935 resultados para reproductive characters


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This paper presents a detailed description of the reproductive characters of Mediterranean Seirospora giraudyi based on fresh material collected in the northwestern coast of Spain. Vegetative cells are uninucleate. The plant is monoecious. Spermantangial parent’s cells are clustered on modified dwarf determinate filaments, usually situated on adaxial surfaces of branches. One to four spermatia are formed by elongation and proximal divisions of the spermatangial parent cells. Spermatium with a nucleus situated ina mec. The thallus is procarpic. The four-celled carpogonial branch is initially L-shaped, and it is situated on a periaxial supporting fertile axial cell. The mature carpogonial branch is U-shaped and the supporting cell and second periaxial cell enlarge and divide transversely to reproduce a pair uninicleate auxiliary cell. The nucleus in the ferlilized carpogonium divides twice and the carpogonium cleaves vertically into two cells that, turn, cut off a pair of uninucleate connecting cells that fuse with the auxiliary cells on opposite sides; the diploid nuclei in the connecting cells divide at the site of fusion and one of the nuclei enters the auxiliary cell white the other is extruded. Each auxiliary cell gives to a terminal primary gonimolobe initials. Gonimolobes form lax chains of carposporangia. As the gonimoblasts mature, both lobes of the foot cell which is situated on the supporting cell elongate the upper one secondary connecting with the supporting cell, and the lower one with the fertile axial cell. The gonimoblasts are subtended at maturity by one to several clusters of involucral flaments. Seirospora is currently placed in the tribe Euptiloteae; however the reproductive character of S.giraudyi is dentical to those described for the Cañllithamnieae. Molecular studies are needed to confirm the taxonomic position of S.giraudyi as well as that of the other species placed Seirospora

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The snap-trap leaves of the aquatic waterwheel plant (Aldrovanda) resemble those of Venus' flytrap (Dionaea), its distribution and habit are reminiscent of bladderworts (Utricularia), but it shares many reproductive characters with sundews (Drosera). Moreover, Aldrovanda has never been included in molecular phylogenetic studies, so it has been unclear whether snap-traps evolved only once or more than once among angiosperms. Using sequences from nuclear 18S and plastid rbcL, atpB, and matK genes, we show that Aldrovanda is sister to Dionaea, and this pair is sister to Drosera. Our results indicate that snap-traps are derived from flypaper-traps and have a common ancestry among flowering plants, despite the fact that this mechanism is used by both a terrestrial species and an aquatic one. Genetic and fossil evidence for the close relationship between these unique and threatened organisms indicate that carnivory evolved from a common ancestor within this caryophyllid clade at least 65 million years ago.

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Three new species of Sloanea L. are recognized based on specimens collected in the Adolpho Ducke Forest Reserve. These new species are morphologically distinct from other Sloanea in the Neotropics in terms of their vegetative and reproductive characters. The Ducke Reserve contains a total of 18 species of Sloanea, and the species closest to these new taxa occur there. Morphological descriptions and illustrations are provided, together with comments concerning morphological similarities with other species, as well as their geographic distributions and their phenologies.

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Lecythidaceae is the family of the Brazil nut, and comprises about 300 species belonging to 17 genera with pantropical distributions. One hundred and twenty-two species belonging to nine genera are distributed throughout Brazil, demonstrating its greatest diversity in the Amazon rainforest where Lecythidaceae is also one of the most abundant families. It is usually difficult to collect fertile material from these trees because of their canopy heights, and species determinations using sterile material can be complex because of their morphological similarities. There have been relatively few studies of this family even though it is one of the most important groups in the Amazon region, and a detailed taxonomic treatment of the species of Lecythidaceae in the Tupé Sustainable Development Reserve was therefore the goal of the present work. Ten species were found, Allantoma lineata (Mart. ex O.Berg) Miers, Bertholletia excelsa Bonpl., Couratari tenuicarpa A.C.Sm., Lecythis poiteaui O. Berg; and six species of Eschweilera, the richest genus. The descriptions and identification keys of the species used 56 characters. The main reproductive characters useful for distinguishing the species were the pubescence of the inflorescence rachis, pedicel length and trichomes presence, floral symmetry, hood type, filament shape, stigma shape, fruit shape and size, and aril type. The most diagnostic vegetative characters were the type and color of the outer bark, inner bark color, midrib prominence, and petiole shape and pubescence.

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Le clade Dialiinae représente l’une des premières lignées de la sous-famille Caesalpinioideae des Leguminosae. Il se compose de 17 genres (environ 90 espèces), avec des taxons qui sont répandus dans toutes les régions tropicales du monde. Morphologiquement, le groupe comprend un assemblage divers de taxons qui peut représenter une «phase expérimentale» dans l’évolution florale des légumineuses. Différents représentants du clade présentent de la poly-, mono-, et asymétrie, et semblent avoir subi un haut degré de perte d’organe, produisant, dans certains cas, des fleurs extrêmement réduites qui sont à peine reconnaissables comme appartenant à la famille des légumineuses. Afin d’obtenir une image plus claire de l’évolution florale du clade Dialiinae, une phylogénie bien résolue et bien soutenue est nécessaire. Dans le but de créer une telle phylogénie, un total de 37 échantillons d’ADN des Dialiinae a été séquencé pour deux régions chloroplastiques, soit rps16 et trnL. De plus, une étude morphologique complète a été réalisée. Un total de 135 caractères végétatifs et reproductifs a été évalué pour 79 espèces de Dialiinae et pour quatre groupes externes. Les analyses phylogénétiques ont d’abord été effectuées sur un groupe restreint de taxons pour lesquels les trois types de données étaient disponibles. Les nœuds fortement soutenus de cette phylogénie ont ensuite été utilisés comme contrainte pour une seconde analyse de parcimonie avec les données morphologiques d’un ensemble plus important de taxons. Les caractères morphologiques ont été optimisés sur l’un des arbres les plus parcimonieux de cette seconde analyse. Un certain nombre de nouvelles relations au niveau de l’espèce ont été résolues, créant une image plus claire quant à l’évolution de la forme florale dans le temps, particulièrement pour les genres Labichea et Dialium. En plus de leur morphologie florale mature diverse, les Dialiinae sont également très variables dans leur ontogénèse florale, affichant à la fois la perte et la suppression des organes, et présentant une variété de modes d’initiation d’organes. Afin de construire une image plus complète du développement floral et de l’évolution dans ce clade, l’ontogénèse florale de plusieurs espèces non documentées à ce jour a été étudiée. La série complète du développement a été compilée pour six espèces de Dialiinae; quatre de Dialium, ainsi que Poeppigia procera et Mendoravia dumaziana. Le mode et le moment de l’initiation des organes étaient pour la plupart uniforme pour toutes les espèces de Dialium étudiés. Tant pour ce qui est des gains ou des pertes d’organes chez Dialium, une tendance est apparente – l’absence d’organe abaxial. Que ce soit pour les sépales ou les étamines, les gains se produisent toujours en position médiane adaxiale, tandis que les étamines et les pétales perdus sont toujours les organes les plus ventraux. Les taxons étudiés ici illustrent le manque apparent de canalisation du développement observé chez les Caesalpinioideae. Cette plasticité ontogénétique est le reflet de la diversité morphologique au niveau des fleurs tel qu’observée dans l’ensemble de la sous-famille. Une des espèces de Dialiinae, Apuleia leiocarpa, produit une inflorescence andromonoïque, une caractéristique qui est unique en son clade et rare dans les légumineuses dans son ensemble. La microscopie optique et électronique ont été utilisées pour entreprendre une étude détaillée de la morphologie florale de ce taxon. On a constaté que tandis que les fleurs hermaphrodites produisent un seul carpelle et deux étamines, les fleurs staminées produisent trois étamines sans toutefois montrer signe de développement du carpelle. Les inflorescences semblent produire près de quatre fois plus de fleurs staminées que de fleurs hermaphrodites, lesquelles occupent toujours la position centrale de l’inflorescence cymeuse. Ce ratio élevé mâle/bisexuel et la détermination précoce du sexe chez Apuleia sont rares chez les Caesalpinioideae, ce qui suggère que l’andromonoecie se développe dans ce genre comme un moyen d’accroître la dispersion du pollen plutôt qu’en réponse à des limitations de ressources.

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Morphological and molecular studies were carried out on Palisada papillosa and P. perforata from the Canary Islands (type locality of P. perforata), Mexico and Brazil. The two species have been distinguished by features of their external morphology such as size and degree of compactness of the thalli, presence or absence of arcuate branches, branching pattern and basal system. A detailed morphological comparison between these taxa showed that none of the vegetative anatomical or reproductive characters was sufficient to separate these species. The presence or absence of cortical cells in a palisade-like arrangement, also previously used to. distinguish these species, is not applicable. The species present all characters typical of the genus, and both share production of the first pericentral cell underneath the basal cell of the trichoblast, production of two fertile pericentral cells (the second and the third additional, the first remaining sterile), spermatangial branches produced from one of two laterals on the suprabasal cell of trichoblasts, and the procarpbearing segment with four pericentral cells. Details of the procarp are described for the species for the first time. The phylogenetic position of these species was inferred by analysis of the chloroplast-encoded rbcL gene sequences from 39 taxa, using one other Rhodomelacean taxon and two Ceramiaceae as outgroups. Relationships within the clade formed by P. papillosa and P. perforata have not been resolved due to the low level of genetic variation in their rbcL sequences (0-0.4%). Considering this and the morphological similarities, we conclude that P. papillosa is a taxonomic synonym of P. perforata. The phylogenetic analyses also supported the nomenclatural transfer of two species of Chondrophycus to Palisada, namely, P. patentiramea (Montagne) Cassano, Senties, Gil-Rodriguez & M.T. Fujii comb. nov. and P. thuyoides (Kutzing) Cassano, Senties, Gil-Rodriguez & M.T. Fujii comb. nov.

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Fourteen culture isolates of freshwater acrochaetioid algae from distinct regions around the world were analysed, including the reddish species Audouinella hermannii, the dubious blue-greenish species A. pygmaea, and Chantransia stages from distinct taxonomic origins in the Batrachospermales sensu lato (Batrachospermaceae, Lemaneaceae and Thoreaceae). Four isolates (two 'Chantransia' stages and two species of Audouinella, A. hermannii and A. pygmaea) were tested under experimental conditions of temperature (10-25°C), irradiance (65 and 300 μmol photons m-2 s-1) and photoperiod (16:8 h and 8:16 h light/dark cycles). Plant colour is proposed as the only vegetative character that can be unequivocally applied to distinguish Audouinella from 'Chantransia', blue-greenish representing Chantransia stages and reddish applying to true Audouinella species (also forming reproductive structures other than monosporangia, e.g. tetrasporangia). Some isolates of A. pygmaea were proven to be unequivocally 'Chantransia stages owing either to production of juvenile gametophytes or to derivation from carpospores. No association of the morphology of A. pygmaea was found with any particular species, thus it should be regarded as a complex involving many species of the Batrachospermales sensu lato, as is also the case with A. macrospora. We therefore recommend that all blue-greenish acrochaetioid algae in freshwater habitats be considered as Chantransia stages of members of the Batrachospermales, and that the informal descriptors pygmaea and macrospora be used to distinguish the two discernable morphologies. Induction of gametophytes occurred under much wider conditions than previously reported, reinforcing the conclusion that requirements are probably species-specific. Although phenotypic plasticity was in evidence, with temperature, irradiance and photoperiod affecting morphology, no alga showed variation outside the limits based on traditional taxonomic studies. No overall trend was observed for vegetative or reproductive characters in response to temperature, irradiance and photoperiod for all the algae tested, only for specific algae or characters. Effects of temperature and irradiance on morphological characters were more evident, as well as strong interactions between these variables, whereas few differences were generally found in response to photoperiod and irradiance.

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Background: We describe the first occurrence in the fossil record of an aquatic avian twig-nest with five eggs in situ (Early Miocene Tudela Formation, Ebro Basin, Spain). Extensive outcrops of this formation reveal autochthonous avian osteological and oological fossils that represent a single taxon identified as a basal phoenicopterid. Although the eggshell structure is definitively phoenicopterid, the characteristics of both the nest and the eggs are similar to those of modern grebes. These observations allow us to address the origin of the disparities between the sister taxa Podicipedidae and Phoenicopteridae crown clades, and traces the evolution of the nesting and reproductive environments for phoenicopteriforms. Methodology/Principal Findings: Multi-disciplinary analyses performed on fossilized vegetation and eggshells from the eggs in the nest and its embedding sediments indicate that this new phoenicopterid thrived under a semi-arid climate in an oligohaline (seasonally mesohaline) shallow endorheic lacustine environment. High-end microcharacterizations including SEM, TEM, and EBSD techniques were pivotal to identifying these phoenicopterid eggshells. Anatomical comparisons of the fossil bones with those of Phoenicopteriformes and Podicipediformes crown clades and extinct palaelodids confirm that this avian fossil assemblage belongs to a new and basal phoenicopterid. Conclusions/Significance: Although the Podicipediformes-Phoenicopteriformes sister group relationship is now well supported, flamingos and grebes exhibit feeding, reproductive, and nesting strategies that diverge significantly. Our multi-disciplinary study is the first to reveal that the phoenicopteriform reproductive behaviour, nesting ecology and nest characteristics derived from grebe-like type strategies to reach the extremely specialized conditions observed in modern flamingo crown groups. Furthermore, our study enables us to map ecological and reproductive characters on the Phoenicopteriformes evolutionary lineage. Our results demonstrate that the nesting paleoenvironments of flamingos were closely linked to the unique ecology of this locality, which is a direct result of special climatic (high evaporitic regime) and geological (fault system) conditions.

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A Chlamydophila abortusi, anteriormente conhecida como Chlamydia psittaci sovovar 1, é uma bactéria Gram negativa, intracelular obrigatória. Esse micro-organismo é frequentemente encontrado em distúrbios reprodutivos em ovinos, bovinos e caprinos, sendo o aborto epizoótico dos bovinos e o aborto enzoótico dos ovinos e caprinos as manifestações mais importantes. Considerando-se o pouco material literário a respeito da clamidofilose no Brasil, a pesquisa teve como objetivo determinar a presença de anticorpos fixadores de complemento anti-Chlamydophila abortusi, correlacionando os resultados obtidos com achados no exame clínico e histórico dos animais, além de alterações nos índices zootécnicos, em especial na esfera reprodutiva, tais como alto índice de repetição de cio, número elevado de abortamentos, elevado número de natimortos, entre outros. Foram testadas para prova de fixação do complemento 220 amostras de soro de ovinos, de 26 propriedades, distribuídas em 19 municípios, com relato de manifestação reprodutiva, obtendo-se 19,55% (43/220) de testes positivos para Chlamydophila abortusi, com ocorrência de foco constatada de 61,53%. No geral, a titulação de anticorpos encontrada foi baixa, com título não superior a 64. A frequência de manifestação reprodutiva mais observada foi o aborto, representando 65,12% (28/43) do número total de animais soropositivos, seguido de repetição de cio juntamente com nascimento de cordeiro fraco, com frequência de 6,98% (3/43) e, por fim, morte neonatal com 4,65% (2/43), sendo que não houve associação significativa entre animais que foram positivos ao teste e a esses fatores.

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A Chlamydophila abortus, anteriormente conhecida como Chlamydia psittaci sovovar 1, é uma bactéria Gram negativa, intracelular obrigatória. Esse micro-organismo é frequentemente encontrado em distúrbios reprodutivos em ovinos, bovinos e caprinos, sendo o aborto epizoótico dos bovinos e o aborto enzoótico dos ovinos e caprinos as manifestações mais importantes. Considerando-se o pouco material literário a respeito da clamidofilose no Brasil, a pesquisa teve como objetivo determinar a presença de anticorpos fixadores de complemento anti-Chlamydophila abortus, correlacionando os resultados obtidos com achados no exame clínico e histórico dos animais, além de alterações nos índices zootécnicos, em especial na esfera reprodutiva, tais como alto índice de repetição de cio, número elevado de abortamentos, elevado número de natimortos, entre outros. Foram testadas para prova de fixação do complemento 220 amostras de soro de ovinos, de 26 propriedades, distribuídas em 19 municípios, com relato de manifestação reprodutiva, obtendo-se 19,55% (43/220) de testes positivos para Chlamydophila abortus, com ocorrência de foco constatada de 61,53%. No geral, a titulação de anticorpos encontrada foi baixa, com título não superior a 64. A frequência de manifestação reprodutiva mais observada foi o aborto, representando 65,12% (28/43) do número total de animais soropositivos, seguido de repetição de cio juntamente com nascimento de cordeiro fraco, com frequência de 6,98% (3/ 43) e, por fim, morte neonatal com 4,65% (2/43), sendo que não houve associação significativa entre animais que foram positivos ao teste e a esses fatores.

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To investigate phylogenetic relationships among plasmons in Triticum and Aegilops, PCR–single-strand conformational polymorphism (PCR-SSCP) analyses were made of 14.0-kb chloroplast (ct) and 13.7-kb mitochondrial (mt)DNA regions that were isolated from 46 alloplasmic wheat lines and one euplasmic line. These plasmons represent 31 species of the two genera. The ct and mtDNA regions included 10 and 9 structural genes, respectively. A total of 177 bands were detected, of which 40.6% were variable. The proportion of variable bands in ctDNA (51.1%) was higher than that of mtDNA (28.9%). The phylogenetic trees of plasmons, derived by two different models, indicate a common picture of plasmon divergence in the two genera and suggest three major groups of plasmons (Einkorn, Triticum, and Aegilops). Because of uniparental plasmon transmission, the maternal parents of all but one polyploid species were identified. Only one Aegilops species, Ae. speltoides, was included in the Triticum group, suggesting that this species is the plasmon and B and G genome donor of all polyploid wheats. ctDNA variations were more intimately correlated with vegetative characters, whereas mtDNA variations were more closely correlated with reproductive characters. Plasmon divergence among the diploids of the two genera largely paralleled genome divergence. The relative times of origin of the polyploid species were inferred from genetic distances from their putative maternal parents.

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Une taxonomie révisée et une connaissance des limites d’espèces demeurent toujours importantes dans les points chauds en biodiversité comme les Antilles où de nombreuses espèces endémiques sont retrouvées. Des limites d’espèces divergentes impliquent un différent nombre d’espèces retrouvées dans un écosystème, ce qui peut exercer une influence sur les décisions prises face aux enjeux de conservation. Les genres Gesneria et Rhytidophyllum qui forment les principaux représentants de la famille des Gesneriaceae dans les Antilles comprennent plusieurs taxons aux limites d’espèces ambigües et quelques espèces qui ont des sous-espèces reconnues. C’est le cas de Gesneria viridiflora (Decne.) Kuntze qui comprend quatre sous-espèces géographiquement isolées et qui présentent des caractères végétatifs et reproducteurs similaires et variables. Une délimitation d’espèces approfondie de ce complexe d’espèce est effectuée ici à partir d’une approche de taxonomie intégrative considérant des données morphologiques, génétiques et bioclimatiques. Les données morphologiques quantitatives et qualitatives obtenues à partir de spécimens d’herbier sont utilisées pour délimiter des groupes morphologiques à l’aide d’une analyse en coordonnées principales. Ces groupes sont ensuite testés à l’aide de séquences d’ADN de quatre régions nucléaires en utilisant une méthode bayesienne basée sur la théorie de la coalescence. Finalement, les occurrences et les valeurs de variables de température et de précipitation qui y prévalent sont utilisées dans une analyse en composantes principales bioclimatique pour comparer les groupes délimités morphologiquement et génétiquement. Les résultats de l’analyse morphologique multivariée supportent la distinction entre les groupes formés par les sous-espèces actuellement reconnues de G. viridiflora. Les résultats, incluant des données génétiques, suggèrent une distinction jusqu’ici insoupçonnée des populations du Massif de la Hotte au sud-ouest d’Haïti qui sont génétiquement plus rapprochées des populations de Cuba que de celles d’Hispaniola. Bioclimatiquement, les groupes délimités par les analyses morphologiques et génétiques sont distincts. L’approche de taxonomie intégrative a permis de distinguer cinq espèces distinctes plutôt que les quatre sous-espèces acceptées jusqu’à aujourd’hui. Ces espèces sont : G. acrochordonanthe, G. quisqueyana, G. sintenisii, G. sylvicola et G. viridiflora. Une carte de distribution géographique, un tableau de la nouvelle taxonomie applicable et une clé d’identification des espèces sont présentés. La nouvelle taxonomie déterminée dans cette étude démontre un endémisme insoupçonné dans plusieurs régions du point chaud en biodiversité des Antilles et souligne l’importance d’investiguer les limites d’espèces dans les groupes diversifiés comprenant des taxons aux limites d’espèces incomprises.

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Une taxonomie révisée et une connaissance des limites d’espèces demeurent toujours importantes dans les points chauds en biodiversité comme les Antilles où de nombreuses espèces endémiques sont retrouvées. Des limites d’espèces divergentes impliquent un différent nombre d’espèces retrouvées dans un écosystème, ce qui peut exercer une influence sur les décisions prises face aux enjeux de conservation. Les genres Gesneria et Rhytidophyllum qui forment les principaux représentants de la famille des Gesneriaceae dans les Antilles comprennent plusieurs taxons aux limites d’espèces ambigües et quelques espèces qui ont des sous-espèces reconnues. C’est le cas de Gesneria viridiflora (Decne.) Kuntze qui comprend quatre sous-espèces géographiquement isolées et qui présentent des caractères végétatifs et reproducteurs similaires et variables. Une délimitation d’espèces approfondie de ce complexe d’espèce est effectuée ici à partir d’une approche de taxonomie intégrative considérant des données morphologiques, génétiques et bioclimatiques. Les données morphologiques quantitatives et qualitatives obtenues à partir de spécimens d’herbier sont utilisées pour délimiter des groupes morphologiques à l’aide d’une analyse en coordonnées principales. Ces groupes sont ensuite testés à l’aide de séquences d’ADN de quatre régions nucléaires en utilisant une méthode bayesienne basée sur la théorie de la coalescence. Finalement, les occurrences et les valeurs de variables de température et de précipitation qui y prévalent sont utilisées dans une analyse en composantes principales bioclimatique pour comparer les groupes délimités morphologiquement et génétiquement. Les résultats de l’analyse morphologique multivariée supportent la distinction entre les groupes formés par les sous-espèces actuellement reconnues de G. viridiflora. Les résultats, incluant des données génétiques, suggèrent une distinction jusqu’ici insoupçonnée des populations du Massif de la Hotte au sud-ouest d’Haïti qui sont génétiquement plus rapprochées des populations de Cuba que de celles d’Hispaniola. Bioclimatiquement, les groupes délimités par les analyses morphologiques et génétiques sont distincts. L’approche de taxonomie intégrative a permis de distinguer cinq espèces distinctes plutôt que les quatre sous-espèces acceptées jusqu’à aujourd’hui. Ces espèces sont : G. acrochordonanthe, G. quisqueyana, G. sintenisii, G. sylvicola et G. viridiflora. Une carte de distribution géographique, un tableau de la nouvelle taxonomie applicable et une clé d’identification des espèces sont présentés. La nouvelle taxonomie déterminée dans cette étude démontre un endémisme insoupçonné dans plusieurs régions du point chaud en biodiversité des Antilles et souligne l’importance d’investiguer les limites d’espèces dans les groupes diversifiés comprenant des taxons aux limites d’espèces incomprises.

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Predatory mites identified as Neoseiulus paspalivorus DeLeon (Phytoseiidae) have been considered as agents for classical biological control of the coconut mite, Aceria guerreronis Keifer (Eriophyidae), in Africa and elsewhere. Preliminary identification of geographically distinct populations as belonging to the same species (N. paspalivorus) was based on their morphological similarity. However, laboratory studies recently conducted have shown large differences in feeding behaviors and biological characteristics among individuals collected from three geographic origins: Brazil (South America), Benin and Ghana (West Africa). As morphologically similar specimens do not necessarily belong to the same species, we evaluated under laboratory conditions, reproductive compatibility between the specimens from three geographic locations to ascertain their conspecificity. Morphological measurements were also made to determine whether there is a means of discriminating between them. Inter-population crosses showed complete reproductive isolation between the three geographic populations, but interpopulation discontinuities in morphometric characters were absent. These results indicate that the tested specimens are distinct biological entities despite morphological similarity. Further molecular genetic studies are therefore proposed, including screening for endosymbionts and assessment of genetic differentiation, to determine the cause of reproductive incompatibility and to clarify the taxonomic relationship between those populations.