« Sommaire des titres de l'Université de Paris » ; inventaire dressé en 1623-1624.

Cotes A 1 à D 22.

« Repertoire general des livres estans en la chambre du procureur du roy nostre sire ou Chastellet de Paris ».

Contient : Les registres dont la table est donnée sont les suivants : « Petit livre blanc » ; « Grand livre blanc » ; « Premier volume » ; « Second volume » ; « Livre vert ancian » ; « Livre noir » ; « Livre vert premier » ; « Livre vert vieil second » ; « Livre rouge vieil » ; « Petit livre jaulne » ; « Petit cayer » ; « Livre verd neuf » ; « Livre bleu » ; « Livre gris » ; « Livre rouge neuf »

« Sommaire des remonstrances faictes au Roy et à Messeigneurs de son privé conseil, par Jaques COLAS, conterolleur et garde de la monnoye de Paris, sur les faultes et abuz des monnoyes, dont vient la cherté de toutes choses et apovrissement du royaume de France ; lesquelles remonstrances ont esté renvoyées, l'année 1562, en la Chambre des comptes, à Paris, pour le tout verifié... ».

Commence (fol. 4), après le Prologue, par : « La ruyne et povreté de ce royaume vient de sept faultes commises aux ordonnances des monnoyes. Il est à noter... », et finit (fol. 34) par : «... en proportion ausd. trezains. » La fin du volume est remplie (fol. 35-44) par une « Remontrance faicte au conseil du Roy tenu à Sainct-Mor-des-Faulsez, le 13e jour de may 1566, touchant le bail à ferme des monnoyes de France faict à Martin Malus, maistre de la monnoye de Bordeaulx, et ses associez, lequel bail est fondé sur l'ordonnance faicte l'an 1561, en laquelle l'or et l'argent ne sont égaulx en oeuvre comme hors oeuvre. » D'après une note du fol. A, ce manuscrit serait autographe. Cf. en effet, ms. franç. 18503, fol. 50-57.

« La cause qui a faict rompre les ordonnances faictes en France sur les pris de l'or et de l'argent, depuys quatre cens ans, la perte qui en est advenue, avec le moyen de l'éviter..., par Jacques COLAS, conterolleur et garde des monnoyes de Paris, 1568 ».

Paraît autographe.

« Les Croniques des roys de France, depuis le temps des premiers roys qui I furent dusques au temps du roy Phelippe, qui fu filz Phelippe li biaux, et frère le roy Looys, lesqueles Pierres Honnorez du Nuef Chastel, en Normendie, fist escrire et ordoner,... selon l'ordenance des Croniques de Saint-Denis, à maistre Thommas de Maubuege, demeurant en rue nueve Nostre-Dame de Paris, l'an... 1318... ».

Ce ms. contient : 1° les Grandes Chroniques, jusqu'à la mort de Philippe-Auguste ; 2° la Chronique française de GUILLAUME DE NANGIS, de 1223 à 1316 (fol. 362-400) ; 3° une continuation de 1316 à 1330. Cf. L. Delisle, Mém. sur les ouvrages de G. de Nangis, dans les Mém. de l'Acad. des Inscriptions (1873), t. XXVII, II, p. 355.

« Histoire de ce qui s'est passé contre Edmond Richer, docteur en théologie de la Faculté de Paris, pour avoir défendu l'ancienne échole de Sorbonne, et mis en lumière un petit livre de la Puissance ecclésiastique et politique, Incontinent après que le chapitre général des Jacobins fut célébré à Paris, l'an 1611 ».

Contient : « Edmundi Richerii, doctoris theologi Parisiensis, fragmentum Historiæ Academiæ Parisiensis tempore Unionis, vulgo la Ligue,... ab a. 1589 ad a. 1595 »

« Pour le roy et l'eglise gallicane. Memoires sur lesquelz se pourront dresser les remonstrances qu'il seroit besoing faire au roy, nostre souverain seigneur, de la part de son procureur general, touchant l'excessive et intolérable substraction de deniers qui se tirent de ce royaume en court de Romme... » par JACQUES CAPPEL, avocat au parlement de Paris.

L'ouvrage commence (fol. 1) par : « Premierement sera presupposé que au roy, nostre souverain seigneur... » et finit (fol. 53) par : «... de messieurs du conseil privé du roy ». — Au fol. A v° sont peintes, à pleine page, les armes de France, avec accompagnement d'F couronnées. Reliure restaurée, portant sur les plats des fleurs de lis d'or, et dans la bordure de chaque plat des F, qui semblent avoir été peintes en argent.

« Cy apres commencent les croniques de France abregiées : comment le royaulme de Gaules fut commanciez et depuis nommez France, et comment la cité de Lutesse fut construite et depuis nommée Paris, et aussi parle de tous les roys qui y ont estés, et dont ils sont premierement venus, et de pluseurs autres qui d'eulx sont descendus; par especial depuis la destruction de Troye la Grant et jusques en l'an de grace Nostre Seigneur Jhesu Crist mil quatre cens et trente, et depuis » jusqu'en 1506. (Fol. 1 à 21).

Contient : 1 Quatre vers, dont le premier est ainsi : « Debat contre mes debateurs » ; 2 « Par le roy en son conseil, monseigneur le constable present. Blondeau »

Le siège de Paris par les Normands, en 885 et 886 / poème d'Abbon ; avec la trad. en regard, accompagné de notes explicatives et historiques, par N. R. Taranne,...

[Bella Parisiacae urbis (français-latin). 1834]