provided evidence regarding longitudinal associations between cannabis use and health issues. FINDINGS: Most of the participants (84.5%) remained in the same use category and cannabis use kept to similar levels at times 1 and 2 (P = 0.114 and P = 0.755; average of 15 ± 2.8 months between times 1 and 2). Cross-lagged panel models showed that cannabis disorder symptoms predicted later health issues (e.g. depression, β = 0.087, P < 0.001; health consequences, β = 0.045, P < 0.05). The reverse paths from health issues to cannabis disorder symptoms and the cross-lagged panel model between frequency of cannabis use and health issues were non-significant. CONCLUSIONS: Patterns of cannabis use showed substantial continuity among young Swiss men in their early 20s. The number of symptoms of cannabis use disorder, rather than the frequency of cannabis use, is a clinically important measure of cannabis use among young Swiss men.
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Background: Cannabis use has a negative impact on psychosis. Studies are needed to explore the efficacy of psychological interventions to reduce cannabis use in psychosis. Our aim is to study the efficacy of a specific motivational intervention on young cannabis users suffering from psychosis. Methods: Participants (aged less than 35 years) were randomly assigned to treatment as usual (TAU) alone, or treatment as usual plus motivational intervention (MI + TAU). TAU was comprehensive and included case management, early intervention and mobile team when needed. Assessments were completed at baseline and at 3, 6 and12 months follow-up. Results: Sixty-two participants (32 TAU and 30 MI + TAU) were included in the study. Cannabis use decreased in both groups at follow-up. Participants who received MI in addition to TAU displayed both a greater reduction in number of joints smoked per week and greater confidence to change cannabis use at 3 and 6 months follow-up, but differences between groups were nonsignificant at 12 months. Conclusions: MI is well accepted by patients suffering from psychosis and has a short-term impact on cannabis use when added to standard care. However, the differential effect was not maintained at 1-year follow-up. MI appears to be a useful active component to reduce cannabis use which should be integrated in routine clinical practice.