1000 resultados para Conte de fées parodique français
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À première vue inoffensif, le conte de fées parodique français du XVIIIe siècle dissimule, sous le couvert de la féérie, un discours anticontesque et antiromanesque. Qu'ils soient explicites ou non, ces propos prennent généralement forme dans les métalepses émises tant par les narrateurs que par les narrataires dans le texte lui-même ou dans le péritexte auctorial. L'élaboration d'une typologie, à partir de dix contes publiés entre 1730 et 1754, offre une vue d'ensemble de ce phénomène narratif épars et ouvre la voie à une analyse transversale des discours tenus dans ce trope. Loin d'être innocent, le contenu des métalepses contesques laisse poindre une nouvelle poétique du conte et du roman qui s'éloigne progressivement de l'idéal classique régissant toujours ces deux genres au XVIIIe siècle.
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Ana de Castro Osório, ao escrever Uma Lição da História (1909), traduz os saber, sentir e fazer literários segundo a sensibilidade feminina, à luz da vontade de consolidar a consciência nacional (sobremodo da mulher portuguesa nascida aristocrata ou burguesa). Ao analisar a narrativa, reflecte-se no presente artigo, sobre a alegoria como estratégia literária mais adequada para promover pela instrução nacional a implantação da república - objectivo tão imperioso quanto o momento económico e político, carente de acção reformadora, assim o exigia, sem dispensar quer a aristocracia, quer a burguesia
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Abstract:This article illustrates Angela Carter's literary practice through her utilization of "Sleeping Beauty" in the radio play Vampirella and its prose variation The Lady of the House of Love. It argues that she vampirised European culture as she transfused old stories into new bodies to give them new life and bite. Carter's experiments with forms, genres and mediums in her vampire fiction capture the inherent hybridity of the fairy tale as it sheds new light on her main source, Charles Perrault's La Belle au bois dormant, bringing to the fore the horror and terror as well as the textual ambiguities of the French conte that were gradually obscured in favor of the romance element. Carter's vampire stories thus trace the 'dark' underside of the reception of the tale in Gothic fiction and in the subculture of comic books and Hammer films so popular in the 1970s, where the Sleeping Beauty figure is revived as a femme fatale or vamp who takes her fate in her own hands.Résumé:Cet article s'attache à montrer comment l'utilisation de La Belle au bois dormant dans deux histoires de vampire d'Angela Carter, la pièce radiophonique Vampirella et sa réécriture en prose The Lady of the House of Love, illustre la pratique littéraire de l'auteur, qui consiste à vampiriser la culture européenne et à transfuser les vieilles histoires dans de nouvelles formes, genres, et médias afin de leur donner une nouvelle vie. Le traitement du conte de fée permet d'aborder un aspect essentiel de la démarche créative de l'auteur, tout en offrant un éclairage inédit sur le conte de Perrault. En effet, Carter met en évidence les éléments inquiétants et l'atmosphère de menace qui caractérisent la deuxième partie du conte, tout en jouant sur les ambiguités du texte français souvent négligés au profit de la veine romanesque. A cet égard, ses histoires de vampire peuvent se lire comme une réflexion sur la réception 'obscure' du conte de fées dans la culture populaire, qui voit le personnage de la Belle au bois dormant prendre son destin en main et se réinventer en femme fatale ou vamp dans la bande dessinée et les séries B des années 1970.
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Ce travail de recherche a visé deux aspects: celui d'identification et d'analyse des textes et celui de parution des deux premières traductions en langue anglaise et italienne des contes. La recherche s'est développée essentiellement tenant compte de trois notions importantes: dialogue, intertextualité et intercultureLa première étape a donc été de repérer la première traduction en langue italienne et anglaise des contes pour une évaluation du texte qui puisse ainsi permettre de commencer le parcours d'analyse comparée. En ce qui concerne celle anglaise il y avait déjà une date certaine, 1729, et le nom du traducteur: Robert Samber; La version anglaise, ayant paru en 1960 dans une édition partielle sous la direction de Jacques Barchilon et Henry Pettit, était plus facile à repérer; en outre la British Library avait dans son catalogue celle originelle et complète de 1729. Repérer la version italienne a pris plus de temps et a été complexe car on ne connaissait que certaines dates, 1754 et 1752, et aucune autre indication. La première des deux s'avérait inexacte, tandis que la deuxième était celle d'une réédition mais ce n'était pas la date de la première traduction italienne. Traduction que l'on estimait ne plus exister, ou bien perdue. Toutefois, au cours des recherches préliminaires j'ai finalement trouvé une édition en italien des contes de 1727: c'est la plus ancienne connue et, peut-être, c'est bien la première traduction italienne et, de toute façon, à considérer comme la première dans une langue européenne. Les chapitres initiaux se développent autour de l'aspect qui concerne le complexe dialogue interculturel qui a eu lieu et qui a mené, à travers une compliquée mosaïque d'intrigues, au changement de perspective d'un genre dans les différentes cultures: de cunto à conte de fées d'un côté et de conte de fée à fiaba et à fairy taie de l'autre. Les chapitres successifs sont consacrés à la présentation du texte des deux traductions et à l'analyse de celui-ci selon la méthode de la comparaison différentielle. La partie qui concerne plus précisément l'analyse du texte des deux traductions vise à mettre en exergue tous les points de divergence de celui français de l'édition Barbin de 1697, qui est repris ici pour les deux traductions comme le texte fondamental de départ, et a représenté d'un côté l'élément pour une évaluation de l'oeuvre du traducteur et de l'autre a fourni les éléments pour comprendre quel a été l'accueil du texte lui-même dans le nouveau contexte culturel cible. Les points de vue littéraire et linguistique ont été privilégiés dans la recherche, par rapport à celui folkloriste et anthropologique.Avec cette étude on a démontré que, dans les contextes linguistiques et culturels anglais et italien visés, il y a une présence des contes de Perrault. Que cette présence se réalise par l'intermédiaire du travail de traduction qui en a modifié et, parfois, changé la perspective et le plan énonciatif du message selon la nécessité dans laquelle se trouvait le traducteur. Et enfin que chacune des deux traductions peut être considérée comme une ré-énonciation sui generts.Etant donné que les textes des deux traductions ne sont pas faciles à repérer, celui italien de 1727 est à considérer comme une véritable découverte éditoriale, leur parution intégrale constitue non seulement un complément indispensable à la recherche mais aussi une contribution pour leur connaissance et leur étude et approfondissement supplémentaires.
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Comprend : [Frontispice : Devant une cheminée, une vieille dame fait le récit de contes à trois enfants.] [Cote : BnF-Impr. microfilm R.24829] ; [Pl. en reg. p. 1 : La rencontre dans la forêt du Petit Chaperon rouge et du Loup.] [Cote : BnF-Impr. microfilm R.24829] ; [Bandeau au titre du conte Le Petit Chaperon rouge, p. 1 : Le Loup dévorant Mère-grand.] [Cote : BnF-Impr. microfilm R.24829] ; [Bandeau au titre du conte Les Fées, p. 5 : Jeune fille donnant à boire à une fée déguisée en vieille femme.] [Cote : BnF-Impr. microfilm R.24829] ; [Bandeau au titre du conte La Barbe bleue, p. 10 : Les deux frères de la dernière épouse de Barbe bleue viennent à la rescousse de celle-ci et terrassent d'un coup d'épée le mari assassin.] [Cote : BnF-Impr. microfilm R. 24829] ; [Bandeau au titre du conte La Belle au bois dormant, p. 18 : Le jeune prince découvre la princesse endormie.] [Cote : BnF-Impr. microfilm R.24829] ; [Bandeau au titre du conte Le Maître Chat ou Le Chat botté, p. 32 : Le Chat botté montrant le château du Marquis de Carabas à son maître accompagné de la Princesse du royaume et d'une escorte royale.] [Cote : BnF-Impr. microfilm R.24829] ; [Bandeau au titre du conte Cendrillon ou La petite pantoufle de verre, p. 40 : Cendrillon quitte précipitamment la salle de bal.] [Cote : BnF-Impr. microfilm R.24829] ; [Bandeau au titre du conte Riquet à la Houpe, p. 51 : Dans la forêt, le prince Riquet à la Houpe demande sa main à la Princesse. En arrière plan les gens du prince s'activent à la préparation du banquet de noce.] [Cote : BnF-Impr. microfilm R.24829] ; [Bandeau au titre du conte Le Petit Poucet, p. 62 : Le Petit Poucet retire les bottes de sept lieues au géant endormi.] [Cote : BnF-Impr. microfilm R.24829] ; [Bandeau au titre du conte L'Adroite princesse ou les Aventures de Finette, p. 77 : Intrusion de Riche-Cautelle, prince indigne, dans les appartements des trois princesses.] [Cote : BnF-Impr. microfilm R.24829]
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AbstractThis article analyses Jane Yolen's Briar Rose (1992) from the perspective of trauma studies as a novelistic transposition of "Sleeping Beauty" in the context of the Holocaust. It argues that the fairy tale fulfils a psychological and even existential role for the fictional survivor of the extermination camp, but also a pedagogical, moral and political one through the figure of the cowitness central to the economy of the novel. Through Becca's recovery of the biographical elements underlying her grandmother's retelling of the story, Yolen shows how the fairy tale can serve to communicate traumatic personal memories and transmit collective cultural knowledge to counter the disappearance of first-hand witnesses.RésuméCet article analyse le recours au conte de fées dans un roman récent de Jane Yolen, Briar Rose, qui transpose le conte de La Belle au bois dormant dans le contexte de l'Holocauste. A partir des études sur le traumatisme (trauma studies), il montre comment le conte de fées remplit plusieurs rôles: psychologique voire existentiel pour la survivante du camp, mais aussi didactique, politique et moral à travers la figure du co-témoin placée au coeur du dispositif narratif. Yolen fait ainsi appel à deux genres pédagogiques, le conte et la literature de jeunesse sur l'Holocauste comme outils pédagogiques permettant la transmission d'une mémoire individuelle et collective qui problématise la question épineuse de la représentation de l'Holocauste et de la fictionnalisation de l'histoire qui accompagne la disparition des témoins directs.
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« The Brothers Grimm » (2005) n'est pas un biopic de Terry Gilliam sur Jacob et Wilhelm Grimm, auteurs du célèbre livre Contes de l'enfance et du foyer (Kinder- und Hausmärchen, 1812), mais un film fantastique s'inspirant du monde merveilleux associé à leurs noms. Cet article étudie la manière dont les auteurs allemands et leurs textes sont représentés dans le film, souvent au travers de phénomènes de réception dus en grande partie aux adaptations pour enfants, à l'instar des dessins animés de Walt Disney. Il analyse ensuite la façon dont l'intrigue convoque le genre du conte de fées tout en exploitant les codes du film fantastique, et décrit la mise en scène de l'écriture et de l'objet livre qui fait de The Brothers Grimm une sorte de récit de la genèse des Contes de l'enfance et du foyer.
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Dans «La Belle au bois dormant» et «Dornröschen», des personnages aux pouvoirs magiques déterminent l'avenir des héroïnes en leur accordant des dons positifs ou négatifs. La comparaison des textes montre toutefois que les fées et les weise Frauen (femmes sages), issues de traditions différentes, ne jouent pas les mêmes rôles dans les intrigues et que leurs actions ne sont pas présentées de la même manière. Si le conte de Perrault explique les motivations des fées et en fait des êtres réfléchis, le Märchen des Grimm représente les weise Frauen comme des figures énigmatiques appartenant à un univers où se déroulent des événements inexpliqués. Ainsi, le traitement de ces personnages féminins emblématiques reflète une volonté de rationaliser le merveilleux chez Perrault, contrairement aux Grimm, et témoigne ainsi de différences génériques, mais aussi historiques et culturelles plus larges. / Both in «La Belle au bois dormant» and in «Dornröschen», characters with magical powers determine the future of the heroines by endowing them with positive or negative gifts. The comparison of the two texts nonetheless shows that the fées (fairies) and the weise Frauen (wise women) -coming as they do from different cultural traditions- do not play the same role in the plot, nor are their actions presented in the same way. Whereas Perrault's conte explains the fairies' motivations and portrays them as rational beings, Grimm's Märchen depicts weise Frauen as mysterious women who belong to a universe of unexplained events. The treatment of these wondrous feminine figures thus testifies to a willingness to rationalise the marvellous in Perrault, and to present it as self-evident in Grimm, thereby reflecting generic as well as broader historical and cultural differences.
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Le texte de ce roman a été modernisé et publié, d'après ce manuscrit, par Mme Alice Hurtrel : Les aventures romanesques du comte d'Artois (Paris, 1883, in-18).
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Le texte de ce roman a été modernisé et publié, d'après ce manuscrit, par Mme Alice Hurtrel : Les aventures romanesques du comte d'Artois (Paris, 1883, in-18).
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Début : « En l'an de l'incarnacion nostre Seigneur Jhesucrist mil CC. VI. ans... » — A la fin, la signature du copiste du ms. « J. Guillon. » Au bas du f. 1, et dans l'initiale, blason peint : écartelé, au 1 et 3 d'hermine, au 2 et 4 d'argent à 2 fasces de gueules ; au bas du feuillet l'écu est mi-parti du précédent, et écartelé de France et de Montmorency, avec un lion d'argent sur fond de gueules, brochant sur le tout.
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Même ornementation, mêmes armoiries que dans le ms. français 5094. « Noble conte de Ratel, Sr d'Orval, qui d'Albret portés nom... ».