982 resultados para 250 Christian pastoral practice
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L’architecture au sens strict, qui renvoie à la construction, n’est pas indépendante des déterminations mentales, des images et des valeurs esthétiques, comme références, amenées par divers champs d’intérêt au problème du sens. Elle est, de par ce fait, un objet d’interprétation. Ce qu’on appelle communément « signification architecturale », est un univers vaste dans lequel sont constellées des constructions hypothétiques. En ce qui nous concerne, il s’agit non seulement de mouler la signification architecturale selon un cadre et des matières spécifiques de référence, mais aussi, de voir de près la relation de cette question avec l’attitude de perception de l’homme. Dans l’étude de la signification architecturale, on ne peut donc se détacher du problème de la perception. Au fond, notre travail montrera leur interaction, les moyens de sa mise en œuvre et ce qui est en jeu selon les pratiques théoriques qui la commandent. En posant la question de l’origine de l’acte de perception, qui n’est ni un simple acte de voir, ni un acte contemplatif, mais une forme d’interaction active avec la forme architecturale ou la forme d’art en général, on trouve dans les écrits de l’historien Christian Norberg-Schulz deux types de travaux, et donc deux types de réponses dont nous pouvons d’emblée souligner le caractère antinomique l’une par rapport à l’autre. C’est qu’il traite, dans le premier livre qu’il a écrit, Intentions in architecture (1962), connu dans sa version française sous le titre Système logique de l’architecture (1974, ci-après SLA), de l’expression architecturale et des modes de vie en société comme un continuum, défendant ainsi une approche culturelle de la question en jeu : la signification architecturale et ses temporalités. SLA désigne et représente un système théorique influencé, à bien des égards, par les travaux de l’épistémologie de Jean Piaget et par les contributions de la sémiotique au développement de l’étude de la signification architecturale. Le second type de réponse sur l’origine de l’acte de perception que formule Norberg-Schulz, basé sur sur les réflexions du philosophe Martin Heidegger, se rapporte à un terrain d’étude qui se situe à la dérive de la revendication du fondement social et culturel du langage architectural. Il lie, plus précisément, l’étude de la signification à l’étude de l’être. Reconnaissant ainsi la primauté, voire la prééminence, d’une recherche ontologique, qui consiste à soutenir les questionnements sur l’être en tant qu’être, il devrait amener avec régularité, à partir de son livre Existence, Space and Architecture (1971), des questions sur le fondement universel et historique de l’expression architecturale. Aux deux mouvements théoriques caractéristiques de ses écrits correspond le mouvement que prend la construction de notre thèse que nous séparons en deux parties. La première partie sera ainsi consacrée à l’étude de SLA avec l’objectif de déceler les ambiguïtés qui entourent le cadre de son élaboration et à montrer les types de legs que son auteur laisse à la théorie architecturale. Notre étude va montrer l’aspect controversé de ce livre, lié aux influences qu’exerce la pragmatique sur l’étude de la signification. Il s’agit dans cette première partie de présenter les modèles théoriques dont il débat et de les mettre en relation avec les différentes échelles qui y sont proposées pour l’étude du langage architectural, notamment avec l’échelle sociale. Celle-ci implique l’étude de la fonctionnalité de l’architecture et des moyens de recherche sur la typologie de la forme architecturale et sur sa schématisation. Notre approche critique de cet ouvrage prend le point de vue de la recherche historique chez Manfredo Tafuri. La seconde partie de notre thèse porte, elle, sur les fondements de l’intérêt chez Norberg-Schulz à partager avec Heidegger la question de l’Être qui contribuent à fonder une forme d’investigation existentielle sur la signification architecturale et du problème de la perception . L’éclairage de ces fondements exige, toutefois, de montrer l’enracinement de la question de l’Être dans l’essence de la pratique herméneutique chez Heidegger, mais aussi chez H. G. Gadamer, dont se réclame aussi directement Norberg-Schulz, et de dévoiler, par conséquent, la primauté établie de l’image comme champ permettant d’instaurer la question de l’Être au sein de la recherche architecturale. Sa recherche conséquente sur des valeurs esthétiques transculturelles a ainsi permis de réduire les échelles d’étude de la signification à l’unique échelle d’étude de l’Être. C’est en empruntant cette direction que Norberg-Schulz constitue, au fond, suivant Heidegger, une approche qui a pour tâche d’aborder l’« habiter » et le « bâtir » à titre de solutions au problème existentiel de l’Être. Notre étude révèle, cependant, une interaction entre la question de l’Être et la critique de la technique moderne par laquelle l’architecture est directement concernée, centrée sur son attrait le plus marquant : la reproductibilité des formes. Entre les écrits de Norberg-Schulz et les analyses spécifiques de Heidegger sur le problème de l’art, il existe un contexte de rupture avec le langage de la théorie qu’il s’agit pour nous de dégager et de ramener aux exigences du travail herméneutique, une approche que nous avons nous-même adoptée. Notre méthode est donc essentiellement qualitative. Elle s’inspire notamment des méthodes d’interprétation, de là aussi notre recours à un corpus constitué des travaux de Gilles Deleuze et de Jacques Derrida ainsi qu’à d’autres travaux associés à ce type d’analyse. Notre recherche demeure cependant attentive à des questions d’ordre épistémologique concernant la relation entre la discipline architecturale et les sciences qui se prêtent à l’étude du langage architectural. Notre thèse propose non seulement une compréhension approfondie des réflexions de Norberg-Schulz, mais aussi une démonstration de l’incompatibilité de la phénoménologie de Heidegger et des sciences du langage, notamment la sémiotique.
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Ce projet doctoral cherche à élaborer une approche éthique d’accompagnement des jeunes adultes (20-35 ans) en milieu pastoral. Prenant son point de départ dans la méthode praxéologique, il déploie une observation de la pratique d’un certain type d’accompagnement pastoral, puis réfléchit sur des traits de la jeunesse actuelle, surtout québécoise. Bien que cherchant à affirmer leur autonomie, les jeunes qui consultent ponctuellement un prêtre cherchent souvent des réponses à leurs dilemmes moraux. La thèse s’inspire des théoéthiciens nord-américains, Stanley Hauerwas et Craig Dykstra pour dépasser la préoccupation du « quoi faire ». En effet, ces auteurs principaux de la thèse se centrent sur la personne, la réalisation de son soi et le type d’homme ou de femme qu’elle veut être. L’accent est donc mis sur l’être, la totalité de la personne, et non seulement sur le faire. Une surenchère de l’importance du « faire » et de l’« action » renvoie à la fois à notre société post-technologique, centrée sur la productivité de la personne et à une morale catholique prescriptive. Néanmoins, l’éthique du caractère propose un chemin de conversion de la question de savoir « quoi faire » dans celle de savoir « comment vivre ». Sur le plan théologique, elle recentre et réinterprète des aspects essentiels du christianisme, soit les récits, la tradition comme histoire, communauté et imagination. Cette approche revitalise le paysage éthique et le style d’accompagnement pastoral auprès des jeunes adultes. En tant que prêtre catholique souvent consulté par des gens de cette catégorie d’âge (20-35 ans), notre projet de thèse se veut inspirateur d’une nouvelle pratique d’accompagnement éthico-pastoral.
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Cette recherche tente de définir la pastorale de la Création afin qu’elle soit reconnue en tant que ministère dans l’Église catholique au Québec. J’emprunte la méthode de praxéologie pastorale, inspirée des sciences humaines, afin de rendre cette pratique à la fois efficace sur le terrain et fidèle à l’Évangile de Jésus-Christ. L’objet d’analyse est la pratique elle-même, c’est-à -dire les activités en paroisse sur le thème de l’environnement. J’ai observé quelques activités pertinentes, dont une formation donnée à des animateurs de pastorale. Ensuite, j’ai interprété ces observations à la lumière de la tradition chrétienne en puisant dans la Bible, quelques référents théologiques et des déclarations ecclésiales. J’ai préparé une nouvelle intervention en organisant une nouvelle formation pour le personnel pastoral, le projet d’un guide pratique et le plan de cours universitaire sur la pastorale de la Création. Finalement, la prospective m’a permis d’imaginer cette pratique à long terme afin d’assurer une Église durable… dans tous les sens du terme.
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Cette thèse sur l’oeuvre de Christian Bobin (1951-) porte aussi et avant tout sur le lyrisme et le désenchantement contemporains. En posant pour horizon ces deux objets de discours, j’interprète le discours éthique et poétique sur l’« enchantement simple » chez l’auteur français. Dans une perspective herméneutique, il s'agit d'éprouver l'hypothèse selon laquelle les oeuvres de Bobin véhiculent un discours poétique « répliquant » (Ricoeur) à un certain discours intellectuel dominant, s'énonçant contre lui, mais aussi en réitérant plusieurs de ses credo. La première partie annonce la posture théorique et la méthode (comparatiste), puis définit le lyrisme et le désenchantement comme horizon d’interprétation. La seconde partie, qui interroge l’identité « poéthique » (Pinson) de l’auteur (entendu comme catégorie du texte), dévoile la manière dont l’auteur prend acte du désenchantement et du nihilisme : en masculinisant le désenchantement, le reliant au logos, et en féminisant l’enchantement, l’associant au muthos. Le parti pris du temps authentique est soutenu par la valorisation de conduites et d’attitudes temporelles relevant de l’éthique de l’authenticité (Rousseau), alors que le parti pris du féminin correspond à la valorisation d’attitudes relevant de l’éthique de la bonté (Levinas). Puisque la première éthique mise sur le temps du sujet et que la seconde favorise le temps de l’autre, un premier paradoxe émerge au coeur des messages spéculatifs véhiculés, dont on prend la mesure grâce au discours de l’auteur sur le temps, les hommes, les femmes et la bonté. Dans la troisième partie, je mets au jour le grand projet éthique dont l’auteur investit son oeuvre : écrire pour prendre soin, soigner. Après avoir défini ce que j’appelle « l’écriture du care » chez Bobin, je m’attarde aux figures féminines fondatrices de l’oeuvre et constate que l’ambition est triple chez l’auteur : premièrement, prendre soin du présent, deuxièmement, protéger les femmes de la misogynie et troisièmement, revaloriser les attitudes care qui leur sont traditionnellement reconnues et comprendre, dédramatiser, esthétiser leur « folie ». Apparaît alors un second paradoxe : la valorisation simultanée de figures charnelles inscrites dans la temporalité (maternité) et de figures atemporelles, hors temps (extase). Enfin, un regard sur les « femmes à venir » bobiniennes montrera trois figures promises à la pratique du soin promue par l’auteur. Au final, c’est non seulement la poéthique bobinienne qui est mise en lumière, mais aussi des postures éthiques et poétiques centrales en Occident, que plusieurs poètes lyriques adoptent « en temps de détresse » (Hölderlin).
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Réalisé en cotutelle avec l'Université de la Sorbonne - Paris IV
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In the pastoral production systems, mobility remains the main technique used to meet livestock’s fodder requirements. Currently, with growing challenges on the pastoral production systems, there is urgent need for an in-depth understanding of how pastoralists continue to manage their grazing resources and how they determine their mobility strategies. This study examined the Borana pastoralists’ regulation of access to grazing resources, mobility practices and cattle reproductive performances in three pastoral zones of Borana region of southern Ethiopia. The central objective of the study was to contribute to the understanding of pastoral land use strategies at a scale relevant to their management. The study applied a multi-scalar methodological approach that allowed zooming in from communal to individual herd level. Through participatory mapping that applied Google Earth image print out as visual aid, the study revealed that the Borana pastoralists conceptualized their grazing areas as distinctive grazing units with names, borders, and specific characteristics. This knowledge enables the herders to communicate the condition of grazing resources among themselves in a precise way which is important in management of livestock mobility. Analysis of grazing area use from the participatory maps showed that the Borana pastoralists apportion their grazing areas into categories that are accessed at different times of the year (temporal use areas). This re-organization is an attempt by the community to cope with the prevailing constraints which results in fodder shortages especially during the dry periods. The re-organization represents a shift in resource use system, as the previous mobility practice across the ecologically varied zones of the rangelands became severely restricted. Grazing itineraries of 91 cattle herds for over 16 months obtained using the seasonal calendar interviews indicated that in the areas with the severest mobility constraints, the herders spent most of their time in the year round use areas that are within close proximity to the settlements. A significant change in mobility strategy was the disallowing of foora practice by the communities in Dirre and Malbe zones in order to reduce competition. With the reduction in mobility practices, there is a general decline in cattle reproductive parameters with the areas experiencing the severest constraints showing the least favourable reproductive performances. The study concludes that the multi-scalar methodology was well suited to zoom into pastoral grazing management practices from communal to individual herd levels. Also the loss of mobility in the Borana pastoral system affects fulfilment of livestock feed requirements thus resulting in reduced reproductive performances and herd growth potentials. While reversal of the conditions of the situations in the Borana rangelands is practically unfeasible, the findings from this research underscore the need to protect the remaining pastoral lands since the pastoral production system remains the most important livelihood option for the majority of the Borana people. In this regards the study emphasises the need to adopt and domesticate regional and international policy frameworks such as that proposed by the African Union in 2010.
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In the Eastern Cape Province of South Africa, chronic economic uncertainty has seen social relations stretched to breaking point. Informants speak of a 'war between men and women'. While grinding poverty, death in the shape of the 'axe' (HIV/AIDS) and suspicion stalk the land, and the project of building the umzi (homestead) falters, hope for the future and with it, trust between people, leaches away. One response to such uncertainty is a turn to ritual. Through a nearly relentless schedule of ritual activity which invokes the ancestors and the Christian deity in various forms, Xhosa people attempt to dam up trust, secure ongoing investment in the rural homestead and sustain ties of reciprocity both among rural people and between them and their urban kin. It is also through the staging of these rituals that women, acting together and in support of each other, are increasingly assertive – often in the face of a violent, rearguard opposition from men - in their efforts to exercise agency over the differentiated, fragmented and fragile social and economic relationships within their homesteads and across their villages.
Social connection and practice-dependence: some recent developments in the global justice literature
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This review essay discusses two recent attempts to reform the framework in which issues of international and global justice are discussed: Iris Marion Young’s ‘social connection’ model and the practice-dependent approach, here exemplified by Ayelet Banai, Miriam Ronzoni and Christian Schemmel’s edited collection. I argue that while Young’s model may fit some issues of international or global justice, it misconceives the problems that many of them pose. Indeed, its difficulties point precisely in the direction of practice dependence as it is presented by Banai et al. I go on to discuss what seem to be the strengths of that method, and particularly Banai et al.’s defence of it against the common claim that it is biased towards the status quo. I also discuss Andrea Sangiovanni and Kate MacDonald’s contributions to the collection.
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Tonic Sol-fa was introduced to South Africa during the mid nineteenth century initially by Christian missionaries and later by professional educators to schools, teacher training institutions and local communities. Despite Tonic Sol-fa being the principal means of formal pedagogy and the most commonly-accepted notational medium through which South African communities have developed and sustained what is unquestionably a vibrant choral music tradition, there has been some fairly forthright condemnation of the overall effects of European music - particularly tonal-functional harmony - on indigenous culture. Agawu (2003) and Nzewi (1999), for example, have identified what they describe as the adverse effects of European music on African culture. <br /><br />This paper counters these criticisms in one respect. It argues that, as one of the most prominent manifestations of European musical culture in sub-Saharan Africa, Tonic Sol-fa represents what Ntuli (2001) identifies as endogenous knowledge - knowledge acquired from non-indigenous sources that has been assimilated and integrated with indigenous knowledge to become the collective heritage of a people. This contention is supported by four short case studies of indigenous South African composers - two past and two contemporary musicians - who have utilised Tonic Sol-fa in their choral music writing and teaching, albeit in differing ways. The paper aims to counter the general criticism that European music has been injurious to indigenous African culture; rather it argues that in reality this manifestation of European music represents an exemplar of endogenous knowledge.<br />
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The Tonic Sol-fa method of teaching choral singing was propagated throughout Britain during the nineteenth century with the dual objectives of enhancing Christian worship and achieving social reform. It was then imported to South Africa where it was introduced to indigenous people principally through Christian missionary activity and government schools. Although entirely of foreign origin, Tonic Sol-fa was so fully assimilated into African culture that it became effectively 'indigenised'. Due to its widespread use, it became the mainstay of community choral singing and may now be said to represent a significant exogenous aspect of present-day South African musical identity. However, there is little documentation regarding the type and extent of its use in contemporary choral music practice. <br /><br />This paper will report on the use of Tonic Sol-fa in representative present-day choral music settings. Interview data collected from choir directors, trainers and teachers in Cape Town indicate that there is far from unanimous agreement on several aspects - in particular, the future of Tonic Sol-fa as a pedagogy and notational system. Improving educational opportunities for indigenous South Africans to undertake professional training in music are now threatening the traditional dominance of Tonic Sol-fa in indigenous culture. Nevertheless this research represents a useful case study of the continuing relevance of Tonic Sol-fa to an indigenous population who have 'made it their own' and developed a vibrant choral tradition which continues to both enrich and sustain their lives.<br /><br />
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The present article offers practitioners initial ideas for work with clients in mixed-faith relationships. Based on local, empirical research that investigated Muslim-Christian marriages, six patterns of adaptation to a mixed-faith marriage are outlined. In addition, from a practice-oriented review of the data, four questions are identified that can be used by practitioners to clarify their thinking and practice focus. Increasingly technical, these reference questions are: (i) how is the public-private divide being understood and managed; (ii) how is identity and selfhood being practiced; (iii) how may practitioners position themselves with respect to asymmetries related to gender; and (iv) should religious differences be reframed? Rather than practitioners seeking to be experts on the other, the belief animating the current contribution is that work with diverse clients offers workers a mirror upon which we practitioners can better observe our own outlines. In contrast with the pursuit of imperial generalisations, the authors of the present study commend the benefits of reflectively denaturalising our own positions.<br />
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Moslem–Christian marriage can be seen as a kind of ‘testing place’ for examining and appreciating the practices of difference. This article offers a summary from a recent local research project which investigated these relationships (Ata, 2003). The empirical data from the study was ‘milled’ for its potential to inform practice, a process that generated four themes that practitioners may find useful in their attempts to design practice approaches that are sensitive to alternative anthropologies. Beginning from the contention that the otherness of those for whom we work can be a mirror for our own cultural and practice assumptions, we extrapolate from these themes to practise with other examples of diversity. It is argued that our efforts to practise with diverse populations will be unengaging, even colonising, unless we are able to denaturalise our own positions.<br />
Resumo:
Pós-graduação em Educação - FCT