940 resultados para Adverse neonatal outcomes
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Résumé: Les anti-infectieux sont parmi les médicaments les plus utilisés pendant la grossesse. Les indications pour l’utilisation de ces médicaments, telles que les infections bactériennes, figurent parmi les facteurs de risque les plus importants pour la prématurité et les enfants nés petits pour l'âge gestationnel («Small-for-gestational-age », SGA). Ces complications de la grossesse peuvent avoir des incidences sur la santé du nouveau né et sur son développement futur. Compte tenu des impacts sur la santé de la mère et de l’enfant, la prise en charge et le traitement efficace de ces infections sont impératifs. Cependant, l'utilisation des anti-infectieux, pour éviter des issues de grossesse défavorables, fait l’objet d’une controverse dans la littérature. Cette controverse est en partie liée à la qualité méthodologique discutable des études disponibles sur le sujet. Les quatre études présentées dans cette thèse ont donc pour objectif d’investiguer l’utilisation des anti-infectieux durant la grossesse ainsi que d’évaluer le risque de prématurité et de SGA après utilisation de ces médicaments en période gestationnelle. Une révision systématique de la littérature sur l’utilisation du métronidazole durant la grossesse est également présentée. Nous avons utilisé, comme source de données le Registre des Grossesses du Québec, une cohorte longitudinale conçue à partir du jumelage de trois bases de données administratives de la province du Québec (RAMQ, Med-Echo et ISQ). Le registre fournit des informations sur les prescriptions, les services pharmaceutiques et médicaux, ainsi que des donnés sur les soins d’hospitalisation de courte durée et démographiques. Les deux premières études présentées dans cette thèse ont eu pour objectif d’évaluer la prévalence, les tendances, les indications et les prédicteurs de l’utilisation des anti-infectieux dans une cohorte, extraite du registre, de 97 680 femmes enceintes. A l’aide d’un devis cas-témoins, les 2 dernières études ont mesuré l’association entre l’utilisation d’anti-infectieux durant les 2 derniers trimestres de grossesse et le risque de prématurité et de SGA, respectivement. Un cas de prématurité a été défini comme un accouchement survenu avant 37 semaines de gestation. Un cas de SGA a été défini comme l’accouchement d’un enfant dont le poids à la naissance se situe sous le 10ème percentile du poids normalisé à la naissance (compte tenu de l’âge gestationnel et du sexe du bébé). Les données ont été recueillies pour les agents systémiques oraux, ainsi que pour les classes et les agents individuels. Nos résultats ont montré que la prévalence de l’utilisation des anti-infectieux durant la grossesse était comparable à celle d’autres études déjà publiées (25%). Nous avons observé une augmentation de l’utilisation des agents plus anciens et ayant des profils d’innocuité connus. Les prédicteurs de l’usage en début de grossesse identifiés sont : avoir eu plus de deux différentes prescriptions (OR ajusté = 3,83, IC 95% : 3,3-4,3), avoir eu un diagnostic d’infection urinaire (OR= 1,50, IC 95% : 1,3-1,8) et un diagnostic d’infection respiratoire (OR= 1,40, IC 95% : 1,2-1,6). L’utilisation des macrolides a été associée à une diminution du risque de prématurité (OR =0,65, IC 95% : 0,50-0,85). En revanche, les femmes ayant été exposées au métronidazole ont vu leur risque augmenté de 80% (OR=1,81, IC 95% : 1,30-2,54). L’utilisation d’azithromycine a été associée à une diminution importante du risque chez les femmes ayant un diagnostic de rupture prématurée des membranes (OR=0,31, IC 95% : 0,10-0,93). Cependant, l'utilisation de sulfaméthoxazole-triméthoprime (SXT) a été significativement associée à une augmentation du risque de SGA (OR= 1,61, IC 95% : 1,16-2,23), tandis que celle des anti-infectieux urinaires a été associée à une diminution du risque (OR= 0,80, 95%CI : 0.65-0.97). Les conclusions de nos travaux suggèrent que l’utilisation des macrolides et des pénicillines diminuent le risque de prématurité et de SGA. Nous devons considérer l'utilisation de différents choix thérapeutiques tels que l’azithromycine, lors de la prise en charge des infections pouvant induire la prématurité et le SGA.
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Les Inuits sont le plus petit groupe autochtone au Canada. Les femmes inuites présentent des risques beaucoup plus élevés d’issues de grossesse défavorables que leurs homologues non autochtones. Quelques études régionales font état d’une mortalité fœtale et infantile bien plus importante chez les Inuits canadiens par rapport aux populations non autochtones. Des facteurs de risque tant au niveau individuel que communautaire peuvent affecter les issues de grossesse inuites. Les relations entre les caractéristiques communautaires et les issues de grossesse inuites sont peu connues. La compréhension des effets des facteurs de risque au niveau communautaire peut être hautement importante pour le développement de programmes de promotion de la santé maternelle et infantile efficaces, destinés à améliorer les issues de grossesse dans les communautés inuites. Dans une étude de cohorte de naissance reposant sur les codes postaux et basée sur les fichiers jumelés des mortinaissances/naissances vivantes/mortalité infantile, pour toutes les naissances survenues au Québec de 1991 à 2000, nous avons évalué les effets des caractéristiques communautaires sur les issues de grossesse inuites. Lorsque cela est approprié et réalisable, des données sur les issues de grossesse d’un autre groupe autochtone majeur, les Premières Nations, sont aussi présentées. Nous avons tout d'abord évalué les disparités et les tendances temporelles dans les issues de grossesse et la mortalité infantile aux niveaux individuel et communautaire chez les Premières Nations et les Inuits par rapport à d'autres populations au Québec. Puis nous avons étudié les tendances temporelles dans les issues de grossesse pour les Inuits, les Premières Nations et les populations non autochtones dans les régions rurales et du nord du Québec. Les travaux concernant les différences entre milieu rural et urbain dans les issues de grossesse chez les peuples autochtones sont limités et contradictoires, c’est pourquoi nous avons examiné les issues de grossesse dans les groupes dont la langue maternelle des femmes est l’inuktitut, une langue les Premières Nations ou le français (langue majoritairement parlée au Québec), en fonction de la résidence rurale ou urbaine au Québec. Finalement, puisqu'il y avait un manque de données sur la sécurité des soins de maternité menés par des sages-femmes dans les communautés éloignées ou autochtones, nous avons examiné les issues de grossesse en fonction du principal type de fournisseur de soins au cours de l'accouchement dans deux groupes de communautés inuites éloignées. Nous avons trouvé d’importantes et persistantes disparités dans la mortalité fœtale et infantile parmi les Premières Nations et les Inuits comparativement à d'autres populations au Québec en se basant sur des évaluations au niveau individuel ou communautaire. Une hausse déconcertante de certains indicateurs de mortalité pour les naissances de femmes dont la langue maternelle est une langue des Premières Nations et l’inuktitut, et pour les femmes résidant dans des communautés peuplées principalement par des individus des Premières Nations et Inuits a été observée, ce qui contraste avec quelques améliorations pour les naissances de femmes dont la langue maternelle est une langue non autochtone et pour les femmes résidant dans des communautés principalement habitées par des personnes non autochtones en zone rurale ou dans le nord du Québec. La vie dans les régions urbaines n'est pas associée à de meilleures issues de grossesse pour les Inuits et les Premières Nations au Québec, malgré la couverture d'assurance maladie universelle. Les risques de mortalité périnatale étaient quelque peu, mais non significativement plus élevés dans les communautés de la Baie d'Hudson où les soins de maternité sont prodigués par des sages-femmes, en comparaison des communautés de la Baie d'Ungava où les soins de maternité sont dispensés par des médecins. Nos résultats sont peu concluants, bien que les résultats excluant les naissances extrêmement prématurées soient plus rassurants concernant la sécurité des soins de maternité dirigés par des sages-femmes dans les communautés autochtones éloignées. Nos résultats indiquent fortement le besoin d’améliorer les conditions socio-économiques, les soins périnataux et infantiles pour les Inuits et les peuples des Premières Nations, et ce quel que soit l’endroit où ils vivent (en zone éloignée au Nord, en milieu rural ou urbain). De nouvelles données de surveillance de routine sont nécessaires pour évaluer la sécurité et améliorer la qualité des soins de maternité fournis par les sages-femmes au Nunavik.
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La désinfection de l’eau de consommation et des piscines induit la formation de sous-produits (SPD) potentiellement nocifs pour la santé, parmi lesquels les trihalométhanes (THM), les acides haloacétiques (HAA) et les chloramines (CAM). La difficulté d’estimer l’exposition humaine à ces SPD empêche de cerner précisément les risques sanitaires possiblement associés (i.e., cancérigènes, reprotoxiques, irritatifs). Nos travaux s’articulent autour d’une méthodologie consistant à intégrer des données d’occurrence environnementales à des modèles toxicocinétiques à base physiologique (TCBP) pour améliorer les mesures de l’exposition aux SPD. Cette approche multidisciplinaire veut prendre en compte de manière aussi appropriée que possible les deux composantes majeures des variations de cette exposition : les variations spatio-temporelles des niveaux de contamination environnementale et l’impact des différences inter- et intra-individuelles sur les niveaux biologiques. Cette thèse, organisée en deux volets qui explorent chacun successivement des aspects environnemental et biologique de la problématique, vise à contribuer au développement de cette stratégie innovante d’estimation de l’exposition et, plus généralement, à des meilleures pratiques en la matière. Le premier volet de la thèse s’intéresse à l’exposition en milieu domestique (i.e., résultant de l’utilisation de l’eau potable au domicile) et est consacré au cas complexe des THM, les plus abondants et volatils des SPD, absorbables par ingestion mais aussi par inhalation et voie percutanée. Les articles I et II, constitutifs de ce volet, documentent spécifiquement la question des variations inter- et intra- journalières de présence des SPD en réseau et de leurs impacts sur les estimateurs de l’exposition biologique. Ils décrivent l’amplitude et la diversité des variations à court terme des niveaux environnementaux, présentent les difficultés à proposer une façon systématique et « épidémiologiquement » pratique de les modéliser et proposent, de manière originale, une évaluation des mésestimations, somme toute modestes, des mesures biologiques de l’exposition résultant de leurs non-prise en compte. Le deuxième volet de la thèse se penche sur l’exposition aux SPD en piscine, d’un intérêt grandissant au niveau international, et se restreint au cas jugé prioritaire des piscines publiques intérieures. Ce volet envisage, pour quantifier l’exposition dans ce contexte particulier, l’extension de l’approche méthodologique préconisée, élaborée originellement pour application dans un contexte domestique : d’abord, à travers une analyse approfondie des variations des niveaux de contamination (eau, air) des SPD en piscine en vue de les modéliser (article III); puis en examinant, dans le cas particulier du chloroforme, le THM le plus abondant, la possibilité d’utiliser la modélisation TCBP pour simuler des expositions en piscine (article IV). Les résultats mettent notamment en évidence la difficulté d’appréhender précisément la contamination environnementale autrement que par un échantillonnage in situ tandis que la modélisation TCBP apparait, sur le plan toxicologique, comme l’outil le plus pertinent à ce jour, notamment au regard des autres approches existantes, mais qu’il convient d’améliorer pour mieux prédire les niveaux d’exposition biologique. Finalement, ces travaux illustrent la pertinence et la nécessité d’une approche multidisciplinaire et intégratrice et suggère, sur cette base, les pistes à explorer en priorité pour mieux évaluer l’exposition aux SPD et, in fine, cerner véritablement les risques sanitaires qui en résultent.
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INTRODUCTION: Plusieurs études ont été menées sur le risque d’issus indésirables de grossesse associé à la prise de caféine durant la grossesse; cependant aucune étude n'a encore été réalisée sur les facteurs prédictifs de cette exposition. Pourtant, une prise en considération de ces facteurs augmenterait l’efficacité des recommandations nutritionnelles à ce sujet. En outre, peu d'études ont évalué le risque de nouveau-nés petits pour l'âge gestationnel (PAG) comparé aux autres issues indésirables de grossesse. OBJECTIFS: 1) Déterminer la fréquence de la consommation de caféine durant la grossesse et ses facteurs prédictifs ; 2) quantifier l’association de cette exposition au risque de (PAG). MÉTHODE: 3458 participantes ont été sélectionnées aléatoirement dans le Registre Québécois des Grossesses (RQG) créé par l’appariement de trois banques de données administratives : RAMQ, MED–ÉCHO et ISQ. Des analyses statistiques ont permis d’étudier les facteurs prédictifs de cette utilisation et une étude cas-témoins a permis de quantifier le risque de (PAG) qui lui est associé. RÉSULTATS: 87,3% des participantes consommaient de la caféine avant leur grossesse et 71,4% durant. L'âge maternel avancé, le tabagisme, l'hypertension et les hospitalisations avant la grossesse sont des facteurs prédictifs de la consommation de caféine durant la grossesse. Une augmentation de 20% de risque de PAG a été observée [OR = 1,19; 95% IC (1,01–1,40)]. CONCLUSION: La consommation de caféine pendant la grossesse est répandue et la sécurité de cette utilisation doit être questionnée. Nos résultats suggèrent que la consommation de caféine durant la grossesse augmenterait le risque de PAG.
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Contexte : Les personnes atteintes de trouble de personnalité limite (TPL) présenteraient un déficit de mentalisation, soit la capacité de percevoir et interpréter les états mentaux chez soi et chez l’autre. Dans le cadre de la relation mère-bébé, un tel déficit est susceptible d’entraîner des perturbations relationnelles ayant des conséquences néfastes sur le développement de l’enfant. L’orientation mentale se mesure par le biais des verbalisations du parent au sujet des états mentaux de son enfant et constitue donc un reflet de la mentalisation du parent durant cette interaction. Toutefois, aucune étude n’a encore investigué l’orientation mentale chez des mères avec TPL durant l’interaction avec leur bébé. Objectif : Le but de cette étude était d’évaluer l’orientation mentale de 38 mères en interaction avec leur enfant âgé de 12 mois, incluant 10 mères atteintes de TPL et 28 sans diagnostic psychiatrique. Méthode: L’orientation mentale maternelle fut évaluée à partir de vidéos d’interaction mère-enfant dans un contexte de jeu libre. Le TPL a été identifié à l’aide du Structured Clinical Interview for DSM-III-R Personality Disorders (SCID-II). Résultats: Les mères atteintes de TPL ne se sont pas distingué concernant la fréquence de commentaires faisant référence aux états mentaux de leur bébé. Toutefois, les commentaires mentaux des mères souffrant de TPL se sont avérés être 4.7 fois plus fréquemment jugés non-appropriés à l’état mental de l’enfant comparés à ceux des mères sans diagnostic psychiatrique. Conclusions : Les commentaires mentaux des mères atteintes de TPL semblent plus fréquemment empreints d’erreurs d’interprétation des états mentaux de leur enfant, ce qui pourrait poser un risque pour le développement de l’enfant.
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La gestación es una etapa de cambios fisiológicos y metabólicos que buscan asegurar el normal crecimiento materno-fetal. Sin embargo se pueden presentar durante este periodo, toda una variedad de problemas tanto para la madre como para el feto. La anemia es una de las enfermedades más frecuentes y de mayor impacto durante la gestación. Es de destacar también la importancia del estado nutricional de la gestante y su relación con los resultados adversos del embarazo. Es limitado el conocimiento existente acerca de la relación del estado nutricional de las gestantes con la presencia de anemia en el embarazo. A nivel de Latinoamérica son limitados los estudios al respecto y los existentes, por sus características metodológicas y muéstrales, hacen difícil su extrapolación a nuestra población. Objetivo: Determinar la relación existente entre el estado nutricional según el índice de masa corporal y factores determinantes en la presencia de anemia en mujeres gestantes basadas en los datos de la ENSIN 2005. Metodología: se llevo a cabo un estudio observacional de prevalencia analítica, con base en los datos recogidos por la ENSIN 2005, encuesta realizada por Profamilia en el periodo comprendido entre el 25 de octubre de 2004 y el 15 de julio de 2005. Resultados: se logro establecer asociación significativa con algunos factores determinantes tales como el trimestre de gestación en anemia según hemoglobina (mayor riesgo en el 2do trimestre OR: 0,53; IC95% 0,32-0,86; p: 0,0104) y factores de tipo socio demográficos (región de residencia y estado civil). Conclusiones: Resaltamos la importancia de indagar más a fondo acerca de los determinantes sociales y su relación con el desarrollo de anemia y consideramos es necesario diseñar políticas orientadas a la mejora del estado nutricional de la población, mereciendo principal atención las mujeres embarazadas.
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La gestación es una etapa de cambios fisiológicos y metabólicos que buscan asegurar el normal crecimiento materno-fetal. Sin embargo se pueden presentar durante este periodo, toda una variedad de problemas tanto para la madre como para el feto. La anemia es una de las enfermedades más frecuentes y de mayor impacto durante la gestación. Es de destacar también la importancia del estado nutricional de la gestante y su relación con los resultados adversos del embarazo. Es limitado el conocimiento existente acerca de la relación del estado nutricional de las gestantes con la presencia de anemia en el embarazo. A nivel de Latinoamérica son limitados los estudios al respecto y los existentes, por sus características metodológicas y muéstrales, hacen difícil su extrapolación a nuestra población. Objetivo: determinar la relación existente entre el estado nutricional según el índice de masa corporal y factores determinantes en la presencia de anemia en mujeres gestantes basadas en los datos de la ENSIN 2005. Metodología: se llevo a cabo un estudio observacional de prevalencia analítica, con base en los datos recogidos por la ENSIN 2005, encuesta realizada por Profamilia en el periodo comprendido entre el 25 de octubre de 2004 y el 15 de julio de 2005. Resultados: se logro establecer asociación significativa con algunos factores determinantes tales como el trimestre de gestación en anemia según hemoglobina (mayor riesgo en el 2do trimestre OR: 0,53; IC95% 0,32-0,86; p: 0,0104) y factores de tipo socio demográficos (región de residencia y estado civil). Conclusiones: resaltamos la importancia de indagar más a fondo acerca de los determinantes sociales y su relación con el desarrollo de anemia y consideramos es necesario diseñar políticas orientadas a la mejora del estado nutricional de la población, mereciendo principal atención las mujeres embarazadas.
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Introducción: La dismenorrea se presenta como una patología cada vez más frecuente en mujeres de 16-30 años. Dentro de los factores asociados a su presentación, el consumo de tabaco ha revelado resultados contradictorios. El objetivo del presente estudio es explorar la asociación entre el consumo de cigarrillo y la presentación de dismenorrea, y determinar si los trastornos del ánimo y la depresión, alteran dicha asociación. Materiales y métodos: Se realizó un estudio de prevalencia analítica en mujeres de la Universidad del Rosario matriculadas en pregrado durante el primer semestre de 2013, para determinar la asociación entre el consumo de tabaco y la presentación de dismenorrea. En el estudio se tuvieron en cuenta variables tradicionalmente relacionadas con dismenorrea, incluyendo las variables ansiedad y depresión como potenciales variables de confusión. Los registros fueron analizados en el programa Estadístico IBM SPSS Statistics Versión 20.0. Resultados: Se realizaron 538 cuestionarios en total. La edad promedio fue 19.92±2.0 años. La prevalencia de dismenorrea se estimó en 89.3%, la prevalencia de tabaquismo 11.7%. No se encontró una asociación entre dismenorrea y tabaquismo (OR 3.197; IC95% 0.694-14.724). Dentro de las variables analizadas, la depresión y la ansiedad constituyen factores de riesgo independientes para la presentación de dismenorrea con una asociación estadísticamente significativa p=0.026 y p=0.024 respectivamente. El análisis multivariado encuentra como factor determinante en la presentación de dismenorrea, la interacción de depresión y ansiedad controlando por las variables tradicionales p<0.0001. Sin embargo, esta asociación se pierde cuando se analiza en la categoría de dismenorrea severa y gana relevancia el uso de métodos de anticoncepción diferentes a los hormonales, mientras que el hecho de haber iniciado la vida sexual presenta una tendencia limítrofe de riesgo. Conclusiones: No se puede demostrar que el tabaco es un factor asociado a la presentación de dismenorrea. Los trastornos del ánimo y la ansiedad constituyen factores determinantes a la presentación de dismenorrea independientemente de la presencia de otros concomitantes. Las variables de asociación se modifican cuando la variable dependiente se categoriza en su estado más severo. Se necesitan estudios más amplios y detallados para establecer dicha asociación.
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In the midst of health care reform, Colombia has succeeded in increasing health insurance coverage and the quality of health care. In spite of this, efficiency continues to be a matter of concern, and small-area variations in health care are one of the plausible causes of such inefficiencies. In order to understand this issue, we use individual data of all births from a Contributory-Regimen insurer in Colombia. We perform two different specifications of a multilevel logistic regression model. Our results reveal that hospitals account for 20% of variation on the probability of performing cesarean sections. Geographic area only explains 1/3 of the variance attributable to the hospital. Furthermore, some variables from both demand and supply sides are found to be also relevant on the probability of undergoing cesarean sections. This paper contributes to previous research by using a hierarchical model and by defining hospitals as cluster. Moreover, we also include clinical and supply induced demand variables.
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Interest in the effects of insulin on the heart came with the recognition that hyperglycemia in the context of myocardial infarction is associated with increased risks of mortality, congestive heart failure, or cardiogenic shock. More recently, instigated by research findings on stress hyperglycemia in critical illness, this interest has been extended to the influence of insulin on clinical outcome after cardiac surgery. Even in nondiabetic individuals, stress hyperglycemia commonly occurs as a key metabolic response to critical illness, eg, after surgical trauma. It is recognized as a major pathophysiological feature of organ dysfunction in the critically ill. The condition stems from insulin resistance brought about by dysregulation of key homeostatic processes, which implicates immune/inflammatory, endocrine, and metabolic pathways. It has been associated with adverse clinical outcomes, including increased mortality, increased duration of mechanical ventilation, increased intensive care unit (ICU) and hospital stay, and increased risk of infection. Hyperglycemia in critical illness is managed with exogenous insulin as standard treatment; however, there is considerable disagreement among experts in the field as to what target blood glucose level is optimal for the critically ill patient. Conventionally, the aim of insulin therapy has been to maintain blood glucose levels below the renal threshold, typically 220 mg/dL (12.2 mmol/L). In recent years, some have advocated tight glycemic control (TGC) with intensive insulin therapy (IIT) to normalize blood glucose levels to within the euglycemic range, typically 80 to 110 mg/dL (4.4–6.1 mmol/L).
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Postnatal depression (PND) is associated with impairments in the mother–child relationship, and these impairments are themselves associated with adverse child outcomes. Thus, compared to the children of non-depressed mothers, children of mothers with PND are more likely to be insecurely attached, and to have externalising behaviour problems and poor cognitive development. Each of these three child outcomes is predicted by a particular pattern of difficulty in parenting: insecure attachment is related to maternal insensitivity, particularly in relation to infant distress and emotional vulnerability; externalising problems are particularly common in the context of hostile parenting; and poor cognitive development is related to parental difficulties in noticing infant signs of interest and supporting their engagement with the environment. This article sets out procedures for how parenting could be assessed in ways that are sensitive to the domain-specific associations between parenting and child outcome, while remaining sensitive to the child's developmental stage. This set of assessments requires field testing.
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Background Underweight and severe and morbid obesity are associated with highly elevated risks of adverse health outcomes. We estimated trends in mean body-mass index (BMI), which characterises its population distribution, and in the prevalences of a complete set of BMI categories for adults in all countries. Methods We analysed, with use of a consistent protocol, population-based studies that had measured height and weight in adults aged 18 years and older. We applied a Bayesian hierarchical model to these data to estimate trends from 1975 to 2014 in mean BMI and in the prevalences of BMI categories (<18·5 kg/m2 [underweight], 18·5 kg/m2 to <20 kg/m2, 20 kg/m2 to <25 kg/m2, 25 kg/m2 to <30 kg/m2, 30 kg/m2 to <35 kg/m2, 35 kg/m2 to <40 kg/m2, ≥40 kg/m2 [morbid obesity]), by sex in 200 countries and territories, organised in 21 regions. We calculated the posterior probability of meeting the target of halting by 2025 the rise in obesity at its 2010 levels, if post-2000 trends continue. Findings We used 1698 population-based data sources, with more than 19·2 million adult participants (9·9 million men and 9·3 million women) in 186 of 200 countries for which estimates were made. Global age-standardised mean BMI increased from 21·7 kg/m2 (95% credible interval 21·3–22·1) in 1975 to 24·2 kg/m2 (24·0–24·4) in 2014 in men, and from 22·1 kg/m2 (21·7–22·5) in 1975 to 24·4 kg/m2 (24·2–24·6) in 2014 in women. Regional mean BMIs in 2014 for men ranged from 21·4 kg/m2 in central Africa and south Asia to 29·2 kg/m2 (28·6–29·8) in Polynesia and Micronesia; for women the range was from 21·8 kg/m2 (21·4–22·3) in south Asia to 32·2 kg/m2 (31·5–32·8) in Polynesia and Micronesia. Over these four decades, age-standardised global prevalence of underweight decreased from 13·8% (10·5–17·4) to 8·8% (7·4–10·3) in men and from 14·6% (11·6–17·9) to 9·7% (8·3–11·1) in women. South Asia had the highest prevalence of underweight in 2014, 23·4% (17·8–29·2) in men and 24·0% (18·9–29·3) in women. Age-standardised prevalence of obesity increased from 3·2% (2·4–4·1) in 1975 to 10·8% (9·7–12·0) in 2014 in men, and from 6·4% (5·1–7·8) to 14·9% (13·6–16·1) in women. 2·3% (2·0–2·7) of the world's men and 5·0% (4·4–5·6) of women were severely obese (ie, have BMI ≥35 kg/m2). Globally, prevalence of morbid obesity was 0·64% (0·46–0·86) in men and 1·6% (1·3–1·9) in women. Interpretation If post-2000 trends continue, the probability of meeting the global obesity target is virtually zero. Rather, if these trends continue, by 2025, global obesity prevalence will reach 18% in men and surpass 21% in women; severe obesity will surpass 6% in men and 9% in women. Nonetheless, underweight remains prevalent in the world's poorest regions, especially in south Asia.
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Emission of fine particles by mobile sources has been a matter of great concern due to its potential risk both to human health and the environment. Although there is no evidence that one sole component may be responsible for the adverse health outcomes, it is postulated that the metal particle content is one of the most important factors, mainly in relation to oxidative stress. Data concerning the amount and type of metal particles emitted by automotive vehicles using Brazilian fuels are limited. The aim of this study was to identify inhalable particles (PM10) and their trace metal content in two light-duty vehicles where one was fueled with ethanol while the other was fueled with gasoline mixed with 22% of anhydrous ethanol (gasohol); these engines were tested on a chassis dynamometer. The elementary composition of the samples was evaluated by the particle-induced x-ray emission technique. The experiment showed that total emission factors ranged from 2.5 to 11.8 mg/km in the gasohol vehicle, and from 1.2 to 3 mg/km in the ethanol vehicle. The majority of particles emitted were in the fine fraction (PM2.5), in which Al, Si, Ca, and Fe corresponded to 80% of the total weight. PM10 emissions from the ethanol vehicle were about threefold lower than those of gasohol. The elevated amount of fine particulate matter is an aggravating factor, considering that these particles, and consequently associated metals, readily penetrate deeply into the respiratory tract, producing damage to lungs and other tissues.
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Background: Political violence and war are push factors for migration and social determinants of health among migrants. Somali migration to Sweden has increased threefold since 2004, and now comprises refugees with more than 20 years of war experiences. Health is influenced by earlier life experiences with adverse sexual and reproductive health, violence, and mental distress being linked. Adverse pregnancy outcomes are reported among Somali born refugees in high-income countries. The aim of this study was to explore experiences and perceptions on war, violence, and reproductive health before migration among Somali born women in Sweden. Method: Qualitative semi-structured individual interviews were conducted with 17 Somali born refugee women of fertile age living in Sweden. Thematic analysis was applied. Results: Before migration, widespread war-related violence in the community had created fear, separation, and interruption in daily life in Somalia, and power based restrictions limited access to reproductive health services. The lack of justice and support for women exposed to non-partner sexual violence or intimate partner violence reinforced the risk of shame, stigmatization, and silence. Social networks, stoicism, and faith constituted survival strategies in the context of war. Conclusions: Several factors reinforced non-disclosure of violence exposure among the Somali born women before migration. Therefore, violence-related illness might be overlooked in the health care system. Survival strategies shaped by war contain resources for resilience and enhancement of well-being and sexual and reproductive health and rights in receiving countries after migration.
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Background: Political violence and war are push factors for migration and social determinants of health among migrants. Somali migration to Sweden has increased threefold since 2004, and now comprises refugees with more than 20 years of war experiences. Health is influenced by earlier life experiences with adverse sexual and reproductive health, violence, and mental distress being linked. Adverse pregnancy outcomes are reported among Somali born refugees in high-income countries. The aim of this study was to explore experiences and perceptions on war, violence, and reproductive health before migration among Somali born women in Sweden. Method: Qualitative semi-structured individual interviews were conducted with 17 Somali born refugee women of fertile age living in Sweden. Thematic analysis was applied. Results: Before migration, widespread war-related violence in the community had created fear, separation, and interruption in daily life in Somalia, and power based restrictions limited access to reproductive health services. The lack of justice and support for women exposed to non-partner sexual violence or intimate partner violence reinforced the risk of shame, stigmatization, and silence. Social networks, stoicism, and faith constituted survival strategies in the context of war. Conclusions: Several factors reinforced non-disclosure of violence exposure among the Somali born women before migration. Therefore, violence-related illness might be overlooked in the health care system. Survival strategies shaped by war contain resources for resilience and