995 resultados para Développement foetal
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L’activation du système rénine-angiotensine-aldostérone peut entraîner le développement d’une hypertension artérielle et de la fibrose cardiaque. Toutefois, au cours de la grossesse, malgré une hausse substantielle des niveaux d’aldostérone, ces effets délétères ne sont pas observés. L’aldostérone exerce ses effets via les récepteurs des minéralocorticoïdes, les MR, qui peuvent également lier le cortisol avec une affinité similaire. La régulation des niveaux locaux de ce glucocorticoïde par les 11β-hydroxystéroïde déshydrogénases (11β-HSD) est donc essentielle pour éviter une stimulation inappropriée des MR. Nous suggérons que, durant la grossesse, ces enzymes sont impliquées dans la protection de la mère et du foetus contre les niveaux élevés d’aldostérone et de cortisol. Notre hypothèse de travail est que les mécanismes d’adaptation qui prennent place au cours de la grossesse nécessitent des changements d’expression (ARNm et protéine) et d’activité des 11β-HSD spécifiques selon le tissu. Des rates Sprague-Dawley ont été sacrifiées aux jours 14, 17, 19 et 22 de gestation (terme = jour 23) et leurs organes ont été collectés. Dans le rein, les niveaux protéiques des 11β-HSD sont diminués en fin de gestation. Dans le placenta, on observe une importante chute de l’expression génique et protéique de la 11β-HSD1 au jour 17 tandis que la 11β-HSD2 y est augmentée. L’expression et l’activité de la 11β-HSD2 sont par la suite diminuées jusqu’à terme. Aucune différence significative n’est retrouvée dans le ventricule gauche cardiaque. En conclusion, nos résultats démontrent que la gestation est accompagnée d’importants changements dans le placenta, possiblement pour assurer un développement foetal adéquat, tandis que le rein et le coeur sont peu ou pas affectés. Des études plus approfondies sur l’expression des MR dans ces tissus nous aideront à mieux comprendre l’implication des 11β-HSD au fil de la gestation.
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La restriction de croissance intrautérine (RCIU) est associée à l’apparition de maladies à l’âge adulte et le phénotype de la condition pathologique peut être différent selon le sexe. Notre laboratoire a développé un modèle de RCIU chez le rat en administrant une diète faible en sodium lors du dernier tiers de la gestation entraînant une réduction de l’expansion volémique maternelle et de la perfusion utéroplacentaire. L'activité rénine et la concentration d'aldostérone plasmatique sont augmentées chez la mère et les foetus RCIU. Antérieurement, notre laboratoire a démontré une augmentation de l’expression génique et protéique rénale de la Na+-K+-ATPase-α1 uniquement chez les foetus femelles RCIU. Ainsi, nous émettons l’hypothèse que la diminution du volume circulant chez la rate gestante entraîne une augmentation et une expression différentielle, selon le sexe, des éléments de la cascade de signalisation du récepteur des minéralocorticoïdes (MR) dans les reins de foetus RCIU. L’expression des gènes est réalisée par qRT-PCR et celle des protéines par immunobuvardage de type Western. Bien que les résultats démontrent que la transcription génique de SGK1, α-ENaC et GILZ soit augmentée dans les reins de foetus RCIU, l’expression protéique de SGK1, pSGK1(Thr 256) et α-ENaC est similaire à celle des témoins. La protéine GILZ est indétectable. Pour CNKSR3, aucune différence de l’ARNm ou de la protéine n’a été observée entre les deux groupes. Par contre, même si l’expression génique du MR n’est pas différente, l’expression protéique est diminuée chez les RCIU. Aucun effet du sexe n’a été observé. En conclusion, l’augmentation d'aldostérone plasmatique chez les foetus ayant subi une RCIU stimule la transcription des gènes associés à la voie de réabsorption sodique, mais la quantité protéique demeure inchangée. Ceci suggère qu’il peut avoir des mécanismes de régulation post-transcriptionnelle ou une dégradation accélérée des protéines. Malgré la pertinence du sexe dans le développement de maladies, le sexe n’influence pas l’expression des composantes de la voie de rétention sodique chez le foetus. Il serait important de suivre cette voie en fonction de l’âge et de corréler les expressions génique et protéique avec l’apparition de maladies.
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Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Résumé: Le surpoids et l’obésité dans la population pédiatrique sont des préoccupations grandissantes à l’échelle mondiale. Actuellement, au Canada, près de 21 % des jeunes Canadiens âgés de 2 à 5 ans présentent un surpoids et malheureusement, 6 % d’entre eux souffrent d’obésité. De plus, 80 % de ces enfants risquent d’être obèses à l’âge adulte, ce qui mène à plusieurs impacts sur la santé. Afin de prévenir l’obésité infantile, il est important d’identifier des facteurs de risques, notamment ceux se produisant tôt dans la vie. Plusieurs études ont démontré l’importance de l’environnement fœtal dans l’établissement de la santé métabolique à long terme. Le poids à la naissance a souvent été utilisé comme marqueur de l’exposition prénatale. Cependant, le poids à la naissance n’est qu’un marqueur grossier. L’adiposité à la naissance a été identifiée comme un facteur de risque plus important puisqu’elle permet de prédire de l’adiposité durant l’enfance. Les deux déterminants maternels majeurs de la croissance fœtale sont le statut pondéral et la glycémie maternelle. Récemment, une adipokine a été suggérée comme un déterminant potentiel dans la programmation fœtale de l’obésité. La leptine, qui est produite par les adipocytes, joue un rôle important dans la balance énergétique, mais elle semble aussi importante dans le développement de l’obésité postnatale. Durant la grossesse, le placenta produit une large quantité de leptine et la majorité est sécrétée du côté maternel. Appuyés par le fait que la leptine maternelle circulante est le reflet de la sécrétion placentaire de leptine, nous avons émis l’hypothèse que la leptine maternelle serait associée à l’adiposité du nouveau-né, et ce, indépendamment de la glycémie maternelle. Nous avons étudié la leptine durant l’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) chez les femmes enceintes au 2e trimestre. Nous avons montré, chez les femmes en surpoids ou obèse, qu’une plus haute leptine maternelle était lié à une adiposité néonatale augmentée à la naissance. D’un autre côté, chez les femmes minces, une glycémie élevée était liée à une adiposité néonatale augmentée. Ces associations sont indépendantes de la parité, du statut tabagique, du gain de poids durant la grossesse, des triglycérides maternels, du mode d’accouchement, du sexe du nouveau-né et de l’âge gestationnel à la naissance. Ces résultats suggèrent une régulation différentielle entre ces deux marqueurs métaboliques maternels et l’adiposité néonatale, selon le statut pondéral pré-grossesse.
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Sixteen formalin-fixed foetal livers were scanned in vitro using a new system for estimating volume from a sequence of multiplanar 2D ultrasound images. Three different scan techniques were used (radial, parallel and slanted) and four volume estimation algorithms (ellipsoid, planimetry, tetrahedral and ray tracing). Actual liver volumes were measured by water displacement. Twelve of the sixteen livers also received x-ray computed tomography (CT) and magnetic resonance (MR) scans and the volumes were calculated using voxel counting and planimetry. The percentage accuracy (mean ± SD) was 5.3 ± 4.7%, −3.1 ± 9.6% and −0.03 ± 9.7% for ultrasound (radial scans, ray volumes), MR and CT (voxel counting) respectively. The new system may be useful for accurately estimating foetal liver volume in utero.
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Background: Pregnant women find themselves subject to comments and questions from people in public areas. Normally, becoming ‘public property’ is considered friendly and is relatively easy for pregnant women to deal with. However, following diagnosis of a fetal anomaly, the experience of being public property can exacerbate the emotional turmoil experienced by couples. Original research question: What is the experience of couples who continue pregnancy following the diagnosis of a fetal anomaly? Method: The study used an interpretive design informed by Merleau-Ponty and this paper reports on a subset of findings. Thirty-one interviews with pregnant women and their partners were undertaken following the diagnosis of a serious or lethal fetal anomaly. Women were between 25 and 38 weeks gestation at the time of their first interview. The non-directive interviews were audiotaped, transcribed verbatim and the transcripts were thematically analysed. Findings: A prominent theme that emerged during data analysis was that pregnancy is embodied therefore physically evident and ‘public’. Women found it difficult to deal with being public property when the fetus had a serious or lethal anomaly. Some women avoided social situations; others did not disclose the fetal condition but gave minimal or avoidant answers to minimise distress to themselves and others. The male participants were not visibly pregnant and they could continue life in public without being subject to the public’s gaze, but they were very aware and concerned about its impact on their partner. Conclusion: The public tend to assume that pregnancy is normal and will produce a healthy baby. This becomes problematic for women who have a fetus with an anomaly. Women use strategies to help them cope with becoming public property during pregnancy. Midwives can play an important role in reducing the negative consequences of a woman becoming public property following the diagnosis of a fetal anomaly.
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Early preterm birth (<32 weeks) is associated with in utero infection and inflammation. We used an ovine model of in utero infection to ask if exposure to Ureaplasma serovar 3 (UP) modulated the response of the fetal skin to LPS.
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Early preterm birth (<32 weeks) is associated with in utero infection and inflammation. We used an ovine model of in utero infection to ask if exposure to Ureaplasma serovar 3 (UP) modulated the response of the fetal skin to LPS.
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Immunoneutralization of maternal RCP results in a >90% decrease in the content and the incorporation of [2-14C]riboflavin into embryonic FAD as well as a percentage redistribution of both embryonic FMN and riboflavin. This is unaccompanied by any discernible changes in flavin distribution pattern in the maternal liver. Embryonic α-glycerophosphate dehydrogenase and NADPH-cytochrome c reductase register significant decreases in activities in the RCP antiserum-treated rats. These alterations readily explain the arrest of foetal growth culminating in pregnancy termination in the antiserum-treated animals.
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Eighteen corpora striata from normal human foetal brains ranging in gestational age from 16 to 40 weeks and five from post natal brains ranging from 23 days to 42 years were analysed for the ontogeny of dopamine receptors using [3H]spiperone as the ligand and 10 mM dopamine hydrochloride was used in blanks. Spiperone binding sites were characterized in a 40-week-old foetal brain to be dopamine receptors by the following criteria: (1) It was localized in a crude mitochondrial pellet that included synaptosomes; (2) binding was saturable at 0.8 nM concentration; (3) dopaminergic antagonists spiperone, haloperidol, pimozide, trifluperazine and chlorpromazine competed for the binding with IC50 values in the range of 0.3–14 nM while agonists—apomorphine and dopamine gave IC50 values of 2.5 and 10 μM, respectively suggesting a D2 type receptor.Epinephrine and norepinephrine inhibited the binding much less efficiently while mianserin at 10 μM and serotonin at 1 mM concentration did not inhibit the binding. Bimolecular association and dissociation rate constants for the reversible binding were 5.7 × 108 M−1 min−1 and 5.0 × 10−2 min−1, respectively. Equilibrium dissociation constant was 87 pM and the KD obtained by saturation binding was 73 pM.During the foetal age 16 to 40 weeks, the receptor concentration remained in the range of 38–60 fmol/mg protein or 570–1080 fmol/g striatum but it increased two-fold postnatally reaching a maximum at 5 years Significantly, at lower foetal ages (16–24 weeks) the [3H]spiperone binding sites exhibited a heterogeneity with a high (KD, 13–85 pM) and a low (KD, 1.2–4.6 nM) affinity component, the former accounting for 13–24% of the total binding sites. This heterogeneity persisted even when sulpiride was used as a displacer. The number of high affinity sites increased from 16 weeks to 24 weeks and after 28 weeks of gestation, all the binding sites showed only a single high affinity.GTP decreased the agonist affinity as observed by dopamine competition of [3H]spiperone binding in 20-week-old foetal striata and at all subsequent ages. GTP increased IC50 values of dopamine 2 to 4.5 fold and Hill coefficients were also increased becoming closer to one suggesting that the dopamine receptor was susceptible to regulation from foetal life onwards.
Resumo:
209 p. : graf.