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Resumo:
Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
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Abstract : Invariant natural killer T lymphocytes (iNKT) are a unique subpopulation of T lymphocytes recognizing glycolipid antigens in the context of the MHC class I-like molecule CD1d. Upon activation with the high affinity ligand α-galactosylceramide (αGalCer), iNKT cells rapidly produce large amounts of the pro-inflammatory cytokine interferon gamma (IFN-γ) and potently activate cells of the innate and adaptive immune response, such as dendritic cells (DCs), NK and T cells. In this context, iNKT cells have been shown to efficiently mediate antitumor activity, and recent research has focused on the manipulation of these cells for antitumor therapies. However, a major drawback of αGalCer as a free drug is that a single injection of this ligand leads to a short-lived iNKT cell activation followed by a long-term anergy, limiting its therapeutic use. In contrast, we demonstrate here that when αGalCer is loaded on a recombinant soluble CD1d molecule (αGalCer/sCD1d), repeated injections lead to a sustained iNKT and NK cell activation associated with IFN-γ secretion as well as with DC maturation. Most importantly, when the αGalCer/sCD1d is fused to an anti-HER2 scFv antibody fragment, potent inhibition of experimental lung metastasis and established subcutaneous tumors is obtained when systemic treatment is started two to seven days after the injection of HER2-expressing B16 melanoma cells, whereas at this time free αGalCer has no effect. The antitumor activity of the sCD1d-anti-HER2 fusion protein is associated with HER2-specific tumor localization and accumulation of iNKT, NK and T cells at the tumor site. Importantly, active T cell immunization combined with the sCD1d-anti-HER2 treatment leads to the accumulation of antigen-specific CD8 T cells exclusively in HER2-expressing tumors, resulting in potent tumor inhibition. In conclusion, sustained activation and tumor targeting of iNKT cells by recombinant αGalCer/sCD1d molecules thus may promote a combined innate and adaptive immune response at the tumor site that may prove to be effective in cancer immunotherapy. RESUME : Les lymphocytes «invariant Natural Killer T » (iNKT) forment une sous-population particulière de lymphocytes T reconnaissant des antigènes glycolipidiques présentés sur la molécule non-polymorphique CD1d, analogue aux protéines du complexe majeur d'histocompatibilité de classe I. Après activation avec le ligand de haute affinité α-galactosylceramide (αGalCer), les cellules iNKT produisent des grandes quantités de la cytokine pro-inflammatoire interferon gamma (IFN-γ) et activent les cellules du système immunitaire inné et acquis, telles que les cellules dendritiques (DC), NK et T. En conséquence, on a montré que les cellules iNKT exercent des activités anti-tumorales et la recherche s'est intéressée à la manipulation de ces cellules pour développer des thérapies anti-tumorales. Néanmoins, le désavantage majeur de l'αGalCer, injecté seul, est qu'une seule dose de ce ligand aboutit à une activation des cellules iNKT de courte durée suivie par un état anergique prolongé, limitant l'utilisation thérapeutique de ce glycolipide. En revanche, l'étude présentée ici démontre que, si l'αGalCer est chargé sur des molécules récombinantes soluble CD1d (αGalCer/sCDld), des injections répétées aboutissent à une activation prolongée des cellules iNKT et NK associée avec la sécrétion d'IFN-γ et la maturation des cellules DC. Plus important, si on fusionne la molécule αGalCer/sCD1d avec un fragment single-chain (scFv) de l'anticorps anti-HER2, on observe une importante inhibition de métastases expérimentales aux poumons et de tumeurs sous-cutanées même lorsque le traitement systémique est commencé 2 à 7 jours après la greffe des cellules de mélanome B16 transfectées avec l'antigène HER2. Dans les mêmes conditions le traitement avec l'αGalCer seul est inefficace. L'activité anti-tumorale de la protéine sCDld-anti-HER2 est associée à son accumulation spécifique dans des tumeurs exprimant le HER2 ainsi qu'avec une accumulation des cellules iNKT, NK et T à la tumeur. De plus, une immunisation active combinée avec le traitement sCD1d-anti-HER2 aboutit à une accumulation des lymphocytes T CD8 spécifiques de l'antigène d'immunisation, ceci exclusivement dans des tumeurs qui expriment l'antigène HER2. Cette combinaison résulte dans une activité anti-tumeur accrue. En conclusion, l'activation prolongée des cellules iNKT redirigées à la tumeur par des molécules recombinantes αGalCer/sCDld conduit à l'activation de la réponse innée et adaptative au site tumoral, offrant une nouvelle stratégie prometteuse d'immunothérapie contre le cancer. RESUME POUR UN LARGE PUBLIC : Le cancer est une cause majeure de décès dans le monde. Sur un total de 58 millions de décès enregistrés au niveau mondial en 2005, 7,6 millions (soit 13%) étaient dus au cancer. Les principaux traitements de nombreux cancers sont la chirurgie, en association avec la radiothérapie et la chimiothérapie. Néanmoins, ces traitements nuisent aussi aux cellules normales de notre corps et parfois, ils ne suffisent pas pour éliminer définitivement une tumeur. L'immunothérapie est l'une des nouvelles approches pour la lutte contre le cancer et elle vise à exploiter la spécificité du système immunitaire qui peut distinguer des cellules normales et tumorales. Une cellule exprimant un marqueur tumoral (antigène) peut être reconnue par le système immunitaire humoral (anticorps) et/ou cellulaire, induisant une réponse spécifique contre la tumeur. L'immunothérapie peut s'appuyer alors sur la perfusion d'anticorps monoclonaux dirigés contre des antigènes tumoraux, par exemple les anticorps dirigés contre les protéines oncogéniques Her-2/neu dans le cancer du sein. Ces anticorps ont le grand avantage de spécifiquement se localiser à la tumeur et d'induire la lyse ou d'inhiber la prolifération des cellules tumorales exprimant l'antigène. Aujourd'hui, six anticorps monoclonaux non-conjugés sont approuvés en clinique. Cependant l'efficacité de ces anticorps contre des tumeurs solides reste limitée et les traitements sont souvent combinés avec de la chimiothérapie. L'immunothérapie spécifique peut également être cellulaire et exploiter par immunisation active le développement de lymphocytes T cytotoxiques (CTL) capables de détruire spécifiquement les cellules malignes. De telles «vaccinations »sont actuellement testées en clinique, mais jusqu'à présent elles n'ont pas abouti aux résultats satisfaisants. Pour obtenir une réponse lymphocytaire T cytotoxique antitumorale, la cellule T doit reconnaître un antigène associé à la tumeur, présenté sous forme de peptide dans un complexe majeur d'histocompatibilité de classe I (CHM I). Cependant les cellules tumorales sont peu efficace dans la présentation d'antigène, car souvent elles se caractérisent par une diminution ou une absence d'expression des molécules d'histocompatibilité de classe I, et expriment peu ou pas de molécules d'adhésion et de cytokines costimulatrices. C'est en partie pourquoi, malgré l'induction de fortes réponses CTL spécifiquement dirigés contre des antigènes tumoraux, les régressions tumorales obtenus grâce à ces vaccinations sont relativement rares. Les lymphocytes «invariant Natural Killer T » (iNKT) forment une sous-population particulière de lymphocytes T reconnaissant des antigènes glycolipidiques présentés sur la molécule non-polymorphique CD1d, analogue aux protéines CMH I. Après activation avec le ligand de haute affinité α-galactosylceramide (αGalCer), les cellules iNKT produisent des grandes quantités de la cytokine pro-inflammatoire interferon gamma (IFN-γ) et activent les cellules du système immunitaire inné et acquis, telles que les cellules dendritiques (DC), NK et T. En conséquence, on a montré que les cellules iNKT exercent des activités anti-tumorales et la recherche s'est intéressée à la manipulation de ces cellules pour développer des thérapies anti-tumorales. Néanmoins, le désavantage majeur de l'αGalCer, injecté seul, est qu'une seule dose de ce ligand aboutit à une activation des cellules iNKT de courte durée suivie par un état anergique prolongé, limitant l'utilisation thérapeutique de ce glycolipide. Notre groupe de recherche a donc eu l'idée de développer une nouvelle approche thérapeutique où la réponse immunitaire des cellules iNKT serait prolongée et redirigée vers la tumeur par des anticorps monoclonaux. Concrètement, nous avons produit des molécules récombinantes soluble CD1d (sCD1d) qui, si elles sont chargés avec l'αGalCer (αGalCer/sCDld), aboutissent à une activation prolongée des cellules iNKT et NK associée avec la sécrétion d'IFN-γ et la maturation des cellules DC. Plus important, si la molécule αGalCer/sCD1d est fusionnée avec un fragment single-chain (scFv) de l'anticorps anti-HER2, la réponse immunitaire est redirigée à la tumeur pour autant que les cellules cancéreuses expriment l'antigène HER2. Les molécules αGalCer/sCDld ainsi présentées activent les lymphocytes iNKT. Avec cette stratégie, on observe une importante inhibition de métastases expérimentales aux poumons et de tumeurs sous-cutanées, même lorsque le traitement systémique est commencé 2 à 7 jours après la greffe des cellules de mélanome B16 transfectées avec l'antigène HER2. Dans les mêmes conditions le traitement avec l'αGalCer seul est inefficace. L'activité anti-tumorale de la protéine sCDld-anti-HER2 est associée à son accumulation spécifique dans des tumeurs exprimant le HER2 ainsi qu'avec une accumulation des cellules iNKT, NK et T à la tumeur. En conclusion, l'activation prolongée des cellules iNKT redirigées à la tumeur par des molécules récombinantes αGalCer/sCD1d conduit à l'activation de la réponse innée et adaptative au site tumoral, offrant une nouvelle stratégie prometteuse d'immunothérapie contre le cancer.
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Les agents anti-infectieux sont utilisés pour traiter ou prévenir les infections chez les humains, les animaux, les insectes et les plantes. L’apparition de traces de ces substances dans les eaux usées, les eaux naturelles et même l’eau potable dans plusieurs pays du monde soulève l’inquiétude de la communauté scientifique surtout à cause de leur activité biologique. Le but de ces travaux de recherche a été d’étudier la présence d’anti-infectieux dans les eaux environnementales contaminées (c.-à-d. eaux usées, eaux naturelles et eau potable) ainsi que de développer de nouvelles méthodes analytiques capables de quantifier et confirmer leur présence dans ces matrices. Une méta-analyse sur l’occurrence des anti-infectieux dans les eaux environnementales contaminées a démontré qu’au moins 68 composés et 10 de leurs produits de transformation ont été quantifiés à ce jour. Les concentrations environnementales varient entre 0.1 ng/L et 1 mg/L, selon le composé, la matrice et la source de contamination. D’après cette étude, les effets nuisibles des anti-infectieux sur le biote aquatique sont possibles et ces substances peuvent aussi avoir un effet indirect sur la santé humaine à cause de sa possible contribution à la dissémination de la résistance aux anti-infecteiux chez les bactéries. Les premiers tests préliminaires de développement d’une méthode de détermination des anti-infectieux dans les eaux usées ont montré les difficultés à surmonter lors de l’extraction sur phase solide (SPE) ainsi que l’importance de la sélectivité du détecteur. On a décrit une nouvelle méthode de quantification des anti-infectieux utilisant la SPE en tandem dans le mode manuel et la chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse en tandem (LC-MS/MS). Les six anti-infectieux ciblés (sulfaméthoxazole, triméthoprime, ciprofloxacin, levofloxacin, clarithromycin et azithromycin) ont été quantifiés à des concentrations entre 39 et 276 ng/L dans les échantillons d’affluent et d’effluent provenant d’une station d’épuration appliquant un traitement primaire et physico- chimique. Les concentrations retrouvées dans les effluents indiquent que la masse moyenne totale de ces substances, déversées hebdomadairement dans le fleuve St. Laurent, était de ~ 2 kg. En vue de réduire le temps total d’analyse et simplifier les manipulations, on a travaillé sur une nouvelle méthode de SPE couplée-LC-MS/MS. Cette méthode a utilisé une technique de permutation de colonnes pour préconcentrer 1.00 mL d’échantillon dans une colonne de SPE couplée. La performance analytique de la méthode a permis la quantification des six anti-infectieux dans les eaux usées municipales et les limites de détection étaient du même ordre de grandeur (13-60 ng/L) que les méthodes basées sur la SPE manuelle. Ensuite, l’application des colonnes de SPE couplée de chromatographie à débit turbulent pour la préconcentration de six anti-infectieux dans les eaux usées a été explorée pour diminuer les effets de matrice. Les résultats obtenus ont indiqué que ces colonnes sont une solution de réchange intéressante aux colonnes de SPE couplée traditionnelles. Finalement, en vue de permettre l’analyse des anti-infectieux dans les eaux de surface et l’eau potable, une méthode SPE couplée-LC-MS/MS utilisant des injections de grand volume (10 mL) a été développée. Le volume de fuite de plusieurs colonnes de SPE couplée a été estimé et la colonne ayant la meilleure rétention a été choisie. Les limites de détection et de confirmation de la méthode ont été entre 1 à 6 ng/L. L’analyse des échantillons réels a démontré que la concentration des trois anti-infectieux ciblés (sulfaméthoxazole, triméthoprime et clarithromycine) était au dessous de la limite de détection de la méthode. La mesure des masses exactes par spectrométrie de masse à temps d’envol et les spectres des ions produits utilisant une pente d’énergie de collision inverse dans un spectromètre de masse à triple quadripôle ont été explorés comme des méthodes de confirmation possibles.
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La réparation endovasculaire (EVAR) est une technique minimalement invasive permettant de traiter l’anévrisme de l’aorte abdominale (AAA) par l’entremise d’un stent- graft (SG). L’utilisation d’EVAR est actuellement limitée par de fréquentes complications liées à une guérison inadéquate autour de l’implant. Ce manque de guérison est principalement dû au type de recouvrement polymérique des SG, au milieu pro-apoptotique des AAA et à l’accès réduit aux nutriments et à l’oxygène après EVAR. L’objectif de cette thèse consistait à concevoir un revêtement bioactif permettant d’inhiber l’apoptose et stimuler la croissance des cellules musculaires lisses vasculaires (CMLV), pour ainsi favoriser la guérison des tissus vasculaires autour des SG. La chondroïtine-4-sulfate (CS) a d’abord été choisie, car elle a été identifiée comme un médiateur important de la réparation vasculaire. Il a été démontré que la CS en solution influence directement la résistance à l’apoptose des CMLV, en plus de favoriser la différenciation myofibroblastique chez les fibroblastes. Dans le cadre de ce projet, un premier revêtement à base de CS et de collagène a été créé. Bien que le revêtement permettait d’induire une résistance à l’apoptose chez les CMLV, il se désintégrait trop rapidement dans des conditions aqueuses. Une nouvelle méthodologie a donc été adaptée afin de greffer la CS directement sur des surfaces aminées, à l’aide d’un système utilisant un carbodiimide. Dans le but d’accroître la croissance des CMLV à la surface des revêtements, le facteur de croissance de l’épiderme (EGF) a ensuite été sélectionné. En plus de ses propriétés mitogéniques et chimiotactiques, l’EGF stimule la production d’éléments de la matrice extracellulaire, comme le collagène et la fibronectine. De plus, l’activation du récepteur de l’EGF inhibe également l’apoptose des CMLV. L’EGF a donc été greffé sur la CS. Le revêtement de CS+EGF a démontré une bonne uniformité et bioactivité sur des surfaces de verre aminé. iii iv Dans une 3ème étape, afin de permettre de transposer ce revêtement bioactif sur des implants, plusieurs méthodes permettant de créer des groupements d’amines primaires sur les biomatériaux polymériques comme le PET ou le ePTFE ont été étudiées. La polymérisation par plasma a été choisie pour créer le revêtement CS+EGF à la surface de PET. Une fois de plus, celui-ci a permis d’inhiber l’apoptose des CMLV, dans des conditions pro-apoptotiques, et de favoriser la croissance des cellules. Le revêtement de CS et d’EGF, déposé sur des surfaces aminées, possède des caractéristiques biologiques intéressantes et semble donc prometteur pour favoriser une meilleure guérison autour des SG.
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Les immunoglobulines intraveineuses (IVIg) constituent une préparation polyclonale d’IgG isolée et regroupée à partir du plasma sanguin de multiples donneurs. Initialement utilisé comme traitement de remplacement chez les patients souffrant d’immunodéficience primaire ou secondaire, les IVIg sont maintenant largement utilisées dans le traitement de plusieurs conditions auto-immunes, allergiques ou inflammatoires à une dose élevée, dite immunomodulatrice. Différents mécanismes d’action ont été postulés au fil des années pour expliquer l’effet thérapeutique des IVIg dans les maladies auto-immunes et inflammatoires. Entre autre, un nombre grandissant de données issues de modèles expérimentaux chez l’animal et l’humain suggère que les IVIg induisent l’expansion et augmentent l’action suppressive des cellules T régulatrices (Tregs), par un mécanisme qui demeure encore inconnu. Également, les patients atteints de maladies auto-immunes ou inflammatoires présentent souvent un nombre abaissé de Tregs par rapport aux individus sains. Ainsi, une meilleure compréhension des mécanismes par lesquels les IVIg modulent les cellules T régulatrices est requise afin de permettre un usage plus rationnel de ce produit sanguin en tant qu’alternative thérapeutique dans le traitement des maladies auto-immunes et inflammatoires. Par le biais d’un modèle expérimental d’allergie respiratoire induite par un allergène, nous avons démontré que les IVIg diminuaient significativement l’inflammation au niveau des voies aériennes ce, en association avec une différenciation des Tregs à partir des cellules T non régulatrices du tissu pulmonaire. Nous avons également démontré qu’au sein de notre modèle expérimental, l’effet anti-inflammatoire des IVIg était dépendant des cellules dendritiques CD11c+ (CDs) pulmonaires, puisque cet effet pouvait être complètement reproduit par le transfert adoptif de CDs provenant de souris préalablement traitées par les IVIg. À cet effet, il est déjà établi que les IVIg peuvent moduler l’activation et les propriétés des CDs pour favoriser la tolérance immunitaire et que ces cellules seraient cruciales pour l’induction périphérique des Tregs. C’est pourquoi, nous avons cherché à mieux comprendre comment les IVIg exercent leur effet sur ces cellules. Pour la première fois, nous avons démontré que la fraction d’IgG riche en acide sialique (SA-IVIg) (constituant 2-5% de l’ensemble des IgG des donneurs) interagit avec un récepteur dendritique inhibiteur de type lectine C (DCIR) et active une cascade de signalement intracellulaire initiée par la phosphorylation du motif ITIM qui est responsable des changements observés en faveur de la tolérance immunitaire auprès des cellules dendritiques et des Tregs. L’activité anti-inflammatoire de la composante SA-IVIg a déjà été décrite dans des études antérieures, mais encore une fois le mécanisme par lequel ce traitement modifie la fonction des CDs n’a pas été établi. Nous avons finalement démontré que le récepteur DCIR facilite l’internalisation des molécules d’IgG liées au récepteur et que cette étape est cruciale pour permettre l’induction périphérique des Tregs. En tant que produit sanguin, les IVIg constitue un traitement précieux qui existe en quantité limitée. La caractérisation des mécanismes d’action des IVIg permettra une meilleure utilisation de ce traitement dans un vaste éventail de pathologies auto-immunes et inflammatoires.
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No Brasil, a hanseníase ainda persiste com elevados coeficientes de detecção, inclusive em menores de quinze anos, em especial nas Regiões Norte, Nordeste e Centro-Oeste. Os resultados de estudos soroepidemiológicos para hanseníase, utilizando teste sorológico anti- PGL-1, pelo método Elisa, realizados no Estado do Pará onde os municípios em sua maioria alcançam patamares de elevadas endemicidade, podem ser comprometidos pela ausência de definição local de parâmetro que limite os níveis séricos de anticorpos específicos, IgM, anti- PGL-1 entre positivos e negativos; assim como, as avaliações e o seguimento de casos de pacientes reacionais e suspeitos de recidiva, ou de doentes e infectados sem sinais clínicos.Autores defendem a posição de que o ponto de corte (PC), entre positivos e negativos, deve ser encontrado a partir de uma população de doadores não contato de hanseníase da própria área de estudo para possibilitar comparabilidade. O objetivo do estudo foi descrever o comportamento sorológico dos níveis de anticorpos anti-PGL-1, método ELISA, em indivíduos sadios de áreas endêmicas em hanseníase no Estado do Pará, sua correlação com níveis de endêmicidade e fatores demográficos, e identificar PC para o teste. Estudo analítico transversal, população composta por doadores de sangue dos hemocentros do Estado do Pará. Amostra de 1.001 doadores de sangue não contato intradomiciliar de portadores de hanseníase, residentes em áreas de elevada endemicidade do Estado do Pará. Seleção dos participantes através de entrevista e ficha epidemiológica com variáveis independentes, como sexo, idade e cicatriz de BCG que foram correlacionadas com os níveis sorológicos de anti- PGL-1 encontrados na população do estudo. Resultados mostraram que não houve significância estatística entre sexo, idade, presença de cicatriz de BCG e os níveis de anti- PGL-1, usando PC ≥ 0,2. A média dos níveis de anti-PGL-1 foi notadamente baixa para áreas de hiperêndemicidade e muito alta endemicidade. As taxas de soropositividade e soroprevalência também foram consideradas baixas. Foram encontrados diferentes pontos de corte com a média geral dos níveis de anti-PGL-1, com a média por hemocentro e por municípios. A soropositividade obtida com PC ≥ 0,13 dobrou em valores absolutos de 15 para 36 em todas as três variáveis analisadas, apesar de não ter produzido resultados com significância estatística. Sugere-se a realização de mais estudos soroepidemiológicos utilizando ponto de corte mais baixo, como o encontrado neste estudo (0.13), para avaliar a influencia do mesmo na sensibilidade do teste, na soropositividade em contatos e não contatos de portadores de hanseníase, na descoberta de infecção subclínica e seguimentos dos casos.
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Este trabalho estuda a interação entre os métodos anti-ilhamento aplicados em sistemas fotovoltaicos residenciais, operando simultaneamente em uma rede de distribuição de baixa tensão. Os sistemas fotovoltaicos em geral interagem entre si, com a rede de distribuição da concessionária e com outras fontes de geração distribuída. Uma consequência importante dessa interação é a ocorrência do ilhamento, que acontece quando as fontes de geração distribuída fornecem energia ao sistema elétrico de potência mesmo quando esta se encontra eletricamente isolada do sistema elétrico principal. A função anti-ilhamento é uma proteção extremamente importante, devendo estar presente em todos os sistemas de geração distribuída. Atualmente, são encontradas diversas técnicas na literatura. Muitas delas oferecem proteção adequada quando um inversor está conectado à linha de distribuição, mas podem falhar quando dois ou mais funcionam simultaneamente, conectados juntos ou próximos entre si. Dois destes métodos são analisados detalhadamente nesse estudo, avaliados em uma rede de distribuição residencial de baixa tensão. Os resultados obtidos mostram que a influência de um método sobre o outro é dependente da predominância de cada um deles dentro do sistema elétrico. Contudo, nas condições analisadas o ilhamento foi detectado dentro do limite máximo estabelecido pelas normas pertinentes.
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The common brown leafhopper, Orosius orientalis (Matsumura) (Homoptera: Cicadellidae), previously described as Orosius argentatus (Evans), is an important vector of several viruses and phytoplasmas worldwide. In Australia, phytoplasmas vectored by O. orientalis cause a range of economically important diseases, including legume little leaf (Hutton & Grylls, 1956), tomato big bud (Osmelak, 1986), lucerne witches broom (Helson, 1951), potato purple top wilt (Harding & Teakle, 1985), and Australian lucerne yellows (Pilkington et al., 2004). Orosius orientalis also transmits Tobacco yellow dwarf virus (TYDV; genus Mastrevirus, family Geminiviridae) to beans, causing bean summer death disease (Ballantyne, 1968), and to tobacco, causing tobacco yellow dwarf disease (Hill, 1937, 1941). TYDV has only been recorded in Australia to date. Both diseases result in significant production and quality losses (Ballantyne, 1968; Thomas, 1979; Moran & Rodoni, 1999). Although direct damage caused by leafhopper feeding has been observed, it is relatively minor compared to the losses resulting from disease (P Tr E bicki, unpubl.).
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This study sought to improve understanding of the persuasive process of emotion-based appeals not only in relation to negative, fear-based appeals but also for appeals based upon positive emotions. In particular, the study investigated whether response efficacy, as a cognitive construct, mediated outcome measures of message effectiveness in terms of both acceptance and rejection of negative and positive emotion-based messages. Licensed drivers (N = 406) participated via the completion of an on-line survey. Within the survey, participants received either a negative (fear-based) appeal or one of the two possible positive appeals (pride or humor-based). Overall, the study's findings confirmed the importance of emotional and cognitive components of persuasive health messages and identified response efficacy as a key cognitive construct influencing the effectiveness of not only fear-based messages but also positive emotion-based messages. Interestingly, however, the results suggested that response efficacy's influence on message effectiveness may differ for positive and negative emotion-based appeals such that significant indirect (and mediational) effects were found with both acceptance and rejection of the positive appeals yet only with rejection of the fear-based appeal. As such, the study's findings provide an important extension to extant literature and may inform future advertising message design.
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Street racing and associated (hooning) behaviours have attracted increasing concern in recent years. While New Zealand and all Australian jurisdictions have introduced “antihooning” legislation and allocated significant police resources to managing the problem, there is limited evidence of the road safety implications of hooning. However, international and Australian data suggests that drivers charged with a hooning offence tend to be young males who are accompanied by one or more peers, and hooning-related crashes tend to occur at night. In this regard, there is considerable evidence that drivers under the age of 25 are over-represented in crash statistics, and are particularly vulnerable soon after obtaining a Provisional licence, when driving at night, and when carrying peer-aged passengers. The similarity between the nature of hooning offenders, offences and crashes, and road safety risks for young drivers in general, suggests that hooning is an issue that may be viewed as part of the broader young driver problem. Many jurisdictions have recently implemented a range of evidence-based strategies to address young driver road safety, and this paper will present Queensland crash and offence data to highlight the potential benefit of Graduated Driver Licensing initiatives, such as night driving restrictions and peer-aged passenger restrictions, to related road safety issues, including hooning. An understanding of potential flow-on effects is important for evaluations of anti-hooning legislation and Graduated Driver Licensing programs, and may have implications for future law enforcement resource allocation and policy development.
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Ghrelin is a gut-brain peptide hormone that induces appetite, stimulates the release of growth hormone, and has recently been shown to ameliorate inflammation. Recent studies have suggested that ghrelin may play a potential role in inflammation-related diseases such as inflammatory bowel diseases (IBD). A previous study with ghrelin in the TNBS mouse model of colitis demonstrated that ghrelin treatment decreased the clinical severity of colitis and inflammation and prevented the recurrence of disease. Ghrelin may be acting at the immunological and epithelial level as the ghrelin receptor (GHSR) is expressed by immune cells and intestinal epithelial cells. The current project investigated the effect of ghrelin in a different mouse model of colitis using dextran sodium sulphate (DSS) – a luminal toxin. Two molecular weight forms of DSS were used as they give differing effects (5kDa and 40kDa). Ghrelin treatment significantly improved clinical colitis scores (p=0.012) in the C57BL/6 mouse strain with colitis induced by 2% DSS (5kDa). Treatment with ghrelin suppressed colitis in the proximal colon as indicated by reduced accumulative histopathology scores (p=0.03). Whilst there was a trend toward reduced scores in the mid and distal colon in these mice this did not reach significance. Ghrelin did not affect histopathology scores in the 40kDa model. There was no significant effect on the number of regulatory T cells or TNF-α secretion from cultured lymph node cells from these mice. The discovery of C-terminal ghrelin peptides, for example, obestatin and the peptide derived from exon 4 deleted proghrelin (Δ4 preproghrelin peptide) have raised questions regarding their potential role in biological functions. The current project investigated the effect of Δ4 peptide in the DSS model of colitis however no significant suppression of colitis was observed. In vitro epithelial wound healing assays were also undertaken to determine the effect of ghrelin on intestinal epithelial cell migration. Ghrelin did not significantly improve wound healing in these assays. In conclusion, ghrelin treatment displays a mild anti-inflammatory effect in the 5kDa DSS model. The potential mechanisms behind this effect and the disparity between these results and those published previously will be discussed.
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The New Zealand green lipped mussel preparation Lyprinol is available without a prescription from a supermarket, pharmacy or Web. The Food and Drug Administration have recently warned Lyprinol USA about their extravagant anti-inflammatory claims for Lyprinol appearing on the web. These claims are put to thorough review. Lyprinol does have anti-inflammatory mechanisms, and has anti-inflammatory effects in some animal models of inflammation. Lyprinol may have benefits in dogs with arthritis. There are design problems with the clinical trials of Lyprinol in humans as an anti-inflammatory agent in osteoarthritis and rheumatoid arthritis, making it difficult to give a definite answer to how effective Lyprinol is in these conditions, but any benefit is small. Lyprinol also has a small benefit in atopic allergy. As anti-inflammatory agents, there is little to choose between Lyprinol and fish oil. No adverse effects have been reported with Lyprinol. Thus, although it is difficult to conclude whether Lyprinol does much good, it can be concluded that Lyprinol probably does no major harm.
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Background: Zoledronic acid is used to prevent the bone loss associated with antioestrogen treatments in subjects with breast cancer. Preclinical studies suggest that zoledronic acid may have anticancer activity in its own right. This anticancer possibility with zoledronic acid has not been investigated extensively in clinical trials. Objectives/methods: This evaluation is of a large clinical trial that investigated the effect of zoledronic acid on cancer outcomes in premenopausal women with breast cancer. Results: The trial showed that after 4 years, 94.0% of subjects who were treated with zoledronic acid were disease-free compared with 90.8% of those not treated with zoledronic acid. Recurrence survival was a secondary end point; this occurred in 94.0% with, and 90.9% without, zoledronic acid treatment. Conclusions: Zoledronic acid does have anticancer activity in premenopausal women with cancer.
CTA1-DD is an effective adjuvant for targeting anti-chlamydial immunity to the murine genital mucosa
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Chlamydia trachomatis is a significant human pathogen with potentially severe disease sequelae in the genital tract, including infertility. A successful vaccine will need to effectively target immunity to the genital mucosa. Intranasal immunisation with cholera toxin (CT) can target immunity to the genital tract, but has the potential to cause neurological side effects. CTA1-DD is a non-toxic potent mucosal adjuvant which combines the enzymatic properties of CT, with a B cell targeting moiety. Here, we demonstrate that intranasal immunisation with CTA1-DD and chlamydial Major Outer Membrane Protein (MOMP) results in the induction of neutralising systemic and mucosal antibodies, and reduces the level of chlamydial shedding following intravaginal challenge with Chlamydia muridarum. Thus, CTA1-DD is an effective adjuvant for vaccine development against Chlamydia trachomatis, and possibly also a range of other genital pathogens.