5 resultados para Savoir professionnel
em Scielo Saúde Pública - SP
Resumo:
Nous avons travaillé à Bello Horizonte, Etat de Minas, avec le venin de 4 espèces de Scorpions: Tityus bahiensis (C. L. KOCK, 1836). Tityus serrulatus (LUTZ-MELLO, 1922). Tityus dorsomaculatus (LUTZ MELLO, 1922). Bothriurus (espèce em étude), sur un total de 13.640 individus. Nous avons essayé et observe laction du venin sur 97 espèces differentes dêtres vivants depuis les chlamydozoaires jusquà l«Homo sapiens». Nous avons cherché à déterminer une unité toxique «plus précise, plus régulierè». Les étalons dits «unité vésicule», «unité morsure» sont inconstants et sans rigueur. Tout au plus, peuvent ils server à létude de laction générale du venin, et cela meme, dans certains cas seulement. Nous avons employé la pesée pour determiner lunité toxique. Ce qui est important pour qui étudie ces sujets ce nest pás lê nombre de vésicules, mais bien la quantité de venin humide ou desséché quelles contiennent. La balance, pour notre travail, est um moyen indicateur de bien plus grande précision que la «vésicule» ou la «morsure». Nous sommes parvenus à prouver quil existe une relation constante entre le poid brut des vésicules et la quantité de venin humide ou desséché quelles contiennent dans leur intérieur. Donc em pesant les vésicules, nous pesons indirectement le venin. Peu nous importe quil y ait 10 ou 100 vésicules. Il nous importe seulement de savoir combien elles pèsent, et de déterminer par ce fait, la quantité proportionnelle de vain pur. La technique générale est la suivante: Nous pesons um certain nombre de vésicules. Nous triturons ensuite, dans um mortier stérilisé et nous emulsionnons, par laddition consécutive deau distillée, stérilisée. Nous filtrons lémulsion sur le papier filtre employé em chimie, préalablement taré et desséché dans une atmosphere de chlorure de calcium. Après le filtrage on sèche à nouveau les papiers filtre employés d'abord à l'étuve et ensuite dans la même atmosphère de chlorure de calcium. Nous pesons plusieurs fois et on obtient la moyenne de ces pesées. On soustrait de cette dernière pesée le taux des substances non venimeuses, glandulaires, également dissoutes et calculées à 23 du poids brut et celles retenues par les papiers,-on obtient ainsi la moyenne réelle du venin pur contenu dans les vésicules utilisèés. Une simple divisiôn suffit pour fixer la moyenne de chacune. Ces données ont été vérifiées par les expériences faites avec du venin pur, largement obtenu dans notre Laboratoire. Nous avons trouvé de la sorte pour une vésicule de Tityus serrulatus: 0,gr.000,386 de T. bahiensis: 0,gr.001.261.24 de venin pur ce qui donne. 7/15,96 pour la 1ère. 1/8,36 pour la 2ème du poids sec de chaque vésicule. Le poids sec, pour une moyenne obtenue de 1.000 vésicules, fut de 0,gr.008,236 pour Tityus bahiensis. Maximum 0,gr.011. Minimum 0,gr.004.4 pour chacun. Pour Tityus serrulatus, en 1.049 vésicules le poids fut de 0,gr.006,08. Maximum 0,gr.014.03. Minimum 0,gr.003,1 pour chacun. C'est pour cette raison que l'unité-vésicule est incertaine. 2 poules A et B.; l'une, A, pesant 2 K.030 gr. reçoit dans une veinè, une émulsion en sèrum physiologique à 8,50/%, stérilisé, de 19 vésicules totales de Tityus serrulatus, et présence de légers phénomènes toxiques. L'autre, B, pesant 2 K.320 gr. meurt avec tous les phénomènes classiques de l'empoisonnement, par l'injection endoveineuse del'émulsion de 16 vésicules totales de venin de Tityus serrulatus! Les premières 19 vésicules pesaient 0,gr.58; les 16 derniéres-84 milligrammes. Les premières contenaient 0,gr.003. 634 et les secondes 0,gr.005.263 de venin pur! La moyenne obtenue de 6346 scorpions, (entre T. bahiensis et T. serrulatus) nous a fourni pour chacun: 0,gr.000,131,53 de venin pur, par piqûre. Si l'on spécifie: Pour 5.197 T. bahiensis. La moyenne pour une piqûre est 0,gr.000.106.15. Pour 1.149 T. serrulatus, la moyenne pour une piqûre est.......0,gr.000.246.30. La quantité a varié, selon les individus, de 0,gr.000.035.71, à 0,gr.000.436.01 de venin pur, pour une piqûre. D'après ce qui vient d'étre dit, on peut voir combien la quantité de venin éjaculé varie, chaque fois, chez les scorpions. L'unité-piqûre ne peut done pas ètre utiliseé pour des expériences dèlicates. Le mieux est de se servir de venin pur, et c'est ce que nous avons fait pour les expériences minutieuses. Quand on n'en possède pas, on peut établir pour chaque série des expériences à tenter-la dose minima mortelle en poids (grammes et fractions) de vésicules. D'après les bases ici consignées, et avec une trés petite erreur, on peut calculer la quantité de venin pur de cette dóse. Ce calcul est d'ailleurs dispensable. On peut s'en rapporter simplement au poids sec des vésicules totales et dire que la D. m. m. est de tant de milligr. secs. Comme le venin se conserve mal dans les vésicules, il faut, dans ce procédé, doser la D. m. m. toutes les fois que l'on veut procéder á une sériê d'expériences. Le venin desséché rappelle, d'après le temps de conservations au Laboratoire, celui de Crotatus terrificus et celui des Lachesis (quand il est vieux). Il est retenu au passage en partie, par les bougies Berkfeld et Chamberland. La conservation en état de dessication est la meilleure. Ainsi gardé, à l'abri de la lumierè, aux approches de 0,gr., pendant 8 mois, il perd à peine 1,2 à 1,4 de sa valeur primitive. L'echauffement à 100 gr. trouble une dissolution de venin dans l'eau distilleé; sans atteindre toutefois son pouvoir toxique, quand on l'injecte par la voie intra-cérébrale. Nous avons fait l'experience par 11 voies diverses. Sur des animaux sensibles, nous n'avons pas obtenu de phénomènes toxiques, apparemment, par les voies suivantes: 1) buccale; 2) gastrique; 3) rectale; 4) chambre oculaire antérieure; 5) cornéenne; 6) trachéenne; 7) meningée {sur; intra; 8) simple contact, bien que direct, avec le systemè nerveux central. La gravité des phènomènes décroît suivant l'échelle ci-dessous: 1) intra-cérébrale...
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Bayle affirme que les atomistes auraient dû rester fidèles à une curieuse thèse attribuée au fondateur de l'atomisme, Démocrite, à savoir que les atomes ont une âme. En effet, montre Bayle par plusieurs arguments, il est impossible que la pensée émerge de la matière. Dès lors, l'atomisme doit se donner d'emblée la pensée comme présente dans chacun des atomes. Dans la même ligne, Bayle montre que, plus généralement, tout matérialisme conséquent doit être un panpsiquismo : toutes les parties de la matière doivent penser, et penser toujours. Mais cela conduit à des conséquences difficilement acceptables, telles que des cadavres pensants. De plus, le conseil qu'il donne aux matérialistes (suivre Démocrite) est une mesure qu'il croit en réalité inapplicable, puisque selon Bayle la pensée est incompatible avec l'étendue, leurs propriétés étant opposées et chaque substance n'ayant qu'un attribut. Ce que Bayle entend donc faire, dans cette fantaisie historique sur Démocrite, est de réduire le matérialisme à une position absurde.
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De concert avec ses fonctions politiques - et cela sur vingt ans -, Montaigne rédigea ses Essais que l'on considère trop souvent comme séparés de ses responsabilités publiques aujourd'hui reléguées à l'arrière plan de sa carrière d'écrivain. Nous voudrions arguer que ses Essais sont indissociables de sa vie publique. Certes, les préoccupations littéraires et politiques de Montaigne changent avec son temps, mais ce qui fonde la forme de l'essai - à savoir un discours profondément inscrit dans le présent - ne permet pas d'établir une différence théorique entre le privé et le public puisque les deux sont pratiquement inséparables quand ils sont réduits à leur unité la plus stricte qui se rapporte essentiellement au quotidien, car dans l'immédiat du vécu, le privé et le public sont pratiquement indissociables. Si une philosophie se dégage indubitablement des Essais, elle a peut-être plus à voir avec la manipulation constante effectuée par Montaigne entre le particulier (vie privée) et l'universel (vie publique) que sur le contenu de tel précepte moral ou dogme des écoles antiques. La temporalité de l'écriture et celle des événements ne sont pas en synchronie dans les Essais et Montaigne joue constamment sur cette image d'un livre privé (hors de toute temporalité historique) alors que les Essais sont conçus comme un objet lui permettant précisément l'accès à la vie publique. Cette philosophie du quotidien et du temps présent qui ressort des Essais ne saurait mettre à l'écart les considérations publiques et historiques qui rythment toujours l'écriture d'une vie bien particulière.
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RÉSUMÉ Cette étude met en perspective le précédent constitué par les travaux précoces du jeune Nietzsche où ce dernier fait valoir la force structurante de la métaphore comme matrice des facultés cognitives. Nous offrons d’abord une brève esquisse des postulats et des acquis des grammaires cognitives associées aux travaux d’Eleanor Rosch, ensuite de George Lakoff et Mark Johnson, ainsi qu’à la notion d’inscription corporelle de l’esprit développée par Francesco Varela. Cet exercice sert de propédeutique à une série de lectures tangentes mobilisant divers angles d’approche appelés à faciliter noter évaluation des contributions de Nietzsche au domaine de la cognition. Les travaux examinés nous situent dans la période contemporaine de la publication de son premier grand ouvrage, La naissance de la tragédie (1872) : les notes pour le cours intitulé Présentation de la rhétorique ancienne (Darstellung der antiken Rhetorik), prononcé au semestre d’hiver 1872-1873 à l’Université de Bâle, ensuite ses Theoretische Studien, datant de l’été 1873, avec un renvoi aux développements plus tardifs dans le Gai Savoir (1882). La thèse de Nietzsche peut être résumée comme suit : tous les éléments de l’appareil catégorial et du régime conceptuel à l’aide desquels nous appréhendons la réalité, a fortiori la notion de vérité qui en est le garant, sont le « précipité » ou le résidu d’un faisceau de métaphores qui constituent la force structurante des facultés cognitives. Si chez Kant nous n’avons accès qu’aux phénomènes et non au noumène, chez Nietzsche nous n’avons affaire qu’à des perspectives ou des points de vues alors que la réalité nous est monnayée sous forme de vérités qui sont des fictions ou des métaphores usées. Il ressort de cet examen que le tropisme endogène de la langue constitue une force majeure dans l’implémentation d’une conceptualité qui a la vertu d’oblitérer sa préhistoire et de se ménager un statut qui est incessamment implosé par le reflux de l’imagination créatrice nourrie par la force métaphorique qui répond à une impulsion foncière que Nietzsche associe à une « force artiste » (Kunstkraft) qui tend à démultiplier les perspectives dont la généalogie se conjugue à l’exponentiel.
Resumo:
O texto nasceu de uma comunicação apresentada e discutida junto a um público de psicólogos (em agosto de 1977) e cujo objetivo era preparar (ou despertar) os ouvintes para a eventual leitura direta dos escritos de Michel Foucault, particularmente aqueles escritos que interessassem mais de perto a estudiosos da área de psicologia. Para tanto, escolheu-se pois, elaborar uma "introdução" à leitura do livro Histoire de la folie à l'âge classique, introdução esta que é, feita através de duas vias de abordagem : a primeira, mais específica, detém-se no exame de um momento preciso do livro, a saber, a "Introdução" da 2.a Parte; a segunda, mais genérica, busca "localizar" o livro no itinerário dos escritos de M. Foucault (até a época de L'Archéologie du savoir), fornece uma visão ampla de seu conteúdo interno e se conclui com uma remissão ao Prefácio de Les Mots et les Choses onde se coloca a questão da diferenciação entre o "outro" e o "mesmo".