40 resultados para AGRICULTURAL TRADE

em Archive of European Integration


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Cette recherche se propose de réfléchir sur la place des groupes d’intérêts dans le système politique de l’UE en partant de l’exemple de la filière lait. Dans un système généralement pluraliste, la PAC fait en effet figure de cas particulier puisqu’elle a fonctionné à partir des années 1960 sur une logique de co-gestion de la politique des marchés entre la Commission et la principale fédération agricole européenne, le Comité des Organisations Professionnelles agricoles (COPA) associé depuis 1962 au Comité Général de la Coopération agricole de l'Union européenne (COGECA). Néanmoins, du fait du processus de réforme de la PAC engagé depuis 1992, il paraît nécessaire d’analyser si la logique de co-gestion est remise en cause. Cette recherche conclue qu’il existe bien un rapport néo-corporatiste dans le secteur laitier, dans le sens où un acteur en particulier, le syndicat COPA-COGECA est parvenu à influencer de manière déterminante la procédure en obtenant de renforcer le pouvoir de négociation des producteurs sans revenir sur les réformes récentes de la PAC.

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Unlike some previous EU enlargements (e.g. with the UK and with Spain/Portugal) the present EU enlargement to Central Europe has not prompted much, let alone a fierce, debate about the external dimension. This BEEP briefing discusses the main economic aspects of the external dimension, in particular whether there is a threat of (how much) trade diversion. Attention is paid to the three main topics of interest for third countries: industrial trade effects, impact on FDI and agricultural trade effects. Agriculture is arguably the most sensitive of the three, given the very high CAP border protection, and although large-scale trade diversion may eventually occur under certain scenarios (such as an unreformed CAP), these fears are greatly exaggerated in the short to medium term (5-7 years): the time frame considered is therefore all-important. This conclusion becomes less surprising if one takes a closer look at the current sorry state of agriculture in the CEECs. Separate sections treat the somewhat sensitive subject of U.S.-CEEC Bilateral Investment Treaties, as well as the longterm development perspective, which addresses the prospects for catch-up growth by the accession countries. In the end, non-European stakeholders in the accession process will greatly benefit from sustained catch-up growth by the CEECs, which are locking-in deep reforms due to EU accession.