Facteurs associés à l’implantation d’un programme de formation interprofessionnelle au sein d’un Centre de santé et de services sociaux au Québec

INTRODUCTION: La collaboration interprofessionnelle a émergé comme étant l’un des aspects essentiels à consolider pour améliorer l’organisation de la première ligne de soins et assurer un accès adéquat aux ressources disponibles. Pour favoriser l’accroissement de la collaboration interprofessionnelle, il est suggéré que les professionnels des sciences de la santé soient formés en interdisciplinarité, particulièrement à l’occasion des stages cliniques. OBJECTIFS: Ce projet vise à mesurer le degré d’implantation du programme de formation interprofessionnelle (PFI) du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) à l’étude comparativement au modèle proposé initialement. De plus, ce projet vise à comprendre comment les facteurs systémiques, les facteurs organisationnels et les caractéristiques du programme de formation mis en place influencent l’implantation du PFI. MÉTHODOLOGIE : Il s’agit d’une étude de cas unique effectuée au sein d’un CSSS situé dans la grande région de Montréal au Québec, Canada. Les données ont été recueillies à l’aide de 11 entrevues semi-dirigées qui ont été réalisées auprès de professionnels et administrateurs responsables de l’implantation du PFI et d’un étudiant en stage ayant participé au PFI. Une analyse des documents administratifs et cliniques écrits concernant l’implantation du PFI a également été effectuée. RÉSULTATS : L’implantation du PFI est toujours en évolution comme le traduit la présence des différentes composantes définissant la mise en œuvre du PFI qui est de moyenne à élevée et l’intensité des différentes composantes qui est généralement faible. Les facteurs systémiques, les facteurs organisationnels et les caractéristiques du programme de formation mis en place influencent l’implantation du PFI en milieu clinique et il existe des interrelations entre ces différents facteurs. L’analyse des facteurs influençant l’implantation d’un PFI en milieu clinique doit également s'attarder aux différents facteurs influençant le développement des pratiques collaboratives dans ce milieu.

Évaluation de la simulation à haute fidélité pour améliorer la communication interprofessionnelle aux soins intensifs : étude expérimentale à double insu

Objectifs: Les patients hospitalisés aux soins intensifs (SI) sont souvent victimes d’erreurs médicales. La nature interprofessionnelle des équipes de SI les rend vulnérables aux erreurs de communication. L’objectif primaire du projet est d’améliorer la communication dans une équipe interprofessionnelle de soins intensifs par une formation en simulation à haute fidélité. Méthodologie Une étude prospective randomisée contrôlée à double insu a été réalisée. Dix équipes de six professionnels de SI ont complété trois scénarios de simulations de réanimation. Le groupe intervention était débreffé sur des aspects de communication alors que le groupe contrôle était débreffé sur des aspects techniques de réanimation. Trois mois plus tard, les équipes réalisaient une quatrième simulation sans débreffage. Les simulations étaient toutes évaluées pour la qualité, l’efficacité de la communication et le partage des informations critiques par quatre évaluateurs. Résultats Pour l’issue primaire, il n’y a pas eu d’amélioration plus grande de la communication dans le groupe intervention en comparaison avec le groupe contrôle. Une amélioration de 16% de l’efficacité des communications a été notée dans les équipes de soins intensifs indépendamment du groupe étudié. Les infirmiers et les inhalothérapeutes ont amélioré significativement l’efficacité de la communication après trois sessions. L’effet observé ne s’est pas maintenu à trois mois. Conclusion Une formation sur simulateur à haute fidélité couplée à un débreffage peut améliorer à court terme l’efficacité des communications dans une équipe interprofessionnelle de SI.

La description de la pratique interprofessionnelle centrée sur le patient au cours de la trajectoire de soins en oncologie

Les orientations ministérielles du Québec encouragent une pratique interprofessionnelle centrée sur le patient (ICP), au cours de la trajectoire de soins, pour soutenir les patients diagnostiqués d’un cancer. Cette pratique assure une meilleure communication entre les professionnels et la sécurité des patients, et améliore les soins et l'accès aux services (Santé Canada, 2010). Cependant, les études rapportent généralement les perceptions des professionnels en regard des soins et des services et informent sur les facteurs organisationnels, procéduraux et relationnels liés à cette pratique. Considérant l’importance de celle-ci, il semble nécessaire de la documenter selon les perceptions de patients, de proches et de professionnels dans un contexte réel de soins. L’étude avait pour but de décrire la pratique ICP au cours de la trajectoire de soins en oncologie. Pour soutenir cette description, l’adaptation du cadre de référence Person centred nursing framework (PCNF) de McCormack et McCance (2010) a été réalisée en incluant l’interprofessionnalité, telle que définie par Couturier (2009) et utilisée. Une étude qualitative de cas multiples a été réalisée auprès de deux équipes interprofessionnelles d’un centre hospitalier universitaire de la région de Montréal. L’échantillon (N=31) était composé de 8 patients, 3 proches, 18 professionnels et 2 gestionnaires. Vingt-huit entrevues ont été réalisées ainsi que 57,6 heures d’observation d’activités cliniques auxquelles participait le patient (ex., rendez-vous, traitement). Les résultats suggèrent que la pratique ICP des équipes est empreinte d’un dualisme de cultures (culture centrée sur le traitement versus culture davantage centrée sur le patient). De plus, les équipes étudiées ont présenté une pratique ICP fluctuante en raison de l’influence de nombreux facteurs tels le « fonctionnement de l’équipe », l’« environnement physique » et le « positionnement » des patients et des professionnels. Les résultats ont aussi suggéré que le déploiement des équipes de soins se fait à intensité variable au cours de la trajectoire. Il a été soulevé que les patients ont pu faire l’expérience d’une pratique ICP changeante, de bris dans la continuité des soins et de transition difficile entre les différentes périodes de la trajectoire. De plus, la description d’une pratique ICP souhaitée par les patients, leurs proches et les professionnels propose un accompagnement respectant le rythme du patient, sans prédominance des valeurs du professionnel ainsi qu’une assiduité dans la collaboration des membres de l’équipe. Cette étude suggère que les sciences infirmières peuvent ajouter aux connaissances interprofessionnelles actuelles en utilisant une perspective centrée sur le patient, perspective cohérente avec ses valeurs disciplinaires. De plus, de nombreuses pistes de réflexion sont proposées pour la pratique, la recherche, la gestion et la formation.

Exploration des connaissances relatives à la collaboration interprofessionnelle chez les finissants d'une école de service social

Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

Exploration des connaissances relatives à la collaboration interprofessionnelle chez les finissants d'une école de service social

Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

New particle formation and growth at a remote, sub-tropical coastal location

A month-long intensive measurement campaign was conducted in March/April 2007 at Agnes Water, a remote coastal site just south of the Great Barrier Reef on the east coast of Australia. Particle and ion size distributions were continuously measured during the campaign. Coastal nucleation events were observed in clean, marine air masses coming from the south-east on 65% of the days. The events usually began at ~10:00 local time and lasted for 1-4 hrs. They were characterised by the appearance of a nucleation mode with a peak diameter of ~10 nm. The freshly nucleated particles grew within 1-4 hrs up to sizes of 20-50 nm. The events occurred when solar intensity was high (~1000 W m-2) and RH was low (~60%). Interestingly, the events were not related to tide height. The volatile and hygroscopic properties of freshly nucleated particles (17-22.5 nm), simultaneously measured with a volatility-hygroscopicity-tandem differential mobility analyser (VH-TDMA), were used to infer chemical composition. The majority of the volume of these particles was attributed to internally mixed sulphate and organic components. After ruling out coagulation as a source of significant particle growth, we conclude that the condensation of sulphate and/or organic vapours was most likely responsible for driving particle growth during the nucleation events. We cannot make any direct conclusions regarding the chemical species that participated in the initial particle nucleation. However, we suggest that nucleation may have resulted from the photo-oxidation products of unknown sulphur or organic vapours emitted from the waters of Hervey Bay, or from the formation of DMS-derived sulphate clusters over the open ocean that were activated to observable particles by condensable vapours emitted from the nutrient rich waters around Fraser Island or Hervey Bay. Furthermore, a unique and particularly strong nucleation event was observed during northerly wind. The event began early one morning (08:00) and lasted almost the entire day resulting in the production of a large number of ~80 nm particles (average modal concentration during the event was 3200 cm-3). The Great Barrier Reef was the most likely source of precursor vapours responsible for this event.

Long-term trends in fine particle number concentrations in the urban atmosphere of Brisbane : the relevance of traffic emissions and new particle formation

The measurement of submicrometre (< 1.0 m) and ultrafine particles (diameter < 0.1 m) number concentration have attracted attention since the last decade because the potential health impacts associated with exposure to these particles can be more significant than those due to exposure to larger particles. At present, ultrafine particles are not regularly monitored and they are yet to be incorporated into air quality monitoring programs. As a result, very few studies have analysed their long-term and spatial variations in ultrafine particle concentration, and none have been in Australia. To address this gap in scientific knowledge, the aim of this research was to investigate the long-term trends and seasonal variations in particle number concentrations in Brisbane, Australia. Data collected over a five-year period were analysed using weighted regression models. Monthly mean concentrations in the morning (6:00-10:00) and the afternoon (16:00-19:00) were plotted against time in months, using the monthly variance as the weights. During the five-year period, submicrometre and ultrafine particle concentrations increased in the morning by 105.7% and 81.5% respectively whereas in the afternoon there was no significant trend. The morning concentrations were associated with fresh traffic emissions and the afternoon concentrations with the background. The statistical tests applied to the seasonal models, on the other hand, indicated that there was no seasonal component. The spatial variation in size distribution in a large urban area was investigated using particle number size distribution data collected at nine different locations during different campaigns. The size distributions were represented by the modal structures and cumulative size distributions. Particle number peaked at around 30 nm, except at an isolated site dominated by diesel trucks, where the particle number peaked at around 60 nm. It was found that ultrafine particles contributed to 82%-90% of the total particle number. At the sites dominated by petrol vehicles, nanoparticles (< 50 nm) contributed 60%-70% of the total particle number, and at the site dominated by diesel trucks they contributed 50%. Although the sampling campaigns took place during different seasons and were of varying duration these variations did not have an effect on the particle size distributions. The results suggested that the distributions were rather affected by differences in traffic composition and distance to the road. To investigate the occurrence of nucleation events, that is, secondary particle formation from gaseous precursors, particle size distribution data collected over a 13 month period during 5 different campaigns were analysed. The study area was a complex urban environment influenced by anthropogenic and natural sources. The study introduced a new application of time series differencing for the identification of nucleation events. To evaluate the conditions favourable to nucleation, the meteorological conditions and gaseous concentrations prior to and during nucleation events were recorded. Gaseous concentrations did not exhibit a clear pattern of change in concentration. It was also found that nucleation was associated with sea breeze and long-range transport. The implications of this finding are that whilst vehicles are the most important source of ultrafine particles, sea breeze and aged gaseous emissions play a more important role in secondary particle formation in the study area.