Automatisation de la fonction de façonnage de deux têtes d’abatteuses-façonneuses : Effets sur la productivité et le taux de conformité des billes façonnées

Pour rester compétitives, les entreprises forestières cherchent à contrôler leurs coûts d’approvisionnement. Les abatteuses-façonneuses sont pourvues d’ordinateurs embarqués qui permettent le contrôle et l’automatisation de certaines fonctions. Or, ces technologies ne sont pas couramment utilisées et sont dans le meilleur des cas sous-utilisées. Tandis que l’industrie manifeste un intérêt grandissant pour l’utilisation de ces ordinateurs, peu de travaux de recherche ont porté sur l’apport en productivité et en conformité aux spécifications de façonnage découlant de l’usage de ces systèmes. L’objectif de l’étude était de mesurer les impacts des trois degrés d’automatisation (manuel, semi-automatique et automatique) sur la productivité (m3/hmp) et le taux de conformité des longueurs et des diamètre d’écimage des billes façonnées (%). La collecte de données s’est déroulée dans les secteurs de récolte de Produits forestiers résolu au nord du Lac St-Jean entre les mois de janvier et d’août 2015. Un dispositif en blocs complets a été mis en place pour chacun des cinq opérateurs ayant participé à l’étude. Un seuil de 5 % a été employé pour la réalisation de l’analyse des variances, après la réalisation de contrastes. Un seul cas a présenté un écart significatif de productivité attribuable au changement du degré d’automatisation employé, tandis qu’aucune différence significative n’a été détectée pour la conformité des diamètres d’écimage; des tendances ont toutefois été constatées. Les conformités de longueur obtenues par deux opérateurs ont présenté des écarts significatifs. Ceux-ci opérant sur deux équipements distincts, cela laisse entrevoir l’impact que peut aussi avoir l’opérateur sur le taux de conformité des longueurs.

Stratégies d'approvisionnement dans un contexte d'enchères de bois

La planification de l’approvisionnement forestier est une tâche complexe nécessitant la prise en compte de plusieurs facteurs qui opèrent dans un contexte instable. Au cours des dernières années, des modèles mathématiques ont été développés pour supporter les entreprises forestières dans leur processus de planification de l’approvisionnement. Néanmoins, le nouveau régime de gestion de la ressource établi par le gouvernement implique maintenant un marché libre de bois, ce qui engendre une nouvelle source d’incertitude. Les modèles d’approvisionnement forestier développés deviennent ainsi incomplets. L’objectif de cette recherche est donc de guider les industriels forestiers dans la planification de leur approvisionnement tout en leur offrant une approche de mise optimale dans le cadre d’enchères scellées au premier prix. Pour ce faire, nous avons exploré différentes stratégies d’approvisionnement regroupant un modèle de base avec approvisionnement via le bois garanti et les enchères, un autre incluant l’achat sur terres privées et un dernier prenant en considération la collaboration entre des partenaires industriels pour la mise aux enchères. Les modèles de planification des opérations forestières élaborés cherchent à maximiser le profit d’une compagnie forestière, tout en sélectionnant la combinaison optimale de secteurs forestiers sur lesquels miser dans les ventes aux enchères. Les résultats pour le cas étudié montrent qu’une compagnie qui applique l’approche de mise optimale proposée obtient une moyenne de gain plus élevée que les autres soumissionnaires qui n’appliquent pas une telle approche. De plus, lorsque la compagnie forestière intègre dans sa planification l’approvisionnement via des forêts privées, elle peut obtenir un profit plus élevé (augmentation de 5% par rapport au modèle de base). La collaboration s’avère la stratégie d’approvisionnement qui offre le profit le plus élevé pour la compagnie tout en permettant une utilisation plus efficace de la ressource forestière.

Hierarchical Forest Management Planning: A Bilevel Wood Supply Modelling Approach

Le processus de planification forestière hiérarchique présentement en place sur les terres publiques risque d’échouer à deux niveaux. Au niveau supérieur, le processus en place ne fournit pas une preuve suffisante de la durabilité du niveau de récolte actuel. À un niveau inférieur, le processus en place n’appuie pas la réalisation du plein potentiel de création de valeur de la ressource forestière, contraignant parfois inutilement la planification à court terme de la récolte. Ces échecs sont attribuables à certaines hypothèses implicites au modèle d’optimisation de la possibilité forestière, ce qui pourrait expliquer pourquoi ce problème n’est pas bien documenté dans la littérature. Nous utilisons la théorie de l’agence pour modéliser le processus de planification forestière hiérarchique sur les terres publiques. Nous développons un cadre de simulation itératif en deux étapes pour estimer l’effet à long terme de l’interaction entre l’État et le consommateur de fibre, nous permettant ainsi d’établir certaines conditions pouvant mener à des ruptures de stock. Nous proposons ensuite une formulation améliorée du modèle d’optimisation de la possibilité forestière. La formulation classique du modèle d’optimisation de la possibilité forestière (c.-à-d., maximisation du rendement soutenu en fibre) ne considère pas que le consommateur de fibre industriel souhaite maximiser son profit, mais suppose plutôt la consommation totale de l’offre de fibre à chaque période, peu importe le potentiel de création de valeur de celle-ci. Nous étendons la formulation classique du modèle d’optimisation de la possibilité forestière afin de permettre l’anticipation du comportement du consommateur de fibre, augmentant ainsi la probabilité que l’offre de fibre soit entièrement consommée, rétablissant ainsi la validité de l’hypothèse de consommation totale de l’offre de fibre implicite au modèle d’optimisation. Nous modélisons la relation principal-agent entre le gouvernement et l’industrie à l’aide d’une formulation biniveau du modèle optimisation, où le niveau supérieur représente le processus de détermination de la possibilité forestière (responsabilité du gouvernement), et le niveau inférieur représente le processus de consommation de la fibre (responsabilité de l’industrie). Nous montrons que la formulation biniveau peux atténuer le risque de ruptures de stock, améliorant ainsi la crédibilité du processus de planification forestière hiérarchique. Ensemble, le modèle biniveau d’optimisation de la possibilité forestière et la méthodologie que nous avons développée pour résoudre celui-ci à l’optimalité, représentent une alternative aux méthodes actuellement utilisées. Notre modèle biniveau et le cadre de simulation itérative représentent un pas vers l’avant en matière de technologie de planification forestière axée sur la création de valeur. L’intégration explicite d’objectifs et de contraintes industrielles au processus de planification forestière, dès la détermination de la possibilité forestière, devrait favoriser une collaboration accrue entre les instances gouvernementales et industrielles, permettant ainsi d’exploiter le plein potentiel de création de valeur de la ressource forestière.

De l'exploitation des bois ou moyens de tirer un parti avantageux des taillis, demi-futaies et hautes-futaies ... : avec la descriptions des arts qui se pratiques dans les forêts /

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Problème de déploiement de ressources dans le cas des feux de forêts majeurs - Opérations aériennes

Chaque année le feu brûle quelques dizaines de milliers d’hectares de forêts québécoises. Le coût annuel de prévention et de lutte contre les feux de forêts au Québec est de l’ordre de plusieurs dizaines de millions de dollars. Le présent travail contribue à la réduction de ces coûts à travers l’automatisation du processus de planification des opérations de suppression des feux de forêts majeurs. Pour ce faire, un modèle mathématique linéaire en nombres entiers a été élaboré, résolu et testé; introduisant un nouveau cas particulier à la littérature des Problèmes de Tournées de Véhicules (VRP). Ce modèle mathématique concerne le déploiement aérien des ressources disponibles pour l’extinction des incendies. Le modèle élaboré a été testé avec CPLEX sur des cas tirés de données réelles. Il a permis de réduire le temps de planification des opérations d’extinction des feux de forêts majeurs de 75% dans les situations courantes.

Exploration and exploitation : the interplay between knowledge and continuous innovation

In rapidly changing environments, organisations require dynamic capabilities to integrate, build and reconfigure resources and competencies to achieve continuous innovation. Although tangible resources are important to promoting the firm’s ability to act, capabilities fundamentally rest in the knowledge created and accumulated by the firm through human capital, organisational routines, processes, practices and norms. The exploration for new ideas, technologies and knowledge – to one side – and – on the other one – the exploitation of existing and new knowledge is essential for continuous innovation. Firms need to decide how best to allocate their scarce resources for both activities and at the same time build dynamic capabilities to keep up with changing market conditions. This in turn, is influenced by the absorptive capacity of the firm to assimilate knowledge. This paper presents a case study that investigates the sources of knowledge in an engineering firm in Australia, and how it is organised and processed. As information pervades the firm from both internal and external sources, individuals integrate knowledge using both exploration and exploitation approaches. The findings illustrate that absorptive capacity can encourage greater leverage for exploration potential leading to radical innovation; and reconfiguring exploitable knowledge for incremental improvements. This study provides an insight for managers in quest of improving knowledge strategies and continuous innovation. It also makes significant theoretical contributions to the literature through extending the concepts of

How environmental and organizational complexity affects opportunity recognition and exploitation in development projects

Principal Topic: Project structures are often created by entrepreneurs and large corporate organizations to develop new products. Since new product development projects (NPDP) are more often situated within a larger organization, intrapreneurship or corporate entrepreneurship plays an important role in bringing these projects to fruition. Since NPDP often involves the development of a new product using immature technology, we describe development of an immature technology. The Joint Strike Fighter (JSF) F-35 aircraft is being developed by the U.S. Department of Defense and eight allied nations. In 2001 Lockheed Martin won a $19 billion contract to develop an affordable, stealthy and supersonic all-weather strike fighter designed to replace a wide range of aging fighter aircraft. In this research we define a complex project as one that demonstrates a number of sources of uncertainty to a degree, or level of severity, that makes it extremely difficult to predict project outcomes, to control or manage project (Remington & Zolin, Forthcoming). Project complexity has been conceptualized by Remington and Pollock (2007) in terms of four major sources of complexity; temporal, directional, structural and technological complexity (See Figure 1). Temporal complexity exists when projects experience significant environmental change outside the direct influence or control of the project. The Global Economic Crisis of 2008 - 2009 is a good example of the type of environmental change that can make a project complex as, for example in the JSF project, where project managers attempt to respond to changes in interest rates, international currency exchange rates and commodity prices etc. Directional complexity exists in a project where stakeholders' goals are unclear or undefined, where progress is hindered by unknown political agendas, or where stakeholders disagree or misunderstand project goals. In the JSF project all the services and all non countries have to agree to the specifications of the three variants of the aircraft; Conventional Take Off and Landing (CTOL), Short Take Off/Vertical Landing (STOVL) and the Carrier Variant (CV). Because the Navy requires a plane that can take off and land on an aircraft carrier, that required a special variant of the aircraft design, adding complexity to the project. Technical complexity occurs in a project using technology that is immature or where design characteristics are unknown or untried. Developing a plane that can take off on a very short runway and land vertically created may highly interdependent technological challenges to correctly locate, direct and balance the lift fans, modulate the airflow and provide equivalent amount of thrust from the downward vectored rear exhaust to lift the aircraft and at the same time control engine temperatures. These technological challenges make costing and scheduling equally challenging. Structural complexity in a project comes from the sheer numbers of elements such as the number of people, teams or organizations involved, ambiguity regarding the elements, and the massive degree of interconnectedness between them. While Lockheed Martin is the prime contractor, they are assisted in major aspects of the JSF development by Northrop Grumman, BAE Systems, Pratt & Whitney and GE/Rolls-Royce Fighter Engineer Team and innumerable subcontractors. In addition to identifying opportunities to achieve project goals, complex projects also need to identify and exploit opportunities to increase agility in response to changing stakeholder demands or to reduce project risks. Complexity Leadership Theory contends that in complex environments adaptive and enabling leadership are needed (Uhl-Bien, Marion and McKelvey, 2007). Adaptive leadership facilitates creativity, learning and adaptability, while enabling leadership handles the conflicts that inevitably arise between adaptive leadership and traditional administrative leadership (Uhl-Bien and Marion, 2007). Hence, adaptive leadership involves the recognition and opportunities to adapt, while and enabling leadership involves the exploitation of these opportunities. Our research questions revolve around the type or source of complexity and its relationship to opportunity recognition and exploitation. For example, is it only external environmental complexity that creates the need for the entrepreneurial behaviours, such as opportunity recognition and opportunity exploitation? Do the internal dimensions of project complexity, such as technological and structural complexity, also create the need for opportunity recognition and opportunity exploitation? The Kropp, Zolin and Lindsay model (2009) describes a relationship between entrepreneurial orientation (EO), opportunity recognition (OR), and opportunity exploitation (OX) in complex projects, with environmental and organizational contextual variables as moderators. We extend their model by defining the affects of external complexity and internal complexity on OR and OX. ---------- Methodology/Key Propositions: When the environment complex EO is more likely to result in OR because project members will be actively looking for solutions to problems created by environmental change. But in projects that are technologically or structurally complex project leaders and members may try to make the minimum changes possible to reduce the risk of creating new problems due to delays or schedule changes. In projects with environmental or technological complexity project leaders who encourage the innovativeness dimension of EO will increase OR in complex projects. But projects with technical or structural complexity innovativeness will not necessarily result in the recognition and exploitation of opportunities due to the over-riding importance of maintaining stability in the highly intricate and interconnected project structure. We propose that in projects with environmental complexity creating the need for change and innovation project leaders, who are willing to accept and manage risk, are more likely to identify opportunities to increase project effectiveness and efficiency. In contrast in projects with internal complexity a much higher willingness to accept risk will be necessary to trigger opportunity recognition. In structurally complex projects we predict it will be less likely to find a relationship between risk taking and OP. When the environment is complex, and a project has autonomy, they will be motivated to execute opportunities to improve the project's performance. In contrast, when the project has high internal complexity, they will be more cautious in execution. When a project experiences high competitive aggressiveness and their environment is complex, project leaders will be motivated to execute opportunities to improve the project's performance. In contrast, when the project has high internal complexity, they will be more cautious in execution. This paper reports the first stage of a three year study into the behaviours of managers, leaders and team members of complex projects. We conduct a qualitative study involving a Group Discussion with experienced project leaders. The objective is to determine how leaders of large and potentially complex projects perceive that external and internal complexity will influence the affects of EO on OR. ---------- Results and Implications: These results will help identify and distinguish the impact of external and internal complexity on entrepreneurial behaviours in NPDP. Project managers will be better able to quickly decide how and when to respond to changes in the environment and internal project events.

Spatial mapping and map exploitation : a bio-inspired engineering perspective

Probabilistic robot mapping techniques can produce high resolution, accurate maps of large indoor and outdoor environments. However, much less progress has been made towards robots using these maps to perform useful functions such as efficient navigation. This paper describes a pragmatic approach to mapping system development that considers not only the map but also the navigation functionality that the map must provide. We pursue this approach within a bio-inspired mapping context, and use esults from robot experiments in indoor and outdoor environments to demonstrate its validity. The research attempts to stimulate new research directions in the field of robot mapping with a proposal for a new approach that has the potential to lead to more complete mapping and navigation systems.

Entrepreneurial discovery and exploitation processes : sequence or symbiosis?

This study examined the effect that temporal order within the entrepreneurial discovery-exploitation process has on the outcomes of venture creation. Consistent with sequential theories of discovery-exploitation, the general flow of venture creation was found to be directed from discovery toward exploitation in a random sample of nascent ventures. However, venture creation attempts which specifically follow this sequence derive poor outcomes. Moreover, simultaneous discovery-exploitation was the most prevalent temporal order observed, and venture attempts that proceed in this manner more likely become operational. These findings suggest that venture creation is a multi-scale phenomenon that is at once directional in time, and simultaneously driven by symbiotically coupled discovery and exploitation.