975 resultados para NUTRITION TRANSITION
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Whereas common infectious and parasitic diseases such as malaria and the HIV/AIDS pandemic remain major unresolved health problems in many developing countries, emerging non-communicable diseases relating to diet and lifestyle have been increasing over the last two decades, thus creating a double burden of disease and impacting negatively on already over-stretched health services in these countries. Prevalence rates for type 2 diabetes mellitus and CVD in sub-Saharan Africa have seen a 10-fold increase in the last 20 years. In the Arab Gulf current prevalence rates are between 25 and 35% for the adult population, whilst evidence of the metabolic syndrome is emerging in children and adolescents. The present review focuses on the concept of the epidemiological and nutritional transition. It looks at historical trends in socio-economic status and lifestyle and trends in nutrition-related non-communicable diseases over the last two decades, particularly in developing countries with rising income levels, as well as the other extreme of poverty, chronic hunger and coping strategies and metabolic adaptations in fetal life that predispose to non-communicable disease risk in later life. The role of preventable environmental risk factors for obesity and the metabolic syndrome in developing countries is emphasized and also these challenges are related to meeting the millennium development goals. The possible implications of these changing trends for human and economic development in poorly-resourced healthcare settings and the implications for nutrition training are also discussed.
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Objectives: The goal of this study was to understand the relationship between economic change (wage labor, retirement, and the Bolsa Familia program) and dietary patterns in the rural Amazon and to determine the extent to which these changes followed the pattern of the nutrition transition. Methods: The study was longitudinal. The weighed-inventory method and economic interviews were used to collect data on dietary intake and household economics in a sample of 30 and 52 women in 2002 and 2009, respectively. Twenty of the women participated in both years and make-up the longitudinal sub-sample. Comparative statistics were used to identify changes in dietary patterns over time and multiple linear regressions were used to explore the relationship between economics, subsistence strategies, and diet. Results: There was a significant decline in kcal (P < 0.01) and carbohydrate (P < 0.01) but no change in protein intake over time in both the larger and smaller, longitudinal subsample. The percent of energy, carbohydrate, protein, and fat purchased increased in the larger and longitudinal samples (P <= 0.02) and there was an increase in refined carbohydrate and processed, fatty-meat consumption over time. The abandonment of manioc gardens was associated with increased dependence on purchased food (P = 0.03) while receipt of the Bolsa Familia was associated with increased protein intake and adequacy (P = 0.02). Conclusions: The dietary changes observed are only in partial agreement with predictions of the nutrition transition literature. The relationship between the economic and diet changes was shaped by the local context which should be considered when implementing CCT programs, like the Bolsa Familia. Am. J. Hum. Biol. 23:458-469, 2011. (C) 2011 Wiley-Liss, Inc.
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Ce travail a été réalisé avec l'appui du Centre Collaborateur de l'OMS sur la Transition Nutritionnelle et le Développement (TRANSNUT) de l'Université de Montréal, en collaboration avec deux parténaires du Bénin: l'Institut de Sciences Biomédicales Appliquées (ISBA) de Cotonou et l'Institut Régional de Santé Publique de Ouidah.
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Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet « Pôle francophone africain sur le Double Fardeau Nutritionnel » (DFN) du laboratoire TRANSNUT, centre collaborateur OMS sur la transition nutritionnelle du Département de Nutrition de l’Université de Montréal, en collaboration avec ses partenaires au Burkina Faso, à savoir l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) et l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP). Elle est l’une des premières à s’intéresser au double fardeau de la malnutrition en Afrique francophone. Cette étude avait pour objectif de démontrer l’existence du double fardeau de la malnutrition parmi les adultes de Ouagadougou au Burkina Faso, d’en donner l’ampleur et d’identifier ses liens avec les facteurs du mode de vie. Plus spécifiquement, elle visait à décrire les carences nutritionnelles, les facteurs de risque cardiométabolique (FRCM), et la typologie du double fardeau de la malnutrition; examiner les caractéristiques du mode de vie des adultes et leurs liens avec le double fardeau de la malnutrition selon les conditions économique, et enfin d’examiner l’association entre inflammation subclinique, les carences nutritionnelles et les FRCM selon les facteurs du mode de vie. Ces objectifs faisaient suite à nos principales hypothèses qui stipulaient que : parmi les adultes de Ouagadougou, le phénotype de double fardeau de la malnutrition le plus fréquemment observé est l’association de surpoids/obésité avec une ou plusieurs carences nutritionnelles, surtout chez les femmes, puis qu’une alimentation de piètre qualité, en lien avec de mauvaises conditions socioéconomiques et de vie est associée tant aux FRCM qu’aux carences nutritionnelles, contribuant ainsi au double fardeau de malnutrition, et enfin qu’un état d’inflammation subclinique joue un rôle de médiateur entre le mode de vie et aussi bien les carences nutritionnelles que les FRCM. Afin de répondre à ces objectifs, une étude transversale descriptive et analytique a été conduite auprès d’un échantillon aléatoire de 330 adultes âgés de 25 à 60 ans recrutés au sein de l’Observatoire de Population de Ouagadougou, situé à la partie nord de la ville. Cet échantillon a été subdivisé en terciles du score de possessions matérielles, proxy du statut socioéconomique, avec 110 personnes respectivement dans chaque strate de niveau socioéconomique bas, moyen et élevé. Chaque participant a fourni des données sociodémographiques, anthropométriques, cliniques et comportementales; il a aussi fourni un échantillon de sang. Les principales variables de l’étude étaient les suivantes : l’âge, les conditions socioéconomiques (insécurité alimentaire, éducation et proxy du revenu), le mode de vie (les apports alimentaires et la qualité de l’alimentation, l’activité physique, la consommation d’alcool et de tabac, la perception de l’image corporelle, le stress psychosocial); l’inflammation subclinique; les FRCM [surpoids/obésité, tension artérielle élevée (TAE) ou hypertension artérielle (HTA), hyperglycémie, dyslipidémie et insulino-résistance]; les carences nutritionnelles (maigreur, anémie, carence en fer et en vitamine A). Des phénotypes de double fardeau de la malnutrition ont été identifiés en combinant FRCM et carences nutritionnelles. Les résultats ont montré une prévalence élevée de surpoids/obésité, d’obésité abdominale, d’hypertension artérielle, d’hyperglycémie, de résistance à l’insuline et du taux de lipoprotéine de haute densité (HDL-C) bas, respectivement de 24,2 %, 12,5 %, 21,9 %, 22,3 %, 25,1 % et 30,0 %. En utilisant les seuils plus sensibles de la Fédération Internationale du Diabète (FID), l’obésité abdominale, la tension artérielle élevée (TAE), l’hyperglycémie était respectivement de 23,5 %; 36,1 % et 34,5 %. Des carences nutritionnelles étaient également présentes, l’anémie, la carence en fer et en vitamine A, ainsi que la maigreur atteignant respectivement 25,5 %, 15,4 %, 12,7 % et 9,7 % de la population étudiée. Les femmes étaient significativement plus touchées que les hommes autant par les FRCM que par les carences nutritionnelles. Le double fardeau de la malnutrition touchait 23,5 % des personnes et même 25,8 % avec les seuils de la FID pour l’obésité abdominale, la TAE, et l’hyperglycémie. Les deux principaux phénotypes observés étaient : l’association de « surpoids/obésité avec au moins une carence en micronutriment », touchant 7,8 % (11,8 % ♀ vs. 3,4 % ♂) des personnes et l’association d’au moins un FRCM autre que le surpoids/obésité avec au moins une carence en micronutriment, qui touchait 9.0 % (12,4 % ♀ vs. 5,4 % ♂) des personnes. La prévalence de ces phénotypes était plus élevée en utilisant les seuils de la FID plutôt que les seuils de l’OMS. Près de 72,9 % des personnes ou 81,2 % (seuils de la FID) avaient au moins un FRCM. Nous avons identifié à partir de l’analyse typologique, deux schémas alimentaires; « urbain » et « traditionnel », dans cette étude. Les carences nutritionnelles étaient davantage associées au schéma alimentaire « traditionnel », alors que les FRCM se retrouvaient dans les deux schémas alimentaires. Le schéma « urbain » regroupait significativement plus d’hommes et de personnes de niveau socioéconomique élevé, alors que les personnes de niveau socioéconomique bas et les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses dans le schéma « traditionnel ». Le temps dévolu aux activités sédentaires était significativement plus important que celui consacré aux activités d’intensité modérée à vigoureuse. L’activité physique était inversement associée à l’indice de masse corporelle (IMC), au tour de taille (TT), à la masse grasse corporelle, à la tension artérielle systolique (TAS) et diastolique (TAD), à la triglycéridémie et au taux de lipoprotéine de faible densité (LDL-C). L’IMC et le TT augmentaient en outre avec le temps de sédentarité. Ainsi, le double fardeau de malnutrition était associé au statut socioéconomique bas, au sexe féminin et à la sédentarité. Nous avons aussi trouvé que 39,4 % des personnes avaient une inflammation subclinique qui était associée de façon indépendante et positive à la ferritinémie, à l’IMC, au TT et à la masse grasse corporelle, et négativement au HDL-C. L’exploration du stress psychosocial et de l’image corporelle a révélé une association entre le stress psychosocial, l’HTA et une perception positive de l’embonpoint. Les personnes ayant peut-être accusé un retard de croissance à l’enfance (d’après l’indice de Cormic) étaient significativement plus touchées par le surpoids/obésité, l’obésité abdominale et la résistance à l’insuline. Ces résultats nous ont permis d’atteindre nos objectifs, mais aussi de vérifier nos hypothèses de recherche. Comme on peut le constater, les FRCM sont une réalité à Ouagadougou, qui se compliquent par leur coexistence avec des carences en micronutriments dont la prévalence est tout aussi importante. Une transition nutritionnelle est en cours dans cette ville et contribue au bouleversement des comportements alimentaires et du style de vie favorisant l’émergence de ce double fardeau, dans un contexte où le passé nutritionnel de la population offre des conditions idéales pour un niveau de risque particulièrement élevé pour ces FRCM. Cependant, l’évolution de cette prévalence pourrait être inversée ou tout au moins ralentie si des actions étaient entreprises dès maintenant.
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Background: To determine the portion sizes of traditional and non-traditional foods being consumed by Inuit adults in three remote communities in Nunavut, Canada. Methods. A cross-sectional study was carried out between June and October, 2008. Trained field workers collected dietary data using a culturally appropriate, validated quantitative food frequency questionnaire (QFFQ) developed specifically for the study population. Results: Caribou, muktuk (whale blubber and skin) and Arctic char (salmon family), were the most commonly consumed traditional foods; mean portion sizes for traditional foods ranged from 10 g for fermented seal fat to 424 g for fried caribou. Fried bannock and white bread were consumed by >85% of participants; mean portion sizes for these foods were 189 g and 70 g, respectively. Sugar-sweetened beverages and energy-dense, nutrient-poor foods were also widely consumed. Mean portion sizes for regular pop and sweetened juices with added sugar were 663 g and 572 g, respectively. Mean portion sizes for potato chips, pilot biscuits, cakes, chocolate and cookies were 59 g, 59 g, 106 g, 59 g, and 46 g, respectively. Conclusions: The present study provides further evidence of the nutrition transition that is occurring among Inuit in the Canadian Arctic. It also highlights a number of foods and beverages that could be targeted in future nutritional intervention programs aimed at obesity and diet-related chronic disease prevention in these and other Inuit communities.
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Obesity and type 2 diabetes mellitus (T2D) have reached epidemic proportions in many parts of the world with numbers projected to rise dramatically in coming decades (Wang and Lobstein, 2006; Zaninotto et al., 2006). In Australia, and consistent with much of the developed world, the problem has been described as a ‘juggernaut’ that is out of control (Zimmet and James, 2007). Unfortunately the burgeoning problem of non-communicable diseases, including obesity and T2D, is also impacting developing nations as populations are undergoing a nutrition transition (Caballero, 2005). The increased prevalence of overweight and obesity in children, adolescents and adults in both the developed and developing world is consistent with reductions in all forms of physical activity (Brownson et al., 2005). This brief paper provides an overview of the importance of physical activity and an outline of physical activity intervention studies with particular reference to the growing years. As many interventions studies involving physical activity have been undertaken in the context of childhood obesity prevention (Lobstein et al., 2004), and an increasing proportion of the childhood population is overweight or obese, this is a major focus of discussion.
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Background Food security exists when all people, at all times, have physical, economic and socially acceptable access to safe, sufficient, and adequately nutritious food in order to meet their dietary needs for an active and healthy life. For high income countries and those experiencing the nutrition transition, food security is not only about the quantity of available food but also the nutritional quality as related to over- and under-nutrition. Vietnam is currently undergoing this nutrition transition, and as a result the relationship between food insecurity, socio-demographic factors and weight status is complex. The primary objective of this study was to therefore measure the prevalence of household food insecurity in a disadvantaged urban district in Ho Chi Minh City (HCMC) in Vietnam using a more comprehensive tool. This study also aims to examine the relationships between food insecurity and socio-demographic factors, weight status, and food intakes. Methods A cross-sectional study was conducted using multi-stage sampling. Adults who were mainly responsible for cooking were interviewed in 250 households. Data was collected on socioeconomic and demographic factors using previously validated tools. Food security was assessed using the Latin American and Caribbean Household Food Security Scale (ELCSA) tool and households were categorized as food secure or mildly, moderately or severely food insecure. Questions regarding food intake were based on routinely used and validated questions in HCMC, weight status was self-reported. Results Cronbach’s alpha coefficient was 0.87, showing the ELCSA had a good internal reliability. Approximately 34.4% of households were food insecure. Food insecurity was inversely related to total household income (OR = 0.09, 95% CI = 0.04 - 0.22) and fruit intakes (OR = 2.2, 95% CI 1.31 - 4.22). There was no association between weight and food security status. Conclusions Despite rapid industrialization and modernization, food insecurity remains an important public health issue in large urban areas of HCMC, suggesting that strategies to address food insecurity should be implemented in urban settings, and not just rural locations. Fruit consumption among food insecure households may be compromised because of financial difficulties, which may lead to poorer health outcomes particularly related to non-communicable disease prevention and management.
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This paper draws together contributions to a scientific table discussion on obesity at the European Science Open Forum 2008 which took place in Barcelona, Spain. Socioeconomic dimensions of global obesity, including those factors promoting it, those surrounding the social perceptions of obesity and those related to integral public health solutions, are discussed. It argues that although scientific accounts of obesity point to large-scale changes in dietary and physical environments, media representations of obesity, which context public policy, pre-eminently follow individualistic models of explanation. While the debate at the forum brought together a diversity of views, all the contributors agreed that this was a global issue requiring an equally global response. Furthermore, an integrated ecological model of obesity proposes that to be effective, policy will need to address not only human health but also planetary health, and that therefore, public health and environmental policies coincide.
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Les Indigènes canadiens vivent une rapide transition nutritionnelle marquée par une consommation accrue des produits commercialisés au dépit des aliments traditionnels. Ce mémoire cherche à identifier les patrons alimentaires associés à une meilleure alimentation des femmes autochtones vivant dans les réserves en Colombie Britannique. L’échantillon (n=493) a été sélectionné de l’étude ‘First Nations Food, Nutrition, and Environment Study’. L’étude a utilisé des rappels alimentaires de 24 heures. Pour identifier les patrons alimentaires, un indice de qualité alimentaire (QA) basé sur 10 éléments nutritionnels (fibre alimentaire, gras totaux/saturés, folate, magnésium, calcium, fer, vitamines A, C, D) a permis de classifier les sujets en trois groupes (tertiles). Ces groupes ont été comparés sur leur consommation de 25 groupes alimentaires (GAs) en employant des tests statistiques non-paramétriques (Kruskal-Wallis et ANCOVA). Une analyse discriminante (AD) a confirmé les GAs associés à la QA. La QA des sujets était globalement faible car aucun rappel n’a rencontré les consommations recommandées pour tous les 10 éléments nutritionnels. L'AD a confirmé que les GAs associés de façon significative à la QA étaient ‘légumes et produits végétaux’, ‘fruits’, ‘aliments traditionnels’, ‘produits laitiers faibles en gras’, ‘soupes et bouillons’, et ‘autres viandes commercialisées’ (coefficients standardisés= 0,324; 0,295; 0,292; 0,282; 0,157; -0.189 respectivement). Le pourcentage de classifications correctes était 83.8%. Nos résultats appuient la promotion des choix alimentaires recommandés par le « Guide Alimentaire Canadien- Premières Nations, Inuits, et Métis ». Une consommation accrue de légumes, fruits, produits laitiers faibles en gras, et aliments traditionnels caractérise les meilleurs patrons alimentaires.
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Les objectifs de l’étude de l’évolution du risque cardiométabolique (RCM) sur une période de quatre ans (2006-2010) chez des adultes béninois consistaient à: • Examiner les relations entre l’obésité abdominale selon les critères de la Fédération Internationale du Diabète (IFD) ou l’insulino-résistance mesurée par le Homeostasis Model Assessment (HOMA) et l’évolution des autres facteurs de RCM, • Examiner les liens entre les habitudes alimentaires, l’activité physique et les conditions socio-économiques et l’évolution du RCM évalué conjointement par le score de risque de maladies cardiovasculaires de Framingham (FRS) et le syndrome métabolique (SMet). Les hypothèses de recherche étaient: • L’obésité abdominale telle que définie par les critères de l’IDF est faiblement associée à une évolution défavorable des autres facteurs de RCM, alors que l’insulino-résistance mesurée par le HOMA lui est fortement associée; • Un niveau socioéconomique moyen, un cadre de vie peu urbanisé (rural ou semi-urbain), de meilleures habitudes alimentaires (score élevé de consommation d’aliments protecteurs contre le RCM) et l’activité physique contribuent à une évolution plus favorable du RCM. L’étude a inclus 541 sujets âgés de 25 à 60 ans, apparemment en bonne santé, aléatoirement sélectionnés dans la plus grande ville (n = 200), une petite ville (n = 171) et sa périphérie rurale (n = 170). Après les études de base, les sujets ont été suivis après deux et quatre ans. Les apports alimentaires et l’activité physique ont été cernés par deux ou trois rappels de 24 heures dans les études de base puis par des questionnaires de fréquence simplifiés lors des suivis. Les données sur les conditions socioéconomiques, la consommation d’alcool et le tabagisme ont été recueillies par questionnaire. Des mesures anthropométriques et la tension artérielle ont été prises. La glycémie à jeun, l’insulinémie et les lipides sanguins ont été mesurés. Un score de fréquence de consommation d’« aliments sentinelles » a été développé et utilisé. Un total de 416 sujets ont participé au dernier suivi. La prévalence initiale du SMet et du FRS≥10% était de 8,7% et 7,2%, respectivement. L’incidence du SMet et d’un FRS≥10% sur quatre ans était de 8,2% et 5%, respectivement. Le RCM s’était détérioré chez 21% des sujets. L’obésité abdominale définie par les valeurs seuils de tour de taille de l’IDF était associée à un risque plus élevé d’insulino-résistance: risque relatif (RR) = 5,7 (IC 95% : 2,8-11,5); d’un ratio cholestérol total/HDL-Cholestérol élevé: RR = 3,4 (IC 95% : 1,5-7,3); mais elle n’était pas associée à un risque significativement accru de tension artérielle élevée ou de triglycérides élevés. Les valeurs seuils de tour de taille optimales pour l’identification des sujets accusant au moins un facteur de risque du SMet étaient de 90 cm chez les femmes et de 80 cm chez les hommes. L’insulino-résistance mesurée par le HOMA était associée à un risque élevé d’hyperglycémie: RR = 5,7 (IC 95% : 2,8-11,5). En revanche, l’insulino-résistance n’était pas associée à un risque significatif de tension artérielle élevée et de triglycérides élevés. La combinaison de SMet et du FRS pour l’évaluation du RCM identifiait davantage de sujets à risque que l’utilisation de l’un ou l’autre outil isolément. Le risque de détérioration du profil de RCM était associé à un faible score de consommation des «aliments sentinelles» qui reflètent le caractère protecteur de l’alimentation (viande rouge, volaille, lait, œufs et légumes): RR = 5,6 (IC 95%: 1,9-16,1); et à l’inactivité physique: RR = 6,3 (IC 95%: 3,0-13,4). Les sujets de niveau socioéconomique faible et moyen, et ceux du milieu rural et semi-urbain avaient un moindre risque d’aggravation du RCM. L’étude a montré que les relations entre les facteurs de RCM présentaient des particularités chez les adultes béninois par rapport aux Caucasiens et a souligné le besoin de reconsidérer les composantes du SMet ainsi que leurs valeurs seuils pour les Africains sub-sahariens. La détérioration rapide du RCM nécessité des mesures préventives basées sur la promotion d’un mode de vie plus actif associé à de meilleures habitudes alimentaires.
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Contemporary food production, given the degree of technology being applied in it and the present state of scientific knowledge, should be able to feed the world. Corresponding statistics show that in fact the volumes of modern food production confirm this statement. Yet, the present nutritional situation across the globe leaves much to be desired: on the one hand the numbers of undernourished and malnourished people are still high and even growing in some regions, and on the other hand there is an increasing number of overweight and obese people who are experiencing (or are at risk of) adverse health impacts as consequences. The question arises how this situation is possible given the present state of food production and knowledge, and also in terms of nutrition basics when talking about the latter. When arguing about the main causes of the present situation with nutrition across the globe, it is the modern food system with its distortions that is often criticised with emphasis placed on inappropriate food distribution as one of the key problems. However it is not only food distribution that shapes inequalities in terms of food availability and accessibility – there is a number of other factors contributing to this situation including political influences. Each of the drivers of the present situation might affect more than one part and have outcomes in different dimensions. Therefore it makes sense to apply a holistic approach when viewing the modern food system, embracing all the elements and existing relationships between them for this will facilitate taking appropriate actions in order to target the desired outcome in the best possible way. Applying a systematic approach and linking various elements with corresponding interactions among them allows for picturing all the possible outcomes and hence finding the way for a better solution on global level – a solution to the present problem with nutritional disbalance across the globe.
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Objetivo: Determinar los valores del índice cintura/cadera (ICC) en una población escolar de Bogotá, Colombia, pertenecientes al estudio FUPRECOL. Métodos: Estudio descriptivo y transversal, realizado en 3.005 niños y 2.916 adolescentes de entre 9 y 17,9 años de edad, pertenecientes a 24 instituciones educativas oficiales de Bogotá, Colombia. Se tomaron medidas de peso, talla, circunferencia de cintura, circunferencia de cadera. El estado de maduración sexual se recogió por auto-reporte. Se calcularon los percentiles (P3, P10, P25, P50, P75, P90 y P97) según sexo y edad y se realizó una comparación entre los valores del ICC observados con estándares internacionales. Resultados: De la población general (n=5.921), el 57,0% eran mujeres (promedio de edad 12,7 ± 2,3 años). En todas las edades el ICC fue mayor en los varones que en las mujeres, observándose un descenso en la media de los valores obtenidos desde los 9 hasta los 17,9 años. En varones, los valores del ICC mayores del P90 (asociados a riesgo cardiovascular) estuvieron en el rango 0,87 y 0,93 y en las mujeres entre 0,85 y 0,89. Al comparar los resultados de este estudio, por grupos de edad y sexo, con trabajos internacionales de niños y adolescentes de Europa, Suramérica, Asia y África, se observa que los valores del ICC fueron menores en este estudio en ambos sexos, con excepción de los escolares originarios de Grecia y Venezuela. Conclusiones: Se presentan percentiles del ICC según edad y sexo que podrán ser usados de referencia en la evaluación del estado nutricional y en la predicción del riesgo cardiovascular desde edades tempranas en población de Bogotá, Colombia.
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Objective: To assess time trends in the contribution of processed foods to food purchases made by Brazilian households and to explore the potential impact on the overall quality of the diet. Design: Application of a new classification of foodstuffs based on extent and purpose of food processing to data collected by comparable probabilistic household budget surveys. The classification assigns foodstuffs to the following groups: unprocessed/minimally processed foods (Group 1); processed culinary ingredients (Group 2); or ultra-processed ready-to-eat or ready-to-heat food products (Group 3). Setting: Eleven metropolitan areas of Brazil. Subjects: Households; n 13 611 in 1987-8, n 16 014 in 1995-5 and n 13 848 in 2002-3. Results: Over the last three decades, the household consumption of Group 1 and Group 2 foods has been steadily replaced by consumption of Group 3 ultra-processed food products, both overall and in lower- and upper-income groups. In the 2002-3 survey, Group 3 items represented more than one-quarter of total energy (more than one-third for higher-income households). The overall nutrient profile of Group 3 items, compared with that of Group 1 and Group 2 items, revealed more added sugar, more saturated fat, more sodium, less fibre and much higher energy density. Conclusions: The high energy density and the unfavourable nutrition profiling of Group 3 food products, and also their potential harmful effects on eating and drinking behaviours, indicate that governments and health authorities should use all possible methods, including legislation and statutory regulation, to halt and reverse the replacement of minimally processed foods and processed culinary ingredients by ultra-processed food products.
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Background: Brazil is currently experiencing a nutrition transition: the displacement of traditional diets with foods high in saturated fat, sodium, and cholesterol and an increase in sedentary lifestyles. Despite these trends, our understanding of child obesity in Brazil is limited. Thus, the aims of this study were (1) to investigate the current prevalence of overweight and obesity in a large sample of children and adolescents living in São Paulo, Brazil, and (2) to identify the lifestyle behaviors associated with an increased risk of obesity in young Brazilians.Methods: A total of 3,397 children and adolescents (1,596 male) aged 7-18 years were randomly selected from 22 schools in São Paulo, Brazil. Participants were classified as normal weight, overweight, or obese based on international age-and sex-specific body mass index thresholds. Selected sociodemographic, physical activity, and nutrition behaviors were assessed via questionnaire.Results: Overall, 19.4% of boys and 16.1% of girls were overweight while 8.9% and 4.3% were obese. Two-way analysis of variance revealed that the prevalence of overweight and obesity was significantly higher in boys and in younger children when compared to girls and older children, respectively (P < 0.05 for both). Logistic regression analysis revealed that overweight was associated with more computer usage, parental encouragement to be active, and light soft drink consumption after controlling for differences in sex, age, and parental education (P < 0.05 for all). Conversely, overweight was associated with less active transport to school, eating before sleep, and consumption of breakfast, full-sugar soft drinks, fried food and confectionery (P < 0.05 for all).Conclusions: Our results show that obesity in São Paulo children and adolescents has reached a level equivalent to that seen in many developed countries. We have also identified three key modifiable factors related to obesity that may be appropriate targets for future intervention in Brazilian youth: transport mode to school, computer usage, and breakfast consumption.