L’intervention de réseau auprès de personnes âgées aux prises avec un problème de toxicomanie : exploration de stratégies d’intervention à partir d’un service de soutien à domicile

Essai présenté à la Faculté des arts et des sciences en vue de l'obtention du grade de Maîtrise en service social

Étude d’évaluabilité et évaluation des processus et des effets d’un programme de prévention de l’usage de substances psychoactives lors de la transition primaire-secondaire

La mise en œuvre d’activités de prévention de la consommation de substances psychoactives (SPA) (tabac, alcool et cannabis) en milieu scolaire est une stratégie couramment utilisée pour rejoindre un grand nombre de jeunes. Ces activités s’inspirent, soit de programmes existant, soit d’innovations dictées par le contexte d’implantation ou l’existence de données de recherche. Dans un cas comme dans l’autre, l’évaluation de ces programmes représente la meilleure voie pour mesurer leur efficacité et/ou connaître comment ceux-ci sont implantés. C’est cet impératif qui a motivé une commission scolaire du Québec a recommandé l’évaluation de l’Intervention en Réseau (IR), un programme développé en vue de retarder l’âge d’initiation et de réduire la consommation problématique de SPA chez les élèves. Ce programme adopte une approche novatrice avec pour principal animateur un intervenant pivot (IP) qui assure le suivi des élèves de la 5e année du primaire jusqu’en 3e secondaire. Inspiré des modèles en prévention de la santé et de l’Approche École en santé (AES), le rôle de l’IP ici se démarque de ceux-ci. Certes, il est l’interface entre les différents acteurs impliqués et les élèves mais dans le cadre du programme IR, l’IP est intégré dans les écoles primaires et secondaires qu’il dessert. C’est cet intervenant qui assure la mobilisation des autres acteurs pour la mise en œuvre des activités. Cette thèse vise à rendre compte de ce processus d’évaluation ainsi que des résultats obtenus. L’approche d’évaluation en est une de type participatif et collaboratif avec des données quantitatives et qualitatives recueillies par le biais de questionnaires, d’entrevues, de groupes de discussion, d’un journal de bord et de notes de réunions. Les données ont été analysées dans le cadre de trois articles dont le premier concerne l’étude d’évaluabilité (ÉÉ) du programme. Les participants de cette ÉÉ sont des acteurs-clés du programme (N=13) rencontrés en entrevues. Une analyse documentaire (rapports et journal de bord) a également été effectuée. Cette ÉÉ a permis de clarifier les intentions des initiateurs du programme et les objectifs poursuivis par ces derniers. Elle a également permis de rendre la théorie du programme plus explicite et de développer le modèle logique, deux éléments qui ont facilité les opérations d’évaluation qui ont suivi. Le deuxième article porte sur l’évaluation des processus en utilisant la théorie de l’acteur-réseau (TAR) à travers ses quatre moments du processus de traduction des innovations (la problématisation, l’intéressement, l’enrôlement et la mobilisation des alliés), l’analyse des controverses et du rôle des acteurs humains et non-humains. Après l’analyse des données obtenues par entrevues auprès de 19 informateurs-clés, les résultats montrent que les phases d’implantation du programme passent effectivement par les quatre moments de la TAR, que la gestion des controverses par la négociation et le soutien était nécessaire pour la mobilisation de certains acteurs humains. Cette évaluation des processus a également permis de mettre en évidence le rôle des acteurs non-humains dans le processus d’implantation du programme. Le dernier article concerne une évaluation combinée des effets (volet quantitatif) et des processus (volet qualitatif) du programme. Pour le volet quantitatif, un devis quasi-expérimental a été adopté et les données ont été colligées de façon longitudinale par questionnaires auprès de 901 élèves de 5e et 6e année du primaire et leurs enseignants de 2010 à 2014. L’analyse des données ont montré que le programme n’a pas eu d’effets sur l’accessibilité et les risques perçus, l’usage problématique d’alcool et la polyconsommation (alcool et cannabis) chez les participants. Par contre, les résultats suggèrent que le programme pourrait favoriser la réduction du niveau de consommation et retarder l’âge d’initiation à l’alcool et au cannabis. Ils suggèrent également un effet potentiellement positif du programme sur l’intoxication à l’alcool chez les élèves. Quant au volet qualitatif, il a été réalisé à l’aide d’entrevues avec les intervenants (N=17), de groupes de discussion avec des élèves du secondaire (N=10) et d’une analyse documentaire. Les résultats montrent que le programme bénéficie d’un préjugé favorable de la part des différents acteurs ayant participé à l’évaluation et est bien acceptée par ces derniers. Cependant, le roulement fréquent de personnel et le grand nombre d’écoles à suivre peuvent constituer des obstacles à la bonne marche du programme. En revanche, le leadership et le soutien des directions d’écoles, la collaboration des enseignants, les qualités de l’IP et la flexibilité de la mise en œuvre sont identifiés comme des éléments ayant contribué au succès du programme. Les résultats et leur implication pour les programmes et l’évaluation sont discutés. Enfin, un plan de transfert des connaissances issues de la recherche évaluative est proposé.

Étude d’évaluabilité et évaluation des processus et des effets d’un programme de prévention de l’usage de substances psychoactives lors de la transition primaire-secondaire

La mise en œuvre d’activités de prévention de la consommation de substances psychoactives (SPA) (tabac, alcool et cannabis) en milieu scolaire est une stratégie couramment utilisée pour rejoindre un grand nombre de jeunes. Ces activités s’inspirent, soit de programmes existant, soit d’innovations dictées par le contexte d’implantation ou l’existence de données de recherche. Dans un cas comme dans l’autre, l’évaluation de ces programmes représente la meilleure voie pour mesurer leur efficacité et/ou connaître comment ceux-ci sont implantés. C’est cet impératif qui a motivé une commission scolaire du Québec a recommandé l’évaluation de l’Intervention en Réseau (IR), un programme développé en vue de retarder l’âge d’initiation et de réduire la consommation problématique de SPA chez les élèves. Ce programme adopte une approche novatrice avec pour principal animateur un intervenant pivot (IP) qui assure le suivi des élèves de la 5e année du primaire jusqu’en 3e secondaire. Inspiré des modèles en prévention de la santé et de l’Approche École en santé (AES), le rôle de l’IP ici se démarque de ceux-ci. Certes, il est l’interface entre les différents acteurs impliqués et les élèves mais dans le cadre du programme IR, l’IP est intégré dans les écoles primaires et secondaires qu’il dessert. C’est cet intervenant qui assure la mobilisation des autres acteurs pour la mise en œuvre des activités. Cette thèse vise à rendre compte de ce processus d’évaluation ainsi que des résultats obtenus. L’approche d’évaluation en est une de type participatif et collaboratif avec des données quantitatives et qualitatives recueillies par le biais de questionnaires, d’entrevues, de groupes de discussion, d’un journal de bord et de notes de réunions. Les données ont été analysées dans le cadre de trois articles dont le premier concerne l’étude d’évaluabilité (ÉÉ) du programme. Les participants de cette ÉÉ sont des acteurs-clés du programme (N=13) rencontrés en entrevues. Une analyse documentaire (rapports et journal de bord) a également été effectuée. Cette ÉÉ a permis de clarifier les intentions des initiateurs du programme et les objectifs poursuivis par ces derniers. Elle a également permis de rendre la théorie du programme plus explicite et de développer le modèle logique, deux éléments qui ont facilité les opérations d’évaluation qui ont suivi. Le deuxième article porte sur l’évaluation des processus en utilisant la théorie de l’acteur-réseau (TAR) à travers ses quatre moments du processus de traduction des innovations (la problématisation, l’intéressement, l’enrôlement et la mobilisation des alliés), l’analyse des controverses et du rôle des acteurs humains et non-humains. Après l’analyse des données obtenues par entrevues auprès de 19 informateurs-clés, les résultats montrent que les phases d’implantation du programme passent effectivement par les quatre moments de la TAR, que la gestion des controverses par la négociation et le soutien était nécessaire pour la mobilisation de certains acteurs humains. Cette évaluation des processus a également permis de mettre en évidence le rôle des acteurs non-humains dans le processus d’implantation du programme. Le dernier article concerne une évaluation combinée des effets (volet quantitatif) et des processus (volet qualitatif) du programme. Pour le volet quantitatif, un devis quasi-expérimental a été adopté et les données ont été colligées de façon longitudinale par questionnaires auprès de 901 élèves de 5e et 6e année du primaire et leurs enseignants de 2010 à 2014. L’analyse des données ont montré que le programme n’a pas eu d’effets sur l’accessibilité et les risques perçus, l’usage problématique d’alcool et la polyconsommation (alcool et cannabis) chez les participants. Par contre, les résultats suggèrent que le programme pourrait favoriser la réduction du niveau de consommation et retarder l’âge d’initiation à l’alcool et au cannabis. Ils suggèrent également un effet potentiellement positif du programme sur l’intoxication à l’alcool chez les élèves. Quant au volet qualitatif, il a été réalisé à l’aide d’entrevues avec les intervenants (N=17), de groupes de discussion avec des élèves du secondaire (N=10) et d’une analyse documentaire. Les résultats montrent que le programme bénéficie d’un préjugé favorable de la part des différents acteurs ayant participé à l’évaluation et est bien acceptée par ces derniers. Cependant, le roulement fréquent de personnel et le grand nombre d’écoles à suivre peuvent constituer des obstacles à la bonne marche du programme. En revanche, le leadership et le soutien des directions d’écoles, la collaboration des enseignants, les qualités de l’IP et la flexibilité de la mise en œuvre sont identifiés comme des éléments ayant contribué au succès du programme. Les résultats et leur implication pour les programmes et l’évaluation sont discutés. Enfin, un plan de transfert des connaissances issues de la recherche évaluative est proposé.

Symposium: Violence in Adults and the elderly: to investigate and intervene

This symposium aims to address some studies on violence in adults, as well as address the job done in an intervention network in domestic violence and a project on the study of violence in the elderly, in Alentejo. Communications: - PREVALÊNCE OF VIOLENCE IN ADULTS- Zangão, Maria Otília; Serra, Isaura; Gemito, Maria Laurência; Pinheiro, Felícia Tavares; Magalhães, Dulce; Marques, Maria de Fátima - SOCIAL REPRESENTATION OF DOMESTIC VIOLENCE - Gemito, Maria Laurência; Pinheiro, Felícia Tavares; Zangão, Maria Otília; Serra, Isaura; Magalhães, Dulce; Marques, Maria de Fátima - DOMESTIV VIOLENCE IN THE PERSPECTIVE OF WOMEN WHO LIVE IT - Magalhães, Dulce; Marques, Maria de Fátima; Zangão, Maria Otília; Serra, Isaura; Gemito, Maria Laurência; Pinheiro, Felícia Tavares - INTEGRATED INTERVENTION NETWORK OF DISTRICT OF ÉVORA (RIIDE): A multidisciplinary response to violence - Gemito, Maria Laurência; Pinheiro, Felícia Tavares; Lopes, Manuel - ESACA - Ageing Safely in Alentejo – Understanding for Action - Mendes, Felismina; Gemito, Maria Laurência; Zangão, Maria Otilia; Chora, Maria Antónia; Pereira, Catarina Symposium goal(s): - To present studies on violence in Alentejo. - To discuss the importance of networks in the problem of violence. - To present Project underway on how to age with security in Alentejo. Symposium moderator(s): Maria Otília Brites Zangão Project affiliation:All three studies have resulted in an intervention project against domestic violence "Love me, love me not- Why does the violence exist and why does it not choose ages?" funded by POPH. ESACA Project - Aging Safely in Alentejo - Understanding to act, co-funded by: Alentejo 2020 Portugal 2020 and the European Union.

Improvement of antibiotic prescription in outpatient care: a cluster-randomized intervention study using a sentinel surveillance network of physicians.

OBJECTIVES: To assess the effectiveness of implementing guidelines, coupled with individual feedback, on antibiotic prescribing behaviour of primary care physicians in Switzerland. METHODS: One hundred and forty general practices from a representative Swiss sentinel network of primary care physicians participated in this cluster-randomized prospective intervention study. The intervention consisted of providing guidelines on treatment of respiratory tract infections (RTIs) and uncomplicated lower urinary tract infections (UTIs), coupled with sustained, regular feedback on individual antibiotic prescription behaviour during 2 years. The main aims were: (i) to increase the percentage of prescriptions of penicillins for all RTIs treated with antibiotics; (ii) to increase the percentage of trimethoprim/sulfamethoxazole prescriptions for all uncomplicated lower UTIs treated with antibiotics; (iii) to decrease the percentage of quinolone prescriptions for all cases of exacerbated COPD (eCOPD) treated with antibiotics; and (iv) to decrease the proportion of sinusitis and other upper RTIs treated with antibiotics. The study was registered at ClinicalTrials.gov (NCT01358916). RESULTS: While the percentage of antibiotics prescribed for sinusitis or other upper RTIs and the percentage of quinolones prescribed for eCOPD did not differ between the intervention group and the control group, there was a significant increase in the percentage of prescriptions of penicillins for all RTIs treated with antibiotics [57% versus 49%, OR=1.42 (95% CI 1.08-1.89), P=0.01] and in the percentage of trimethoprim/sulfamethoxazole prescriptions for all uncomplicated lower UTIs treated with antibiotics [35% versus 19%, OR=2.16 (95% CI 1.19-3.91), P=0.01] in the intervention group. CONCLUSIONS: In our setting, implementing guidelines, coupled with sustained individual feedback, was not able to reduce the proportion of sinusitis and other upper RTIs treated with antibiotics, but increased the use of recommended antibiotics for RTIs and UTIs, as defined by the guidelines.

Improvement of antibiotic prescription in outpatient care: a cluster-randomized intervention study using a sentinel surveillance network of physicians.

OBJECTIVES To assess the effectiveness of implementing guidelines, coupled with individual feedback, on antibiotic prescribing behaviour of primary care physicians in Switzerland. METHODS One hundred and forty general practices from a representative Swiss sentinel network of primary care physicians participated in this cluster-randomized prospective intervention study. The intervention consisted of providing guidelines on treatment of respiratory tract infections (RTIs) and uncomplicated lower urinary tract infections (UTIs), coupled with sustained, regular feedback on individual antibiotic prescription behaviour during 2 years. The main aims were: (i) to increase the percentage of prescriptions of penicillins for all RTIs treated with antibiotics; (ii) to increase the percentage of trimethoprim/sulfamethoxazole prescriptions for all uncomplicated lower UTIs treated with antibiotics; (iii) to decrease the percentage of quinolone prescriptions for all cases of exacerbated COPD (eCOPD) treated with antibiotics; and (iv) to decrease the proportion of sinusitis and other upper RTIs treated with antibiotics. The study was registered at ClinicalTrials.gov (NCT01358916). RESULTS While the percentage of antibiotics prescribed for sinusitis or other upper RTIs and the percentage of quinolones prescribed for eCOPD did not differ between the intervention group and the control group, there was a significant increase in the percentage of prescriptions of penicillins for all RTIs treated with antibiotics [57% versus 49%, OR = 1.42 (95% CI 1.08-1.89), P = 0.01] and in the percentage of trimethoprim/sulfamethoxazole prescriptions for all uncomplicated lower UTIs treated with antibiotics [35% versus 19%, OR = 2.16 (95% CI 1.19-3.91), P = 0.01] in the intervention group. CONCLUSIONS In our setting, implementing guidelines, coupled with sustained individual feedback, was not able to reduce the proportion of sinusitis and other upper RTIs treated with antibiotics, but increased the use of recommended antibiotics for RTIs and UTIs, as defined by the guidelines.

Bayesian neural network approach for determining the risk of re-intervention after endovascular aortic aneurysm repair

This article proposes a Bayesian neural network approach to determine the risk of re-intervention after endovascular aortic aneurysm repair surgery. The target of proposed technique is to determine which patients have high chance to re-intervention (high-risk patients) and which are not (low-risk patients) after 5 years of the surgery. Two censored datasets relating to the clinical conditions of aortic aneurysms have been collected from two different vascular centers in the United Kingdom. A Bayesian network was first employed to solve the censoring issue in the datasets. Then, a back propagation neural network model was built using the uncensored data of the first center to predict re-intervention on the second center and classify the patients into high-risk and low-risk groups. Kaplan-Meier curves were plotted for each group of patients separately to show whether there is a significant difference between the two risk groups. Finally, the logrank test was applied to determine whether the neural network model was capable of predicting and distinguishing between the two risk groups. The results show that the Bayesian network used for uncensoring the data has improved the performance of the neural networks that were built for the two centers separately. More importantly, the neural network that was trained with uncensored data of the first center was able to predict and discriminate between groups of low risk and high risk of re-intervention after 5 years of endovascular aortic aneurysm surgery at center 2 (p = 0.0037 in the logrank test).

The Swiss Early Psychosis Project SWEPP: a national network.

Aim: The study aims to describe the activities of the Swiss Early Psychosis Project (SWEPP) which was founded in 1999 as a national network to further and disseminate knowledge on early psychosis (EP) and to enhance collaboration between healthcare groups. Methods: The present paper is a detailed account of the initiation and the development of the Swiss network. We describe all activities such as the several educational campaigns that were addressed to primary and secondary care groups since the early days. We also provide an overview of the current status of EP services throughout the country. Results: Today, most regions in Switzerland provide specialized EP inpatient and/or outpatient services with a clinical or combined clinical research approach that targets at-risk and/or first-episode populations. Some more recently initiated EP services have been launched as collaborative models between several local or regional psychiatric services. Conclusions: The increasing number of EP services and experts in Switzerland may mirror the catalyzing contribution of the Swiss Early Psychosis Project in this important field of health care. The country's small size and the increasing density of specialized services provide excellent bases for larger-scale networking activities in the future, both in clinical and research areas.

The effect of post-discharge educational intervention on patients in achieving objectives in modifiable risk factors six months after discharge following an episode of acute coronary syndrome, (CAM-2 Project): a randomized controlled trial

We investigated whether an intervention mainly consisting of a signed agreement between patient and physician on the objectives to be reached, improves reaching these secondary prevention objectives in modifiable cardiovascular risk factors six-months after discharge following an acute coronary syndrome. BACKGROUND: There is room to improve mid-term adherence to clinical guidelines' recommendations in coronary heart disease secondary prevention, specially non-pharmacological ones, often neglected. METHODS: In CAM-2, patients discharged after an acute coronary syndrome were randomly assigned to the intervention or the usual care group. The primary outcome was reaching therapeutic objectives in various secondary prevention variables: smoking, obesity, blood lipids, blood pressure control, exercise and taking of medication. RESULTS: 1757 patients were recruited in 64 hospitals and 1510 (762 in the intervention and 748 in the control group) attended the six-months follow-up visit. After adjustment for potentially important variables, there were, between the intervention and control group, differences in the mean reduction of body mass index (0.5 vs. 0.2; p < 0.001) and waist circumference (1.6 cm vs. 0.6 cm; p = 0.05), proportion of patients who exercise regularly and those with total cholesterol below 175 mg/dl (64.7% vs. 56.5%; p = 0.001). The reported intake of medications was high in both groups for all the drugs considered with no differences except for statins (98.1% vs. 95.9%; p = 0.029). CONCLUSIONS: At least in the short term, lifestyle changes among coronary heart disease patients are achievable by intensifying the responsibility of the patient himself by means of a simple and feasible intervention.

"The 3/3 strategy": a successful multifaceted hospital wide hand hygiene intervention based on WHO and continuous quality improvement methodology.

BACKGROUND Only multifaceted hospital wide interventions have been successful in achieving sustained improvements in hand hygiene (HH) compliance. METHODOLOGY/PRINCIPAL FINDINGS Pre-post intervention study of HH performance at baseline (October 2007-December 2009) and during intervention, which included two phases. Phase 1 (2010) included multimodal WHO approach. Phase 2 (2011) added Continuous Quality Improvement (CQI) tools and was based on: a) Increase of alcohol hand rub (AHR) solution placement (from 0.57 dispensers/bed to 1.56); b) Increase in frequency of audits (three days every three weeks: "3/3 strategy"); c) Implementation of a standardized register form of HH corrective actions; d) Statistical Process Control (SPC) as time series analysis methodology through appropriate control charts. During the intervention period we performed 819 scheduled direct observation audits which provided data from 11,714 HH opportunities. The most remarkable findings were: a) significant improvements in HH compliance with respect to baseline (25% mean increase); b) sustained high level (82%) of HH compliance during intervention; c) significant increase in AHRs consumption over time; c) significant decrease in the rate of healthcare-acquired MRSA; d) small but significant improvements in HH compliance when comparing phase 2 to phase 1 [79.5% (95% CI: 78.2-80.7) vs 84.6% (95% CI:83.8-85.4), p<0.05]; e) successful use of control charts to identify significant negative and positive deviations (special causes) related to the HH compliance process over time ("positive": 90.1% as highest HH compliance coinciding with the "World hygiene day"; and "negative":73.7% as lowest HH compliance coinciding with a statutory lay-off proceeding). CONCLUSIONS/SIGNIFICANCE CQI tools may be a key addition to WHO strategy to maintain a good HH performance over time. In addition, SPC has shown to be a powerful methodology to detect special causes in HH performance (positive and negative) and to help establishing adequate feedback to healthcare workers.