911 resultados para Greek religion
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Cette thèse se propose d’étudier les façons dont la pensée et l’imaginaire grec de l’époque archaïque se représentaient quelques pans du réel qui ne se laissaient jamais voir ni atteindre: l’éther, l’air et l’abîme marin. Vu le caractère insondable de ces espaces, l’imagination et l’abstraction se sont ingéniées à les appréhender par un discours spécifique et à les intégrer dans le système de connaissances et de croyances propre à l’époque en leur assignant une place dans le système de l’univers, en les rattachant à une hiérarchie de l’ordre cosmologique, en leur donnant une forme, en classant leurs objets et en les rapportant aux modèles du monde connu, en les aménageant par les moyens les plus divers. Une étude des formes d’expression de la pensée grecque archaïque, autant littéraires qu’iconographiques, permet de cerner les diverses formes de représentation des domaines inaccessibles et les modèles d’organisation spatiale issus de ce type de pensée. Grâce à la dialectique particulière qui ressort du rapport entre espace et mouvement, cette thèse se propose également d’interroger le corpus des sources grecques archaïques sous des angles jusqu’ici peu explorés: comment maîtrise-t-on l’espace par les déplacements physiques en dehors des parcours terrestres? Comment les schémas du mouvement dans l’espace se sont-ils forgés? Comment les dichotomies issues de la logique spatiale archaïque (haut/bas, droite/gauche, est/ouest, en deça/au-delà, etc.) influent-elles sur la structuration spatiale? Quelles espèces d’espace révèlent les déplacements à travers les différents niveaux du monde, que ce soit ceux des dieux, ceux des mortels et d’autres entités, forces physiques et substances privilégiées dans le commerce avec le divin et le monde d’en haut? Ces analyses mettent en valeur les façons dont l’imagination et l’abstraction plutôt que l’expérience vécue ont contribué, à leur façon, à structurer l’espace et à forger l’image du monde comme κόσμος, monde mis en ordre et soumis autant aux lois physiques qu’aux lois divines.
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À très peu de philosophes l’histoire de la pensée occidentale a accordé une place aussi significative qu’à Socrate : nous apprenons tout naturellement à l’édifier comme héros de la rationalité et à reconnaître en lui la figure même du philosophe critique. À plusieurs égards, cette représentation élogieuse nous paraît justifiée, bien que, d’un autre point de vue, elle puisse nous faire sombrer dans la confusion, dès lors que notre regard porte simultanément, et comme pour produire un contraste, sur l’image d’un Socrate se soumettant au daimonion, son étrange signe divin. Comment pouvons-nous justifier, à partir du corpus platonicien, à la fois l’engagement de Socrate vis-à-vis de la rationalité et sa soumission à un phénomène en apparence irrationnel ? De cette question troublante est née la présente étude qui se consacre donc au problème de l’articulation entre le rapport de Socrate aux dieux et son rapport à la raison critique. Plus précisément, nous avons cherché à déterminer s’il existait, sur le plan épistémologique, une hiérarchie entre le daimonion et la méthode d’investigation rationnelle propre à Socrate, l’elenchos. Une telle étude exégétique nécessitait, dans un premier temps, une analyse systématique et approfondie des quelques passages sur le signe divin. Nous avons ensuite exposé deux solutions paradigmatiques au problème du double engagement contradictoire de Socrate, celle de G. Vlastos ainsi que celle de T.C. Brickhouse et N.D. Smith. Enfin, nous avons augmenté cette seconde partie d’un examen spécifique du Phèdre et du Timée, de même que d’un survol des modes de divination pour satisfaire un triple objectif : situer le signe divin en regard de la mantique traditionnelle, déterminer le rôle attribué par Platon à la raison dans le processus divinatoire, et être ainsi en mesure de trancher notre question principale.
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Le héros grec Amphilochos, descendant mythique de la célèbre famille des hérosprophètes Mélampodides, était, comme son père Amphiaraos, un devin reconnu et un soldat aux aptitudes militaires formidables. Après avoir participé à la seconde expédition contre Thèbes et à la guerre de Troie, celui-ci aurait pérégriné dans bon nombre de contrées en fondant plusieurs cités situées entre l’Espagne et la Syrie. Quelque temps après sa mort brutale en combat singulier contre un autre devin nommé Mopsos, Amphilochos fut élevé au rang de divinité oraculaire à Mallos de Cilicie, une cité dont il avait été lui-même le fondateur. À l’époque romaine, Amphilochos avait acquit, en plus d’un statut ontologique supérieur, une très grande réputation dans cette région où il rendait des oracles à des pèlerins qui venaient eux-mêmes le visiter dans son antre. Cette recherche, qui vise d’une part à étudier de façon exhaustive la légende d’Amphilochos, tente surtout de déterminer, malgré un nombre restreint d’indices, les modalités de la révélation oraculaire dans le sanctuaire de Mallos de Cilicie.
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La présente recherche porte sur le dieu de la guerre des Grecs anciens, Arès. La communauté historienne s’entend pour affirmer qu’Arès était un dieu de second ordre et un dieu mal aimé par les Grecs de l’époque. Les investigations des historiens du XXe siècle sont axées sur les documents littéraires et elles ne font que reformuler, dans la majorité des cas, le contenu de ceux-ci. Alors, afin de bénéficier d’un regard nouveau sur le dieu, on a étudié Arès au travers les documents épigraphiques pour corroborer ou non nos présentes connaissances. Le dieu de la guerre tel que présenté dans les écrits littéraires est-il le même que celui qui est véhiculé dans l’épigraphie de l’époque? La réponse à cette question nous permettra d’établir si nos connaissances actuelles sont valables et elle les complètera. La recherche épigraphique s’effectue en cinq étapes. D’abord, on voit si le côté militaire d’Arès était également prédominant au sein des inscriptions. Ensuite, on porte une attention particulière aux documents épigraphiques pouvant démontrer un Arès mal aimé. Le tout se poursuit avec la mise en relation du dieu et des anciens serments. Enfin, on termine avec une approche plus géographique qui nous permet de définir deux foyers importants du dieu de la guerre, soit la cité de Métropolis et l’île de Crète. À la suite de ce parcours on a déterminé que l’appréciation et l’importance que les Grecs accordaient à ce dieu n’était pas unanime. Le ressentiment des Grecs variaient selon les individus et les lieux. On a aussi été capable d’établir des faits au sujet d’Arès : son domaine d’action prédominant restait le militaire dans les inscriptions; il était un réel dieu, présent, respecté et loué; il possédait d’importants lieux de culte à Lato et Métropolis. Compte tenu d’une redéfinition notable du profil d’Arès, une révision des sources littéraires propres à Arès s’impose ainsi qu’une évaluation complète de toutes les autres sources (iconographique, archéologique, numismatique, épigraphique, etc.).
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Ce mémoire se focalise sur la pièce Antony and Cleopatra de Shakespeare en relation avec la pensée biblique, l’humanisme de la Renaissance et les caractéristiques de la tragédie comme genre littéraire et philosophie grecque. La chute d’Adam et Eve dans la Bible, ainsi que le conflit entre le héros tragique et les dieux, sont deux thèmes qui sont au centre de ce mémoire. Le mythe de la chute d’Adam et Eve sert, en effet, d’un modèle de la chute—et par conséquent, de la tragédie—d’Antoine et Cléopâtre mais aussi de structure pour ce mémoire. Si le premier chapitre parle de paradis, le deuxième évoque le péché originel. Le troisième, quant à lui, aborde une contre-rédemption. Le premier chapitre réfère à l’idée du paradis, ou l’Éden dans la bible, afin d’examiner ce qui est édénique dans Antony and Cleopatra. La fertilité, l’épicuréisme, l’excès dionysien sont tous des éléments qui sont présents dans la conception d’un Éden biblique et Shakespearien. Le deuxième chapitre est une étude sur la tragédie comme genre fondamentalement lié à la pensée religieuse et philosophique des grecs, une pensée qui anime aussi Antony and Cleopatra. Ce chapitre montre, en effet, que les deux protagonistes Shakespeariens, comme les héros tragiques grecs, défient les dieux et le destin, engendrant ainsi leur tragédie (ou ‘chute’, pour continuer avec le mythe d’Adam et Eve). Si le deuxième chapitre cherche à créer des ponts entre la tragédie grecque et la tragédie Shakespearienne, le troisième chapitre montre que le dénouement dans Antony and Cleopatra est bien différent des dénouements dans les tragédies de Sophocle, Euripide, et Eschyle. Examinant la pensée de la Renaissance, surtout la notion d’humanisme, la partie finale du mémoire présente les protagonistes de Shakespeare comme des éternels rebelles, des humanistes déterminés à défier les forces du destin.
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Cette thèse a pour but de dresser un panorama complet des croyances de Xénophon en la divination. À l’aide d’une analyse rigoureuse de la totalité des œuvres de cet auteur antique pendant longtemps déprécié, il ressort que le problème de la consultation des dieux, loin d’être abordé de manière anecdotique et spontanée à la façon d’un legs de la tradition que la pensée critique n’a pas touchée, est au contraire un élément essentiel de la formation d’une réflexion profonde sur la piété et plus généralement les rapports qu’entretiennent les hommes avec les dieux. D’autre part, en raison du zèle de Xénophon à avoir rapporté des récits ou des réflexions à propos de la divination, cette analyse offre l’occasion de mieux comprendre les subtilités de cette pratique rituelle logée au cœur de la religion grecque et qui ne saurait être réduite à une forme de superstition.
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Standing at the corner of Tenth and O streets in the city of Lincoln, Nebraska, any week-day morning between 7:30 and 8 o'clock, you may see pass by you from ten to twenty women with little black woolen shawls on their heads. Ask any citizen who they are, and ninety-nine times in one hundred he will tell you they are "Russians" who live down on the bottoms, that they are going out into the offices and homes to wash and scrub and clean house, and that their husbands are street laborers or work for the railroad. He may then grow confidential and tell you that he "has no use for these people", that "they are only half human", and that he "would just as soon see the Chinese come here as those people". As a matter of fact the greater part of his information is incorrect, partly through race prejudice but chiefly through ignorance of their history. These people, of whom there are about 4,000 in the city (Including "beet fielders"), are Germans, not Russians: they are Teutons, not Slavs; they are Lutheran and Reformed, not Greek Catholics. To be sure they and their ancestors lived in Russia for over one hundred years and they came here directly from the realm of the Czar whoso bona fide citizens they were—but they never spoke the Russian language, never embraced the Greek religion, never intermarried with the Russians, and many of their children never saw a Russian until they left their native village for the new home in America. They despise being called "Russians" just as an Italian resents "Dago"; a Jew, "Sheeny"; and a German, "Dutchman". Ask them where they came from and most of the children and not a few of the grown people will say, "Germany". If you pursue your questioning as to what part of Germany, they will tell you "Saratov" or "Samara" - two governments in the eastern part of Russia on the lower course of the Volga river. The misconceptions concerning the desirability of these German-Russians as citizens arise from their unprogressiveness as compared with those Germans who come to us directly from the mother country. During their century's sojourn in Russia they have been out of the main current of civilization, a mere eddy in the stream of progress. They present a concrete example of arrested development, The characteristics which differentiate them from other Germans are not due to an inherent lack of capacity but to different environment. Notwithstanding this, the German- Russians have some admirable qualities. They bring us large stores of physical energy and an almost unlimited capacity for work. The majority of them are literate although the amount of their education is limited. They are thrifty and independent, almost never applying for public aid. They are law abiding, their chief offenses being those which are traceable to their communal life in Russia. They are extremely religious, all their social as well as spiritual life being bound up in the church which they support right royally. To be sure, the saloon gets their vote (the prohibition vote among them is increasing); but "was not the first miracle that Christ performed the turning of water into wine? If they would shut up the shows (theaters), they wouldn't need to shut up the saloons". The object of this paper is to give the historical setting in which the German-Russians have lived as one means to a better understanding and appreciation of them by our own citizens.
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Orfeo aparece en múltiples fuentes como fundador de las teletai, esto es, del tipo de ritos a los que pertenecen claramente los Eleusinios, y como autor de poesía religiosa relacionada con ellos. Sin embargo, nadie a´Çü rma que los Misterios Eleusinos sean "ór´Çücos". Por otra parte, varias fuentes consideran a Eumolpo el fundador de los ritos. El artículo trata de explicar esta contradicción. Para ello se examinan los testimonios que relacionan a Orfeo con Eleusis o las teletai en general y los restos de la poesía ór´Çü ca sobre Deméter y Perséfone. Puede concluirse que había dos puntos de vista que coexistían sin solaparse: desde el punto de vista Eleusinio, Eumolpo aparece destacado y los Eumólpidas tienen el privilegio exclusivo de ser hierofantes. Desde el punto de vista ateniense, el prestigio de Orfeo es más "internacional" y sirve mucho mejor sus intereses políticos.
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Orfeo aparece en múltiples fuentes como fundador de las teletai, esto es, del tipo de ritos a los que pertenecen claramente los Eleusinios, y como autor de poesía religiosa relacionada con ellos. Sin embargo, nadie a´Çü rma que los Misterios Eleusinos sean "ór´Çücos". Por otra parte, varias fuentes consideran a Eumolpo el fundador de los ritos. El artículo trata de explicar esta contradicción. Para ello se examinan los testimonios que relacionan a Orfeo con Eleusis o las teletai en general y los restos de la poesía ór´Çü ca sobre Deméter y Perséfone. Puede concluirse que había dos puntos de vista que coexistían sin solaparse: desde el punto de vista Eleusinio, Eumolpo aparece destacado y los Eumólpidas tienen el privilegio exclusivo de ser hierofantes. Desde el punto de vista ateniense, el prestigio de Orfeo es más "internacional" y sirve mucho mejor sus intereses políticos.