992 resultados para post-communism
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A major debate within foreign aid literature is whether civil society can be ‘purchased’ through outside assistance.We test this proposition by exploring the influence of aid provided by the United States Agency for International
Development on post-communist civil rights environments. A review of research critical of international assistance highlights the risk of unsustainability, polarization and dependence among recipient civic organizations.We argue that
a more effective stimulant is socio-economic growth, which stimulates committed constituencies, higher citizen expectations and pressure on the state to protect civil freedoms. Using cross-sectional, time-series data from 27
post-communist countries, we find no evidence that aid independently promotes stronger civil rights environments but that economic growth produces substantial improvements. Further, any aid effectiveness appears to be conditional on economic strength.We conclude that developmental organizations should reassess how and where civil society aid is targeted.
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Cette recherche porte sur la dimension interprétative de l'intégration européenne et sur son rôle dans la démocratisation au sein des pays postcommunistes. Je focalise mon attention sur la signification pour les gens desdits pays que revêtent la participation politique, la compétence politique, et l’action collective. Cette signification prend forme selon des circonstances spécifiques, agencées par les relations de pouvoir asymétriques avec l’Union européenne (UE). J’examine la littérature sur le rôle de l'intégration européenne dans la démocratisation des pays postcommunistes et je distingue deux paradigmes théoriques principaux : un premier qui met l'accent sur le processus institutionnel, l’autre sur le processus instrumental stratégique. Au sein de ces deux approches, je présente différents auteurs qui voient l'UE soit comme un facteur pro-démocratique, soit comme un facteur antidémocratique dans le contexte postcommuniste de transition politique. Cette recherche ne suit pas théoriquement et méthodologiquement les études contenues dans la revue de la littérature. Plutôt, elle s’appuie sur un modèle théorique inspiré des recherches de McFalls sur la réunification culturelle allemande après 1989. Ce modèle, sans négliger les approches institutionnelles et stratégiques, met l’accent sur d'autres écoles théoriques, interprétatives et constructivistes. Mes conclusions se basent sur les résultats de séjours d'étude dans deux pays postcommunistes : la Bulgarie, membre de l'UE depuis 2007, et la Macédoine, pays-candidat. J’ai recours à des méthodes qualitatives et à des techniques ethnographiques qui triangulent des résultats puisés à des sources multiples et variées pour exposer des trajectoires dynamiques de changement culturel influencées par l'intégration européenne. Les conclusions montrent sous quelles conditions les idéaux-types de changement politique conventionnels, soit institutionnel ou stratégique, représentent des modèles utiles. Je présente aussi leurs limitations. Ma conclusion principale est que l'intégration européenne représente un phénomène complexe dans le monde des significations. C’est un facteur qui est simultanément un amplificateur et un inhibiteur de la culture politique démocratique. Les gens créent des sous-cultures différentes où des interprétations multiples du processus d'intégration européenne mènent à des effets dissemblables sur la participation politique, la compétence et l’action collective. La conversation discursive entre les gens qui composent de telles sous-cultures distinctes peut produire des effets divergents au niveau national. Cette recherche n’est pas une analyse de l’UE comme mécanisme institutionnel ; elle ne pose ainsi pas l’UE comme une institution qui détermine directement le processus de démocratisation postcommuniste. Plutôt, elle s’intéresse au processus d’intégration européenne en tant qu’interaction qui affecte la culture politique au sein des pays postcommunistes, et à la manière dont cette dernière peut agir sur le processus de démocratisation. Mon point d’intérêt central n’est donc pas l’européanisation ou le processus de devenir « comme l’Europe », à moins que l’européanisation ne devienne une composante de la culture politique avec des conséquences sur le comportement politique des acteurs.
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Wydział Nauk Społecznych
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This paper examines relationships between religion and two forms of homonegativity
across 43 European countries using a bivariate response binary logistic multilevel model. The model analyzes effects of religious believing, belonging and practice on two response variables: a) a moral rejection of homosexuality as a practice and b) intolerance toward homosexuals as a group. The findings indicate that both forms of homonegativity are prevalent in Europe. Traditional doctrinal religious believing (belief in a personal God) is positively related to a moral rejection of homosexuality but to a much lesser extent associated with intolerance toward homosexuals as a group. Members of religious denominations are more likely than non-members to reject homosexuality as morally wrong and to reject homosexuals as neighbors. The analysis found significant differences between denominations that are likely context-dependent. Attendance at religious services is positively related to homonegativity in a majority of countries. The findings vary considerably across countries: Religion is more strongly related to homonegativity in Western than in Eastern Europe. In the post-soviet countries homonegativity appears to be largely a secular phenomenon. National contexts of high religiosity, high perceived government corruption, high income inequality and shortcomings in the implementation of gay rights in the countries’ legislations are statistically related to higher levels of both moralistic homonegativity and intolerance toward homosexuals as a group.
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Ce triptyque d’essais présente le caractère versatile et évasif du concept moderne de capital social à plusieurs niveaux – global, national et régional, ainsi que dans le présent et dans le passé. Le premier article conteste l’hypothèse prédominante selon laquelle il y a une cohabitation entre l’engagement civique et la démocratie. Malgré sa validité au niveau général, la relation n’est pas confirmée si les catégories hétérogènes sont désagrégées. Pour les pays post-communistes de l'Europe, la relation entre le type de régime et la tendance de s'associer ressemble à celle des démocraties latines consolidées si la participation dans les associations volontaires est choisie comme mesure de la vitalité du capital social. Par conséquent, la vie civique moins intense ne prédit pas de difficultés pour la démocratie. Le deuxième article est une compilation originale de plus de 100 organisations classifiées selon les standards contemporains et une collection de présentations d'une douzaine d'organisations bulgares, les plus populaires depuis le XIXème siècle. Cette contribution importante à l’historiographie de la vie associative bulgare jusqu’à 1944 est le résultat d'un travail qui combine des entrevues avec des historiens et une recherche dans les archives. Le panoptique organisationnel sert de réfutation empirique de l’hypothèse qui attribue la faiblesse organisationnelle présente du poste-communisme à la pénurie de vie organisationnelle développée par le passé. ii Les mérites du troisième article sont doubles. Au niveau empirique on démontre que l’organisation culturelle la plus importante en Bulgarie a apparu comme une institution nationaliste imitant les organisations similaires des autres pays Européens. Elle s’est développée graduellement par une adaptation des expériences étrangères aux conditions locales. La collection des références bulgares est unique et représente le produit d’un travail méticuleux sur les documents et les entrevues. Au niveau abstrait, on confirme l’applicabilité de la théorie du transfert de la politique publique à un cas historique existant avant la théorie elle-même. Finalement, l’analyse détaillée des précurseurs du cabinet de lecture bulgare représente une contribution à la sociologie politique de l’histoire de la lecture. Mots clés: Europe de l’Est, poste-communisme, démocratie, société civile, engagement civique, organisations volontaires, troisième secteur, affiliation, transfert d'idées, apprentissage organisationnel.
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À la fin de l’année 1989, la Roumanie entamait son chemin vers la démocratie. Depuis, le pays a connu de nombreux changements dont une « revitalisation religieuse ». L’attrait pour la religion en Roumanie a suscité l’intérêt des chercheurs qui ont tenté de rendre compte de comportements qu’ils jugeaient contraires aux thèses des théories de la sécularisation et de la modernisation. Ma thèse part d’une critique de ces études qui, concentrées sur ces théories, omettent trop souvent l’action des individus dans la vie de tous les jours. Dans la présente recherche, j’utilise l’approche de la religion vécue pour me pencher sur des individus et leur manière de comprendre, d’exprimer, de pratiquer et d’expérimenter la religion au jour le jour. D’une manière réflexive, ma thèse examine la religion vécue dans la Roumanie postcommuniste à partir de pèlerinages réalisés durant le printemps et l’automne 2012 dans des monastères réputés pour leurs miracles, leurs confesseurs charismatiques ou leurs reliques. En raison de leur présence nombreuse dans les pèlerinages, les femmes se sont imposées comme les artisanes de la religion vécue en Roumanie. Elles sont au centre de ma thèse. En observant leurs croyances et leurs pratiques — et sans omettre la religion vécue des « porteurs de la religion officielle » —, j’explore des thèmes qui constituent autant de facettes de la religion vécue : le sort, le charisme, la matérialité et les reliques. Ma thèse propose deux contributions à la recherche. 1) L’étude de la pratique de la religion des pèlerines nous renseigne sur la manière dont la religion est comprise et pratiquée dans un contexte orthodoxe. Elle laisse également entrevoir les conséquences de cette pratique dans la Roumanie postcommuniste : en effet, la religion vécue s’avère un véhicule de valeurs qui s’opposent au discours démocratique officiel. 2) L’étude propose une contribution théorique et méthodologique à l’approche de la religion vécue. Le matériau empirique sur lequel elle repose indique que la religion vécue prend racine dans l’Église pour ensuite circuler entre les femmes et les représentants de l’institution. Dans ce mouvement de va-et-vient, la religion vécue appartient aux pèlerines, mais aussi aux « porteurs de la religion officielle ».
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Este trabajo responde la pregunta ¿Cuál es el papel de la Revolución de Terciopelo en la redefinición de la identidad checoslovaca en términos de política exterior?. Defenderá que, conforme al constructivismo, la identidad de los Estados así como sus intereses no están dados y menos se explican por sus capacidades, explicando la conducta y la forma cómo construyeron socialmente su identidad. La Revolución de Terciopelo tuvo lugar en Checoslovaquia, en un momento definitivo en la historia del país, influyendo en la creación de una nueva identidad colectiva que generó consecuencias en el ámbito internacional, ya que a partir de este hecho concreto se evidencia un cambio en la formulación de la política exterior de este país. Para responder a esta pregunta se hará una recolección de información en donde se utilizará la técnica de análisis de documentos, recolectando la bibliografía y consultando en bibliotecas, bases de datos y portales de internet.
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In dieser Masterarbeit wird die Frage untersucht, ob sich in den mittel- und osteuropäischen EU-Mitgliedsländern der Erweiterungsrunde von 2004 (Estland, Litauen, Polen, Slowakei, Slowenien, Ungarn, Tschechien) in der Befürwortung verschiedener normativer Demokratiemodelle Unterschiede zwischen der jüngsten und den älteren Generationen finden lassen. Diese demokratischen Wertorientierungen spielen für die Persistenz der noch jungen Demokratien eine entscheidende Rolle. Eine Inkongruenz des mehrheitlich favorisierten Demokratiemodells einerseits und der institutionellen Struktur andererseits kann zu Spannungen und Instabilität des politischen Systems führen. Theoretisch werden zwei Demokratiekonzeptionen unterschieden: Das Modell der liberalen Demokratie und das Modell der sozialistischen Demokratie. Dem Sozialisationsansatz folgend, sollte die jüngste Generation ein liberales Demokratiemodell eher und ein sozialistisches Demokratiemodell weniger befürworten als die älteren Generationen. In der empirischen Analyse auf Basis der Daten der sechsten Welle des European Social Survey von 2012 wird zunächst durch konfirmatorische Faktorenanalysen die konzeptuelle Trennung beider Modelle bestätigt. In der Regressionsanalyse wird der Fokus durch die Untersuchung verschiedener Kohorten gelegt, zusätzlich wird für situative Faktoren und mögliche Alterseffekte kontrolliert. Die Ergebnisse der Modellschätzungen zeichnen ein heterogenes Bild. In keinem der untersuchten Länder zeigt sich eine signifikant höhere Zustimmung zum liberalen Demokratiemodell durch die jüngste Generation, wie es der theoretischen Erwartung entsprechen würde. Stattdessen finden sich entweder keine signifikanten Unterschiede zwischen den Generationen oder sogar signifikant niedrigere Zustimmungswerte durch die jüngste Generation. Bei der Befürwortung eines sozialistischen Demokratiemodells entsprechen die Ergebnisse teilweise der theoretischen Erwartung: In einigen Ländern finden sich signifikant niedrigere Zustimmungswerte in der jüngsten Generation.
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"September 1992."
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Drawing on post-marxist discourse theory inspired by the writings of Ernesto Laclau and Chantal Mouffe, this article puts the case for a literature on communism situated at the crossroads of critical theory, cultural studies and historiography. Specific illustration is provided by the author's own research on British communism and the Spanish Civil War. However, the scope of the article is much broader and it is intended as a contribution to the theoretical discussion of future possibilities for communist history-writing. The article concludes that discourse should be regarded neither as a flat surface of tightly knit signifiers nor as an impenetrable monolith of meaning systems. Rather, it should be seen as an inherently dynamic phenomenon, with its own condensations and dispersions along the historical continuum. In this lies its significance for historians of communism.
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This book addresses the issue of emerging transnationalism in the conditions of post-socialism through focussing on migrants’ identity as a social construction resulting from their experience of the ‘transnational circuit of culture’ as well as from post-Soviet shifts in political and economic conditions in their home regions. Popov draws upon ethnographic research conducted among Greek transnational migrants living on the Black Sea coast and in the North Caucasus regions of Russia who have become involved in extensive cross-border migration between the former Soviet Union (the Russian Federation, Kazakhstan and Georgia) and Greece (as well as Cyprus). It is estimated that more than 150,000 former Soviet citizens of Greek origin have resettled in Greece since the late 1980s. Yet, many of those who emigrate do not cut their connections with the home communities in Russia but instead establish their own transnational circuit of travel between Greece and Russia. This study demonstrates how migrants employ their ethnicity as symbolic capital available for investment in profitable transnational migration. Simultaneously they rework their practices of family networking, property relations and political participation in a way which strengthens their attachment to the local territory. The findings presented in the book imply that the social identities, economic strategies, political practices and cultural representation of the Russian Greeks are all deeply embedded in the shifting social and cultural landscape of post-Soviet Russia and extensively influenced by the global movement of ideas, goods and people.
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This dissertation seeks to advance our understanding of the roles that institutions play in economic development. How do institutions evolve? What mechanisms are responsible for their persistence? What effects do they have on economic development?
I address these questions using historical and contemporary data from Eastern Europe and Russia. This area is relatively understudied by development economists. It also has a very interesting history. For one thing, for several centuries it was divided between different empires. For another, it experienced wars and socialism in the 20th century. I use some of these exogenous shocks as quasi-natural social experiments to study the institutional transformations and its effects on economic development both in the short and long run.
This first chapter explores whether economic, social, and political institutions vary in their resistance to policies designed to remove them. The empirical context for the analysis is Romania from 1690 to the 2000s. Romania represents an excellent laboratory for studying the persistence of different types of historical institutional legacies. In the 18th and 19th centuries, Romania was split between the Habsburg and Ottoman Empires, where political and economic institutions differed. The Habsburgs imposed less extractive institutions relative to the Ottomans: stronger rule of law, a more stable and predictable state, a more developed civil society, and less corruption. In the 20th century, the Romanian Communist regime tried deliberately to homogenize the country along all relevant dimensions. It was only partially successful. Using a regression discontinuity design, I document the persistence of economic outcomes, social capital, and political attitudes. First, I document remarkable convergence in urbanization, education, unemployment, and income between the two former empires. Second, regarding social capital, no significant differences in organizational membership, trust in bureaucracy, and corruption persist today. Finally, even though the Communists tried to change all political attitudes, significant discontinuities exist in current voting behavior at the former Habsburg-Ottoman border. Using data from the parliamentary elections of 1996-2008, I find that former Habsburg rule decreases by around 6 percentage points the vote share of the major post-Communist left party and increases by around 2 and 5 percentage points the vote shares of the main anti-Communist and liberal parties, respectively.
The second chapter investigates the effects of Stalin’s mass deportations on distrust in central authority. Four deported ethnic groups were not rehabilitated after Stalin’s death; they remained in permanent exile until the disintegration of the Soviet Union. This allows one to distinguish between the effects of the groups that returned to their homelands and those of the groups that were not allowed to return. Using regional data from the 1991 referendum on the future of the Soviet Union, I find that deportations have a negative interim effect on trust in central authority in both the regions of destination and those of origin. The effect is stronger for ethnic groups that remained in permanent exile in the destination regions. Using data from the Life in Transition Survey, the chapter also documents a long-term effect of deportations in the destination regions.
The third chapter studies the short-term effect of Russian colonization of Central Asia on economic development. I use data on the regions of origin of Russian settlers and push factors to construct an instrument for Russian migration to Central Asia. This instrument allows me to interpret the outcomes causally. The main finding is that the massive influx of Russians into the region during the 1897-1926 period had a significant positive effect on indigenous literacy. The effect is stronger for men and in rural areas. Evidently, interactions between natives and Russians through the paid labor market was an important mechanism of human capital transmission in the context of colonization.
The findings of these chapters provide additional evidence that history and institutions do matter for economic development. Moreover, the dissertation also illuminates the relative persistence of institutions. In particular, political and social capital legacies of institutions might outlast economic legacies. I find that most economic differences between the former empires in Romania have disappeared. By the same token, there are significant discontinuities in political outcomes. People in former Habsburg Romania provide greater support for liberalization, privatization, and market economy, whereas voters in Ottoman Romania vote more for redistribution and government control over the economy.
In the former Soviet Union, Stalin’s deportations during World War II have a long-term negative effect on social capital. Today’s residents of the destination regions of deportations show significantly lower levels of trust in central authority. This is despite the fact that the Communist regime tried to eliminate any source of opposition and used propaganda to homogenize people’s political and social attitudes towards the authorities. In Central Asia, the influx of Russian settlers had a positive short-term effect on human capital of indigenous population by the 1920s, which also might have persisted over time.
From a development perspective, these findings stress the importance of institutions for future paths of development. Even if past institutional differences are not apparent for a certain period of time, as was the case with the former Communist countries, they can polarize society later on, hampering economic development in the long run. Different institutions in the past, which do not exist anymore, can thus contribute to current political instability and animosity.
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The paper investigates the dynamics and volution of issues on the agenda of Baltic environmental non-governmental organisations (NGOs) since the collapse of communism. The past research on Baltic environment activism suggests that these enjoy high visibility because they tapped the core societal views of natural environment as a crucial asset of a nation. As we demonstrate in this paper, the changes in agendas of Baltic environmental non-governmental organisations (ENGOs) make clear that the rhetorical toolbox of ‘national environment’ is often used to mainly achieve greater financial gains for individual members, rather than for society at large. We illustrate how the dearth of economic opportunities for domestic public has impacted perceptions of ‘nature’ advocated by the environmental activists, focussing specifically on national perceptions of ownership and the resulting actions appropriating ‘nature’ as a source for economic development, only tangentially attaining environmental outcomes on the way. The vision that the ‘environment’ is an economic resource allowed ENGO activists to cooperate with the domestic policymaking, while tapping international networks and donors for funding. Throughout the past decades they worked to secure their own and their members' particularistic economic interests and, as we demonstrate, remained disengaged from the political process and failed to develop broader reproach with publics.
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Language is a unique aspect of human communication because it can be used to discuss itself in its own terms. For this reason, human societies potentially have superior capacities of co-ordination, reflexive self-correction, and innovation than other animal, physical or cybernetic systems. However, this analysis also reveals that language is interconnected with the economically and technologically mediated social sphere and hence is vulnerable to abstraction, objectification, reification, and therefore ideology – all of which are antithetical to its reflexive function, whilst paradoxically being a fundamental part of it. In particular, in capitalism, language is increasingly commodified within the social domains created and affected by ubiquitous communication technologies. The advent of the so-called ‘knowledge economy’ implicates exchangeable forms of thought (language) as the fundamental commodities of this emerging system. The historical point at which a ‘knowledge economy’ emerges, then, is the critical point at which thought itself becomes a commodified ‘thing’, and language becomes its “objective” means of exchange. However, the processes by which such commodification and objectification occurs obscures the unique social relations within which these language commodities are produced. The latest economic phase of capitalism – the knowledge economy – and the obfuscating trajectory which accompanies it, we argue, is destroying the reflexive capacity of language particularly through the process of commodification. This can be seen in that the language practices that have emerged in conjunction with digital technologies are increasingly non-reflexive and therefore less capable of self-critical, conscious change.