33 resultados para autòmata finit
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Comprend : Hamlet, prince de Danemark : [drame en 10 parties] / en collaboration avec Alexandre Dumas - Falstaff : tiré de Henri IV : [pièce en 7 parties, en vers] : [Paris, Odéon, 2 octobre 1842] / en collaboration avec Auguste Vacquerie - Paroles : tiré de Tout est bien qui finit bien : [pièce en 1 acte, en vers] : [Paris, Odéon, février 1843] / en collaboration avec Auguste Vacquerie
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Ms. autographe des Mémoires de Cl. Haton, publiés par F. Bourquelot dans les Documents inédits (1857). — Le ms. est incomplet ; il commence à l'année 1553 (chapitre 39) et finit à l'année 1582. A la fin (fol. 1027), est le testament de Cl. Haton, daté du 28 janvier 1605.
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Ms. autographe des Mémoires de Cl. Haton, publiés par F. Bourquelot dans les Documents inédits (1857). — Le ms. est incomplet ; il commence à l'année 1553 (chapitre 39) et finit à l'année 1582. A la fin (fol. 1027), est le testament de Cl. Haton, daté du 28 janvier 1605.
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Au fol. 5, miniature dans laquelle l'auteur est représenté offrant son ouvrage à Louise de Savoie. Ce volume, pour l'ornementation comme pour l'écriture, semble être de la même main que celui qui porte le n° 5715. Elle a été composée sur la demande de Louise de Savoie, ainsi que l'auteur le déclare dans sa dédicace (fol. 5). Elle commence (fol. 1) avant cette dédicace par : « Pour plus facillement entendre le contenu en ce present livre, au commencement d'iceluy ay mys ceste presente genealogie de la maison de Bourbon. Monsieur sainct Loys, roy de France... » et finit (fol. 30) par : «... esquelz escriptz toute foy doit estre adjoustée ». La seconde partie de l'ouvrage (fol. 23-30) est consacrée à saint Louis : « Probation que monseigneur sainct Loys ne destruisit point le royaume pour le sainct voyaige qu'il feist oultre mer ». L'auteur pour justifier saint Louis d'avoir ruiné le royaume pour le payement de sa rançon, lors de sa première croisade, énumère (fol. 23-24) les reliques acquises par ce roi, donne, en passant (fol. 24-25), les noms des « roys de France qui ont été en Terre saincte », indique (fol. 25-26) à combien monta la rançon de saint Louis, et montre qu'elle ne fut pas disproportionnée eu égard au temps et à la qualité du prisonnier du Soudan ; passe ensuite en revue (fol. 26-27) les églises et hôpitaux fondés après le payement de cette rançon par le saint roi, sans avoir recours à aucune taille, aide ni subside ; montre (fol. 27-28) que saint Louis ne fit jamais de monnaie de cuir et que c'est longtemps après son décès que les gabelles (fol. 28-29) furent établies. En dernier lieu, il parle (fol. 29-30) de la canonisation de saint Louis, proclamée en 1297 par les soins et aux frais de Philippe le Bel son petit-fils. Miniature, encadrement, lettres ornées.
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Au fol. 5, miniature dans laquelle l'auteur est représenté offrant son ouvrage à Louise de Savoie. Ce volume, pour l'ornementation comme pour l'écriture, semble être de la même main que celui qui porte le n° 5715. Elle a été composée sur la demande de Louise de Savoie, ainsi que l'auteur le déclare dans sa dédicace (fol. 5). Elle commence (fol. 1) avant cette dédicace par : « Pour plus facillement entendre le contenu en ce present livre, au commencement d'iceluy ay mys ceste presente genealogie de la maison de Bourbon. Monsieur sainct Loys, roy de France... » et finit (fol. 30) par : «... esquelz escriptz toute foy doit estre adjoustée ». La seconde partie de l'ouvrage (fol. 23-30) est consacrée à saint Louis : « Probation que monseigneur sainct Loys ne destruisit point le royaume pour le sainct voyaige qu'il feist oultre mer ». L'auteur pour justifier saint Louis d'avoir ruiné le royaume pour le payement de sa rançon, lors de sa première croisade, énumère (fol. 23-24) les reliques acquises par ce roi, donne, en passant (fol. 24-25), les noms des « roys de France qui ont été en Terre saincte », indique (fol. 25-26) à combien monta la rançon de saint Louis, et montre qu'elle ne fut pas disproportionnée eu égard au temps et à la qualité du prisonnier du Soudan ; passe ensuite en revue (fol. 26-27) les églises et hôpitaux fondés après le payement de cette rançon par le saint roi, sans avoir recours à aucune taille, aide ni subside ; montre (fol. 27-28) que saint Louis ne fit jamais de monnaie de cuir et que c'est longtemps après son décès que les gabelles (fol. 28-29) furent établies. En dernier lieu, il parle (fol. 29-30) de la canonisation de saint Louis, proclamée en 1297 par les soins et aux frais de Philippe le Bel son petit-fils. Miniature, encadrement, lettres ornées.
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Sur le feuillet de garde A, cette note autographe de Mabillon : « Hic codex optimae notae scriptus est ante annos circiter octingentos. Multa scitu digna continet, maxime in triduo ante Pascha. In litaniis sabbati sancti fit supplicatio pro congregatione S. Petri, quem patronum habet Pictavensis ecclesia. Invocantur etiam in iisdem sanctus Hilarius et sancta Radegundis, qui praecipue ad ecclesiam Pictavensem pertinent ; sed nulla mentio de aliis sanctis ejusdem dioecesis. Haec scripsi XI kal. decembris an. 1695. — F. J. M. » Fol. 1 : « Benedictio episcoporum. — Consecratio ». Fol. 2 : « Oratio ad ordinandum praesbiterum. — Consecratio. ». Fol. 3 : « Oratio ad ordinandum diaconum. — Consecratio. » Fol. 4 : « Ordo qualiter in Romana ecclesia praesbiteri, diaconi, subdiaconi ordinandi sunt. » Fol. 5 : « Ordinatio subdiaconi ». Fol. 5v° : « Ordinatio ostiarii. » Fol. 6 : « Ordinatio lectoris ». Fol. 6v° : « Ordinatio exorcistae ». Fol. 7 : « Ordinatio acoliti ». Fol. 7v° : « Incipit ordo qualiter publice vel specialiter agitur modus paenitentiae secundum censuram ecclesiasticam, quod quarta feria quinquagesime inchoatur ». Fol. 8v° : « Confessio pura coram Deo et angelis et coram omnibus sanctis » : — de superbia (fol. 12) ; de inani gloria (fol. 13) ; de invidia (fol. 13 vo) ; de ira (fol. 14 vo) ; de tristitia (fol. 15) ; de avaricia (fol. 16) ; de ventris ingluvie (fol. 20) ; de luxuria (fol. 23). Fol. 40v° : « Missa pro paenitentibus et confitentibus, sive unus sive plures fuerint ». Fol. 43 : « Denunciatio scrutinii quod tertia ebdomada in quadragesima secunda feria iniciatur ». Fol. 43v° : « Oratio super electos ad catecuminum faciendum ». Fol. 44 : « Benedictio salis dandi caticuminis. » — Prières et exhortations aux catéchumènes. Explication des évangiles. Fol. 54-56 : Le Credo, en grec avec traduction latine au-dessus. La traduction est faite de mot à mot. Pour l'article grec, le traducteur s'est contenté de mettre au-dessus, dans le texte latin, ces lettres ar. (articulus). Fol. 58v° : Explication du Pater. Fol. 60v° : « Incipit missa primi scrutinii ». Fol. : 63 : « Alia missa de secundo scrutinio ». Fol. 66v° : « Missa de tertio scrutinio ». Fol. 70 : « Sabbato ante diem Palmarum ». Fol. 72 : « Dominica indulgentiae quae est dies Palmarum ». Fol. 73 : Les 36 premiers vers de la pièce Gloria, laus de Théodulfe, évêque d'Orléans (Henry Martin signale l'éd. qu'en a fait Duemmler dans les Poetae latini aevi carolini, t. I, p. 558 : « Gloria, laus et honor tibi sit, Christe redemptor, Cui puerile decus promsit osanna pium. Israhel es tu rex Davidis et inclita proles, Nomine qui in Domini, rex benedicte, venis... » Fol. 95 :« Feria II post Palmas ». Fol. 98v° : « Feria tertia ». Fol. 130 : « Feria V, quae est cena Domini ». Fol. 141v° : « Alia missa eodem die, si plures ad reconciliandum venerint ». Fol. 154 : « Missa chrismalis ». Fol. 160 : Litanies. A noter : SS. Denys, Quentin, Julien, Géréon, Hilaire, Martin, Aignan, Benoît, Cloud [Clodoald], Ste Geneviève. Fol. 170v° : « Benedictio chrismatis principalis ». Fol. 171 : « Exorcismus olei ad baptizandos ». Fol. 173v° : In cena Domini de Flavius, évêque: « Versus Flavii episcopi ad mandatum in cena Domini ». « Tellus a cethra jubilent in magni cena principis, Que protoplasti pectora vite purgavit ferculo ; Hac nocte factor omnium potenti sat mysterio Carnem suam cum sanguine in escam transfert anime. — Tellus. » Fol. 174 : « Item versus Bedae » (Bède). « Fuit Domini dilectus languens a Bethania Lazarus beatus sacris olim cum sororibus quas Jhesus eternus Amor diligebat plurimum Martham simul et Mariam, felices per secula. » Fol. 174v° : « Feria VI quae est Parasceve ». Fol. 192v° : « Pange lingua gloriosi Proelium certaminis ». Fol. 193 : « Incipit de sabbato sancto. — Ordo baptisterii ». Fol. 200v° : Litanies. A noter : SS. Quentin, Cucuphat, Julien, Lucien, Hilaire, Martin, Benoît, Germain, Columban, Samson ; SStes Geneviève, Brigitte, Colombe, Radegonde, Aldegonde. — A noter aussi (fol. 201 vo) : « Ut exercitum Francorum conservare digneris. — Ut illum abbatem et cunctam congregationem sancti illius in tuo apto servitio conservare digneris... » Fol. 202 : « Benedictio cerei. — Exultet jam angelica turba coelorum. Exultent divina mysteria... », avec neumes. Fol. 208 : Litanies. A noter : SS. Hilaire, Martin, Ambroise, Maur, Maurille, Lezin, évêque d'Angers ; SStes Blandine, Nathalie. Fol. 210 : « Inde canitur hic versus : »« Urbs beata Hierusalem, dicta pacis visio, que construitur in celis vivis ex lapidibus... » Fol. 210v° : « Benedictio fontis ». Fol. 213 : vers « Tibi laus perennis auctor baptismatis... » Fol. 213v° : Litanies. A noter : SS. Martin, Brice, Médard, Vaast, Germain, Marcel, Hilaire ; SStes Reine, Julienne, Gertrude, Colombe, Geneviève, Afre, Radegonde, Aldegonde, Darie, Brigitte, Paule. — A noter (fol. 215) : « Ut exercitum Francorum conservare digneris. — Ut congregationem sancti Petri in tuo apto servitio conservare digneris ». Fol. 223 : « Finit ordo baptisterii ». Fol. 227 : Le jour de Pâques. Fol. 230v° : « Feria II ». Fol. 241 : « Feria quinta ». Fol. 245v° : « Feria VI ». Fol. 248 : « Sabbato ». Fol. 252v° : « In octavis Paschae ». Fol. 256v° : « Missa in octavis Paschae pro baptizatis ». Fol. 257v° : « Missa pro parroechias in diebus paschalibus... ». Fol. 258v° : « Fides catholica continens credulitatem... » Fol. 269 : « Missa pro conjugibus sterilitate infecundis in procreatione prolis ». Fol. 273v° : « Orationes ad benedicendam aquam aspergendam in domo. — Exorcismus salis ». Fol. 274 : « Benedictio salis. — Exorcismus aque. — Benedictio aque ». Fol. 274v° : « Benedictio salis et aquae... » etc. Fol. 275 : « Exorcismus salis et aquae contra fulgura ». Fol. 276 : « Benedictio salis ad pecora. — Orationes ad clericum faciendum ». Fol. 276v° : « Benedictio putei ». Fol. 277 : « Benedictio frugum novarum ». Fol. 277v° : « Benedictio panis. — Oratio ad capillarum (sic). — Alia ad tonsorandum puerum ». Fol. 278 : « Oratio post tonsionem. — Oratio ad barbas tondendas ». Fol. 278 : « lncipit actio pontificalis ad... » . Le verso du feuillet 279 est tout à fait effacé. Neumes français, du IXe s., aux f. 202-204 (l'Exultet) ; addition du Xe s. au f. 203 v° (Bernard).
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En tête de cette chronique est une table, qui occupe les feuillets 1 à 5. Puis vient (fol. 6) une espèce de prologue en vers intitulé : « L'exorde de ce present livre » dont le premier vers est : « Affin que tous les faictz de nostre temps ... ». Le texte en prose débute (fol. 7) par : « La descripcion des oeuvres recommandables et commemorables gestes de très cristien roy de France Loys doziesme de ce nom, redigée en escript et mise en lumière par moy frère Jehan d'Auton, de l'ordre Sainct Benoist, historiographe du roy nostred. souverain seigneur. Après avoir par volumes abregez ostencion faicte des actes gallicanes et ultransmontaines choses encommancées à la fin de l'an mille quatre cens quatre vingts dix huyt et icelles continuées ... » et finit (fol. 230) par : « ... et puys très devotement celebra la joyeuse feste de Pasques, sur laquelle mectray paille à mon escript, jucques à temps, en faisant fin au recit de ce present historial volume contenant les faictz de France de l'an mille cincq cens et ung continuant jucques à l'an mille cincq cens et six ».
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Destinataire non identifié. - "Voici un jeune Normalien (vieux soldat de 1870) qui finit son cours cette année et qui rêve de ne pas faire de vieux os dans la chaire. Monsieur "Judet" (c'est son nom) a une idée de grand opéra italien qu'il voudrait soumettre à Verdi, rien que cela !..." Lui demande sa recommandation
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Sous le titre ci-dessus est le récit en prose, mêlé de vers, des cérémonies qui suivirent la mort, arrivée à Blois, le 9 janvier 1514, de la reine Anne de Bretagne, et qui accompagnèrent son corps, depuis le château de Blois jusqu'à l'enterrement à St-Denis, et son coeur jusqu'aux Carmes de Nantes, où le narrateur clôt sa relation, à la date du 1er juin 1514. Cette relation est précédée d'une dédicace en 14 vers, de l'auteur à Louise de Savoie, duchesse d'Angoulême, mère de François Ier. Premiers vers (fol. 1. v°) : « Dame royalle, très excellente princesse, D'Angomays et d'Anjou noble duchesse... » La relation commence et finit par des vers. Premiers vers (fol. 2 r°) : « Noblesse, hélas ! si je n'ai bouche ou langue, Pour faire icy suffisante harangue... » Derniers vers (fol. 57 v°) : « Si les prie et requier de faire à Dieu prière Qu'il mecte ma povre ame en celeste lumiere. Amen ! » Dans le cours de cette relation sont insérés : — fol. 3, « la genealogie de ladite dame » ; — fol. 19 à 21, « rondeaux, en forme d'epitache et complaincte de mort » et « la deploracion des lieux où plus souvent lad. dame frequentoit », par « ung sien secretaire nommé maistre ANDRY DE LA VIGNE » ; — fol. 27, autre « rondeau » du même, « mys à St-Saulveur » de Blois. Ornementation. — L'ornementation de ce ms. mérite d'être décrite Elle se compose de miniatures et d'armoiries peintes. Les miniatures sont au nombre de dix et à pleine page, savoir : — fol. 12 v°, Anne de Bretagne, revêtue de ses habits royaux, est étendue sur un lit de parade « en sa salle d'honneur, au corps de maison neuf, sur le devant dud. chasteau de Bloys, où la noble dame print repos jusques au lundi soir », 16 janvier 1514 ; — fol. 14 v°, la mise en bière, à laquelle assistent, lit-on (fol. 15) : « Piédouant, roy d'armes, et heraulx Bretaigne, Vennes et Hennebont » ; — fol. 16 v°, le cercueil d'Anne de Bretagne entouré de religieux, avec les trois hérauts d'armes au pied dud. cercueil ; — fol. 19 r°, « ung signe qui avoit esté veu sur la ville de Suze, le jour qu'elle mourut » ; — fol. 25 r°, ledit cercueil sous la chapelle ardente établie dans « l'eglise S. Saulveur, hors du chasteau » ; — fol. 38 v°, ledit cercueil porté « soubz ung poisle » dans les rues de Paris : — fol. 40 v°, ledit cercueil sous la chapelle ardente établie dans l'église de N.-D. de Paris ; — fol. 42 v°, ledit cercueil sous la chapelle ardente établie dans l'église de St-Denis; — fol. 51 v°, chapelle ardente établie dans l'église des Carmes de Nantes, pour la cérémonie qui précéda le dépôt du coeur de ladite reine « soubz la voulte où gisoient le père et la mère de lad. dame »; — fol. 55 r°, figure du coeur d'or, dans lequel était placé le coeur d'Anne de Bretagne. Les armoiries peintes sont les suivantes : — fol. 1 v°, écu parti de France et de Bretagne, surmonté de deux couronnes et soutenu à destre par un ange, de l'épaule gauche duquel tombe en arrière une banderole sur laquelle on lit : « Rogo pro te, Anna », et à senestre par un lion de la gueule duquel sort une banderole sur laquelle on lit : « Libera eam de ore leonis » ; et est à noter que ledit écu est entouré d'une cordelière d'or, au-dessous de laquelle est une hermine ayant au col un fanion aux armes de France et de Bretagne, et que cette hermine a au-dessous d'elle un cartouche qui porte ces mots : « A ma vie » ; — fol. 28 r°, armes de Blois ; — fol. 30 v°, armes d'Orléans ; — fol. 31 v°, armes de Janville ; — fol. 32 v°, armes d'Étampes ; — fol. 33 r°, armes d'une famille d'Étampes, tirant son origine de « Hue Le Maire, Sr de Chaillou » ; — fol. 37 v°, armes de la ville de Paris ; — fol. 49 r°, armes de la ville de Nantes et écu parti de France et de Bretagne, écu répété en marge du feuillet 50 v°. Les armoiries de villes ci-dessus indiquées sont placées en marge des endroits où il est question du passage du cortège funèbre à travers lesdites villes.
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Sous le titre ci-dessus est le récit en prose, mêlé de vers, des cérémonies qui suivirent la mort, arrivée à Blois, le 9 janvier 1514, de la reine Anne de Bretagne, et qui accompagnèrent son corps, depuis le château de Blois jusqu'à l'enterrement à St-Denis, et son coeur jusqu'aux Carmes de Nantes, où le narrateur clôt sa relation, à la date du 1er juin 1514. Cette relation est précédée d'une dédicace en 14 vers, de l'auteur à Louise de Savoie, duchesse d'Angoulême, mère de François Ier. Premiers vers (fol. 1. v°) : « Dame royalle, très excellente princesse, D'Angomays et d'Anjou noble duchesse... » La relation commence et finit par des vers. Premiers vers (fol. 2 r°) : « Noblesse, hélas ! si je n'ai bouche ou langue, Pour faire icy suffisante harangue... » Derniers vers (fol. 57 v°) : « Si les prie et requier de faire à Dieu prière Qu'il mecte ma povre ame en celeste lumiere. Amen ! » Dans le cours de cette relation sont insérés : — fol. 3, « la genealogie de ladite dame » ; — fol. 19 à 21, « rondeaux, en forme d'epitache et complaincte de mort » et « la deploracion des lieux où plus souvent lad. dame frequentoit », par « ung sien secretaire nommé maistre ANDRY DE LA VIGNE » ; — fol. 27, autre « rondeau » du même, « mys à St-Saulveur » de Blois. Ornementation. — L'ornementation de ce ms. mérite d'être décrite Elle se compose de miniatures et d'armoiries peintes. Les miniatures sont au nombre de dix et à pleine page, savoir : — fol. 12 v°, Anne de Bretagne, revêtue de ses habits royaux, est étendue sur un lit de parade « en sa salle d'honneur, au corps de maison neuf, sur le devant dud. chasteau de Bloys, où la noble dame print repos jusques au lundi soir », 16 janvier 1514 ; — fol. 14 v°, la mise en bière, à laquelle assistent, lit-on (fol. 15) : « Piédouant, roy d'armes, et heraulx Bretaigne, Vennes et Hennebont » ; — fol. 16 v°, le cercueil d'Anne de Bretagne entouré de religieux, avec les trois hérauts d'armes au pied dud. cercueil ; — fol. 19 r°, « ung signe qui avoit esté veu sur la ville de Suze, le jour qu'elle mourut » ; — fol. 25 r°, ledit cercueil sous la chapelle ardente établie dans « l'eglise S. Saulveur, hors du chasteau » ; — fol. 38 v°, ledit cercueil porté « soubz ung poisle » dans les rues de Paris : — fol. 40 v°, ledit cercueil sous la chapelle ardente établie dans l'église de N.-D. de Paris ; — fol. 42 v°, ledit cercueil sous la chapelle ardente établie dans l'église de St-Denis; — fol. 51 v°, chapelle ardente établie dans l'église des Carmes de Nantes, pour la cérémonie qui précéda le dépôt du coeur de ladite reine « soubz la voulte où gisoient le père et la mère de lad. dame »; — fol. 55 r°, figure du coeur d'or, dans lequel était placé le coeur d'Anne de Bretagne. Les armoiries peintes sont les suivantes : — fol. 1 v°, écu parti de France et de Bretagne, surmonté de deux couronnes et soutenu à destre par un ange, de l'épaule gauche duquel tombe en arrière une banderole sur laquelle on lit : « Rogo pro te, Anna », et à senestre par un lion de la gueule duquel sort une banderole sur laquelle on lit : « Libera eam de ore leonis » ; et est à noter que ledit écu est entouré d'une cordelière d'or, au-dessous de laquelle est une hermine ayant au col un fanion aux armes de France et de Bretagne, et que cette hermine a au-dessous d'elle un cartouche qui porte ces mots : « A ma vie » ; — fol. 28 r°, armes de Blois ; — fol. 30 v°, armes d'Orléans ; — fol. 31 v°, armes de Janville ; — fol. 32 v°, armes d'Étampes ; — fol. 33 r°, armes d'une famille d'Étampes, tirant son origine de « Hue Le Maire, Sr de Chaillou » ; — fol. 37 v°, armes de la ville de Paris ; — fol. 49 r°, armes de la ville de Nantes et écu parti de France et de Bretagne, écu répété en marge du feuillet 50 v°. Les armoiries de villes ci-dessus indiquées sont placées en marge des endroits où il est question du passage du cortège funèbre à travers lesdites villes.
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Cet ouvrage est dédié à Louise de Savoie, régente de 1524 à 1526, pendant l'absence de François Ier, prisonnier en Espagne, à la suite de la bataille de Pavie. Premiers mots de la dédicace : « Madame, considerant que sçavoir est le plus grant tresor que l'homme puisse en ce monde acquerir, j'ay consummé mes biens et ma jeunesse en son service, cuydant par son moyen trouver vostre grace et faire tourner voz yeulx de pitié et de clemence vers moy, ce que toutes fois ne m'est encores advenu, dont je puis bien dire ce qui est escript en Hieremie... ». (Fol. 1-2). Le récit des gestes de la reine Blanche, mère de saint Louis, laquelle fut régente pendant la minorité de son fils et pendant sa première croisade, commence (fol. 2), après la dédicace, par : « Madame. Le roy Loys, septiesme de ce nom, dit Léon,... » et finit (fol. 21 v°) par : «... et en l'autre, victoire et triumphe de leurs ennemys ». Le verso du feuillet A préliminaire est occupé par une miniature à pleine page qui représente Louise de Savoie tenant à deux mains un gouvernail dans un bassin de marbre rempli d'eau. Etienne Leblanc est étendu tout babillé de velours noir, la tête enveloppée, sur un matelas, comme un malade, aux pieds de la régente. La régente en habits de veuve, deux ailes d'anges sortant des épaules, est assise sous un dais d'étoffe verte au fronton duquel on lit en lettres d'or : « Insignis pietate ». Cette scène se passe dans une sorte de loggia d'un palais de la Renaissance. Entre les colonnes de marbre rouge de cette loggia on aperçoit une campagne verdoyante que parcourt une rivière aux contours sinueux, coulant au pied de rochers surmontés d'un château fort dont les abords escarpés sont défendus par des tours, le tout encadré dans un portique d'or, au-dessus duquel on lit sur deux cartouches de marbre noir, aux bords de cuivre doré, les mots gravés en lettres d'or : « Dic tamen verbo » (premier cartouche) « et sanabitur » (second cartouche). Le feuillet 1 r°, qui forme la première page de la dédicace, porte en haut, sur un cartouche de même facture : « Ipsa dixit et facta sunt », et aubas, sur une banderole : « Si qua fata sinant » en lettres d'or. Ledit feuillet verso porte inscrit sur un semblable cartouche la devise '@@ et au bas une banderole où est écrit en caractères bleus : « Si qua fata sinant ». Le feuillet 2 r° porte dans la marge supérieure, sur un cartouche de même facture, la traduction en latin de la devise grecque ci-dessus décrite : « Saturnus veritatis parens », et au bas en caractères d'or : « Si qua fata sinant ». Les mêmes cartouches et banderoles se retrouvent de verso en verso et de recto en recto sur les feuillets qui suivent. Le verso du dernier feuillet porte au bas, au lieu d'une banderole, un car touche avec la devise : « Fata viam inveniant ». Miniature. Lettres ornées. Encadrement. Reliure : couverture en soie noire avec broderie représentant sur le plat supérieur un cerf aux abois abordant à un bassin rempli d'eau, ce qui rappelle le verset : « Sicut cervus ad fontes aquarum », et de l'autre côté du bassin un chevalier, un genou en terre devant Louise de Savoie, qui semble. lui accorder la grâce qu'il demande. L'autre plat représente un oiseau (un rossignol ?) sur une branche de laurier.
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Cet ouvrage est dédié à Louise de Savoie, régente de 1524 à 1526, pendant l'absence de François Ier, prisonnier en Espagne, à la suite de la bataille de Pavie. Premiers mots de la dédicace : « Madame, considerant que sçavoir est le plus grant tresor que l'homme puisse en ce monde acquerir, j'ay consummé mes biens et ma jeunesse en son service, cuydant par son moyen trouver vostre grace et faire tourner voz yeulx de pitié et de clemence vers moy, ce que toutes fois ne m'est encores advenu, dont je puis bien dire ce qui est escript en Hieremie... ». (Fol. 1-2). Le récit des gestes de la reine Blanche, mère de saint Louis, laquelle fut régente pendant la minorité de son fils et pendant sa première croisade, commence (fol. 2), après la dédicace, par : « Madame. Le roy Loys, septiesme de ce nom, dit Léon,... » et finit (fol. 21 v°) par : «... et en l'autre, victoire et triumphe de leurs ennemys ». Le verso du feuillet A préliminaire est occupé par une miniature à pleine page qui représente Louise de Savoie tenant à deux mains un gouvernail dans un bassin de marbre rempli d'eau. Etienne Leblanc est étendu tout babillé de velours noir, la tête enveloppée, sur un matelas, comme un malade, aux pieds de la régente. La régente en habits de veuve, deux ailes d'anges sortant des épaules, est assise sous un dais d'étoffe verte au fronton duquel on lit en lettres d'or : « Insignis pietate ». Cette scène se passe dans une sorte de loggia d'un palais de la Renaissance. Entre les colonnes de marbre rouge de cette loggia on aperçoit une campagne verdoyante que parcourt une rivière aux contours sinueux, coulant au pied de rochers surmontés d'un château fort dont les abords escarpés sont défendus par des tours, le tout encadré dans un portique d'or, au-dessus duquel on lit sur deux cartouches de marbre noir, aux bords de cuivre doré, les mots gravés en lettres d'or : « Dic tamen verbo » (premier cartouche) « et sanabitur » (second cartouche). Le feuillet 1 r°, qui forme la première page de la dédicace, porte en haut, sur un cartouche de même facture : « Ipsa dixit et facta sunt », et aubas, sur une banderole : « Si qua fata sinant » en lettres d'or. Ledit feuillet verso porte inscrit sur un semblable cartouche la devise '@@ et au bas une banderole où est écrit en caractères bleus : « Si qua fata sinant ». Le feuillet 2 r° porte dans la marge supérieure, sur un cartouche de même facture, la traduction en latin de la devise grecque ci-dessus décrite : « Saturnus veritatis parens », et au bas en caractères d'or : « Si qua fata sinant ». Les mêmes cartouches et banderoles se retrouvent de verso en verso et de recto en recto sur les feuillets qui suivent. Le verso du dernier feuillet porte au bas, au lieu d'une banderole, un car touche avec la devise : « Fata viam inveniant ». Miniature. Lettres ornées. Encadrement. Reliure : couverture en soie noire avec broderie représentant sur le plat supérieur un cerf aux abois abordant à un bassin rempli d'eau, ce qui rappelle le verset : « Sicut cervus ad fontes aquarum », et de l'autre côté du bassin un chevalier, un genou en terre devant Louise de Savoie, qui semble. lui accorder la grâce qu'il demande. L'autre plat représente un oiseau (un rossignol ?) sur une branche de laurier.
Resumo:
Elle est divisée en huit livres ; le dernier seul (fol. 71-79) est consacré aux rois de France. Elle commence (fol. 1) par : « Le premier livre de ceste presente cronique. De la creation du monde. Le premier jour Dieu crea les anges... » et finit (fol. 79 v°) par : «... Loys XIIe de ce non... qui a present regne en l'an de grace mil Ve et quatre ». A la fin du volume (fol. 80-84) est une traduction abrégée des Enseignements de saint Louis, commençant par : « Pour accomplissement de nostre euvre, j'ay redigé par escrit, selon la cronique latine, les beaux et bons enseignemens que le tres illustre et noble roy sainct Loys, roy de France... donnoit à son filz Philippes IIIe de ce non, jusques au nombre de XXXI... ». Au fol. A v° sont les armes d'Orléans, avec les deux vers suivants pour devise : « Cynthia, cresce, sua coeant tua cornua luce Aurea ; gryneis stabis adulta comis » .
Resumo:
Elle est divisée en huit livres ; le dernier seul (fol. 71-79) est consacré aux rois de France. Elle commence (fol. 1) par : « Le premier livre de ceste presente cronique. De la creation du monde. Le premier jour Dieu crea les anges... » et finit (fol. 79 v°) par : «... Loys XIIe de ce non... qui a present regne en l'an de grace mil Ve et quatre ». A la fin du volume (fol. 80-84) est une traduction abrégée des Enseignements de saint Louis, commençant par : « Pour accomplissement de nostre euvre, j'ay redigé par escrit, selon la cronique latine, les beaux et bons enseignemens que le tres illustre et noble roy sainct Loys, roy de France... donnoit à son filz Philippes IIIe de ce non, jusques au nombre de XXXI... ». Au fol. A v° sont les armes d'Orléans, avec les deux vers suivants pour devise : « Cynthia, cresce, sua coeant tua cornua luce Aurea ; gryneis stabis adulta comis » .