862 resultados para Crisis intervention response agent
Resumo:
Cette recherche porte sur les pratiques d’intervention des agents de réponse en intervention de crise (RIC), de leur partenaire fixe et des agents en attente de la formation du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) auprès des personnes en crise ou atteintes de troubles mentaux. Les agents RIC sont des patrouilleurs de première ligne qui ont reçu une formation complète sur les principes d’intervention en contexte de crise ou de santé mentale. Ce modèle de réponse spécialisée est une solution proactive qui a pour but d’améliorer l’action policière en situation de crise et de veiller à une meilleure prise en charge de ces personnes par les ressources institutionnelles. La désinstitutionnalisation des soins et des services psychiatriques a eu pour effet une augmentation du nombre de personnes atteintes de troubles mentaux dans la communauté. Par conséquent, cet accroissement a engendré des rapports plus fréquents entre les services policiers et cette clientèle. Les interventions en contexte de crise ou de santé mentale sont particulières et complexes, de même qu’elles requièrent un niveau supérieur de compréhension des crises humaines. Les autorités policières ont admis que ces interventions représentent une part significative de leur travail et que la formation policière traditionnelle ne les prépare pas suffisamment pour intervenir adéquatement auprès de cette population. En réponse à ces considérations et dans l’objectif d’améliorer leur capacité d’agir, les forces policières se sont dotées de modèles de réponse policière spécialisée en intervention de crise. L’approche la plus répandue est l’équipe d’intervention de crise (« crisis intervention team » ou « CIT »), aussi appelée le modèle de Memphis. Il existe plusieurs variantes de ce modèle, mais les composantes principales, c’est-à-dire la formation avancée et la consolidation d’un partenariat avec le système de santé demeurent dans l’ensemble de ces structures. L’objectif de cette recherche consiste à sonder les perceptions des agents RIC, de leur partenaire fixe et des agents en attente de la formation afin de comprendre et de contraster leurs visions et leurs pratiques d’intervention en contexte de crise ou de santé mentale. Chaque groupe a apporté des précisions intéressantes. Nous avons conduit 12 entrevues qualitatives avec des policiers du SPVM. De façon générale, les participants rapportent que leurs pratiques d’intervention auprès des personnes en crise ou atteintes de troubles mentaux sont davantage ancrées dans une perspective de relation d’aide. Ils mentionnent également que la communication, l’écoute et la confiance doivent être privilégiées avant tout autre stratégie dans les situations qui les permettent et que la force doit être employée seulement lorsqu’elle est nécessaire, c’est-à-dire lorsque leur sécurité ou celle d’autrui est en péril ou lorsque la communication n’est pas possible. Puis, ils admettent que le recours à l’expertise des intervenants en santé mentale permet une analyse plus approfondie de la situation et de l’état mental de la personne visée par l’intervention. D’autre part, en ce qui concerne les limites de la formation policière traditionnelle, les candidats ont soulevé qu’il y a un manque de connaissances en matière de santé mentale ainsi qu’une difficulté associée à l’évaluation de l’état de la personne et du besoin de transport ont été soulevés. Sur le plan des apprentissages, les agents RIC disent avoir une compréhension plus globale de la problématique de santé mentale, de meilleures habiletés communicationnelles, une analyse plus approfondie de la situation, de plus grandes connaissances juridiques, une compréhension du fonctionnement des services hospitaliers ainsi qu’une appréciation particulière pour le partage de savoirs et les principes d’endiguement. Ils font part également de l’importance des rapports pour documenter l’évolution de l’état mental d’une personne et ils ajoutent que la dimension temporelle joue un rôle clé dans la résolution définitive de la problématique. Au sujet des partenaires, ils évoquent des retombées similaires. Toutefois, à la suite de la formation, ils reconnaissent davantage l’importance de leur rôle dans la sécurité de leur partenaire et ils y accordent dorénavant une attention marquée lors de ces interventions. Enfin, les agents non formés formulent des attentes relatives au développement d’outils et de compétences, ce qui leur sera rendu dans la formation RIC. Globalement, les agents RIC et les partenaires interviewés ont modifié leurs pratiques pour les arrimer avec la philosophie des interventions en contexte de crise ou de santé mentale. Ils ont également davantage confiance en leurs capacités et habiletés d’intervention auprès des personnes en crise ou atteintes de troubles mentaux grâce aux connaissances acquises dans la formation.
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Cette recherche porte sur les pratiques d’intervention des agents de réponse en intervention de crise (RIC), de leur partenaire fixe et des agents en attente de la formation du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) auprès des personnes en crise ou atteintes de troubles mentaux. Les agents RIC sont des patrouilleurs de première ligne qui ont reçu une formation complète sur les principes d’intervention en contexte de crise ou de santé mentale. Ce modèle de réponse spécialisée est une solution proactive qui a pour but d’améliorer l’action policière en situation de crise et de veiller à une meilleure prise en charge de ces personnes par les ressources institutionnelles. La désinstitutionnalisation des soins et des services psychiatriques a eu pour effet une augmentation du nombre de personnes atteintes de troubles mentaux dans la communauté. Par conséquent, cet accroissement a engendré des rapports plus fréquents entre les services policiers et cette clientèle. Les interventions en contexte de crise ou de santé mentale sont particulières et complexes, de même qu’elles requièrent un niveau supérieur de compréhension des crises humaines. Les autorités policières ont admis que ces interventions représentent une part significative de leur travail et que la formation policière traditionnelle ne les prépare pas suffisamment pour intervenir adéquatement auprès de cette population. En réponse à ces considérations et dans l’objectif d’améliorer leur capacité d’agir, les forces policières se sont dotées de modèles de réponse policière spécialisée en intervention de crise. L’approche la plus répandue est l’équipe d’intervention de crise (« crisis intervention team » ou « CIT »), aussi appelée le modèle de Memphis. Il existe plusieurs variantes de ce modèle, mais les composantes principales, c’est-à-dire la formation avancée et la consolidation d’un partenariat avec le système de santé demeurent dans l’ensemble de ces structures. L’objectif de cette recherche consiste à sonder les perceptions des agents RIC, de leur partenaire fixe et des agents en attente de la formation afin de comprendre et de contraster leurs visions et leurs pratiques d’intervention en contexte de crise ou de santé mentale. Chaque groupe a apporté des précisions intéressantes. Nous avons conduit 12 entrevues qualitatives avec des policiers du SPVM. De façon générale, les participants rapportent que leurs pratiques d’intervention auprès des personnes en crise ou atteintes de troubles mentaux sont davantage ancrées dans une perspective de relation d’aide. Ils mentionnent également que la communication, l’écoute et la confiance doivent être privilégiées avant tout autre stratégie dans les situations qui les permettent et que la force doit être employée seulement lorsqu’elle est nécessaire, c’est-à-dire lorsque leur sécurité ou celle d’autrui est en péril ou lorsque la communication n’est pas possible. Puis, ils admettent que le recours à l’expertise des intervenants en santé mentale permet une analyse plus approfondie de la situation et de l’état mental de la personne visée par l’intervention. D’autre part, en ce qui concerne les limites de la formation policière traditionnelle, les candidats ont soulevé qu’il y a un manque de connaissances en matière de santé mentale ainsi qu’une difficulté associée à l’évaluation de l’état de la personne et du besoin de transport ont été soulevés. Sur le plan des apprentissages, les agents RIC disent avoir une compréhension plus globale de la problématique de santé mentale, de meilleures habiletés communicationnelles, une analyse plus approfondie de la situation, de plus grandes connaissances juridiques, une compréhension du fonctionnement des services hospitaliers ainsi qu’une appréciation particulière pour le partage de savoirs et les principes d’endiguement. Ils font part également de l’importance des rapports pour documenter l’évolution de l’état mental d’une personne et ils ajoutent que la dimension temporelle joue un rôle clé dans la résolution définitive de la problématique. Au sujet des partenaires, ils évoquent des retombées similaires. Toutefois, à la suite de la formation, ils reconnaissent davantage l’importance de leur rôle dans la sécurité de leur partenaire et ils y accordent dorénavant une attention marquée lors de ces interventions. Enfin, les agents non formés formulent des attentes relatives au développement d’outils et de compétences, ce qui leur sera rendu dans la formation RIC. Globalement, les agents RIC et les partenaires interviewés ont modifié leurs pratiques pour les arrimer avec la philosophie des interventions en contexte de crise ou de santé mentale. Ils ont également davantage confiance en leurs capacités et habiletés d’intervention auprès des personnes en crise ou atteintes de troubles mentaux grâce aux connaissances acquises dans la formation.
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“Mental illness is a tough illness to survive, it is incurable but manageable. Living with the illness when at its full potency can disrupt your life at any moment.” Intensive care for patients experiencing acute psychiatric distress is an essential yet complex part of mental health services as a whole system. Psychiatric intensive care units remain a source of controversy; despite promising developments to health services incorporating recovery goals and processes outlined by people with a mental illness themselves. In past decades changes in the provision of mental health services have focused on the restoration of a meaningful and empowered life with choice and hope as a defining attribute of recovery. Yet, what does recovery mean and how are recovery principles accomplished in psychiatric intensive care arrangements for someone experiencing acute psychiatric distress?
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For a decade and half the Irish economy was the poster-boy of Europe. With substantial growth rates, an open economy, flexible labour markets and low levels of taxation, Ireland was seen as evidence of the success of neoliberal policies. Yet in the matter of a few short years Ireland has turned into a one of the peripheral black-holes (along with Greece and Portugal) that are threatening to bring down the whole Eurozone project. Given this context the paper will address two key questions. Firstly how did the much eulogised Celtic Tiger fall so far and so fast? And, secondly, what has been the government’s response to the fall and crash of the Irish economy? These two questions will be addressed through both a general historical analysis of the developments of Irish society up to the crash in 2008 and then the responses to it. Secondly by an analysis of two specific elements of that development; namely the much discussed low corporation tax rate and the failure of social housing to deliver decent affordable homes for those at the bottom of society. The third element is a review of the banking and sovereign debt crisis that led to the IMF/EU deal in November 2010 and a brief outlining of its implications for public finances, especially the question of default. The paper concludes by placing the Irish crisis in a global context.
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Mode of access: Internet.
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Government communication is an important management tool during a public health crisis, but understanding its impact is difficult. Strategies may be adjusted in reaction to developments on the ground and it is challenging to evaluate the impact of communication separately from other crisis management activities. Agent-based modeling is a well-established research tool in social science to respond to similar challenges. However, there have been few such models in public health. We use the example of the TELL ME agent-based model to consider ways in which a non-predictive policy model can assist policy makers. This model concerns individuals’ protective behaviors in response to an epidemic, and the communication that influences such behavior. Drawing on findings from stakeholder workshops and the results of the model itself, we suggest such a model can be useful: (i) as a teaching tool, (ii) to test theory, and (iii) to inform data collection. We also plot a path for development of similar models that could assist with communication planning for epidemics.
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Government communication is an important management tool during a public health crisis, but understanding its impact is difficult. Strategies may be adjusted in reaction to developments on the ground and it is challenging to evaluate the impact of communication separately from other crisis management activities. Agent-based modeling is a well-established research tool in social science to respond to similar challenges. However, there have been few such models in public health. We use the example of the TELL ME agent-based model to consider ways in which a non-predictive policy model can assist policy makers. This model concerns individuals' protective behaviors in response to an epidemic, and the communication that influences such behavior. Drawing on findings from stakeholder workshops and the results of the model itself, we suggest such a model can be useful: (i) as a teaching tool, (ii) to test theory, and (iii) to inform data collection. We also plot a path for development of similar models that could assist with communication planning for epidemics.
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Early interventions are a preferred method for addressing behavioral problems in high-risk children, but often have only modest effects. Identifying sources of variation in intervention effects can suggest means to improve efficiency. One potential source of such variation is the genome. We conducted a genetic analysis of the Fast Track randomized control trial, a 10-year-long intervention to prevent high-risk kindergarteners from developing adult externalizing problems including substance abuse and antisocial behavior. We tested whether variants of the glucocorticoid receptor gene NR3C1 were associated with differences in response to the Fast Track intervention. We found that in European-American children, a variant of NR3C1 identified by the single-nucleotide polymorphism rs10482672 was associated with increased risk for externalizing psychopathology in control group children and decreased risk for externalizing psychopathology in intervention group children. Variation in NR3C1 measured in this study was not associated with differential intervention response in African-American children. We discuss implications for efforts to prevent externalizing problems in high-risk children and for public policy in the genomic era.
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Essai critique présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l’obtention du grade de maîtrise (M.Sc) en service social
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Pós-graduação em Educação Escolar - FCLAR
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The resilience of a social-ecological system is measured by its ability to retain core functionality when subjected to perturbation. Resilience is contextually dependent on the state of system components, the complex interactions among these components, and the timing, location, and magnitude of perturbations. The stability landscape concept provides a useful framework for considering resilience within the specified context of a particular social-ecological system but has proven difficult to operationalize. This difficulty stems largely from the complex, multidimensional nature of the systems of interest and uncertainty in system response. Agent-based models are an effective methodology for understanding how cross-scale processes within and across social and ecological domains contribute to overall system resilience. We present the results of a stylized model of agricultural land use in a small watershed that is typical of the Midwestern United States. The spatially explicit model couples land use, biophysical models, and economic drivers with an agent-based model to explore the effects of perturbations and policy adaptations on system outcomes. By applying the coupled modeling approach within the resilience and stability landscape frameworks, we (1) estimate the sensitivity of the system to context-specific perturbations, (2) determine potential outcomes of those perturbations, (3) identify possible alternative states within state space, (4) evaluate the resilience of system states, and (5) characterize changes in system-scale resilience brought on by changes in individual land use decisions.
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El siguiente trabajo de investigación pretende analizar no solo la manera en la que la Intervención en la crisis Libia (2011-2013) se vio justificada a la luz de lo que establece la Doctrina de R2P, sino también investigar si logró cumplir con los objetivos de la misma. Con tal propósito, se evaluará si la intervención Militar Humanitaria por parte de la OTAN bajo la resolución 1973 del Consejo de Seguridad de la ONU, se justifica desde los objetivos que establece la Doctrina de Responsabilidad de Proteger y cumple parcialmente con los propósitos fundamentales de prevenir, reaccionar y reconstruir en la crisis Libia de 2011- 2013. El método que se utilizará para responder a la pregunta de este estudio de caso, será en su totalidad cualitativo, descriptivo y analítico. En lo que respecta a las fuentes, se usarán fuentes secundarias como artículos académicos y fuentes primarias provenientes de noticias de periódicos, revistas, resoluciones AG y del CS de la ONU.