3 resultados para présentation antigénique
em Scielo Saúde Pública - SP
Resumo:
Ce qui suit est le début de la présentation d'une sélection de mes articles, traduits en portugais, et supposés représentatifs de la "méthode" que j'ai pratiquée dans mes publications. J'y retrace en détail deux épisodes déjà anciens de "l'histoire de mon esprit" (si j'ose employer une expression de Descartes), qui ont fortement influencé mes travaux ultérieurs, en m'incitant à tout faire pour concilier le respect de la "lettre" avec le souci de "l'esprit", et l'attention aux genèses avec l'analyse des structure.
Resumo:
Le Recueil de pièces publié par Bayle en 1684 a retenu l'attention des historiens du cartésianisme : nous nous attachons ici à l'étude du paratexte baylien (avis au lecteur, choix et présentation des textes), qui est révélateur d'une stratégie de controverse tirant de la critique historique et littéraire l'essentiel de sa puissance.
Resumo:
RÉSUMÉ Cette étude met en perspective le précédent constitué par les travaux précoces du jeune Nietzsche où ce dernier fait valoir la force structurante de la métaphore comme matrice des facultés cognitives. Nous offrons d’abord une brève esquisse des postulats et des acquis des grammaires cognitives associées aux travaux d’Eleanor Rosch, ensuite de George Lakoff et Mark Johnson, ainsi qu’à la notion d’inscription corporelle de l’esprit développée par Francesco Varela. Cet exercice sert de propédeutique à une série de lectures tangentes mobilisant divers angles d’approche appelés à faciliter noter évaluation des contributions de Nietzsche au domaine de la cognition. Les travaux examinés nous situent dans la période contemporaine de la publication de son premier grand ouvrage, La naissance de la tragédie (1872) : les notes pour le cours intitulé Présentation de la rhétorique ancienne (Darstellung der antiken Rhetorik), prononcé au semestre d’hiver 1872-1873 à l’Université de Bâle, ensuite ses Theoretische Studien, datant de l’été 1873, avec un renvoi aux développements plus tardifs dans le Gai Savoir (1882). La thèse de Nietzsche peut être résumée comme suit : tous les éléments de l’appareil catégorial et du régime conceptuel à l’aide desquels nous appréhendons la réalité, a fortiori la notion de vérité qui en est le garant, sont le « précipité » ou le résidu d’un faisceau de métaphores qui constituent la force structurante des facultés cognitives. Si chez Kant nous n’avons accès qu’aux phénomènes et non au noumène, chez Nietzsche nous n’avons affaire qu’à des perspectives ou des points de vues alors que la réalité nous est monnayée sous forme de vérités qui sont des fictions ou des métaphores usées. Il ressort de cet examen que le tropisme endogène de la langue constitue une force majeure dans l’implémentation d’une conceptualité qui a la vertu d’oblitérer sa préhistoire et de se ménager un statut qui est incessamment implosé par le reflux de l’imagination créatrice nourrie par la force métaphorique qui répond à une impulsion foncière que Nietzsche associe à une « force artiste » (Kunstkraft) qui tend à démultiplier les perspectives dont la généalogie se conjugue à l’exponentiel.